jeudi 16 septembre 2021

INSOLITE ? PAS TANT QU'IL N'Y PARAIT !!

ILE DE FRANCE: LE MAIRE DE GRIGNY ÉLU MEILLEUR MAIRE DU MONDE

 

La parole à Danielle( Extraits)
Ce qui frappe dans ce portrait ( de Philippe RIO, note de P. ) c’est la manière dont il entre en résonance avec ce que développe Fabien Roussel dans sa campagne. Effectivement tous ceux qui sont en contact avec les élus communistes peuvent apporter témoignage de leur dévouement, de leur efficacité… Ce présent fait suite à une histoire du communisme y compris en France, que malheureusement les plus jeunes connaissent rarement et qui elle témoignait de la capacité à exercer le pouvoir d’État au niveau national comme international. Le socialisme s’est incarné dans des individus dévoués mais a aussi imposé tant au niveau national qu’international une rupture avec la “dictature” du capital. C’est à ce niveau que l’on doit s’attaquer pour montrer que les communistes sont à la fois des élus dévoués et des dirigeants de l’État qui là aussi sont en rupture avec le capital, et c’est là que nous avons le plus reculé. Ce maire sait aussi se situer par exemple par rapport à Cuba et à la paix dans le monde. (note de Danielle Bleitrach)

Le “combat contre la pauvreté” du maire PCF a notamment été salué mais également “sa gestion de l’épidémie de Covid-19 et sa lutte contre les inégalités”.Philippe Rio, maire PCF de Grigny© – Philippe Rio, maire PCF de Grigny

Extraits de l'article:
“Avec nos petits moyens, on a fait de la solidarité”(Philippe RIO)

“Nous sommes une petite ville de banlieue, souvent dans les faits divers, les difficultés, mais le thème de cette année c’était la lutte contre le Covid-19 et effectivement au fur et à mesure de ce concours, on s’est aperçu qu’on avait notre place, explique Philippe Rio. Avec nos petits moyens, nos petits bras, on a fait de la solidarité, on a lutté contre le Covid, on a distribué des masques quand il n’y en avait pas, on a distribué des repas quand la crise alimentaire a durement frappé les quartiers populaires.

“La situation est quand même difficile, on ne perd pas de vue notre quotidien, relativise toutefois Philippe Rio. Il y a une récompense, x, et ça va nous donner de la force parce que la situation est dramatique.” “Indéniablement, les précaires sont devenus pauvres et la pauvreté s’est transformée en extrême pauvreté”, déplore-t-il, pointant du doigt le poids de la crise sanitaire sur la situation de ses administrés.

“On a dépassé les 50% de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, les travailleurs pauvres en ont pris plein la tronche, et c’est extrêmement dur.” Philippe Rio et ce qui ne gâche rien c’est un ami de Cuba. En visite de travail en #France, le président de l’ICAP, Fernando González a échangé avec les maires Philipe Rio, de la commune française de Grigny ; et Olivier Corzano, maire de Fleury Merogis, en présence de l’ambassadeur de Cuba en France Elio Rodriguez Perdumo."


Vous voyez cet homme qui se tient debout sur une chaise pour prononcer un discours, à l’ancienne et sans micro, lors du repas de la revue Progressistes? … il s’appelle Phillippe Rio, et il vient de recevoir le prix du meilleur maire du monde à égalité avec le maire de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb, par la City Mayors Foundation de Londres. Il nous avait fait l’honneur de sa présence en 2017 pour marquer son soutien à la revue. Toutes nos félicitations à cet homme de conviction et de combat! A l’époque, le maire PCF de Grigny, de retour de son voyage au Japon pour les commémorations des bombardements nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki, avait prononcé un discours pour la paix ! Le voici retranscrit dans Progressistes.https://revue-progressistes.org/…/pour-la-paix…/


Peut être une image de une personne ou plus et personnes debout

Avec, au final, le commentaire de D.A., dont je vous parle au début.....

Les communistes sont les meilleurs ! 

Cette affirmation correspond bien aux faits historiques, chez les grands comme l’URSS et la Chine qui sont passés en quelques décennies de la féodalité à la modernité, mais aussi dans les petits pays où l’on voit les miracles de Cuba, de la RPDC, hier de la RDA avec peu de moyens et face à l’adversité du l’impérialisme.
On le voit aussi en France avec la sécu et le statu de la fonction publique gagné par la résistance active et sur le terrain des communistes contre le fascisme.
On le voit aussi quand les communistes prennent la tête des syndicats, il ne faut pas avoir de tabous là dessus, il faut noyauter ces institutions.
On le voit localement dans mon département le seul cinéma socialiste a été maintenu par l’adjoint à la culture communiste dans une équipe de la “gôche PS beurk!”, dans une autre petite ville un camarade en un seul mandat de maire a fait construire des HLM, une école primaire, un EPHAD, une salle de sport, du jamais vu dans le département.
Imaginer les travailleurs ouvriers employés d’Ivry voyant Youri Gagarine, le premier homme dans l’espace, planter un arbre dans leur quartier, ça a de la gueule. Rencontre de la grande Révolution de 1917, de l’URSS, du PCF et des peuples.
Quand il a fallu lutter les armes à la main contre le fascisme et l’impérialisme, les communistes ont toujours été en tête et ont su composer avec d’autres forces. Ils sont les premiers à affronter les injustices dans les entreprises se sacrifiant pour un monde meilleur.
Même nos plus mauvais dirigeants ont fait des lois contre le dopage et pour plus de logement social.
Oui les communistes peuvent être fiers ils font partout de belles choses.
 

Il est temps que le peuple le sache et ouvre les yeux.

L’alternative à la crise idéologique du capitalisme

En résumé, la culture est la première tranchée de combat et de résistance de ceux qui ont besoin et veulent une autre réalité différente de l’actuelle. Mais attention au contenu de ce terme de culture. Ce texte qui vient de Cuba est d’inspiration marxito-martiste comme souvent à Cuba où non seulement Fidel et Raoul comme leurs compagnons étaient imprégnés de Marti autant que plus tard de Marx, mais le fondateur du parti communiste cubain (l’ancien) le très romantique Mella affirmait cette double appartenance. Incontestablement cette approche martiste (de José Martí) insiste sur l’idéologique, la culture comme facteur de résistance, mais sous l’influence de Marx et d’un solide pragmatisme naturel, les Cubains sont toujours très attentifs aux conditions matérielles et aux rapports de forces politiques à la manière de Lénine cette fois, ce qui fait que cet appel à la culture est d’abord et avant tout l’élaboration d’une stratégie du pouvoir qui soit comprise et adoptée par les masses facteurs de la transformation de l’histoire. Tout à fait d’accord et je pense que sans stratégie, tout parti est condamné à l’opportunisme ou au gauchisme et à l’effacement. (note et traduction de Danielle Bleitrach)


Auteur: Manuel Valdés Cruz | internacional@granma.cu

http://www.granma.cu/mundo/2020-02-07/la-alternativa-ante-la-crisis-ideologica-del-capitalismo-07-02-2020-22-02-17

7 février 2020 22:02:17

A contrario totalement de ce que pensaient les idéologues du capitalisme, l’effondrement du camp socialiste ne signifiait pas la fin des contradictions du système. La détérioration progressive des indicateurs les plus notables tels que l’emploi, l’accès aux services médicaux, l’éducation et bien d’autres nécessaires au développement humain, a clairement indiqué que la paix du capitalisme de la fin du XXe siècle était une chimère.

Cette situation a ses modes d’expression dans les différentes régions de la planète, reflétant une crise du modèle de production néolibéral dans son essence et, par conséquent, dans son idéologie. Aujourd’hui, il est impossible de maintenir les valeurs de la démocratie représentative sans que n’apparaissent les bases mensongères sur lesquelles elle a été fondée historiquement.

La démocratie, selon la vision de l’oncle Sam (un personnage avec lequel l’impérialisme s’est identifié), est le monopole de la propriété sur le manque d’autrui, et ils comprennent les droits de l’homme comme la possibilité d’imposer l’individu sur le collectif, d’exclure ou d’exterminer toute personne qui a l’intention de changer l’ordre actuel des choses. En bref, c’est le droit que le marché a sur l’existence des hommes au détriment du rôle régulateur de l’État, quels que soient les êtres humains ou la vie naturelle, seul le profit individuel compte, c’est-à-dire l’argent.

Leurs méthodes de contrôle social – c’est le nom que les méthodes fascistes reçoivent désormais – sont si féroces et barbares lorsque ils veulent étrangler l’espérance des peuples, lorsque leur richesse et leur hégémonie sont menacées. Cuba, le Venezuela et le Nicaragua pourraient être quelques exemples qui mettent en danger la suprématie du système.

L’empire détruit tout ce qui a une valeur symbolique, qui représente de nouvelles idées. L’incendie de la wiphala, le drapeau qui reflète l’origine indigène multiculturelle de la Bolivie, n’était pas un hasard, il fait partie d’un script bien préparé, non seulement pour effacer une culture, mais comme une étape pour détruire tout ce qui conduit conceptuellement à une position de résistance

Il n’y a donc pas de différence entre ce qui s’est passé à la Bibliothèque nationale de Bagdad, les statues du Che démolies sous le gouvernement Macri ou le saccage  de la maison d’Evo Morales en 2019, l’ordre est de détruire toute le capital symbolique des combattants qui s’opposent à sa machinerie d’extermination.

La situation internationale actuelle, convulsive et complexe, se débat dans l’antagonisme historique, reflétant le choc de deux conceptions qui gravitent autour de l’existence de l’homme : la contradiction entre le modèle néolibéral et les projets à caractère social plus participatifs. La crise actuelle du capitalisme, avec son modèle néolibéral, démontre son incapacité à résoudre les problèmes accumulés historiquement.

Son expression immédiate est l’exacerbation des difficultés structurelles dans plusieurs régions du monde, c’est pourquoi, par crainte du développement de réponses qui vont vers davantage de socialisme, de plus de  répartition des richesses, des solutions extrêmes sont utilisées, quel qu’en soit le coût pour les grandes majorités.

L’unité doit être l’élément cardinal de tout processus de lutte contre les forces retardatrices des changements, compte tenu du fait que plusieurs éléments fondamentaux, tels que l’idéologie, doivent  être liés à la discipline et à une direction, ils ne peuvent être atteints avec le Triomphe d’une révolution s’il n’y a pas de définition des tâches spécifiques à imposer comme propositions de changement. Pour cela, il est nécessaire de définir le sens logique de ce que vous voulez réaliser, et cela ne peut être possible que s’il y a une conscience claire de ce que vous voulez et un leadership moral, populaire et charismatique.

En outre, la pratique et la théorie révolutionnaires latino-américaines doivent être approfondies, avec une vaste expérience de revers et de victoires. Le moment n’est pas de maudire ou de regretter, mais de procéder à un examen des erreurs commises, en recherchant les causes possibles pour travailler à leur élimination immédiate.

Ce qui en résulte doit passer par le filtre du consensus des masses, seul moteur possible des mouvements mis en scène à travers l’histoire. Fidel, lors de la cérémonie de clôture du IV Forum de Sao Paulo, à La Havane en 1993, a souligné les aspects qui doivent être pris en compte aujourd’hui: «… Une stratégie claire et des objectifs très clairs sont importants, que voulons-nous, que proposons-nous et si nous nous sentons capables de le faire … soyez sage, soyez proactif. Être aussi intelligent que nécessaire, non seulement aussi courageux que nécessaire, non seulement aussi résolu que nécessaire, et aussi convaincu que nécessaire, mais aussi intelligent que nécessaire … ».

En résumé, la culture est la première tranchée de combat et de résistance de ceux qui ont besoin et veulent une autre réalité différente de la réalité actuelle.

En resumen, la cultura es la primera trinchera de combate y resistencia de aquellos que necesitan y quieren otra realidad diferente a la actual

Autor: Manuel Valdés Cruz | internacionales@granma.cu