jeudi 30 novembre 2017

MALAISE POLITICO MÉLANCHO/MACRONIEN?


Il semblerait que  des militants de la nébuleuse macronienne commencent à déchanter...
Au point que nombre d'entre eux ont décidé de rendre leurs tabliers: les médias ont ainsi récemment annoncé le départ « fracassant » de cent fans dépités par leur grand vizir toutenmakron. (Je serais curieux, comme çà,  de savoir combien de ces macroniens ont manié la colle, l'affiche, et le pinceau dans leur vie de citoyens.)
A la lecture du témoignage d’un militant de la FI, invité à participer à la «Convention de Clermont", il semblerait que le malaise s’étende également à la formation de Mélenchon, ce fidèle de Mitterrand  que le système aurait tendance à nous présenter comme opposant officiel au grand vizir élizéen.
Voici en effet quelques extraits du «  ressenti »  de ce témoin, partagé, dit-il lui-même, par nombre de ses amis de Clermont.

"Je faisais parti des tirés au sort pour la Convention de Clermont. Le témoignage qui suit ne reflète, bien sûr, que ma propre appréciation de l’évènement. Cela dit, je peux affirmer, après avoir discuté avec nombre d’hommes et de femmes présents, qu’il correspond, peu ou prou, au ressenti de très nombreux participants (sans m’avancer sur la proportion qu’ils représentaient dans l’assemblée ...).

Commençons par ses aspects positifs : d’abord, c’est toujours un plaisir de rencontrer des insoumis(es) de la France entière avec lesquels, durant les pauses, nous pouvons échanger sur nos expériences militantes.....

Une fois que j’ai dit ça, cela valait il le coup de faire 900 kms pour assister à une telle Convention ?

Nous avons été conviés à un meeting (XXL quand même puisque tous les membres du staff y ont été de leur discours) . La salle était là pour faire la claque, faire nombre sur les images diffusées via internet. Ceux qui comme moi espéraient, quand même, un temps dans le WE pour entendre quelques voix insoumises émanant du GA lambda, en ont été pour leurs frais. …....

Suivait, bien sûr, à chaque étape, un ou deux discours de « synthèse » . Une fois, deux fois comme ça et les tables ont commencé à se dégarnir, les plus endurants à ma table confiant, quand même, que ça commençait sérieusement à les saouler

Le dimanche matin, présentation de la méthode Alinsky par deux « experts » : deux sketchs (« ce qu’il ne faut pas faire », « ce qu’il est préférable de faire » ) lors des actions de porte à porte. Je passe sur l’énorme bourde commise par les animateurs qui, pour désigner la « cible » à des parents d’élèves mécontents du non remplacement prolongé de l’enseignant indiquaient le directeur d’école (sic!).......
Dernier temps de la Convention : la présentation des résultats nationaux de la consultation sur la charte des groupes d’appui et sur les principes de la FI. Les scores plébiscitaires obtenus sont clamés et projetés dans la salle. Une bonne partie de la salle, heureusement, exige de connaitre le nombre de votants (cela sera le seul moment du WE où les conventionnels se risqueront à donner de la voix). Evidemment, les scores annoncés prennent une autre dimension quand on nous informe que seulement moins de 20.000 insoumis ont approuvé les deux synthèses concoctées par le national … Après quoi, alors que l’on s’approche du terme prévu, les animateurs du jour nous invitent à réfléchir sur des aspects concernant l’organisation de la FI. On a droit à une longue (mais brillante) prise de parole de Parny pour l’espace politique, puis c’est le tour de l’espace des luttes avec Danielle Simonnet, les animateurs de l’espace numérique, la commission du programme avec Danièle Obono …. (surement d’autres suivent mais, là moi, j’ai décroché !). Bref, quelques minutes de débat restaient aux insoumis pour échanger sur tout ça, sachant que les tables se dégarnissaient à l’approche du départ des cars. Manuel Bompart a conclu et moi j’étais à la buvette …

Tout au long du WE, au hasard de mes rencontres, j’ai discuté avec nombre d’insoumis(es), souvent très en colère, qui se demandaient ce qu’ils foutaient là. Un sentiment désagréable de s’être fait balader en beauté …..

La prochaine fois, inutile même de s’emm… avec un tirage au sort, envoyons y les dévôts, les gardiens du temple (on en a tous quelques uns dans nos départements). Ils assureront mieux la claque que nous ne l’avons fait......

Je vais donc suivre le long cortège de tous ces gens, souvent très jeunes, qui nous ont quitté après avoir participé avec enthousiasme aux dernières campagnes. D’un naturel optimiste, je ne désespère pas que Jean Luc, sa dream team et ses fervents supporters revoient un jour leur copie.

Je vais continuer à m’impliquer dans le mouvement social et continuer à y défendre l’unité dans les luttes (et pas seulement derrière la FI …)

Je continuerai à voter FI ….. »
Fin du témoignage


Note de Pedrito

Grand bien leur fasse, aux uns et aux autres. J’ai fini par croire que les promesses des politiciens professionnels n’engagent que ceux qui les écoutent.
Pour ma part, je continue de penser, comme des millions de gens, que la disparition de l’Union Soviétique a immédiatement entraîné une régression sociale mortifère, qui nous ramène petit à petit au 19° siècle, elle frappe essentiellement les salariés les plus vulnérables dans tous les pays du monde, - les « classes moyennes » sont chouchoutées par les banquiers, et Macron leur mascotte française, ne manque jamais d’afficher son inclination passionnée pour les milliardaires et son mépris des classes populaires - Elle reste malheureusement favorisée par l’effondrement des partis communistes qu’a entrainé cette disparition de l’URSS. Seule l’émergence d’un grand et vrai parti de gauche révolutionnaire dans mon pays - ailleurs également, cela va de soi -  pourrait inverser ce recul social, et ce n’est pas un PC réformiste accroché aux basques d’un PS inféodé à la droite qui ouvre la voie. Pas même un bateleur avide de pouvoir, même promu tribun hors pair. La politique a besoin de toutes ses forces vives, il faut seulement cesser de les trahir, un disciple de Mitterrand  ne me parait pas le mieux "choisi".
Aucune agitation politicienne quelconque ne pourrait faire oublier cette impérieuse nécessité.
 Au fait, la "dream team", les "turn-over", les "star-up", les "burn-out", etc...., etc...., tout çà pue le colonialisme anglo-saxon: si l'on parlait français, avec des mots exclusivement français, si l'on pouvait se mettre seulement à la portée de nos concitoyens qui ne parlent que le français,  pas le rosbif, avant que le libéralisme capitaliste asphyxie définitivement nos racines, notre culture, en plus de annihiler l'économie mondiale?

LE CHANGEMENT? LE GRAND ENFUMAGE.....


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

"Cela ne se passera plus comme auparavant", avait dit l'ex-banquier d'affaires depuis le palais de l'Elysée. "La Légion d'honneur ça se mérite", avaient donc compris les bonnes âmes. Oui, les bonnes âmes et pas les bons ânes qui, eux, sont des animaux à respecter. Et puis voilà, en toute discrétion, un conseiller secret du président de notre mauvaise république décoré: Philippe Grangeon.
Attention, il arrive de la société civile. Il est membre du politbureau de CapGemini coté en Bourse. Il est aussi le cofondateur d'En Marche. Il fut conseiller de Dominique Strauss-Khan et de François Hollande. Il fut également l'un des artisans de la victoire du socialiste Delanoë à la mairie de Paris en 2001: de bonnes références donc.
Pour le petit coup à boire, on est venu avec son bonnet blanc ou son blanc bonnet?

Note de P. 
La REM arrière, de sa suffisance le petit vizir touthenmakron, c'est quand même un sacré changement !!! Est-ce qu'on commence à comprendre pourquoi, entre deux merdes, je n'ai eu le choix que de rester à la maison? 

mercredi 29 novembre 2017

LA SUBVERSION-POLITICO IDÉOLOGIQUE DES USA ENVERS CUBA

L’argent de l’oncle Obama (La Pupila Insomne)

Grâce à Néstor García Iturbe, Docteur en Sciences Historiques, nous avons pu connaître en détail comment la National Endownment for Democracy (NED) - cette organisation que même The New York Times qualifie de fondation-écran pour la CIA - a ventilé ses fonds entre 2014 et 2016. On trouve cette information à partir de la page 33 du Mémoire de Diplôme de l’Institut Supérieur des Relations Internationales Raúl Roa García (ISRI) réalisé par Aileén Carmenaty Sánchez, avec pour titre : La SUBVERSION POLITICO IDÉOLOGIQUE DES ÉTATS-UNIS ENVERS LE SYSTÈME ÉCONOMIQUE, POLITIQUE ET SOCIAL DE CUBA APRÈS LE RÉTABLISSEMENT DES RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE LES DEUX PAYS (2014 – 2016), sous la direction de García Iturbe en personne et de Gerardo Hernández Nordelo, Héros de la République de Cuba et Vice-recteur de l’ISRI.
La période qui a vu le rétablissement des relations diplomatiques entre Cuba et les États-Unis a connu, en ce qui concerne le budget global attribué à la NED, une hausse substantielle des sommes attribuées à chacun des programmes que gère cette institution (Cf ; annexe 3). En 2014, la NED a reçu la somme de 3 057 104 $, ce qui représente une hausse de 624 197$, soit un peu plus de 20% d’augmentation pendant que se poursuivaient les échanges politiques entre fonctionnaires des deux nations à travers des conversations à caractère économique, politique et social.
Selon les données publiées par la Fondation Nationale pour la Démocratie sur son site officiel, http://www.ned.org, les programmes les plus importants de son activité subversive sont évalués pour la seule année 2016 à  détail sur le site  "Le Grand Soir
4 millions 204.000 dollars

mardi 28 novembre 2017

TOUJOURS PLUS LOIN DANS L'ENFUMAGE.

27 Novembre 2017
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Classes moyennes: l'arnaque renouvelée du capitalisme

Classes moyennes: l'arnaque renouvelée du capitalisme

Il y a des choses dites par les médias de la pensée unique et que d'aucuns prennent pour vérités vraies: l'existence des classes moyennes en est une. On les sort plus facilement à la tombée des impôts à l'automne, avec des trémolos dans la voix parce qu'elles seraient sacrifiées. Et chacun de regarder sa fiche de paie ou sa pension de retraité pour voir dans quelle classe on se trouve.
Mais qui sont ces classes moyennes, puisque avec la chute du mur de Berlin, la lutte des classes était finie et le capitalisme vainqueur? En effet, si l'on définit des classes moyennes, il en existe donc au-dessous et d'autres plus gratinées.
En vérité, le concept de classes moyennes n'est pas nouveau. Lors des crises aiguës du capitalisme, on fait admettre à une frange qu'elle détient un statut particulier, des comportements sociaux et des habitudes de consommation radicalement opposées au reste de la société et surtout par rapport à ceux catalogués plus bas. En son temps, Valéry Giscard d'Estaing disait que la classe moyenne (au singulier) incarnait "le bel équilibre d'un confort intermédiaire, modeste et harmonieux". Depuis, fort sans doute de cette citation et ayant écrit un seul bouquin, il a été élu à l'Académie française.
Plus près de notre époque, le futur big boss de la droite française, Laurent Wauqiez, a écrit un bouquin: La lutte des classes moyennes. Pas moins, qu'on n'est pas obligé de lire. Le porte-voix fidèle de la droite et du patronat en France, Le Figaro, y va de tout un article: "Pour les classes moyennes, le pouvoir d'achat ne progresse pas". Sans parler des journaleux de service avec leurs stylos, derrière leurs micros ou devant les caméras qui larmoient sur les "pauvres classes moyennes".
Et à combien est fixé quelqu'un des classes moyennes? Au pluriel Roger, car là aussi on différencie les petits, les moyens et les grands: entre 1300 et 2 500 euros par adulte. Façon de taxer implicitement la CGT d'utopiste lorsqu'elle revendique un SMIC à 1 800 euros.
Non, dans notre société, il n'existe que des salariés (sans emploi, à temps complet, à temps partiel ou précaires, ou contractuels dans les services publics) qui, pour vivre ou survivre, sont obligés de vendre leur force de travail (physique ou intellectuelle) à la classe antagoniste disposant elle de tous les pouvoirs, du capital et des moyens de production.
D'où l'importance de choisir franchement son camp entre les exploiteurs et les exploités. Avec mon blog, vous aurez compris quel camp j'ai choisi.
Mais et vous, les amis qui me lisez?
Je n'ai recopié que la définition du prolétariat par Karl Marx. Celui-ci est constitué de l'ensemble des salariés et des chômeurs. Le prolétariat est la classe sociale qui, pour avoir de quoi vivre, est obligée de vendre sa force de travail à la classe antagoniste, qui dispose du capital et des moyens matériels de production. D'où la lutte des classes pour l'émancipation des prolétaires.
Bon, je vais peut-être trop vite en besogne, si j'en crois le Pcf qui cherche à regagner les classes populaires et Jean-Luc Mélenchon qui fait dans le gazeux sur la lutte des classes.

Note de Pedrito

MARX: reviens  vite! Les milliardaires, leurs valets et les journaleux chiens de garde veulent même nous voler la  LUTTE DES CLASSES !! 

Mission accomplie – RAS

Publié le 28/11/2017 à 13:05 par cessenon
Mission accomplie – RAS


C’est sous ce titre que dans le courrier des lecteurs du numéro 561 de l’Ancien d’Algérie, l’organe de la FNACA, un appelé du contingent raconte « la corvée de bois » à laquelle il a dû participer.
L’auteur du récit s’appelle Jacques Drapier et vit à Chalon-sur-Saône. Au moment des faits il est maréchal des logis dans un régiment d’artillerie antiaérienne. Il reçoit un ordre de mission d’équiper un half-track pour une escorte. Il est accompagné d’un adjudant de la coloniale.
Détails révélateur de l’objectif de la mission il faut emporter des pelles et des pioches. L’adjudant fait monter dans l’half-track un prisonnier qui a les mains liés par du fil de fer. Direction une route désaffectée, parce que dangereuse, située dans le secteur de Tizi-Ouzou.
Arrêt du véhicule et ordre est donné au maréchal des logis de désigner un tireur prêt à tirer sur le prisonnier en cas de fuite. Jacques Drapier n’a pas de difficulté pour ce faire, tous les soldats qui sont sous ses ordres se portent volontaire. La guerre génère ce type de comportement !
Le scénario se déroule suivant ce que l’on sait de ce genre d’événement. Le lien du prisonnier est sectionné avec une pince et on lui annonce qu’il est libre. Evidemment il n’a pas fait une vingtaine de mètres qu’une rafale de mitraillette l’abat.
Il n’est pas encore mort, une seule balle l’a atteint. L’adjudant de la coloniale indique qu’il fallait viser sous l’omoplate gauche, c’est là que se trouve le cœur. Jacques Drapier ne sait plus qui a donné le coup de grâce. Il en gardera des cauchemars.
Le corps est abandonné dans un éboulis qui surplombe un oued. L’adjudant responsable du meurtre considère que la nature et les chacals feront le nécessaire. Le maréchal des logis fait envoyer par son radio à son supérieur le message laconique « Mission accomplie – RAS ».
Peu de temps après une information circule dans le coin selon laquelle on recherche un bijoutier de la ville voisine, prêteur sur gages, connu pour son engagement indépendantiste, avec Messli Hadj d’abord puis dans le camp du FLN. Il est probable qu’il collectait des fonds.

lundi 27 novembre 2017

MERCI MACRON, MERKEL, MONSANTO !!


Voilà, le glyphosate, pesticide classé  "cancérogène probable" en mai 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer, organe de l'OMS, vient de voir sa licence  autoriser à nouveau pour 5 ans sur notre vieux continent. La France de Macron sollicitait 3 ans et pas son interdiction absolue. 18 pays, dont l'Allemagne de Merkel patronne de l'Ue, ont soutenu la Commission de Bruxelles et le lobby des syndicats patronaux de l'agriculture dont la FNSEA en France.
Ah, ce capitalisme qu'on veut humaniser...
Attention, Une pétition officielle demandant la disparition progressive du glyphosate dans l'UE, classée "initiative citoyenne européenne", a récolté plus d'un million de signatures. Elle a été déposée selon les règles établies par l'UE du capital auprès de la Commission qui doit y répondre d'ici le début de l'année prochaine. Après qu'elle aura entériné le prolongement du glyphosate dont la licence expire ce 15 décembre.
Ah, c'est quand même bien ficelée l'EU au service du capitalisme libre et non faussé.
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs



dimanche 26 novembre 2017

LE PAPE JEAN PAUL ASSASSINÉ?

UNE PHOTO QUI INTERPELLE

 

Le conclave, célébré en août 1978, donna à l’Église un nouveau pape en la personne de Albino  Luciani, patriarche de Venise. On le  voit sur cette photo accueillant le cardinal de Pologne, Karol Wojtyla, qui lui succédera dans moins d’un mois.  Sa mort subite ne fut pas sans soulever de nombreuses interrogations que la version officielle n’arrive pas à convaincre.

Cette version officielle vient d’être reconfirmée par la journaliste Stefania Falasca, qui est aussi vice-postulatrice de la cause de béatification d'Albino Luciani. Cette journaliste du quotidien catholique italien «Avvenire» s'appuie sur le témoignage de l'une des religieuses ayant découvert le corps sans vie du pape, assis dans son lit avec ses lunettes de lecture sur le nez et quelques feuilles dactylographiées dans les mains. Il faut rappeler que sont nombreux ceux qui pensent toujours que ce pape, style humble et bon pasteur, mais à la détermination ferme de procéder à un grand ménage à la Banque du Vatican, ait pu être victime d’un assassinat.
Au nombre de ses intentions figurait une certaine sympathie à l’endroit de la théologie de libération, alors en pleine extension en Amérique latine, laquelle apportait du combustible pour la libération des peuples. Cette sympathie n’avait rien pour rassurer certains épiscopats latino-américains qui s’accommodaient plutôt bien du système existant et encore moins  Washington pour qui l’appui de l’Église lui est de grande utilité pour mener à bien le maintien de sa domination sur les peuples de l’Amérique latine.
À l’occasion de la canonisation du pape J.P. II j’avais alors écrit cet article que je vous invite à lire ici.
«Ce n’est pas pour rien qu’on l’ignore le plus possible et qu’on évite d’y faire référence Il m’apparaît nécessaire de rappeler l’importance de ce pape qui n’aura duré que 33 jours sur le siège de Pierre, mais dont le passage aura été l’occasion de lever le voile sur une Église prise d’assaut par des prédateurs sans morale et sans conscience.
Oscar Fortin
Le 10 novembre 2017 http://humanisme.blogspot.com

mercredi 22 novembre 2017

DISPARITION DE J.P. GARRIGUES

On nous annonce de le décès de Jean Pierre GARRIGUES.

C’est mon ami alésien Serge S., qui m’a appelé mardi soir pour m’annoncer la nouvelle.

Jean Pierre GARRIGUES ? Ce nom vous dit-il quelque chose ? Peu d’aficionados sans doute le connaissaient personnellement, mais la plupart en d’entre vous en avait entendu parler.

Et pour cause !!

C’est lui – entre autres meneurs - qui organisait les « manifs anti corrida », cette sacro-sainte pseudo défense des animaux, en réalité des gens manipulés par les lobbies végans : on est "contre" la corrida, on « manifeste » autour et tout près des arènes, pour prétendre lutter contre la souffrance des taureaux, mais au bout du compte, derrière les bons sentiments affichés qui fleurissent dans ce siècle bouleversé par des préjugés nouveaux, où le toutou, le minet, l’animal quelconque, même le fauve le plus dangereux, est assimilé à une personne humaine, on obéit aux lubies des lobbies végans, dont le but final est de convaincre chacune et chacun de cesser de manger de la viande.

Il faut devenir végétarien, avant de finir végétalien !!!

Ni viande, ni poissons, bien sûr, mais non plus ni lait, ni miel, ni œufs....Sans parler des vêtements. Que du végétal !

Mais ces gens, qu'on manipule aujourd'hui si aisément, en flattant leur sensiblerie animalière, savez-vous comment ils "manifestent"? En injuriant, en agressant, par les cris, les insultes, - « assassins, criminels, pauvres types, salauds, lâches, ordures….. », je n’ai pas tout retenu - avec des sirènes, des sifflets, pour accompagner leurs hurlements hystériques, des gens qui passent près d'eux pour se rendre paisiblement aux arènes pour assister à un spectacle reconnu par la Loi, un spectacle légal, célébré au cours de traditions séculaires....Les préfets tolèrent ces provocations, ils envoient des bataillons de CRS et gendarmes pour autoriser les « manifestants » à provoquer et injurier – à distance, certes- le public, c’est-à-dire des hommes, des femmes, des enfants, des cheveux gris et blancs, des gens dont le seul tort est d’aimer la corrida et de se rendre tranquillement aux arènes. Les flics nous disent : " Taisez-vous, ne répondez pas".  Et nous passons, comme honteux, les poings serrés, la rage au ventre, parce que les hors la loi sont autorisés à "manifester"!!!

Oh ! Les aficionados qui apprendront le décès de JP GARRIGUES ne sont pas gens à se réjouir de la mort de quiconque, la vie est un bien trop précieux pour qu’on insulte celui qui en est brutalement privé. Sauf par exemple, le cas extrême d’un dictateur sanguinaire notoire. M. GARRIGUES a été terrassé par une saloperie de mal. Tout naturellement, humainement, dirais-je, nous pensons à sa famille, à ceux qui le pleurent. Sincèrement. Mais nous ne pouvons oublier ni pardonner les manifestations de joie indécentes, morbides, dont se réjouissent publiquement certains prétendus « défenseurs des animaux », - ce dont était coutumier monsieur GARRIGUES- lorsqu’un torero paye de sa vie dans l’arène le métier qu’il a choisi. Lorsque la corne tue!!  Dernier exemple celui de FANDIÑO, tué dans les arènes de AIRE SUR L’ADOUR, dont la mort tragique fut saluée par des écrits infâmes, des manifestations de joie indignes de créatures aliénées qui se prennent pour des humains.

Dans ce monde de d’injustices, de violences, de souffrances pour des centaines de millions d’humains à travers la planète, certains comportements des "anti "nous paraissent complètement déplacés. Indignes ! Certes, la corrida, combat symbolique millénaire, peut-elle être qualifiée d’anachronisme ! Mais qu’on le veuille ou non, qu’il plaise ou non, elle est avant tout un acte fou de bravoure pour le torero qui affronte un animal sauvage, un fauve, qui n’existerait plus si la corrida disparaissait. Et puis ces gens que la corrida révulse, pourquoi ne se révoltent-ils pas devant cette violence institutionnalisée sur les écrans télé ou jeux vidéo, violence guerrière qui est le pain quotidien des enfants, où l’on voit des combats sauvages avec des armes sophistiquées, des guerres virtuelles mais sanglantes, des images qui ne suggèrent que la mort violente et injuste pour les vaincus? Pourquoi ne pas se révolter, pourquoi ne mènent-ils pas un combat plus urgent, autrement plus fédérateur, devant la mort programmée de centaines de millions d’enfants, de pauvres, de faibles, victimes de la pauvreté, de  la misère, des maladies, des guerres provoquées et entretenues par le seul capitalisme, même camouflé derrière une ou des pseudo-religions ? Le commerce des armes n'est-il pas plus indigne et cruel pour les millions de victimes qui mourront de ces guerres?

Que dire enfin du combat ridicule mené par les mêmes, ces dangereux anti-corrida qui ne "raisonnent" que par l'image de quelque chose qu'ils ne comprendront jamais?  Pour que les enfants ne soient pas attirés par les arènes, dans le Languedoc, les magasins dont nous tairons l'enseigne, qui vendaient les déguisements pour enfants qui ressemblaient de près ou de loin à des costumes d’arènes, ont été priés de les retirer de la vente. Ce qui a été fait. Comme si des déguisements d’enfants, fussent-ils de toreros, inspiraient une violence comparable à celle des jeux vidéo de guerre qui ont envahi la vie de nos moutards.

Paix à l’âme de celui qui vient de quitter ce monde, et qui s'illustra par des comportements que la Loi réprime. Mais, justement, ce monde ne marche-t-il pas sur la tête, avec ses règles par trop souvent absurdes qui tournent complètement le dos à l’humanisme, à nos cultures parfaitement humaines ?

Note de dernière minute.

Depuis hier, où ces lignes ont été publiées, j'ai reçu plusieurs messages sur ma boîte mails, d'aficionados d'un peu partout, qui déclarent  unanimement  partager mes écrits . 
Il  est une anecdote trop savoureuse que son auteur me pardonnera de publier ici, tellement je l'ai trouvée originale, loufoque, malgré son dénouement tragique. Mais c'était il y a longtemps, il y a donc prescription, pour pouvoir en sourire.
Mon ami de BÉZIERS Jacques C., qui  avoue en commençant ne pas être spécialement amateur de corrida, - il précise: La corrida ? Comme disait un humoriste "Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire !"-   m'a raconté ceci: 
Il y a quelques décennies, un sien ami, enseignant de son état, adversaire déclaré des corridas, de surcroît communiste convaincu, mais bardé de certitudes aussi bizarroïdes que son pauvre cerveau n'en pouvait contenir, déclarait à tout va qu'il ne souhaitait pas vouloir d'enfant,  pour ne pas en "FAIRE UN MALHEUREUX"(sic)! Il répétait que dans ce monde imparfait, sans doute indigne de ses prétentions, ou de ses exigences, cet enfant n'aurait pas la place qu'il pouvait mériter, qu'il serait donc malheureux, et il en avait évidemment persuadé sa femme.
Il n'eurent donc point d'enfant, mais ce fut son épouse frustrée qui en fut si malheureuse qu'elle finit par se suicider. La pauvrette aurait dû s'affranchir d'une tutelle aussi malsaine, elle aurait sans doute fini par trouver ailleurs son bonheur, et son époux aurait eu tout loisir de se faire ....psychanalyser. Un drame aurait été évité.
Merci Jacques. Ton anecdote était trop savoureuse pour qu'elle ne reste qu' entre nous. J'ai préféré la partager avec des gens que l'humour décalé n'effraie pas.

mardi 21 novembre 2017

ROBERT, MON CAMARADE, MON FRÈRE...

 
On s'est rencontrés souvent, on s'est peu à peu connus et appréciés, autour et dans les bonnes arènes : ORTHEZ, VIC, PARENTIS, mention spéciale pour CÉRET, le pays catalan cher à ton cœur. Je ne connaissais que ton prénom: Robert. Je n'ai pas eu le temps d'apprendre ton nom de famille. J'attendais sans doute - inconsciemment-  dans l'ordre normal des choses, notre prochaine rencontre, dans les Landes ou dans le haut Vallespir, pour savoir un peu plus de toi.  Tu étais l'ami de courts instants, certes, mais que l'on retrouve à chaque fois avec le même plaisir. Nous étions du même bord... Quand je t'apercevais, quand nous nous apercevions, du plus loin, aux abords des ruedos, on s'interpellait avec le poing levé, amicalement, fraternellement, juste pour mettre un peu de piment à nos retrouvailles, au milieu des inconnus et des amis habitués à entendre ce cri jaillir de nos poitrines:"Commandante!!!"
Après l'abrazo traditionnel, on fredonnait ce refrain que tu aimais et qui nous rassemblait:

 Aquí se queda la clara
La entrañable transparencia
De tu querida presencia
Commandante Che Guevara
De tu querida presencia 
Commandante Che Guevara 

Jusqu'à ce jour d'Octobre où j'ai appris que la saloperie de mal dont on te savait atteint  était venue à bout de ton courage, de ta résistance acharnée. Car tu t'es battu jusqu'au bout de tes forces et de ta casta - eres un encastado, si! -   contre cette putain de cornada, ce mal du siècle qui touche tant de nos proches.

Avec cette vidéo que j'ai enfin pu recopier, je voulais te rendre le petit hommage d'un aficionado insoumis à un autre frère aficionado de la même trempe.
Querido Robert: "hasta la victoria, siempre"!
 
 

Note de Pedrito.
Nous avons également appris le décès à Roquefort de la maman de notre ami Christian LAMOULIE.  Madame Ginette LAMOULIE était âgée de 91 ans et demeurait en maison de retraite. 
Dans ce deuil qui le frappe, que Christian soit assuré du soutien et de la sympathie de tous ses amis aficionados

vendredi 17 novembre 2017

MALGRÉ LE BLOCUS ÉTASUNIEN: CARACAS PEUT COMPTER SUR POUTINE

Venezuela : En quoi consiste le refinancement de la dette avec la Russie

17 Novembre 2017



Contrairement à ce que prétendent ceux qui crient au défaut de paiement, le Venezuela a réussi à rééchelonner les paiements de sa dette envers la Fédération de Russie.

Il y a plus d'une semaine, Antón Siluánov, le ministre des Finances russe a affirmé que le Gouvernement du Venezuela avait accepté les conditions de restructuration de sa dette proposées par le Kremlin.

La délégation vénézuélienne, composée par le ministre de l’Économie et des Finances, Simón Zerpa, le ministre de l'Agriculture de Production et des Terres également vice-président pour le secteur de l’Économie et des Finances, Wilmar Castro Soteldo, s'est rendue à Moscou pour négocier définitivement le paiement de quelques 3 150 millions de dollars qui devaient être payés à court et moyen terme.

Le ministre des Finances russe a confirmé dans un communiqué que le nouveau terme de l'échéance de la dette fixe des paiements pendant 10 ans. Pendant les 6 premières années, les paiements seront minimes.

RT en Espagnol informe qu'en 2011, «  Moscou a accordé un prêt de 4 000 millions de dollars au Venezuela pour financer la fourniture de produits industriels russes et qu'en 2014 Caracas a demandé une prolongation du délai de crédit. »

Wilmar Castro a déclaré aux médias russes que la solvabilité technique et financière entre les 2 pays confirme le renforcement de leur alliance stratégique.

De cette façon, le gouvernement vénézuélien essaie d'étaler la charge de paiement à court et moyen terme de la dette extérieure envers la Russie pour essentiellement essayer de résoudre les problèmes économiques les plus urgents du pays.

Le porte-parole de la Chancellerie, Geng Shuang, a précisé lors d’une conférence de presse que la coopération entre Pékin et Caracas dans tous les domaines, même en ce qui concerne le refinancement, « se déroule normalement » : « Nous pensons que le Gouvernement vénézuélien et son peuple sont capables de gérer correctement les problèmes de leur dette. Actuellement, notre coopération financière continue comme d'habitude. »

Le défaut de paiement dont on parle tant n'existe pas

A la suite de l'incertitude fabriquée par les médias d'opposition vénézuéliens et internationaux, certains secteurs de la finance, en Occident, ont alerté à propos d'un soi-disant « défaut de paiement » de la part du Venezuela.

Ceux qui parient sur le fait que le Venezuela ne puisse pas payer souverainement sa dette extérieure sont ceux qu'on appelle « les fonds vautours » et des groupes particuliers de la structure financière étasunienne qui font pression sur les politiques de sanctions de la Maison Blanche.

Cependant, les engagements financiers du Venezuela ont été tenus malgré le blocus financier que le Gouvernement étasunien a décrété dans l'ordre exécutif du 25 août dernier. C'est ce qu'a affirmé PDVSA concernant le paiement des intérêts des bons 2017, 2020 et 2027.

en plus, la dette qui a été payée cette année s'accompagne de la projection de quelques 8 000 millions de dollars d'engagements prévus pour 2018 qui sont actuellement en processus de restructuration.

Dans ce contexte de paiement des détenteurs de bons et de restructuration de la dette, le Gouvernement de Nicolás Maduro renégocie la dette avec un créancier d’une grande importance dans l'arène géopolitique : son allié stratégique russe. Précisément pour éviter, face à la communauté financière internationale, la qualification définitive « d'impayé » ou défaut de paiement.

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :


jeudi 16 novembre 2017

APRÈS L'ASSASSINAT DE KADHAFI: LES "REBELLES" DE BHL ONT RÉTABLI L'ESCLAVAGISME



Esclavage au 21e siècle.

Après l'horreur du reportage diffusé le 15 novembre sur France 2

Publié le 16 Novembre 2017


En rester là ? 
Esclavage au 21e siècle. Après l'horreur du reportage diffusé le 15 novembre sur France 2

Qui va interpeller le Tribunal Pénal International pour qu' au même titre que les esclavagistes vendeurs et acheteurs d'humains, les responsables de cette situation soient arrêtés et jugés ?
Qui en France puisque tout part de là, va interpeller la cour de justice de la République pour que les coupables alors en responsabilité initiales en France soient jugés?
Et ce Bernard Henry Lévy, coiffé de ses différentes casquettes : officiellement philosophe, barbouzard de toutes les causes réactionnaires,  stratège de l'impérialisme pour conseiller les princes, diplomate officiel à ses heures perdues, il a posé le cadre de son intervention , lors d'une conférence qu'il a tenue en octobre 2015 à l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale Française.
Un florilège à mesurer à l'aune du parcours de cette kalachnikov idéologique de service :   
« une guerre est juste lorsque la cause est juste, quand l’intention est droite, quand on a de bonnes raisons de penser que le mal que l’on fera sera moins grand que le mal que l’on évitera, lorsque cette guerre peut se placer sous un mandat politique qui entre en conformité avec la légalité internationale et quand elle n’est pas fondée sur un ou des mensonges ». (BHL octobre 2015)
Notons la question du mensonge, dans ce dossier elle fait Boomerang
Le Conseiller d' Hilary Clinton (Sidney Blumenthal)  écrit en 2011 (notez la date et rappelez vous qui est à l'Élysée : " « Des sources ayant un excellent accès à la DGSE indiquent que Lévy utilise son statut de journaliste comme couverture pour ses activités. En fait, il travaille directement sous les ordres de Sarkozy. La DGSE et les militaires français impliqués dans la rébellion libyenne se plaignent du statut d’“amateur talentueux” de Lévy, mais admettent qu’il est très efficace pour négocier avec les rebelles, tout en ayant la confiance complète de Sarkozy. » 

Qui sont les rebelles en question? Ce sont ceux qui maintenant vendent de l'humain sur les place publique de Libye après que Sarkozy soit intervenu militairement pour renverser un chef d'état dont on peut penser bien du mal mais qui dirigeait un pays où contrairement au Émirats ou l'Arabie saoudite, les femmes avaient des droits équivalents  à ceux des hommes et où l'esclavagisme avait depuis longtemps été éradiqué.

Sarkozy, Bernard Henri Lévy, comparses et consorts officiels et barbouzards de tout acabit  (à retrouver autour des mallettes de billets et ventes d'armes) sont donc cause, complices et responsables de la réapparition de cette abjection qu'est l'esclavagisme.

Qui ici va saisir la Cour de justice de la République pour les uns, le parquet anti-terrorisme pour les autres , prendre langue avec le TPI pour que les coupables soient jugés, condamnés avec la plus grande rigueur pour ce qui relève selon l'ONU du crime contre l'humanité?
Qui ???

LES "RÉSEAUX SOCIAUX":PAROLE D'ÉCRIVAIN

Le penseur et écrivain Umberto Eco a dit au revoir à notre monde il y a près d’un an, mais avant cela, il a exprimé son opinion sévère sur l’effet que les réseaux sociaux avaient sur la société.
« Les réseaux sociaux ont généré une invasion d’imbéciles qui donnent le droit de parler à des légions d’idiots qui auparavant ne parlaient qu’au bar après un verre de vin, sans nuire à la communauté et ont maintenant le même droit de parler qu’un Prix ​​Nobel: C’est l’invasion des imbéciles », a-t-il dit, et cela malgré le fait qu’il n’a pas vécu pour voir un youtuber donner des biscuits pour cure-dents aux sans-abri.
 Umberto Eco 1984.jpg

« Le drame Internet est qu’il a promu le fou du peuple au niveau de porteur de la vérité. »

Note: et que dire des "news" publiées sur les pages d'ouverture d'internet Orange, avec des titres débiles, racoleurs, bourrés  de fautes de langage, des articles sans aucun intérêt, que celui de lécher le c... des puissants et des "pipoles" trop heureux qu'on étale les frasques de leur vie privée, ce qui n'intéresse que les imbéciles, des "papiers" rédigés par des gens souvent incultes: de plus, ils invitent le lecteur  à "réagir", puis ces "rédacteurs" ou leurs sbires se permettent de censurer ce qui leur déplait, ce qu'ils ne comprennent pas, de l'effacer illico, dès lors que cette réaction est acerbe, vive, juste, même si elle est modérée et citoyenne, parce que ces gens-là, payés par nous, abonnés, n'ont aucune conscience citoyenne que celle d'obéir à ce système médiocre qui les rémunère! Ils laissent par contre les racistes anonymes éructer leur haine imbécile à longueur de colonne, alors que le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit, un crime au regard de la loi, ce que les responsables de ces sites persistent à ignorer, au mépris des citoyens qui continuent de jeter leurs cris d'alarme. 
Mais Umberto Eco utilisait-il internet, et sa page d'ouverture d'Orange? Aussi dangereuse que les réseaux dits "sociaux".....

USA/OTAN CONTRE NATIONS LIBRES



Caracas (Prensa Latina) Une fois de plus, l'alarme retentit dans le Vénézuela de Simon Bolivar; le gouvernement tente de freiner l'assaut d'une agression économique qui semble s'éterniser mais l'hyper-inflation est dévastatrice.


Vénézuela: une fois de plus, l'alarme retentit

Publié le par anonyme
À l'évidence, les ennemis de l'intérieur et de l'extérieur essaient de créer une atmosphère propice pour continuer leur propagande au sujet d'une "crise humanitaire" justifiant une invasion contre un pays qui appartient à une région dont la majorité des états membres s'accordent pour dire que c'est une zone de paix.

Certains indices confirment que ce plan de déstabilisation n'a pas été abandonné et justifient craintes et alarmes. Un aigle vorace vole en cercles au-dessus d'une nation engagée sur le chemin de l'indépendance, une nation décidée à vivre librement son destin, débarrassée de toute tutelle, une  nation dotée d'une quantité de richesses que n'importe quel empire convoiterait et voudrait avoir sous son contrôle.

Pétrole, gaz, lithium, thorium, fer, uranium, nickel, cuivre, charbon, aluminium : ce n'est qu'une partie de la longue liste des richesses de ce territoire que recouvre un sol fertile et bien irrigué et dont l'aigle, aidé de ses voisins serviles, voudrait s'emparer.

Ces dernières semaines, l'inflation a  augmenté, la viande a disparu de la majorité des étalages. Cette inflation et cette pénurie sont téléguidées de l'extérieur du pays. Le "Cours du Dollar" - cette invention ayant pour but de manipuler le porte-monnaie du peuple- menace de déprécier le taux de change. Il descendrait à 50 000 bolívars pour 1 dollar étasunien.

À ce scénario, il faut ajouter le silence suspect des opposants politiques. Il est permis de douter que la fuite vers les ambassades étrangères (comme, par exemple, celle du dirigeant de l'opposition  Freddy Guevara) soit motivée par la volonté de se mettre à l'abri afin d'éviter une hypothétique détention si notre pays était attaqué.

On entend dire que l'imagination défie l'action de l'Assemblée Nationale Constituante (ANC) et que  le peuple demande davantage d'action. D'aucuns affirment que le temps des politesses est passé, qu'il faut résoudre le problème "armes en mains" ainsi que le proclame le dirigeant socialiste Diosdado Cabello.

Plus loin, aux abords de la frontière sud du pays, des mouvements suspects se précisent, une présence militaire s'entraîne à ce qui pourrait être une agression masquée prenant pour excuse une  peu crédible crise humanitaire.

L'enquêteur vénézuélien Carlos E. Lippo a prévenu que son pays était sous la menace de la dénommée " Opération Amérique Unie", appellation qui n'a  rien à voir avec  une quelconque unité mais derrière laquelle se trouvent les Etats-Unis, l'OTAN, et un groupe de régimes s'affublant du nom de "Groupe de Lima" et dont l'objectif est d'impulser et concrétiser des projets qui - eux non plus- n'ont rien d'humanitaire.

Dans un article dans lequel il décrit l' " Opération Amérique Unie", Lippo signale que des éléments du Commandement Sud des États-Unis, comprenant des forces aériennes, maritimes et terrestres, auxquelles se sont joint des  forces de pays alliés de la région et des " observateurs" de l'OTAN, sont engagées dans des exercices d'entraînement qui ressemblent fort à  des préparatifs d'agression. La ville de Tabatinga, située au Brésil, à 700 km de la frontière sud du Vénézuela, est le centre de ces opérations

Les pays impliqués, fait remarquer l'enquêteur, ne font que peu d'efforts pour occulter leur avidité à mettre la main sur nos ressources minérales à caractère stratégique. Ils ne se soucient guère de dissimuler leurs intentions.

L'amiral Kurt Tidd, général-en-chef du Commandement Sud, a été très clair lors de son intervention devant le Comité des Services Armés du Sénat nord-américain, le 16 avril de cette année, à une semaine des actions terroristes initiées par la contre-révolution vénézuélienne. Il a déclaré:

"... la situation au Vénézuela empire. Elle pourrait engendrer une crise humanitaire ", ce que  les Etats-Unis tentent depuis des années de créer; puis il ajoute: " Cette crise exigera une intervention étrangère", déclaration qui corrobore l'existence d'un plan d'intervention militaire, ce que les plus hautes autorités du pays ont maintes fois nié, souligne Lippo.

Le 6 novembre dernier a débuté l´"Opération Amérique Unie", soi-disant simulacre destiné à répondre à une crise humanitaire pouvant apparaître dans un pays de la région, le Vénézuela pour ne pas le nommer.

Des forces armées appartenant au Etats-Unis, au Brésil, à la Colombie et au Pérou se préparent à cette "éventualité". Leurs exercices sont coordonnés à partir d'une base multinationale "provisoire", construite à cet effet dans la ville de Tabatinga, voisine de Leticia, en Colombie, et de Santa Rosa, au Pérou, à l'endroit nommé "la triple frontière', et qui se trouve à quelques 700 km de la frontière du Vénézuela.

D'après Lippo, " Au point où nous en sommes, il semble que le sort est déjà jeté. Il y a de fortes chances pour que l'empire décide de profiter de ces exercices pour nous envahir avec l'aide de ses mercenaires coloniaux et sans vergogne.

Et n'oublions pas que dès le moment où les Etats-Unis, poussés par leur intérêt à disposer des richesses du Vénézuela, ont converti ce pays en une menace pour leur sécurité interne ( c'est-à-dire le 9 mars 2015, sous la présidence d'Obama), il s'en est suivi une d'innombrables tentatives d'occupation et de déstabilisation, prétextant de toute une série de menaces.

Il faut se souvenir aussi des paroles du président Donald Trump devant les Nations Unies, quand il a déclaré être disposé à envoyer des troupes d'invasion au Vénézuela à des fins  "humanitaires".

Aujourd'hui, les États-Unis portent leur regard à l'intérieur de la frontière vénézuélienne, là où des conditions qui, s'ajoutant à la guerre économique et à la guerre financière ainsi qu'aux difficultés d'approvisionnement, créent de toutes pièces un scénario s'apparentant étrangement à une agression.

L'AmazonLog - c'est le nom donné à ce projet - consiste à établir des zones de guerre qui faciliteront à la fois des incursions discrètes et des opérations rapides pour réagir à telle ou telle situation donnée; ces deux types d'intervention pouvant être effectués par des forces spéciales appartenant aux Etats-Unis, à ses alliés, ou mêmes par des milices privées.

Bien entendu, ceci permettra également des opérations de grande ampleur accompagnées de l'indignation et de la publicité nécessaires afin de répondre à de prétendus périls humanitaires, à l'intérieur du Vénézuela très probablement..

L'Aigle vole toujours; maintenant, des corbeaux l'accompagnent. Au-dessous d'eux , le Vénézuela, sur le qui-vive, continue à forger son rêve de Liberté, selon un les mots du ministre de La Défense, Vladimir Padrino Lopez.

* Correspondant responsable de Prensa Latina au Vénézuela.

Note de Pedrito

"La dictature parfaite, n'est pas CUBA de Fidel CASTRO: c'est le MEXIQUE, parce que c'est une dictature tellement camouflée qu'elle semble ne pas en être une".La formule du Prix Nobel de la Paix Péruvien Mario Vargas LLOSA, fut prononcée lors d'une conférence à MEXICO en 1990, elle décrivait l'habileté développée  è inféoder les intellectuels par le PRI, le parti institutionnel. M. MUNGUIA préférait, lui, le terme de "tyrannie invisible". ( Source: le Monde Diplo de Novembre 2017) 
De quel droit les pays de l'OTAN rangés sous la bannière US continuent-ils de se prendre pour le gendarme du monde, de donner leurs leçons de "démocratie" et de " bonne conduite" aux nations indépendantes débarrassées de la tutelle yankee, alors qu'ils sont incapables de mettre un terme aux crimes d'une pseudo "religion" islamiste, un réseau fasciste qui continue de semer la terreur dans tous les pays du monde, dans une guerre aveugle et inégalitaire, en frappant exclusivement des innocents? 

TRUMP, l'imprévisible clown qui s'enorgueillit "d'attraper les femmes par la chatte" - vous parlez d'une performance intellectuelle !- et  qui ordonne les guerres sur la planète, est-il vraiment le personnage qualifié pour discerner le bien du mal et rechercher la paix juste, au point que les nations libres soient incapables de mettre un terme à sa dangereuse tutelle? DE GAULLE eut un jour le courage de botter magistralement le cul de l'OTAN! Formidable leçon de bravoure et d'indépendance, dont les valets du capital aujourd'hui au pouvoir dans les palais européens feraient bien de s'inspirer, plutôt que prendre les peuples libres pour des inféodés à WASHINGTON qu'eux mêmes persistent  à rester

mercredi 15 novembre 2017

ROBERT DESNOS: LE "DERNIER POÈME"

Robert Desnos, poète résistant, est arrêté par la Gestapo le 22 février 1944 et amené à Compiègne. De là, il est envoyé à Buchenwald, puis à Floha, en Saxe.  Au moment de l'arrivée des troupes alliées, il est déplacé vers Terezine dans l'ancienne Tchécoslovaquie. Une marche de 200 km à pied, des jours de souffrance et de désespoir pour ces hommes affaiblis, sous-alimentés, malades, que l'on achève en cours de route s'ils ne parviennent pas à suivre...
Quand les alliés arrivent à  Terezine, Desnos est atteint du typhus. Il est transporté à l'hôpital militaire installé par les russes pour accueillir les malades. Ceux-ci font appel à des étudiants de la faculté de médecine de Prague pour enrayer l'épidémie.
C'est ainsi qu'un jeune tchèque, Joseph Stuna, lit dans les registres que Robert Desnos est parmi les prisonniers. Épris de poésie française, admirateur du surréalisme et de Robert Desnos, le jeune homme cherche le poète et croit le reconnaître dans les traits émaciés d'un malade; et comme on demande à ce dernier s'il connaît le poète français Robert Desnos, il répond :

- Oui!  Robert Desnos, poète français, c'est moi! C'est moi!

Le 8 juin 1945, Robert Desnos s'éteint. Il devra à la poésie, ce langage universel, de ne pas mourir seul, inconnu, et d'avoir autour de lui des amis pour le soutenir.

On a retrouvé dans la poche de son vêtement un poème qui a pendant longtemps été considéré comme le dernier, dédié à sa femme Youki. Or, il n'en est rien. Le poème a été écrit en 1926 et dédicacé à la Mystérieuse, une autre que Youki. Voir le petit monde de Youki.

Mais le poème, devenu légende, n'a rien perdu de sa beauté.

Yvonne Georges, la muse de Montparnasse, le futur modèle de la chanteuse Barbara,  fut le grand amour de Robert Desnos. Elle avait un répertoire de 200 chansons et seulement une vingtaine fut enregistrée. C’était déjà beaucoup pour l’époque. Elle est morte en 1930, elle avait 33 ans. Le 8 juin 1945, Robert Desnos va mourir en camp de concentration. Avant sa mort, en hommage à sa maîtresse Yvonne, il écrira un dernier poème. 

"J’ai rêvé tellement fort de toi, J’ai tellement marché, tellement parlé, Tellement aimé ton ombre, Qu’il ne me reste plus rien de toi. Il me reste d’être l’ombre parmi les ombres D’être cent fois plus ombre que l’ombre D’être l’ombre qui viendra et reviendra dans ta vie ensoleillée." 


Le "dernier poème" dans la crypte du Mémorial des martyrs de la déportation
Le "dernier poème" dans la crypte du Mémorial des martyrs de la déportation

Extrait de "Domaine public"





mardi 14 novembre 2017

VALLS JUPPÉ MACRON: VERS UN NOUVEAU CANA?

 Ce "grand mouvement central" pourrait-il déboucher sur de nouvelles noces de Cana?

L'ancien premier ministre Manuel Valls a approuvé lundi l'idée d'Alain Juppé de former un "grand mouvement central" en vue des européennes de 2019, jugeant que ce serait "absurde" que les pro-européens ne se rassemblent pas pour ces élections.

Sûr que la machine à enfumer les pauvres électeurs citoyens déboussolés par les années "d'alternance" droite/gauche socialiste, se prépare à cracher à plein régime ses pires mesures anti-sociales.... Étonnons nous après ces nouvelles rassurantes pour ceux de plus en plus nombreux qui tirent le diable par la queue, que le taux d'abstention atteigne des pourcentages catastrophiques parmi les classes populaires délaissées et trahies par les gouvernements successifs. 

 Les adhérents " L.r. en marche" qui viennent de quitter le paquebot de leur petit Jupiter, auraient-ils  soudainement compris qu'ils se font rouler dans la farine par un mystificateur de premier plan? 
Un politicien tout aussi aussi ambitieux  que ses prédécesseurs, pour qui seul compte le pouvoir, à tout prix?
En tout cas, comme Jésus aux noces de Cana, nous pourrons compter sur ce trio de prestidigitateurs, pour qu'ils changent l'eau des humbles en vin, et mettent  fin aux privilèges des oligarques et de tous les milliardaires, pour que les citoyens les plus fragiles de nos sociétés aient enfin droit à un partage équitable des richesses ett des chances sociales, pour tout dire à une vie décente.

L' ÉTREINTE MORBIDE DES RÉGNANTS

LE SLOW DES ENFUMEURS

Le passage obligé  Foutez-leur la paix !  Ma colère éternelle


Pitoyable image que celle de ces deux politiciens s'étreignant longuement, tellement TROP longuement, devant les caméras : opération de com ridicule, démagogique, une insulte pour la Paix, alors que les risques de conflits internationaux n'ont jamais été aussi proches. Pendant que la misère et les souffrances continuent de faire leurs ravages dans des pays dits émergents, où par centaines de millions des gens, des enfants, des hommes et des femmes, des vieux, sans ressources ni défenses, souffrent et agonisent dans l'indifférence méprisante des puissants, ceux-là continuent de se congratuler sans aucune pudeur pour ces millions de victimes dont ils semblent ignorer la souffrance. 
Millions de victimes du système financier impérialiste, morbide et triomphant, des êtres humains, comme eux, qui ne méritent nul intérêt, nulle attention: indifférence et mépris
Et qui crèvent en silence pour le seul profit de la finance…

Et tout ceci pour nous faire avaler que leur Europe, celle des marchés, des "start-ups",  et du fric à outrance pour les puissants, est LA solution, LE seul gage de paix, alors que le fascisme étale sa menace au grand jour : en Amérique raciste, en Afrique avec l'Islam radical, partout en Europe de l'Est, en Inde.......
Et ces messieurs nous dansent, immobiles, le slow des enfumeurs 



lundi 13 novembre 2017

Et la lumière fut privatisée


ou les tristes heures
de la gestion capitaliste
d'un service public démantelé.
Et la lumière fut privatisée
Et la lumière fut privatisée
Quand tous les ouvreurs de capital, en vérité éventreurs de la richesse collective, ont permis aux rapaces du capital de venir se gaver, il se trouva peu de monde à protester et à appeler à s'y opposer.
Malgré leur détermination, ceux des gaziers et électriciens qui tentèrent d'engager ce combat se trouvèrent bien vite isolés.
Il est vrai que les pillards disposaient de complicités internes et pas que dans la direction d'EDF GDF. On pu même voir un syndicaliste dirigeant de la première organisation de la branche  surprendre ses mandants en déclarant que la transposition de la directive européenne qui avait balisé le chemin y conduisant était une transposition de : gôaaache.
Comme disait Zazie "ta gauche mon cul!". On voit le résultat.
Les actionnaires se gavent de dividendes, le parc de centrales de toutes natures vieillies  est victime d'entretien au rabais liés à la sous traitance, les filières technologiques sont livrées au risque calculé tuteur organisationnel du moindre coût.

Mais.....
.
Y aura-t-il du chauffage à Noël ? Le gestionnaire du réseau électrique RTE a prévenu mardi 7 novembre qu'il pourrait être amené à prendre des mesures "exceptionnelles" qui pourront aller jusqu'à des coupures programmées cet hiver pour assurer l'alimentation des foyers français
Des arrêts de centrales non prévus ou des conditions climatiques hors normes "pourraient fragiliser l'alimentation électrique des Français" pendant les mois les plus froids, précise RTE dans son bilan prévisionnel. La sécurité d'approvisionnement électrique du pays est particulièrement sensible l'hiver, du fait de la part importante de l'électricité dans le chauffage des Français.
Les mesures exceptionnelles qui pourraient être prises sont l'interruption de l'alimentation de gros consommateurs industriels volontaires ou encore une baisse de 5% de la tension sur les réseaux électriques. En tout dernier recours, RTE pourrait décider de coupures de courant momentanées, localisées et tournantes.
Avez vous dans vos tiroirs l'adresse d'un parti politique qui propose la nationalisation franche et massive de tous les services publics en réseau et la propriété publique collective des ressources énergétiques ? 
Tiré de l'excellent blog de Canaille Lerouge