Pour qui sont ces drapeaux qui flottent aux frontons de nos mairies ?
mercredi 31 août 2022
par JP-ANC/Georges Gastaud
Déjà que je ne comprenais pas bien
les raisons qui obligeaient nos mairies d’accompagner le drapeau de
notre pays avec celui de l’U.E, à qui faut-il le rappeler, nous devons
tant de nos misères actuelles. Voilà qu’aujourd’hui nos mairies arborent
le drapeau ukrainien.
Pourquoi ? Par solidarité ? Avec qui et pourquoi ?
Cette soit disant "solidarité", télécommandée n’est en fait que de la
poudre aux yeux, pour nous faire croire que nous avons quelque chose à
voir avec ce qui se passe là-bas. C’est faux, le peuple français n’a
rien à voir avec la guerre en Ukraine (Sauf peut-être d’avoir élu Macron
qui la soutiens !).
Et si nous devons être solidaire de pays agressés, pourquoi ne pas
hisser, comme le dit Georges Gastaud, les drapeaux de Cuba et de la
Palestine qui eux sont violemment agressés depuis beaucoup plus
longtemps...
Oui mais voilà, il se trouve que la "solidarité" de nos élus est à sens unique. Celui de l’impérialisme américain.
Car si nous étions véritablement concernés par cette guerre, nous n’aurions qu’une demande évidente : La Paix maintenant !
Pour moi, le seul drapeau qui vaille à côté de celui de la France, c’est
le drapeau rouge du refus de cette guerre injustement provoquée par les
États-Unis et l’U.E.
Le drapeau rouge de la Paix, lorsque le capitalisme fauteur de guerre ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
En attendant refusons cette "solidarité" de pacotille. (JP-ANC)
Vous avez dit « drapeaux » ?
Les drapeaux palestinien et cubain doivent flotter au fronton de chaque mairie progressiste !
Grand pacifiste, internationaliste et adversaire résolu de l’OTAN
comme chacun sait, le citoyen Mélenchon a proposé que le drapeau jaune
et bleu du régime de Kiev (et incidemment des bataillons néonazis Aïdar
et Azov…) orne les bâtiments municipaux de toute la France. Il a été
entendu au delà de toutes ses espérances puisque même des maires
adhérents du PCF (par ex. celui de Sallaumines dans le Pas de Calais)
arborent à leur fronton ce signe de ralliement cher à toute l’Europe
germano- atlantique avide de revanche sur le pays de Koursk et de
Stalingrad…
Eh bien, nous PRCF, ne voulons pas être en reste en matière de saine
solidarité internationale : nous proposons donc que toutes les mairies
franchement communistes, internationalistes et réellement insoumises aux
fauteurs de guerres impérialistes, arborent sur leur façade :
– Le drapeau rouge, vert et noir du peuple palestinien actuellement
martyrisé à nouveau par l’état israélien fauteur d’apartheid (selon les
mots d’Amnesty International) ;
– le drapeau cubain bleu, blanc rouge de Cuba socialiste
littéralement assiégé par l’empire états-unien avec la pleine complicité
de Macron.
On pourrait aussi profiter de l’occasion pour affaler la bannière
cléricale de l’UE que le peuple français a ipso facto rejetée quand il a
repoussé la constitution européenne, c’est à dire la constitution d’un
État supranational que Scholtz et Macron continuent de mettre en place
en violant la volonté populaire.
C’est au pied du mur qu’on voit le maçon.
Et qu’on distingue les élus qui veulent réellement la paix dans la
justice de ceux qui se contentent de bêler dans le troupeau de moutons
qui, suivant les loups de l’euro-atlantisme, installent à coups
redoublés, de l’Ukraine à l’Indo-pacifique, les conditions d’une
nouvelle guerre mondiale uniquement destinée à restaurer la pleine
hégémonie mondiale de l’empire euro-atlantique.
La tarification progressive de l’eau : une solution en demi-teinte
Revendiquée par la NUPES, la tarification progressive de l’eau est la solution qui a le vent en poupe dans l’hémicycle français.
Elle consiste en une manière de réguler les usages individuels à
travers la mise en place d’un tarif différencié en fonction de la
quantité de mètres cubes consommés par ménage. Si une telle mesure a eu
des effets à Dunkerque, provoquant une baisse de 9% de la consommation d’eau,
le dispositif est encore largement insatisfaisant. Sans mesure de
pondération en fonction de la taille du ménage, les familles nombreuses,
qui sont aussi souvent les plus modestes, sont directement
défavorisées. Par ailleurs, le risque d’un usage de la taxe à des fins
d’assainissement des finances publiques plutôt qu’à la rénovation du
réseau de canalisation est bien présent et attesté par l’excédent de
recettes provoqué par l’expérience dunkerquoise.
La question hydraulique n’est pas
l’apanage de comportements individuels, de simples arbitrages
microéconomiques à réguler, mais d’un problème plus structurel, soit
d’un système entier fondé sur l’illusion de l’abondance.
Mais le principal défaut de ce projet est bien plutôt le paradigme
libéral dans lequel il s’inscrit. Il révèle l’incapacité à comprendre
que la question hydraulique n’est pas l’apanage de comportements
individuels, de simples arbitrages microéconomiques à réguler, mais d’un
problème plus structurel, soit d’un système entier fondé sur l’illusion
de l’abondance. Pénaliser le « gros consommateur » ne réglera pas les
sécheresses qui sévissent en France. Cette solution à la marge, à
l’image des marginalistes, théoriciens de la microéconomie, recèle d’une
incapacité à penser hors du marché : selon cette école de pensée, il
faut contraindre la demande pour préserver l’offre, c’est-à-dire
pénaliser les consommateurs irresponsables. Tous les consommateurs ?
Apparemment pas, puisque la consommation d’eau d’un golfeur pour sa
pratique dépasse sa consommation annuelle ordinaire,
les terrains continuant d’être arrosés en pleine sécheresse. Les canons
à neige, qui se sont multipliés sur nos massifs depuis une décennie, en
sont un autre exemple.
Déléguer pour mieux abandonner
À l’inverse, quand la solution est ambitieuse, mais surtout plus
coûteuse, les parlementaires et politiques sont moins prompts à la
brandir. Intendants des comptes publics, ils n’osent ébranler le carcan
budgétaire alors qu’apparaît avec force le sous-investissement public
chronique du réseau d’eau français. Chaque année, ce sont 20% de la
consommation d’eau potable que nous perdons du fait des fuites. Et à
l’image de notre parc nucléaire vieillissant, près « de 40% des réseaux
d’eau potable ont plus de 50 ans », alors que la durée de vie moyenne de ces canalisations est entre 60 et 80 ans.
Selon une mission d’information parlementaire, nous ferions face à « un
mur d’investissement », obstacle qui n’existe que parce qu’ils se
refusent à le franchir, les obligeant alors à quémander des fonds
publics en provenance des « fonds structurels européens ». Belle
illustration du plus grand danger pour notre résilience écologique :
l’inertie politique.
N’importe quel acteur privé ne
peut assumer l’exploitation de cette ressource vitale tant l’appât du
gain risquerait de nuire aux intérêts les plus fondamentaux de la
nation.
Cependant, ne considérer la soutenabilité hydraulique qu’à l’aune des
besoins en eau potable des Français revient à ignorer la destination de
près de la moitié de la consommation d’eau : l’agriculture. En proie au libre-échange mondialisé et donc soumise à une concurrence économique toujours plus rude, l’agriculture a de plus en plus recours à l’irrigation afin d’accélérer la croissance de la production.
La multiplication des « mégabassines », qui empêchent la recharge des
nappes phréatiques et accroissent les effets des sécherresses, est le
symptôme le plus préoccupant de cette fuite en avant. C’est ainsi que
des cultures entières se retrouvent totalement dépendantes et incapables
de supporter le moindre stress hydrique ; mais c’est aussi ainsi que
nos agriculteurs arrivent encore à joindre les deux bouts dans un marché
mondialisé sans merci.
Toutes les cultures n’ont cependant pas les mêmes besoins hydriques.
Le maïs arrive sans broncher sur le podium des plantes les plus
gourmandes (25% de l’eau consommée en France).
La France en est le premier pays producteur d’Europe et il s’agit de la
deuxième culture la plus répandue sur notre territoire. Le tout non pas
pour nourrir l’homme directement, mais les bêtes d’élevage qui finiront
dans nos assiettes. L’agriculture est soumise à une demande qui fait la
part belle à la viande au grand dam de nos ressources hydrauliques. Ce
régime alimentaire (et plus généralement de consommation) est si
hors-sol qu’il nous faut importer près de quatre fois l’eau que nous consommons sur le territoire national.
Un tel surrégime, qui épuise tant nos terres, à travers l’usage massif
de produits phytosanitaires, que nos eaux, est tout bonnement
insoutenable à terme.
Recevez nos derniers articles
Réchauffement climatique et rétablissement du cycle de l’eau : même combat
S’il est impératif de mieux réglementer les usages de l’eau, il l’est
aussi de s’attaquer à un phénomène qui accélère sa raréfaction : le
réchauffement climatique. Par son action, les hivers sont moins rudes,
les glaciers ne se recomposent pas, et les fleuves perdent en débit.
En parallèle, la moindre saisonnalité des cycles, avec l’allongement de
l’été, renforce les situations extrêmes de sécheresses. Plus grave
encore, l’augmentation des températures terrestres accentue le phénomène d’évapotranspiration
qui assèche tant l’eau en surface que celles dans les sols. La vapeur
d’eau étant un gaz à effet de serre, elle fait donc partie de ces
nombreuses rétroactions qui accélèrent encore le réchauffement
planétaire. Or, plus la température augmente, plus la vapeur d’eau peut
être stockée dans l’atmosphère, plus elle pourra contribuer à réchauffer
la terre : la boucle est bouclée.
L’illusion cartésienne de
« l’homme maître et possesseur de la nature » doit impérativement
laisser place à l’humilité face à nos limites et à leur respect.
Peut-être la dérégulation du cycle de l’eau est-elle ce « cygne
noir », inattendu et imprévisible, qui pourtant amplifiera le
bouillonnement du climat dans des proportions considérables. A l’aune de
toutes ces dynamiques, il n’est pas étonnant de voir fleurir des
prévisions enregistrant une baisse de 10 à 25% de la recharge des nappes en France d’ici 2050,
ne leur permettant plus d’alimenter nos rivières comme nos cultures.
L’insécurité alimentaire à venir n’est alors plus une hypothèse mais
bien une certitude.
Alors que nos rivières, comme nos nappes,
se tarissent au fil des ans, nous prenons seulement conscience de
l’immensité du défi qui fait face à la France et au monde. Derrière la
question de l’eau, il y a celle de notre système productif, qui ne peut
subsister que parce qu’il fonctionne en surrégime, sous perfusion
hydraulique. L’illusion cartésienne de « l’homme maître et possesseur de
la nature » doit impérativement laisser place à l’humilité face à nos
limites et à leur respect. Pour ce faire, rien de mieux que la règle
qu’un État volontariste et souverain peut imposer.
Pour
nous annoncer des jours sombres, une nouvelle fois E. Macron joue les
provocateurs avec la morgue et le mépris qui deviennent sa marque de
fabrique. De quelle abondance parle-t-il ? Des masques et des tenues de
protection qui nous manquaient lors de la première vague de l’épidémie
de COVID.
Des
lits de réanimation qui nous ont fait défaut et qui continuent à être
en nombre insuffisant dans les hôpitaux. Des salaires des personnels de
santé qui restent toujours indigents malgré le fameux Ségur de la santé.
S’agit-il des budgets des hôpitaux passés au rabot depuis des années
avec le fameux « trou de la Sécu », sciemment créé pour enchainer les
plans d’économies successifs. Ou alors il s’agit des EHPAD avec leur
abondance d’agents, notamment chez ORPEA ! Il est aussi possible
d’évoquer l’abondance de services d’urgences ouverts 24 h sur 24, 365
jours sur 365 par an.
Il
ne faut pas oublier la pléthore de médecins traitants en ville et la
profusion des rendez-vous proposés sur Doctolib. Sans compter la
multitude de dermatologues ou d’ophtalmologues, notamment dans les
Hauts-de-France ou en Seine-Saint-Denis. Et plus globalement le très
grand nombre de spécialistes sans dépassement d’honoraires, notamment de
chirurgiens dans les cliniques privées. En ce qui concerne
l’insouciance, il faut sûrement évoquer celle des soignants travaillant
avec des masques en tissu et habillés avec des sacs poubelles pour
assurer la protection contre les maladies contagieuses.
Il
y a aussi celle de ceux qui viennent aux urgences par plaisir car il y
fait chaud, il y a de la lumière la nuit et parfois des informations
intéressantes sur les écrans de télé en salle d’attente. Puis, il y a
cette désinvolture des directeurs généraux d’ARS qui ferment ici un
service, là un hôpital, tout en octroyant des autorisations d’ouverture
de cliniques ou d’EHPAD dans le secteur marchand. Nous avons pu
constater également ce flegme et cette bonhomie de notre nouveau
ministre de la Santé qui est très satisfait de lui en considérant avec
le plus grand aplomb que « régulation de l’accès » et « fermeture » sont
synonymes.
N’en
jetons plus, la cour est pleine. De fait, E. Macron nous fait le même
cinéma qu’avec son « il suffit de traverser la rue pour trouver un
emploi ». Alors nous lui répondons qu’il veut sûrement évoquer
l’abondance et l’insouciance de ses amis. Abondance de dividendes pour
les actionnaires d’ORPEA, KORIAN, RAMSAY, ELSAN, etc. qui pillent la
Sécurité sociale et échappent à l’impôt en profitant des paradis
fiscaux. Insouciance des mêmes vis-à-vis des conditions de travail et
des rémunérations des personnels, ainsi que de la qualité du service
rendu aux résidents et aux patients.
Une
première réponse des personnels de la santé et l’action sociale sera
donnée lors de la journée d’action du 22 septembre car ils sont très
soucieux de la dégradation de leurs conditions de travail et ils
appelleront la population à se joindre à eux pour contrer l’abondance
des mesures de casse de notre système de santé et de protection sociale.
A
ce qu'il paraît, ça a fait le buzz comme ils disent, sur la virilité
masculine à bouffer de la bidoche rouge. Mais comme je ne cotise ni à la
chapelle Lfi ou Eelv, je vous propose cette capture d'écran ci-dessus.
En tout cas, la députée écolo Sandrine Rousseau a déclaré urbi et orbi que le barbecue -préparé par les hommes note de ma pomme- était "un symbole de virilité". Est-ce à dire que les femmes seules ne puissent cuisiner que des pâtes lors d'un barbecue?
Et sa copine, la député insoumise Clémentine Autain de renchérir: "La sociologie nous explique qu'il y a une différence entre les sexes très fortsdans le rapport à la viande. Les femmes mangent deux fois moins de viande rouge que les hommes, (...) donc il y a une différence des sexes dans la façon dont nous consommons de la viande. (...)Si on veut aller vers l'égalité, il faut en effet s'attaquer au virilisme".
Ah,
si la sociologie le dit! Alors viande rouge ou pas à table? Du moins
dans les cambuses pour lesquelles le pouvoir d'achat n'est pas en berne
ni l'inflation galopante. Non?
Pendant ce temps fort de débat idéologique, patronat et actionnaires sont bien contents:
La prochaine première ministre britannique, Liz Truss, se dit prête à l’anéantissement nucléaire mondial
samedi 27 août 2022
par Chris Marsden Blog ANC
À la fin des années 70, pour les
jeunes adolescents français les petites anglaises avaient une réputation
sulfureuse, affriolantes et désirables. Puis madame Thatcher est passé
par là et d’un seul coup la réalité est devenue incontournable. Homme ou
femme, en Grande-Bretagne comme en France, pour être élu et défendre
les intérêts de la classe des très riches tous les moyens sont bons.
Celle qui brigue le poste de Premier(e) Ministre, Liz Truss, se dit
prête à appuyer sur le bouton et déclencher un holocauste universel.
Peut-on la croire ?
Ce qui me semble extrêmement dangereux c’est que l’idée est dans l’air.
Le système capitaliste ne souhaite pas la paix. Alors, détruisons ce
système mortifère ! (JP-ANC)
Liz Truss, ministre des
Affaires étrangères et très probablement prochaine première ministre
conservatrice du Royaume-Uni, a déclaré qu’elle lancerait une frappe
nucléaire sur la Russie, même si le résultat serait un « anéantissement
global ».
Lors d’un débat du Parti conservateur à Birmingham mardi pour
déterminer qui remplacera Boris Johnson, John Pienaar du Times Radio a
dit à Truss que si elle devenait première ministre, on lui montrerait
rapidement les procédures de lancement de missiles nucléaires depuis les
sous-marins britanniques Trident. « Ce serait l’annihilation
mondiale », a déclaré Pienaar. « Je ne vous demanderai pas si vous
appuieriez sur le bouton, vous direz oui, mais face à cette tâche, je me
sentirais physiquement malade. Comment vous sentez-vous devant cette
pensée ? »
Avec des yeux morts et une expression sans émotion, Truss a répondu : « Je pense que c’est un devoir important de la première ministre et je suis prête à le faire ».
’Je suis prête à le faire’, a-t-elle répété, sollicitant une salve d’applaudissements de la part des conservateurs réunis.
La réponse robotique et instantanée de Truss doit sonner l’alarme
pour les travailleurs du monde entier sur la proximité de l’Armageddon
nucléaire.
Elle s’exprime en tant que l’un des principaux faucons parmi les
puissances de l’OTAN à soutenir la guerre par procuration contre la
Russie menée par le régime ukrainien et en tant que propagandiste de
premier plan pour un conflit militaire direct avec Moscou.
En février, le président russe Vladimir Poutine a placé les forces
nucléaires russes en état d’alerte maximale, son porte-parole Dmitri
Peskov citant les remarques « inacceptables » de « divers représentants à
divers niveaux » sur d’éventuels « affrontements » entre l’OTAN et
Moscou : « Je n’appellerais pas les auteurs de ces déclarations par
leur nom, bien qu’il s’agisse de la ministre britannique des Affaires
étrangères ».
Truss avait récemment déclaré à Sky News : « Si nous n’arrêtons
pas Poutine en Ukraine, d’autres pays seront menacés : les pays baltes,
la Pologne, la Moldavie, et cela pourrait se terminer par un conflit
avec l’OTAN ».
Mais Truss parle également au nom de toute la classe dirigeante
britannique. Non seulement son rival au leadership, Rishi Sunak, aurait
également répondu par l’affirmative, mais aussi tout autre membre de
l’establishment politique britannique qui brigue la plus haute fonction
du pays.
Depuis que les tensions avec la Russie et la Chine ont commencé à se
faire attiser par Londres et Washington, il est devenu nécessaire de
déclarer ouvertement qu’on est prêt à déclencher une guerre nucléaire.
Cela a commencé en 2015 lorsque Jeremy Corbyn a remporté pour la
première fois la direction du parti travailliste sur la base, avant
tout, de son opposition à la guerre en Irak et de son rôle dirigeant
dans la coalition « Arrêtez la guerre » (Stop The War).
Quand on lui a demandé, s’il devenait premier ministre, est-ce qu’il
donnerait l’ordre aux chefs de la défense du Royaume-Uni d’utiliser le
système d’armes nucléaires Trident, Corbyn a répondu par la négative.
Par la suite, il a fait l’objet d’attaques incessantes, le parti
conservateur, les Blairites et les personnalités militaires le déclarant
inapte à exercer ses fonctions.
Et il a capitulé sur tous les fronts.
Lors d’un débat le 18 juillet 2016, la première ministre
conservatrice Theresa May, alors nouvellement installée, a déclaré
qu’elle était prête à lancer une frappe nucléaire dans une flèche
dirigée contre Corbyn. Le remplaçant de Corbyn à la tête du Labour, Sir
Keir Starmer, a également été interrogé par la BBC le 10 février de
cette année pour savoir s’il serait prêt à utiliser des armes nucléaires
et a répondu : « Bien sûr ».
C’était juste 14 jours avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Starmer s’exprimait à la suite d’une réunion avec le secrétaire
général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, à propos de laquelle il a
commenté : « Quels que soient les défis que nous avons avec le
gouvernement, quand il s’agit de l’agression russe, nous sommes
solidaires ».
C’est la signification internationale plus large de la déclaration de
Truss pour la guerre nucléaire. Non seulement est-ce la politique de
l’impérialisme britannique, c’est la politique activement poursuivie par
toutes les puissances de l’OTAN, les États-Unis en tête.
Le sommet de l’OTAN tenu en juin à Madrid, en Espagne, a adopté un
document de stratégie qui décrit les plans pour militariser le continent
européen, intensifier la guerre avec la Russie et préparer la guerre
avec la Chine. Il contenait l’engagement spécifique à « fournir la gamme complète des forces » nécessaires « pour des combats de haute intensité contre des concurrents pairs dotés de l’arme nucléaire ».
La Russie et la Chine ont été désignées respectivement comme une
« menace » et un « défi » pour « nos intérêts ». La « posture de
dissuasion nucléaire » de l’OTAN, centrée sur les armes nucléaires
américaines « déployées en avant en Europe », est placée au centre d’une
stratégie qui vise à « dissuader, défendre, contester et repousser dans
tous les domaines et toutes les directions ».
Les personnalités militaires de l’OTAN se sentent déjà libres de
discuter ouvertement de la possibilité d’une guerre nucléaire. Lors d’un
symposium en juin, le chef de la Luftwaffe allemande, Ingo Gerhartz, a
déclaré : « Pour une dissuasion crédible, nous avons besoin à la fois
des moyens et de la volonté politique de mettre en œuvre la dissuasion
nucléaire, si nécessaire », avant d’ajouter : « Poutine, ne nous cherche pas ! ».
Le 13 août, Hamish de Bretton-Gordon, l’ancien commandant du Régiment
interarmées chimique, biologique, radiologique et nucléaire du
Royaume-Uni, a écrit dans le Telegraph pour insister : « La Grande-Bretagne doit se préparer à une guerre nucléaire ».
Truss a traduit ces discussions en grognements fascistes qui ont fait d’elle la coqueluche du parti conservateur.
Comment les travailleurs doivent-ils répondre à une telle folie politique ?
Les armes nucléaires modernes sont bien plus puissantes que celles
larguées sur Hiroshima et Nagasaki. Une cinquantaine seulement
pourraient tuer 200 millions de personnes, soit les populations
combinées de la Grande-Bretagne, du Canada, de l’Australie, de la
Nouvelle-Zélande et de l’Allemagne. Mais ce ne serait que le début.
Les modèles de l’université Rutgers prévoient qu’une guerre nucléaire
à grande échelle provoquerait des incendies massifs et des nuages de
suie qui bloqueraient le soleil et dévasteraient les cultures. L’ère
glaciaire nucléaire qui s’ensuivrait entraînerait la famine pour les
trois quarts de la population et tuerait jusqu’à cinq milliards de
personnes en deux ans. Même un conflit nucléaire « plus petit »
entraînerait probablement 2,5 milliards de morts.
Il est tout d’abord nécessaire d’accepter ce qui a longtemps été
considéré comme impensable : les puissances impérialistes envisagent
activement d’utiliser des armes qui détruiraient l’humanité et peut-être
toute vie sur terre.
Le 26 mars, Joseph Kishore et David North ont décrit avec justesse cette situation dans un article du WSWS intitulé « Franchir le Rubicon psychologique ». Il mettait en garde contre le conflit ukrainien :
« Le monde est amené au bord d’une catastrophe
nucléaire par les États-Unis et les gouvernements des autres grandes
puissances de l’OTAN, dont les dirigeants prennent des décisions en
secret tout en dissimulant les véritables intérêts géopolitiques et
économiques au nom desquels ils agissent. »
Deuxièmement, il faut comprendre les causes profondes de la guerre.
Les grandes puissances impérialistes ont entrepris un nouveau partage du
monde. Les gouvernements américain et européens ne répondent pas à un
acte d’agression russe « non provoqué ». Ils cherchent à achever une
politique d’encerclement militaire menée depuis la dissolution de l’URSS
en décembre 1991, préparatoire à la chute du régime Poutine et à la
prise de contrôle des vastes ressources de la Russie pour le compte du
capital financier.
La seule force sociale qui peut arrêter cette éruption
catastrophique de violence militaire impérialiste est la classe ouvrière
internationale, en menant une lutte contre le capitalisme et pour le
socialisme.
Dans sa résolution adoptée à son Congrès de 2022 sous le titre
« Mobilisez la classe ouvrière contre la guerre impérialiste ! », le
Parti de l’égalité socialiste des États-Unis explique :
À son niveau le plus fondamental, la guerre
impérialiste découle des contradictions de base du système capitaliste –
celles entre une économie mondiale et la division du monde en
États-nations rivaux, dans lesquels la propriété privée des moyens de
production est enracinée. Ces mêmes contradictions, cependant,
produisent la base objective de la révolution socialiste mondiale. Déjà,
les conséquences de la guerre intensifient énormément les conflits
sociaux aux États-Unis. L’impact de l’inflation galopante alimente la
lutte des classes, y compris l’éruption de grèves et de protestations
parmi les travailleurs de l’automobile, les travailleurs des compagnies
aériennes, les travailleurs de la santé, les éducateurs, les
travailleurs des services et d’autres sections de la classe ouvrière.
Cela est vrai au niveau international. Au Royaume-Uni, par exemple,
une vague de grèves est en train de prendre de l’ampleur et peut balayer
Truss et les conservateurs du pouvoir.
Il est nécessaire dans chaque pays que les travailleurs mènent la
lutte de classe sur la base d’un programme socialiste, en se mobilisant
contre la guerre et contre tous les efforts de la classe dirigeante,
entrepris par ses gouvernements et ses partis ainsi que la bureaucratie
syndicale, pour leur faire payer pour la guerre par des réductions de
salaire, des pertes d’emploi et des hausses de cadence.
Avant tout, les travailleurs doivent se tourner consciemment vers
leurs frères et sœurs de classe pour mener un combat commun contre
l’ennemi commun. Le choix ne pourrait être posé de manière plus
frappante : guerre mondiale et anéantissement nucléaire ou révolution
socialiste mondiale.
Si vous voulez écouter la chanson avec la traduction inscrite suivez ce lien ci-dessus…
Cette chanson émouvante interprétée par une chorale de l’entreprise
nationalisée de l’agence atomique russe sera le seul commentaire que
nous ferons à la mort de Gorbatchev. Elle dit la manière dont l’URSS
dans le cœur des travailleurs russes survivra à son dernier et unique
président et liquidateur. (note de Danielle Bleitrach, traduction de
Marianne Dunlop pour histoire et société)
Il ne s’agit pas de chanteurs professionnels mais d’une chorale
d’entreprise, une société nationale pour l’énergie atomique dont voici
la fiche
Rosatom (Wikipedia):
Rosatom (nom complet, en russe : Государственная корпорация по атомной энергии, en français : Société nationale pour l’énergie atomique) est une entreprise publique russe spécialisée dans le secteur de l’énergie nucléaire, qui regroupe plus de 300 entreprises et organisations et emploie 250 000 personnes3,4,5.
Les sites pornographiques se sont multipliés sur internet : un danger
pour les jeunes qui peuvent être exposés, très tôt, à des images
dégradantes...
"À 12 ans, près d’un enfant sur trois a déjà été exposé à la
pornographie. Aujourd’hui, il n’a jamais été aussi facile pour les
mineurs d’accéder à des contenus pornographiques, de manière délibérée
ou accidentelle. Mais cette situation n’est pas toujours connue des
parents : seulement 7% d’entre eux estiment que leurs enfants regardent
de la pornographie au moins une fois par semaine.
Depuis plusieurs années, les professionnels de santé ainsi que les
acteurs du numérique s’accordent à reconnaître l’impact négatif de la
pornographie sur le développement psychologique des enfants.
Si la majorité des parents sont conscients que le numérique augmente
le risque d’accès aux contenus inappropriés, la première exposition à la
pornographie arrive de plus en plus tôt, la plupart du temps avant 12
ans, et elle est très souvent involontaire : un jeune sur deux affirme
être tombé dessus par hasard, et plus de la moitié estime avoir vu ses
premières images pornographiques trop jeune .
Or l’exposition prématurée des mineurs aux contenus pornographiques
peut engendrer de graves conséquences : choc ou traumatisme, notamment
lors d’une exposition involontaire. Près d’un quart des jeunes déclarent
que la pornographie a eu un impact négatif sur leur sexualité en leur
donnant des complexes et 44% des jeunes ayant des rapports sexuels
déclarent reproduire des pratiques qu’ils ont vues dans des vidéos
pornographiques.
Enfin, la pornographie représente un obstacle à l’égalité entre les
femmes et les hommes : la majorité des contenus pornographiques
aujourd’hui sur Internet tend à valoriser la domination masculine et à
mettre en scène des scènes de violences à l’égard des femmes. Ces images
influencent les plus jeunes."
Comme l'écrit Bruno Patino, dès les années 90, "si l'internet était
balbutiant à l'époque, il ne l'était pas pour un marché déjà très en
forme, celui du sexe et de la pornographie en ligne. Les services
numériques qui se développaient voyaient se multiplier les images
pornographiques sur leur site..."
De nos jours, sur Instagram, les spams sexuels ont envahi la messagerie directe du service.
Omegle, une nouvelle plate-forme de messagerie vidéo américaine est
très prisée des adolescents, elle a été signalée à la justice par le
gouvernement après une enquête dénonçant l'exposition des jeunes
utilisateurs à des comportements sexuels.
J'ai moi-même reçu des messages à caractère sexuel sur la messagerie
de mon blog... bien sûr, je n'ai jamais ouvert ces messages.
Et voici que le porno s'invite aussi au parlement britannique !
Longtemps accusé d’avoir regardé du porno au Parlement, un député
britannique a fini par craquer et par avouer au bord des larmes,
évoquant un "moment de folie."
Le député conservateur britannique Neil Parish a annoncé samedi 30
avril qu'il allait démissionner, avouant qu'il avait bel et bien regardé
de la pornographie à la Chambre des communes, ce dont il avait été
accusé par d'autres parlementaires. "Je cherchais des tracteurs", a
assuré à la BBC l'élu de 65 ans, ancien fermier.
"Je suis tombé sur un autre site qui avait un nom similaire et j'ai
regardé pendant un moment, ce que je n'aurais pas dû faire", a-t-il
tenté d'expliquer. "Mais mon crime, mon plus grand crime, c'est que j'y
suis retourné une seconde fois, et c'était délibéré", a-t-il avoué au
bord des larmes, évoquant un "moment de folie."
Des tracteurs ! La belle excuse !
Le porno est addictif et agit comme une drogue... et ce député britannique vient encore de le démontrer...
Le mystère de l’homosexualité décrypté par les chercheurs ?
Le philosophe Platon considérait que les membres de l'espèce humaine étaient originellement joints par paires :
deux hommes, deux femmes et un homme/une femme. Zeus sépara chaque
couple pour assoir l'emprise des Dieux sur les hommes et que les humains
passent leur temps sur terre à chercher leur partenaire avec lequel ils
puissent fusionner en amour.
A notre époque le psychologue Michael J.Bailey assisté du Dr Richard Pillard a étudié les jumeaux authentiques d'homosexuels :
52 % des jumeaux homozygotes d'homosexuels sont eux mêmes homosexuels.
Si l'homosexualité était uniquement une question génétique cela aurait
été 100 %. Et le chiffre tombe à 22 % pour les faux jumeaux.
Tandis que le pourcentage de frères adoptés est inférieur à 10%.
Selon le généticien Dean Harmer c'est une erreur de penser qu'il y a un gène gay.
Depuis les années 70, les médecins allemands ont identifié des
différences anatomiques dans l'hypothalamus du cerveau des hommes
hétérosexuels et celui des hommes homosexuels.
Simon Levay de l'institut Gay et Lesbien d'Hollywood a trouvé dans des
autopsies des différences anatomiques entre les cerveaux
d'homosexuels et des hétérosexuels. Levay identifie que l' aire
pré-optique de l'hypothalamus, centre de l'appétit sexuel et de
l'instinct est de plus petite taille chez les homosexuels. une étude à
prendre avec un brin de recul en sens que les sujets étaient atteints du
SIDA et que celui ci a entrainé une destruction de cellules cérébrales
néanmoins le reste du cerveau était identique aux hétérosexuels.
La commissure antérieure connectant la partie droite et la partie gauche
du cerveau est une autre région montrant des différences, celle-ci est
de taille inférieure chez les hommes hétéros tandis que la région des
femmes et celle des hommes homosexuels est de même taille.
Ancien vétérinaire reconverti naturopathe Joel Wallach a observé à
maintes reprises des malformations génitales chez les animaux tels que
des hermaphrodites. Ces malformations comparables à celles des humains
ont pour lui une origine très simple : des carences nutritionnelles
lors de la grossesse.
Il interrogea des centaines de mères d'homosexuels et a découvert que
presque toutes ont été en état de stress nutritionnel durant la
grosesse : alcoolisme, intolérance au gluten (faible absorption des
nutriments), des revenus insuffisants avec un accès réduit à des
aliments sains...
Selon lui les populations occidentales sont en carences de minéraux
depuis le début de l'ère industrielle et c'est à peu près depuis
cette période que la proportion d'homosexuels tend à augmenter.
Alors que la science semble proche d'élucider l'origine de
l'homosexualité de manière dépassionnée curieusement on n'a jamais
autant parlé de lesbianisme, de transsexualité et ce souvent avec un ton
polémique comme s'il y avait volonté de destabiliser la société, de
déchainer les passions.
Peut être de créer de la division comme des querelles de religions ont pu le faire par le passé.
Réchauffement climatique, guerre en Ukraine, crise énergétique il ne
manque pourtant pas de problèmes sérieux sur le globe actuellement...
wearechangeparis.eklablog. com
mardi 30 août 2022
La narration dangereusement simpliste de l’Occident sur la Russie et la Chine
Les prises de position de personnages tels que
Jeffrey Sachs montrent à quel point le monde change et les rapports de
force évoluent. Chantre du néolibéralisme, cet économiste étasunien a
notamment préconisé de thérapies de choc en Bolivie, en Pologne et en
Russie dans les années 80 et 90. Aujourd’hui consultant spécial auprès
du secrétaire général des Nations unies, Jeffrey Sachs siffle la fin de
l’hégémonie US et appelle Washington à négocier avec Pékin et Moscou
plutôt que de mettre le monde à feu et à sang. Venant de sa part, ce
n’est pas rien! (IGA)
Si le monde est au bord de la catastrophe nucléaire, c’est en grande
partie à cause de l’incapacité des dirigeants politiques occidentaux à
être francs sur les causes de l’escalade des conflits mondiaux.
L’implacable récit occidental, selon lequel l’Occident est noble tandis
que la Russie et la Chine sont mauvaises, est simpliste et
extraordinairement dangereux. Il s’agit d’une tentative de manipuler
l’opinion publique, et non de s’occuper d’une diplomatie très réelle et
urgente. L’Europe devrait réfléchir au fait que le non-élargissement de
l’OTAN et l’application des accords de Minsk II auraient permis d’éviter
cette terrible guerre en Ukraine.
Le récit essentiel de l’Occident est intégré à la stratégie de sécurité nationale des États-Unis. L’idée centrale des États-Unis est que la Chine et la Russie sont des ennemis implacables qui « tentent d’éroder la sécurité et la prospérité américaines« . Ces pays sont, selon les États-Unis, « déterminés
à rendre les économies moins libres et moins équitables, à développer
leurs armées, et à contrôler les informations et les données pour
réprimer leurs sociétés et étendre leur influence. »
L’ironie est que depuis 1980, les États-Unis ont participé à au moins
15 guerres de choix à l’étranger (Afghanistan, Irak, Libye, Panama,
Serbie, Syrie et Yémen, pour n’en citer que quelques-unes), alors que la
Chine n’en a participé à aucune et la Russie à une seule (Syrie) en
dehors de l’ancienne Union soviétique. Les États-Unis ont des bases
militaires dans 85 pays, la Chine dans 3, et la Russie dans 1 (Syrie)
au-delà de l’ancienne Union soviétique.
Le président Joe Biden a promu ce récit, déclarant que le plus grand défi de notre époque est la concurrence avec les autocraties, qui « cherchent
à promouvoir leur propre pouvoir, à exporter et à étendre leur
influence dans le monde, et à justifier leurs politiques et pratiques
répressives comme un moyen plus efficace de relever les défis
d’aujourd’hui« . La stratégie de sécurité américaine n’est pas
l’œuvre d’un seul président américain, mais de l’establishment de la
sécurité américaine, qui est largement autonome et opère derrière un mur
de secret.
La peur exacerbée de la Chine et de la Russie est vendue à un public
occidental par la manipulation des faits. Une génération plus tôt,
George W. Bush Jr. a vendu au public l’idée que la plus grande menace
pour l’Amérique était le fondamentalisme islamique, sans mentionner que
c’était la CIA, avec l’Arabie saoudite et d’autres pays, qui avait créé,
financé et déployé les djihadistes en Afghanistan, en Syrie et ailleurs
pour combattre les guerres américaines.
Ou considérez l’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique en
1980, qui a été dépeinte dans les médias occidentaux comme un acte de
perfidie non provoqué. Des années plus tard, nous avons appris que
l’invasion soviétique avait en fait été précédée d’une opération de la CIA destinée à la provoquer !
La même désinformation s’est produite vis-à-vis de la Syrie. La presse
occidentale est remplie de récriminations contre l’assistance militaire
de Poutine à Bachar el-Assad en Syrie à partir de 2015, sans mentionner
que les États-Unis ont soutenu le renversement d’el-Assad à partir de
2011, la CIA finançant une opération majeure (Timber Sycamore) pour
renverser Assad des années avant l’arrivée de la Russie.
Ou plus récemment, lorsque la présidente de la Chambre des
représentants américaine Nancy Pelosi s’est imprudemment envolée pour
Taïwan malgré les avertissements de la Chine, aucun ministre des
affaires étrangères du G7 n’a critiqué la provocation de Pelosi, alors
que les ministres du G7 ensemble ont sévèrement critiqué la « réaction
excessive » de la Chine au voyage de Pelosi.
Le récit occidental de la guerre en Ukraine est qu’il s’agit d’une
attaque non provoquée de Poutine dans le but de recréer l’empire russe.
Pourtant, la véritable histoire commence avec la promesse occidentale
faite au président soviétique Mikhaïl Gorbatchev que l’OTAN ne
s’élargirait pas à l’Est, suivie de quatre vagues d’agrandissement de
l’OTAN : en 1999, incorporation de trois pays d’Europe centrale ; en
2004, incorporation de sept autres pays, y compris dans les États de la
mer Noire et de la Baltique ; en 2008, engagement à s’élargir à
l’Ukraine et à la Géorgie ; et en 2022, invitation de quatre dirigeants
de l’Asie-Pacifique à l’OTAN pour viser la Chine.
Les médias occidentaux ne mentionnent pas non plus le rôle des
États-Unis dans le renversement en 2014 du président ukrainien pro-russe
Viktor Ianoukovitch ; l’incapacité des gouvernements français et
allemand, garants de l’accord de Minsk II, à faire pression sur
l’Ukraine pour qu’elle respecte ses engagements ; les vastes armements
américains envoyés en Ukraine sous les administrations Trump et Biden à
l’approche de la guerre ; ni le refus des États-Unis de négocier avec
Poutine l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine.
Bien sûr, l’OTAN affirme que ces opérations sont purement défensives
et que Poutine n’a rien à craindre. En d’autres termes, Poutine ne doit
pas tenir compte des opérations de la CIA en Afghanistan et en Syrie, du
bombardement de la Serbie par l’OTAN en 1999, du renversement de
Moammar Kadhafi par l’OTAN en 2011, de l’occupation de l’Afghanistan par
l’OTAN pendant 15 ans, ni de la « gaffe » de Biden appelant à l’éviction de Poutine (qui,
bien sûr, n’était pas une gaffe du tout), ni de la déclaration du
secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, selon laquelle le but
de guerre des États-Unis en Ukraine est d’affaiblir la Russie.
Au cœur de tout cela se trouve la tentative des États-Unis de rester
la puissance hégémonique du monde, en multipliant les alliances
militaires dans le monde entier pour contenir ou vaincre la Chine et la
Russie. C’est une idée dangereuse, délirante et dépassée. Les États-Unis
ne représentent que 4,2 % de la population mondiale et, aujourd’hui,
seulement 16 % du PIB mondial (mesuré aux prix internationaux). En fait,
le PIB combiné du G7 est désormais inférieur à celui des BRICS (Brésil,
Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), alors que la population du G7
ne représente que 6 % de la population mondiale, contre 41 % pour les
BRICS.
Il n’y a qu’un seul pays dont le fantasme autoproclamé est d’être la
puissance dominante du monde : les États-Unis. Il est grand temps que
les États-Unis reconnaissent les véritables sources de sécurité : la
cohésion sociale interne et la coopération responsable avec le reste du
monde, plutôt que l’illusion de l’hégémonie. Avec une telle politique
étrangère révisée, les États-Unis et leurs alliés éviteraient la guerre
avec la Chine et la Russie, et permettraient au monde de faire face à sa
myriade de crises environnementales, énergétiques, alimentaires et
sociales.
Par-dessus tout, en cette période de danger extrême, les dirigeants
européens devraient rechercher la véritable source de la sécurité
européenne : non pas l’hégémonie américaine, mais des accords de
sécurité européens qui respectent les intérêts de sécurité légitimes de
toutes les nations européennes, y compris certainement l’Ukraine, mais
aussi la Russie, qui continue de résister aux élargissements de l’OTAN
en mer Noire. L’Europe devrait réfléchir au fait que le
non-élargissement de l’OTAN et l’application des accords de Minsk II
auraient permis d’éviter cette terrible guerre en Ukraine. À ce stade,
la diplomatie, et non l’escalade militaire, est la véritable voie vers
la sécurité européenne et mondiale.
C’est
un média qui relaye les messages de propagande capitalistes et
impérialistes, en les présentant comme de l’information objective.
On
le reconnaît notamment à ce qu’il participe aux campagnes mondiales qui
ciblent un pays non occidental : en 2020 nous avons eu droit à la
Biélorussie, Hong Kong, le Xinjiang, la Bolivie, et dans un passé récent
aux campagnes infructueuses contre la Russie, la Corée, la Chine le
Venezuela, l’Iran, Cuba, la Syrie, ou victorieuses en Ukraine, en Libye,
en Birmanie, en Irak, etc. et début 2021, "l'affaire Navalny". Depuis
le début de la guerre en Ukraine, la campagne anti-russe effrénée et
délirante.
Une
seule cause anti-impérialiste a eu une certaine ouverture dans les
médias, mais de moins en moins, celle de la Palestine, sans doute parce
que la situation est verrouillée, et peut servir à montrer de manière
répétée et redondante qu’il n’y a pas d’autre alternative à l’Empire que
la défaite.
Ces
médias peuvent aussi se révéler dans leur participation unanimiste à
des campagnes politiques considérées par leurs propriétaires comme de
grande importance, comme la campagne en faveur du oui au TCE en 2005, ou
contre le Brexit britannique en 2016, et ses suites.
Un média mainstream est ou bien :
Un
média capitaliste, qui appartient à des capitalistes qui le financent
et dépensent beaucoup d’argent pour ça, et qui fait sous ses diverses
variantes la promotion idéologique du capitalisme par la diffusion des
idéologies libérales qui sont variées, mais qui tournent principalement à
notre époque autour d’un consensus libéral-libertaire qui va allouer
aux conservateurs traditionalistes le rôle d'une alternative-repoussoir,
comme les barbons ridicules des comédies de Molière.
Comme
par hasard, les médias professionnels de droite qui doivent assumer ce
rôle peu flatteur (le Figaro, certains titres de la presse éco) en
deviennent un peu plus crédibles que les autres, tant que le
portefeuille du propriétaire n’est pas directement en jeu.
La
quasi totalité des médias privés, qui ont une notoriété dans le grand
public, et qui sont bien diffusés sont de tels médias. Il faut remarquer
que l’essentiel du contenu réel de l'information qui circule dans les
"réseaux sociaux" consiste en relayage et délayage des produits de ces
médias globaux ou de leurs filiales locales, ou en "théories
alternatives" loufoques qui leur servent de faire-valoir.
Ou
bien c’est un média d’État d’un État capitaliste relevant de la sphère
impériale occidentale où l’information est encore plus verrouillée, et
qui a surtout une mémoire plus longue : alors que les médias privés
considèrent souvent qu’en ce qui concerne le communisme la partie est
gagnée, la messe est dite et qu’il n’y a plus à s’en occuper, les médias
d’État comme Arte ou France Culture organisent la prison mémorielle où
ils veulent le placer, en falsifiant, salissant, ou détournant
l’histoire révolutionnaire, et celle du socialisme. Ces médias font
aussi la promotion des intellectuels gauchisants inoffensifs qui ont
tour à tour leur moment de célébrité.
Et
un média mainstream c’est de toute manière un média occidental
(nord-américain, européen, océanien) qui recycle avec une tonalité
compassionnelle dans le langage des ONG les préjugés occidentaux
néocoloniaux, et qui est nourri exclusivement par les récits émanant des
agences de presse occidentales qui produisent la plus grande partie de
l’information accessible au grand public : Reuters, AP, AFP. Il n’y a en
dehors de quelques grandes capitales occidentales, à domicile, presque
plus aucun correspondant étranger attitré de ces médias qui pourrait
produire une information originale.
Ce
monde des médias gravite autour d’un petit nombre de titres de presse
ou de stations de radio historiques qui sont considérés comme des
références de sérieux et d’objectivité, palme qu’ils ne manquent pas de
se décerner à eux mêmes : le Monde, le New York Times, le Washington
Post, le Guardian, la BBC, et qui ne valent pas mieux que les autres. La
seule différence étant que leurs rédacteurs principaux ont un statut
des notables dans les milieux politiques décisionnels occidentaux qui
dépasse celui que devrait leur apporter le niveau de leur rémunération.
Il
y a des médias capitalistes ou d’État extérieurs à cette sphère
géographique et culturelle, en Russie, en Chine, et dans la plupart des
pays non occidentaux, mais leur contenu est jugé suspect à moins qu’il
ne reflète servilement le contenu des grandes agences de presse
occidentales, et dans ce cas il aura les honneurs d’une sélection dans
« Courrier International ». Un média non-occidental n’est coopté dans le
circuit de l’information mondialisée que s’il soutient les
interventions de l’Occident dans le monde non-occidental, ou s’il
reflète des positions caricaturalement réactionnaires pour servir de
faire-valoir au discours de propagande du premier monde. Depuis la
guerre en Ukraine, ils sont carrément censurés, illégalement d'ailleurs,
ou placés en quarantaine sur les réseaux sociaux gérés par les GAFAM.
C’est
pourquoi les médias russes étaient devenus indispensables à qui voulait
s’informer aujourd’hui en Occident : ce sont les seuls médias
dynamiques et professionnels qui ont un intérêt objectif partiel à un
dévoilement du réel. Ce qui explique qu'on les ait fermés
administrativement dans l'ensemble de cette région du monde.
Sinon
la censure habituelle porte plutôt que sur la publication et l’édition,
sur la diffusion et le référencement, comme le savent bien les
animateurs de sites socialistes ou communistes.
Le
point le plus important à retenir est en même temps le plus banal et le
plus facile à comprendre : l’information sur le réel est aliénée à des
intérêts privés.
La
justification libérale de cet état de fait, selon laquelle un média
honnête aurait plus de succès à long terme (et donc rapporterait
davantage de profits à son propriétaire) et éliminerait naturellement
les médias malhonnêtes ne tient pas la route une seule seconde : ces
médias perdent presque tous de l’argent, à part les nouveaux médias des
GAFAM, dont l’information est un produit secondaire. A part le fait que
la concurrence développe au détriment de l'information sérieuse l’espace
dévolu à la distraction aux faits divers, et aux mythologies de la
consommation, il est patent que les médias sont les danseuses des grands
groupes capitalistes, qui leur servent à distiller des messages qui
favorisent leur intérêts, mais aussi dans leur croisade permanente
contre tout ce qui n’est pas capitaliste et occidental (après tout ces
gens peuvent être désintéressés!).
Ce
problème est ancien : les législateurs de la Libération avaient à cet
effet interdit la concentration dans les entreprises de presse.
En
gros le message mainstream est le suivant : le capitalisme produit des
marchandises en abondance pour tout le monde, et une société tolérante
où chacun fait ce qu’il lui plaît, et si ce n’est pas encore le cas
partout, ce le sera bientôt grâce aux interventions de l’Occident. Nous
ne vivons pas au sein d’un Empire mais dans une communauté
internationale respectueuse de tous ses membres, et d’ailleurs cet
empire qui n’existe pas est l’empire le plus bienveillant de l’histoire,
auquel on ne peut reprocher qu’une seule chose : ne pas envahir assez
de territoires pour y apporter la paix et la prospérité. Mais il
s’affaire pour porter la démocratie et la liberté partout où le
capitalisme ne règne pas, ou pas autant qu’on le voudrait, comme en
Chine ou en Russie.
Toutes les information dites sérieuses qui sont diffusées doivent concourir à ce récit.
Lorsque
des voix s’éloignent de ce consensus, elles deviennent de moins en
moins audibles, sont diabolisées par la « théorie de la théorie du
complot », ou s’enferrent d’elles-même dans des contradictions ou des
polémiques stériles, parce qu’elles acceptent une partie des présupposés
de la presse capitaliste en rejetant arbitrairement le reste.
Dans
le passé, les médias appartenaient déjà à des capitalistes, mais
l’impression reste que des messages opposés au capitalisme pouvaient
davantage s’y exprimer. C’est en partie une impression fausse, car
l’information dont on a disposé sur des points cruciaux, sur l’URSS et
les pays socialistes est-européens, tant qu’ils existaient, et qui s’est
déposées dans les livres d’histoire, est encore moins fiable que le
contenu de l’actualité d’aujourd’hui. Mais le capitalisme avait des
contradictions internes, des contradictions internationales, et il y
avait une contradiction principale entre le capitalisme et le
socialisme, et de par le monde un nombre non négligeable de situations
socio-économiques mixtes qui reflétaient un compromis instable entre les
deux systèmes. Une minorité intellectuelle dans la bourgeoisie
occidentale, petite mais impossible à négliger, avait même fait le choix
du socialisme, entre 1945 et 1975 environ, pour des raisons objectives
qu’on ne peut pas développer ici sans sortir du sujet, et la bourgeoisie
du Tiers Monde s’affichait volontiers marxiste.
Il
y avait donc grâce aux contradictions dans le réel une ouverture vers
l'expression de la vérité, qui n’existe plus aujourd’hui.
Maintenant
pour s'y orienter, on doit conjuguer les deux principes opposés : a
priori, rien de ce qu’annonce la presse capitaliste n’est crédible ; et
d’autre part, qu’il est très difficile de s’en passer complètement pour
s’informer de ce qui se passe vraiment. Il faut mettre au point des
grilles de déchiffrement au cas par cas.
Ne
croire en rien de ce que propage la presse capitaliste ne signifie pas
croire en tout ce qu’elle ne propage pas, ou en ce qu’elle propage en
lui affectant un coefficient négatif.
La
règle de bon sens est de ne pas prendre position, de ne même pas
évoquer les questions sur lesquelles on n’a pas de connaissance, ou pour
lesquelles on n’éprouve pas d’intérêt ou d’attirance. Ne pas en parler
signifie ne même pas dire qu’on n’en parle pas.
Cela
semble assez facile de conserver assez de recul de jugement, mais il
est incroyable de voir à quel point le public, et notamment le public
militant relativement cultivé qui se recrute dans la classe moyenne,
peut être crédule, ou au moins sidéré par les informations d’officines
qu’il sait pourtant clairement se situer dans le camp ennemi.
L’affaire
Biélorusse [de l'été 2020] est assez exemplaire d’un autre aspect de la
situation actuelle : les médias capitalistes occidentaux interviennent
comme des partis politiques dans les affaires des petits pays. Ils
suppléent aux partis pro-empire qui n’y existent pas spontanément. En ce
sens le journaliste indépendant en vient à nourrir le camp politique
qui attaque les institutions ou l'État visés par les groupes de médias
capitalistes. Les trouvailles du reporter free lance seront
sélectionnées selon leur conformité à l’objectif. En Biélorussie
l’impression qui en résulte est que le pouvoir n’a absolument aucun
soutien, ce qui serait quand même bien surprenant, puisqu’on avoue
maintenant qu’il en avait beaucoup auparavant (ce que l'on n'avait
jamais dit).
Les mensonges actuels sont pour une part les aveux des mensonges précédents.
Le
parallèle avec le mouvement en Bolivie contre le régime de facto qui
avait lieu au même moment, et qui a triomphé, montre aussi comment un
vrai mouvement populaire qui ne bénéficie pas des soutiens massifs des
médias et des services occidentaux peut être occulté par les images
d’une foule savamment manipulée dans une situation émotionnelle et
hystérisée où on ne fait même pas semblant de vérifier les informations.
Dans
le cas de la guerre en Ukraine à partir de février 2022, un nouveau
palier vient d'être franchi : l'opinion publique mondiale est devenue un
théâtre principal de la guerre par procuration de l'OTAN contre la
Russie, et les médias mainstream vont directement au combat, et assument
toutes les incohérences, les absurdités, les distorsions de faits, et
les mensonges nécessaire de la propagande du régime de Kiev. Ils ont
renoncé au spectacle du pluralisme des opinions qui sert à crédibiliser
le message principal que veulent faire passer les politiques occidentaux
et les propriétaires de médias qui adhèrent tous aux mêmes postulats
idéologiques, et recourent de nouveau au matraquage goebbelsien de
mensonges éhontés et participent à la censure directe des opinions
alternatives.
Il
existait autrefois une presse liée à la classe ouvrière qui pouvait
totalement ou partiellement relayer un message anti-capitaliste ou
anti-impérialiste. Mais le conformisme social et l’intimidation produite
sur les journalistes par des médias mainstream qui se confirment les
uns les autres sont tels que petit à petit ces espaces se ferment, de
l’Humanité au Guardian.
L’affaire
Assange quant à elle est la chronique de la mise au pas du journalisme
d’investigation, et témoigne de la fin des perspectives libératrices
liées à l’agitation anarchisante dans le cyber-espace, au hacking et au
piratage sur la toile. La persécution cruelle et l'emprisonnement
indéfiniment prolongé dont ce journaliste indépendant de grand format
fait l’objet est une manière d’avertissement pour tous les autres.
Ce
tableau peut paraître sombre, mais il faut tenir compte du
renouvellement incessant des contradictions, et des efforts renouvelés
aussi d’une partie des professions médiatiques d’être à la hauteur de
leur déontologie, en créant des espaces indépendants. Le monde des
réseaux sociaux et notamment Youtube offre aussi malgré la censure
arbitraire et la circulation débridée des "fakes" mainstream ou
pseudo-critiques qui s’y exerce, des opportunités de communication et de
diffusion des médias non-capitalistes.
Et on peut, en attendant mieux, relayer au maximum Réveil Communiste et ses blogs associés !
GQ, 14 août 2020, relu le 29 août 2022
PS, 15 août 2020
Commentaire de Bruno Drweski :
Les médias
russes RT et Sputnik sont fondamentaux certes, mais Presstv iranien,
Télésur vénézuéliennes, CGTN chinoise pour ce qui est de la Télé et
internet sont aussi très intéressant ainsi que les sites internets de
nombreux journaux des pays du tiers monde. Par ailleurs, le gros
problème des médias alternatifs est la monopolisation des informations
par quelques agences de presse occidentales qui empêchent d’avoir accès
aux informations importantes à la source.
PS, 14 décembre 2020
Exemples en vrac de polémiques mainstream
qui nous mènent en bateau depuis des années,, parfois passionnantes
comme des feuilletons, mais où il est judicieux de ne pas s'enliser si
on a la moindre ambition révolutionnaire :
Le bien fondé du confinement, le pass
vaccinal, être "Charlie" ou pas, le voile à l'école, les réunions
non-mixtes, les usages et les paroles de l'hymne national, le
réchauffement climatique, la PMA pour tous, l'affaire Polanski,
l'écriture inclusive, le mariage gay, la statue de Colbert, la
repentance pour l'esclavage, le colonialisme, ou la collaboration, le
contenu de l'éducation sexuelle à l'école, "iel", les spectacles de
Dieudonné, la réintroduction des ours et des loups, l'interdiction de la
fessée, les caméras de surveillance, la montée du végétarisme, les
péchés du mâle occidental blanc, l'identité nationale, la limitation de
vitesse sur les routes, les abus des trottinettes, les éoliennes,
l'interdiction du tabac, l'autorisation du cannabis ...
En ce moment (fin août 2022), les réseaux
sociaux de gauche n'ont rien de meiux à faire que polémiquer sur un
tract du Planning Familial qui montre un homme enceint et une femme à
barbe, au moment où Macron, l'UE et l'OTAN envisagent une guerre
nucléaire contre la Russie !
PS, 30 août 2022 : un commentaire de Georges Gastaud :
très juste, mais tu peux ajouter un critère
d'identification, c'est qu'il s'agit d'un média méprisant la langue de
son pays (dans laquelle il travaille pourtant, quelle différence avec
les ouvriers défendant leur outil de travail) et promouvant de mille
façons le tout-globish de la mondialisation capitaliste... Voir les
"Society", "We demain", "My TF1", etc.