2 FRANÇAIS sur 3 CONTRE la LOI TRAVAIL
Deux
Français sur trois sont toujours en désaccord avec le projet de loi de
Myriam El Khomri mais moins de la moitié se disent «bien informés».
Plus de deux Français sur trois (67%) se disent opposés auprojet de loi travail et
dans le même temps 54% s'estiment mal informés sur le contenu du texte,
selon un sondage Harris Interactive pour LCP-Assemblée nationale,
publié dimanche.
Le projet de loi n'est approuvé que par 31% des personnes interrogées, tandis que 67% se déclarent plutôt (31%) ou tout à fait opposés (36%). 2% ne se prononcent pas. Interrogés sur leur connaissance du texte de Myriam El Khomri, seuls 45% des Français se disent "bien informés". A l'inverse 40% déclarent être "plutôt mal informés" et 14% "très mal informés" (1% ne se prononce pas). Pour 61% d'entre eux, les conditions de travail devraient être déterminées en priorité au sein de chaque entreprise. Le projet de loi prévoit dans son article le plus contesté, l'article 2, qu'un accord d'entreprise majoritaire prime sur l'accord de branche mais uniquement en matière d'organisation du temps de travail.
Enquête réalisée en ligne les 15 et 16 juin auprès d'un échantillon de 2.086 personnes majeures (méthode des quotas).
Le projet de loi n'est approuvé que par 31% des personnes interrogées, tandis que 67% se déclarent plutôt (31%) ou tout à fait opposés (36%). 2% ne se prononcent pas. Interrogés sur leur connaissance du texte de Myriam El Khomri, seuls 45% des Français se disent "bien informés". A l'inverse 40% déclarent être "plutôt mal informés" et 14% "très mal informés" (1% ne se prononce pas). Pour 61% d'entre eux, les conditions de travail devraient être déterminées en priorité au sein de chaque entreprise. Le projet de loi prévoit dans son article le plus contesté, l'article 2, qu'un accord d'entreprise majoritaire prime sur l'accord de branche mais uniquement en matière d'organisation du temps de travail.
Enquête réalisée en ligne les 15 et 16 juin auprès d'un échantillon de 2.086 personnes majeures (méthode des quotas).
Le
projet de loi, contesté par une partie des syndicats dont la CGT, FO,
Solidaires, est actuellement examiné au Sénat, après une adoption en
première lecture à l'Assemblée nationale sans vote, avec le recours au
49-3.