mardi 31 octobre 2023

Israël coupe Gaza du reste du monde, les assassins ne veulent pas de témoins

Israël a lâché ses Quatre Cavaliers de l’Apocalypse – Mort, Famine, Guerre et Conquête contre les Palestiniens.

Torah écrite (pentateuque) » Deutéronome (Devarim)

Chapitre 20

Deutéronome 20:10-20

https://www.torah-box.com/torah-pdf/torah/deuteronome/20.html

...dans les villes de ces peuples que l'Éternel, ton Dieu, te donne comme héritage, tu ne laisseras pas subsister une âme.

Car tu dois les vouer à l'extermination, le Héthéen et l'Amorréen, le Cananéen et le Phérézéen, le Hévéen et le Jébuséen, comme te l'a commandé l'Éternel, ton Dieu,

Les Palestiniens (dont 40% sont des enfants de moins de 14 ans) seront tués non seulement par les bombes, les chars et les obus de toute sorte, mais aussi par la faim et par des épidémies telles que le choléra.

Sans eau, sans carburant, sans médicaments, sans nourriture et avec la dégradation des installations sanitaires, les maladies se propageront rapidement. L’ONU déclare que les hôpitaux de Gaza « sont au bord de l’effondrement ». Des milliers de patients mourront une fois que le carburant pour les générateurs des hôpitaux sera épuisé.

Le génocide des Palestiniens par les Israéliens, appuyé unanimement et inconditionnellement par cet Occident méprisable, donneur de leçon de morale, était diffusé jusqu'à hier en direct, jour et nuit et sans interruption.

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Mais les assassins ne veulent plus de témoins !

Israël ne veut plus de témoins du génocide en cours, c’est pourquoi Gaza vient d'être coupé du reste du monde, ni Internet, ni téléphone, ni télévision.

Les assassins ne veulent pas de témoins, c’est pourquoi ils agissent la nuit et c’est exactement ce que fait Israël.

Ils ont éteint les lumières de Gaza, le téléphone, Internet et la télévision pour que plus personne ne puisse témoigner des horreurs en cours.

Tous les services de télécommunications ont été détruits, Gaza est plongé dans un Blackout total. Aucune information ne peut en sortir dorénavant, ni les organisations humanitaires ni les agences de presse n’ont dorénavant plus de contact avec leurs correspondants à Gaza.

L’organisme Human Rights Watch a déclaré que ce Blackout de l’information risque de couvrir des atrocités de masse et de contribuer à l’impunité des violations des droits humains.

 

Cette déclaration de Human Rights Watch concorde pleinement avec ce que l’on observe, Israel dément le nombre de victimes, prétend qu'il s'agit d'exagération de la part des Palestiniens.

Ils rejouent le même scénario que l’hôpital bombardé soi-disant par les Palestiniens eux-mêmes, ramenant les morts de 500 morts à 20, mais cette fois à l'échelle de toute la bande de Gaza.

Les mensonges d'Israël et des États-Unis sont relayés par leurs fidèles caniches européens , affirmant tous que les chiffres des victimes sont Gaza sont artificiellement gonflés.

 

Mais l'ONU et organismes humanitaires corroborent les chiffres palestiniens, sont-ils tous les soutiens du Hamas ? Israël va-t-il demander leur dissolution comme il a demandé de démission du secrétaire de l'ONU pour crime de complicité avec des terroristes ?

 

Le génocide en cours est aussi le génocide sur la mémoire des morts, les victimes sont assassinées une deuxième fois en niant leur existence et leur mort.

 

Israël a éteint les lumières pour continuer à commettre son massacre génocidaire sur des civils palestiniens.

Il n’a pas suffi à Israël de couper la nourriture, l'eau, électricité et le carburant aux Palestiniens. Maintenant, Israël leur interdit le droit de témoigner du génocide dont ils sont victimes.

Les Israéliens ont également fait savoir aux agences de presse qu’ils ne peuvent pas garantir la sécurité des journalistes dans la bande de Gaza, cela après avoir assassiné une vingtaine de journalistes ces trois dernières semaines.

 

Tout est mis en œuvre pour cacher aux yeux du monde la barbarie qui va s'abattre sur les civils palestiniens.

 

Les assassinats actuels d’enfants et de femmes sont le prolongement d’une suite ininterrompue d’actes de terrorismes contre les Palestiniens entamé en 1948 pour les forcer à quitter la Palestine.

 

Israël, soutenu par les États-Unis, a violé les lois internationales à de nombreuses reprises et a été condamné à l’ONU, il s'agit certainement de la nation la plus condamnée par l'ONU, mais avec son fidèle allié, les États-Unis, Israël a toujours simplement ignoré chacune de ses condamnations.

 

Les États-Unis, comme Israël, font la démonstration de leur mépris le plus total pour le droit international, car ils ne reconnaissent que leur ordre mondial basé sur leurs règles, soutenant activement un nettoyage ethnique contre les Palestiniens en toute impunité, avec la complicité active de l’ensemble des pays européens.

 

Ce sont ces gens qui prétendent apporter la liberté, la démocratie et la justice aux habitants des pays pauvres, en réalité, il s'agit uniquement de les coloniser, les exploiter, et ensuite de les bombarder à s'ils se révoltent.

 

Les États-Unis et Biden en premier lieu sont complices d’un génocide contre les Palestiniens, en continuant à financer et à armer Israël, et ils peuvent être tenus pour responsable de leur rôle dans la commission du génocide, d’après un groupe d’experts américains du « centre pour le droit constitutionnel » américain.

 

Mais nous savons que le camp du bien ne se risquera pas sur cette voie pour ses propres dirigeants.

 AGORA VOX

La vérité est révolutionnaire

lundi 30 octobre 2023 par Alain Chancogne (ANC)

Oui, l’état sioniste administré par une coalition fascisante dirigée par le criminel de guerre Netanyahu, entend, au prétexte d’éradiquer le Hamas, poursuivre sa politique constante d’épuration ethnique, visant à rendre impossible, sur la Terre palestinienne, "tronçonnée" en 1947 pour permettre la création d’un État religieux juif, l’existence d’un État Palestinien.

Les dirigeants sionistes ne s’en cachaient pas des la proclamation par Ben Gourion, de la naissance d’Israël.

Je cite :

  • « L’événement le plus spectaculaire dans l’histoire contemporaine de la Palestine – plus spectaculaire dans un sens que la création de l’État juif – est l’évacuation en masse de sa population arabe qui a entraînée avec elle également des milliers d’Arabes de régions menacées et/ou occupées par nous en dehors de nos frontières…
  • Après la création de l’État, qui fera de nous une force puissante, nous abolirons la partition et nous nous étendrons sur toute la Palestine...
  • Nous devons tout faire pour nous assurer qu’ils (les Palestiniens) ne reviendrons jamais dans leurs maisons. Les vieux mourons et les jeunes oublieront." (Moshé Sharett, ministre des Affaires étrangères israélien, juin 1948)

On comprend mieux pourquoi le sérial killer de gazaouïs, soutenu par Biden et le caniche du Capitalisme Macron parle de l’Hiroshima, moyen oriental qu’il a déclenché comme étant la "seconde guerre d’indépendance ".

Suis je antisémite en "peignant la réalité" pour reprendre les paroles du juif Jean Ferrat ?

Ou suis je communiste ?

Donc, n’ayant rien à voir avec des dirigeants d’un Parti usurpant cette identité, défilant avec la macronie, le CRIF, Bardella, le PS, Zemmour, derrière le drapeau des oppresseurs du peuple palestinien.

 

Conférence internationale, Rome, 27 octobre
Pour une paix vraie et juste : Arrêtez la Troisième Guerre mondiale !

La conférence internationale pour la paix organisée à Rome les 27 et 28 octobre est une contribution à connaitre pour tous ceux qui s’inquiètent du militarisme occidental et d’une stratégie des USA orientée vers la confrontation violente contre tous ceux qui ne se soumettent pas à ses intérêts.

Les réseaux internationaux marxistes sont divers, mais nous accueillons à Vénissieux le 2 novembre prochain un responsable de la jeunesse communiste des USA qui revient de cette rencontre à Rome.

L’idée que derrière le conflit en Ukraine, en Palestine, et les tensions un peu partout sur la planète, c’est bien une troisième guerre mondiale que l’impérialisme dominant accepte pour interdire toute remise en cause de sa domination sur la planète.

ce que dit aussi l’écrivain Amin Maalouf : « On est au bord d’une guerre mondiale pire que les précédentes »
à suivre

Appel à cette conférence internationale

L’affrontement entre la Russie et l’Ukraine, dû à l’implication directe de l’OTAN, menace de déclencher une troisième guerre mondiale. Les élites euro-atlantistes justifient leur soutien direct au régime fantoche de Kiev comme « nécessaire pour repousser l’agression russe ».

En réalité, le véritable agresseur est la coalition États-Unis-OTAN-UE, qui a profité de la dissolution de l’Union soviétique pour soumettre économiquement et politiquement toute l’Europe de l’Est afin d’encercler et de vaincre la Russie. La dernière étape de cette stratégie serait l’annexion définitive de l’Ukraine à l’OTAN et à l’Union européenne, et donc un changement de régime à Moscou.

Seuls les insensés et les oublieux peuvent croire que le blocus mené par les États-Unis d’Amérique a déclenché cette guerre pour défendre les principes de la démocratie et de l’autodétermination des peuples. La vérité est que ce blocus, après avoir soutenu le coup d’État d’Euromaïdan, a financé et armé l’armée ukrainienne et les groupes néo-nazis pour les lancer contre les républiques du Donbass et la Russie elle-même.

La vérité est que le bloc États-Unis-OTAN-UE utilise le peuple ukrainien comme chair à canon pour établir sa suprématie, empêchant ainsi l’émergence d’un ordre multipolaire fondé sur le respect des peuples et la souveraineté des nations. Si ce blocus parvient à soumettre la Russie, les portes seront grandes ouvertes à une guerre contre la Chine.

Prévenir une troisième guerre mondiale est le premier devoir de tous ceux qui ont à cœur le bien de l’humanité. Il est donc nécessaire de construire une grande coalition internationale forte pour la paix et la solidarité entre les nations. Une telle alliance doit être capable de mettre en mouvement les différentes forces luttant contre le militarisme et l’impérialisme sous toutes leurs formes.

Pour lancer ce processus, nous vous invitons à rejoindre la Conférence européenne de la paix qui aura lieu à Rome les 27 et 28 octobre 2023.

En tant que signataires de cet Appel, nous demandons :
- l’arrêt immédiat des expéditions d’armes vers l’Ukraine ;
- la fin des sanctions contre la Russie, ainsi que de la campagne russophobe ;
- l’invalidation de la déclaration condamnant la Russie comme État terroriste ;
- un armistice entre les forces belligérantes ;
- une Ukraine véritablement neutre et démocratique ;
- l’arrêt de la course aux armements et la dissolution de l’OTAN.

Enfin, nous appelons les peuples du monde à lutter contre toutes les formes d’impérialisme et de chauvinisme nationaliste, et nous prônons l’avènement d’un monde multipolaire fondé sur le respect de tous les peuples et de toutes les nationalités.

Pour une vraie paix ! Pour une paix juste !
Divisés, nous ne sommes rien ; unis, nous pouvons tout faire.

Blog faire vivre le PCF

 

Torture, attaques racistes, déplacements de population : la terreur coloniale frappe ailleurs qu’à Gaza Le Grand Soir

L’armée israélienne a tué plus de 8 000 personnes dans la bande de Gaza dont au moins 3 600 enfants en trois semaines. C’est le bilan épouvantable ce dimanche 29 octobre, auquel il faut ajouter près de 2 000 personnes portées disparues, Gaza manque de tout, et il est difficile de retrouver les personnes sous les décombres. Ces 10 000 morts et disparus ne sont malheureusement pas les seuls. La violence coloniale frappe aussi dans le reste de la Palestine occupée. En Cisjordanie, des déplacements de population, destructions de maisons, attaques racistes et meurtres ont lieu tous les jours depuis le 7 octobre.

Exécutions

Israël prétend lutter contre le Hamas. Mais en Cisjordanie, qui n’est pas sous contrôle du Hamas, 110 Palestiniens ont déjà été tués lors d’opérations de l’armée israélienne depuis trois semaines. La vidéo d’un adolescent de 15 ans, Taha Mahamid, exécuté dans le camp de Nur Shams alors qu’il sortait devant chez lui, a circulé sur les réseaux sociaux. Son père a également été abattu alors qu’il tentait de lui porter secours.

De nombreux tirs ont aussi eu lieu lors de manifestations palestiniennes dans les villes de Cisjordanie.

Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté plus de 1 500 Palestiniens de Cisjordanie en trois semaines.

Déplacement de population

La colonisation s’accélère. Dans les territoires encore habités par des Palestiniens, les colons sionistes religieux profitent de la guerre pour voler plus de terre. Leur projet est messianique : pour eux, Dieu a donné Israël au peuple juif, et il faut en chasser tous les non-juifs.

Ces groupes sont soutenus par le gouvernement. L’ONG israélienne de défense des droits humains “ Yesh Din ” recense plus de « 100 incidents » dans 62 villes et villages causés par des colons, qui ont attaqué des Palestiniens entre le 7 et le 22 octobre. « Les colons israéliens ont tué au moins six Palestiniens à balles réelles, chassé les communautés de bergers de leurs terres, incendié des maisons et des véhicules, déraciné des arbres et détruit des propriétés » explique l’ONG. Ces crimes ont souvent lieu en présence de l’armée régulière.

Au sud de Naplouse, des colons israéliens ont tendu une embuscade à un groupe de paysans palestiniens qui récoltaient des olives sur leurs terrains privés à Al-Saauiya. Un homme de 40 ans, Bilal Saleh, a été retrouvé mort sous un olivier. Dans la même zone, des maisons palestiniennes sont détruites au bulldozer ou vandalisées.

Le Monde raconte la déportation de communautés de bédouins palestiniens dans les collines. Les colons les chassent pour grignoter plus de terrain. « La première communauté avait été chassée dès l’été 2022. Cinq autres ont suivi, durant l’été, puis après l’attaque du Hamas ». Ces actes ont lieu dans « des régions reculées, difficilement accessibles et contrôlées par l’armée israélienne ». Depuis le 7 octobre « 545 personnes issues de 13 communautés d’éleveurs bédouins ont été contraintes au départ », sous la menace des armes. Les israéliens ont aussi rasé des maisons, détruit des équipements appartenant aux palestiniens.

Torture

Le journal israélien Haaretz racontait le 21 octobre une scène de torture commise par des colons et des soldats sur des palestiniens. À Wadi as-Seeq en Cisjordanie, « les abus ont duré presque une journée entière. Des soldats et des colons ont arrêté et menotté trois Palestiniens pendant des heures, ils ont été sévèrement battus, déshabillés et photographiés menottés, en sous-vêtements. Leurs ravisseurs ont uriné sur deux d’entre eux et éteint des cigarettes allumées sur eux. » Ils ont aussi tenté de les violer avec des bâtons. Des militants pacifistes israéliens venus s’opposer à ces actes ont aussi été violentés et humiliés. Des images ont été diffusées par les tortionnaires.

Guerre Sainte

Netanyahou continue ses références religieuses pour justifier le massacre des palestiniens : « Vous devez vous rappeler ce qu’Amalek vous a fait, dit notre Sainte Bible ». Dans l’Ancien Testament, Amalek est une ennemi des juifs, il agresse les Enfants d’Israël et est ensuite vaincu par eux. C’est une figure biblique d’ennemi absolu.

Dans le même temps, l’accès des musulmans à la mosquée Al-Aqsa, lieu Saint de l’Islam situé à Jérusalem, a été empêché par la police israélienne mardi dernier. Ces dernières années, des affrontements récurrents ont lieu devant et dans cette mosquée. En avril, la police israélienne avait tiré des grenades et des balles en caoutchouc dans la mosquée, sur les fidèles. Les plus radicaux des extrémistes juifs voudraient raser cette mosquée pour y reconstruire le Temple de la Bible.

Racisme

Samedi 28 octobre dans la ville de Netanya, des dizaines d’étudiants arabes se sont cloîtrés dans leur établissement scolaire pour éviter d’être lynchés. Des centaines de militants juifs d’extrême droite ont tenté de forcer les entrées en criant « mort aux Arabes ».

Des attaques racistes ont lieu régulièrement depuis le 7 octobre, contre les arabes vivant en Israël. Des étudiants et des employés arabes israéliens sont sanctionnés, suspendus ou renvoyés, et restent enfermés chez eux, accusés d’être une Cinquième Colonne aux ordres du Hamas.

Le ministre d’extrême droite Ben Gvir distribue des armes aux colons et habitants des « zones mixtes » peuplées d’Arabes et de Juifs, afin d’attiser les tensions entre communautés et permettre des massacres.

Un chaîne de télévision israélienne dresse un décompte en direct des morts à Gaza sous le titre « les terroristes que nous avons éliminés ». Elle propose également une diffusion en direct des bombardements sur Gaza.

Terreur

Le journaliste israélien Samuel Frey vit lui aussi dans la terreur. Il est menacé de mort par l’extrême droite en raison de ses interventions en faveur du peuple palestinien. Comme il avait parlé d’empathie envers les victimes de Gaza et de la Cisjordanie, son appartement a été attaqué par des militants extrémistes sionistes qui ont tiré des feux d’artifice et tenté d’incendier son logement où se trouvait sa famille. Il dit avoir peur pour sa vie, comme de nombreux défenseurs des droits humains israéliens.

Des bulldozers israéliens ont détruit, vendredi, le mémorial de la défunte journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh, à l’entrée du camp de réfugiés de Jénine.

Militarisme, racisme, déplacements de population, opérations de terreur contre la gauche : nos yeux sont rivés sur Gaza, mais c’est toute une société « moderne » et « démocratique » soutenue par l’occident qui bascule dans le fascisme sous nos yeux.

 


Afonine sur “Russia-1” : la Russie et la Chine sont alliées dans la lutte pour le respect du droit international, contre l’agression impérialiste de l’Occident

il y a quelque chose effectivement d’inexorable dans les tragédies de guerre qui se multiplient dans ce monde entré dans une crise profonde. Ce que dit le KPRF, les communistes du monde entier peuvent le penser, le capitalisme ne peut qu’engendrer guerres et massacres. Le lieu même où cela se passe, qui fut longtemps baptisé la “terre sainte”, la charge symbolique pour la majeure partie des terriens des croyances monothéistes font songer à l’Apocalypse, le livre auquel se réfèrent les chrétiens et pas mal de sectes, des évangélistes à certains chiites, livre qui sous bien des aspects a un côté mise en scène hollywoodienne des controverses des conciles de la fin de l’empire romain. Ce moment à partir duquel se sont séparées les religions du livre. En fait, c’est un monde nouveau qui surgit alors que tout l’ancien s’effondre mais ceux qui le vivent ne le voient pas. C’est aussi de ce monde nouveau dont nous parle Youri Afonine, il l’imagine à partir de l’Union soviétique, de ce qu’a réalisé la Chine, de l’union retrouvée, ce sera cela mais aussi l’inconnu et c’est la seule chose de réellement intéressante en ce moment. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/221964.html

Le principal sujet de discussion était la nouvelle escalade du conflit israélo-palestinien : les frappes sur un hôpital, un marché, un camp de réfugiés et des quartiers résidentiels de la bande de Gaza ont déjà coûté la vie à plus de 5 000 civils. Le ministère palestinien de la santé indique que la plupart des morts sont des enfants, des femmes et des personnes âgées. Youri Afonine a souligné qu’il s’agit d’une immense tragédie non seulement pour les Palestiniens, mais aussi pour toutes les personnes saines d’esprit dans le monde, et a exprimé l’espoir que la vague de violence qui balaie le Moyen-Orient s’arrêtera. Si, depuis sa création en 1948, Israël et son protecteur, les États-Unis, avaient agi dans le cadre du droit international et respecté la résolution des Nations unies, si un État palestinien indépendant avait été créé aux côtés d’Israël, la situation actuelle n’aurait pas vu le jour, a-t-il souligné. Mais au lieu de cela, Israël force les Palestiniens à quitter leurs territoires ancestraux depuis des décennies, avec le soutien total et l’aide militaire constante des États-Unis. Aucun autre État au monde n’a reçu autant d’aide militaire qu’Israël de la part des États-Unis, et aujourd’hui, sa puissance militaire dépasse de loin la limite nécessaire à sa défense. Malheureusement, les dirigeants israéliens n’ont pas fait preuve et ne font pas preuve de l’empathie envers les Palestiniens que l’on est en droit d’attendre d’un peuple qui a vécu la persécution et le génocide. La spirale de la violence ne cesse de s’enfler et, aujourd’hui, une masse de personnes risque de souffrir non seulement en Israël et dans la bande de Gaza, mais la vague terroriste se propagera dans le monde entier. Le premier vice-président du comité central est convaincu que les parties doivent arrêter et commencer à négocier la paix. La première chose à faire maintenant est de mettre fin à la violence : arrêter les bombardements de la population civile dans la bande de Gaza et les préparatifs d’une opération terrestre. Ensuite, il est nécessaire, conformément à la résolution de l’ONU, de procéder à la création d’un État palestinien indépendant, faute de quoi il n’y aura pas de solution à ce conflit.

Oui, la société israélienne d’aujourd’hui ne sera pas facile à convaincre de se réconcilier avec les Palestiniens : elle est échauffée et exige de se venger des victimes de l’attaque du Hamas. Mais il est encore nécessaire de comprendre honnêtement de quelle main les victimes sont tombées. Des témoins oculaires ont déjà rapporté que certains des otages auraient été tués par des tirs de Tsahal. Il faut savoir que de 1986 à 2016, l’armée israélienne a appliqué la directive dite Hannibal, qui prescrivait de tirer sur des personnes en cas de menace de prise d’otages. En d’autres termes, la directive établissait effectivement qu’il était préférable de blesser ou même de tuer une personne plutôt que de la laisser être prise en otage. En 2016, il a été dit que cette directive semblait avoir été modifiée, mais qui sait quelle est la situation réelle et quelles directives les soldats israéliens suivent aujourd’hui.

Quoi qu’il en soit, note Youri Viatcheslavovitch, la cruauté engendre la cruauté, et cette escalade pourrait faire exploser tout le Moyen-Orient, provoquer une grande guerre avec un grand nombre de victimes et des affrontements pour des motifs nationaux et religieux dans le monde entier.

Les Palestiniens devraient être autorisés à construire leur vie dans un État indépendant, et non à vivre sans droits sur le territoire de quelqu’un d’autre. En 1975, l’Assemblée générale des Nations unies a reconnu Israël comme un pays pratiquant l’apartheid et le sionisme comme une forme de racisme et de discrimination raciale, a rappelé Youri Afonine. Cependant, en 1991, après la destruction de l’Union soviétique, les États-Unis ont réussi à faire passer l’annulation de cette résolution, mais le temps a confirmé sa justesse : l’apartheid de la population arabe en Israël est toujours en vigueur.

Certains peuples ne devraient pas se développer aux dépens d’autres, c’est injuste. C’est pourquoi le concept proposé et promu par la Chine socialiste est si attrayant aujourd’hui – un développement pacifique au sein de la communauté de destin de l’humanité, sans agressions ni guerres, a déclaré le premier vice-président du comité central du KPRF. Mais ce plan ne convient pas du tout aux États-Unis, qui continuent d’installer des foyers de guerres en Ukraine, en Israël et à Taïwan. C’est cette militarisation qui a déjà mis l’Ukraine à feu et à sang, qui a conduit Israël au bord d’une guerre majeure et qui conduit Taïwan sur la même voie dangereuse. Si les États-Unis ne fournissaient pas au régime de Kiev des armes de plus en plus meurtrières, Zelensky aurait depuis longtemps accepté le plan de paix proposé par la RPC et se serait assis à la table des négociations. Si les États laissent Taïwan tranquille, ce pays s’intégrera pacifiquement à la RPC et se développera de manière intensive. Le conflit en Israël pourrait être rapidement arrêté par les dirigeants américains, mais jusqu’à présent, ils ne font que l’attiser.

Le fait que la Chine ne se soit pas jointe aux sanctions contre la Russie indique clairement qu’elle a la ferme intention de s’en tenir à sa conception pacifique de la politique mondiale. Les États-Unis, avec leurs objectifs ambitieux, ont créé un foyer de tension en Europe en développant un régime nazi anti-russe en Ukraine et en forçant la Russie à lancer une opération spéciale pour le neutraliser. La Chine n’a pas cédé aux aspirations hégémoniques des États, reconnaissant en fait que la Russie protégeait sa sécurité et agissait de manière adéquate face aux menaces.

Pourquoi les Occidentaux étaient-ils si convaincus que la Chine soutiendrait les sanctions contre la Russie ? Ils comptaient sur le fait que la Chine a un volume d’échanges très important avec les États-Unis, l’Europe et d’autres parties de l’Occident collectif. Ils pensaient qu’il valait la peine d’effrayer la Chine avec des sanctions secondaires pour ses relations avec la Russie, et qu’elle commencerait à se conformer aux sanctions antirusses.

Mais l’Occident a sous-estimé les principes et la fermeté de la Chine, qui a montré qu’elle pouvait résister à n’importe quelle pression, a déclaré Youri Afonine. L’Occident a également sous-estimé les résultats d’une politique menée depuis longtemps par le parti communiste chinois, qui consiste à miser sur son marché intérieur en augmentant le niveau de vie et le pouvoir d’achat de sa population. Il y a 15 ans, les exportations de la Chine représentaient 36 % de son PIB ; aujourd’hui, elles en représentent déjà la moitié, soit environ 18 % du PIB. En d’autres termes, la dépendance de la Chine à l’égard des marchés extérieurs, y compris les marchés occidentaux, a considérablement diminué. Et l’économie chinoise continue de croître. L’État développe activement des formes de marché, tout en conservant une position dominante dans l’économie et l’idéologie : toute grande entreprise industrielle, a déclaré Iouri Viatcheslavovitch, est forcément dotée d’une organisation de base du parti communiste chinois.

Aujourd’hui, la Russie et la Chine ne sont pas seulement des partenaires économiques dont le chiffre d’affaires augmente rapidement, mais aussi des alliés proches dans la lutte pour la paix, pour le respect du droit international, contre l’agression impérialiste de l’Occident, contre les tentatives américaines de déstabilisation de certaines régions de la planète. Plus nous poursuivrons fermement cette politique, plus nous serons respectés et soutenus dans le monde. Et les communistes russes, a assuré Youri Afonine, poursuivront clairement cette ligne au niveau des relations interpartis avec les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.

L'INTERVIEW POLITIQUE DE VILLEPIN


 

dimanche 22 octobre 2023


Faina Savenkova – Où commence le fascisme ?

Je me suis longtemps demandé : où commence le fascisme ? Pourquoi n’ont-ils pas résisté en Allemagne et plus encore en Ukraine ? Les gens pensent-ils vraiment que c’est normal ? Il s’agit de gens ordinaires, pas de méchants de cinéma qui haïssent tous les êtres vivants et projettent de conquérir le monde, avec des plans dessinés dans l’oisiveté sur un bout de serviette de table. À quel moment ont-ils perdu leur humanité et quelle en est la cause ?

Il n’y a pas si longtemps, plusieurs événements se sont produits qui peuvent illustrer ce chemin vers l’abîme. Le premier de ces événements est l’accueil d’un fasciste au Parlement canadien. Vous savez, je veux croire en l’homme, je veux croire que tout n’est pas encore perdu pour l’humanité. Mais je ne sais toujours pas comment réagir à une telle chose. Essayer d’en faire une blague ? Pas drôle, merci. Croire qu’honorer un criminel de guerre est une erreur regrettable ? C’est vrai ? Au prix d’un énorme effort de volonté, on peut certainement se convaincre que c’est vrai. Jusqu’au moment où certains membres du gouvernement ont commencé à justifier que ce n’était pas un héros – c’était une erreur – mais que l’essentiel était de soutenir l’Ukraine et de lutter contre la propagande russe. Non, mes chéris, l’essentiel est qu’il n’est qu’un criminel de guerre de la division SS “Galicie”, qui est responsable de nombreuses vies anéanties. Savez-vous ce qu’est une “piste à rats” ? C’est un terme qui désigne les itinéraires d’évasion des fascistes d’Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les héros ne quittent pas leur patrie par des chemins de traverse.

Un autre événement qui a soulevé un certain nombre de questions a été la tenue d’une exposition de photos consacrée au régiment Azov à Milan. S’agissait-il aussi d’une erreur ? N’y a-t-il pas trop d'”erreurs” pour l’Europe ? Mais dans ce cas, c’est encore pire : les crimes d’Azov n’ont pas encore été jugés, malgré sa mauvaise réputation, même en Ukraine. En outre, les atrocités commises par Azov l’ont été à l’encontre de Russes et d’Ukrainiens. Qui s’excusera d’un tel oubli ? Êtes-vous à nouveau en train de diviser sur la base de la nationalité ? Cela me rappelle une leçon d’histoire. Et je sais comment elle s’est terminée.

J’ai récemment eu une conversation avec une amie italienne. Elle m’a dit qu’en général, les Italiens ont une attitude négative à l’égard du fascisme et qu’il n’est pas agréable de le justifier. Et dans le cas de l’exposition de photos, le plus terrible est que les Italiens ne perçoivent généralement pas Azov comme des fascistes, parce qu’ils sont loin de tout cela et qu’ils ne s’intéressent pas à ce régiment. Et l’exposition ne s’en préoccupe probablement pas non plus. Il s’agit simplement d’une toile de fond pour leur vie quotidienne.

Troisièmement, l’autographe de Zelensky sur un drapeau dans le style de la division SS “Galicie”. Je ne sais même pas comment l’interpréter. Zelensky, si vous êtes pris en otage, vous devriez au moins faire un geste, un clin d’œil ou autre chose. Il n’y a pas d’autre moyen d’expliquer de tels actes de la part d’un homme dont les ancêtres ont combattu pour l’Union soviétique dans l’Armée rouge. Mais non. Il y a une autre explication. Avez-vous vu des documentaires sur les animaux récemment ? Vous souvenez-vous de la chèvre de Judas ? Une chèvre spécialement dressée, utilisée dans les abattoirs, qui mène le troupeau à la mort. C’est son travail. Rien de personnel, comme on dit.

Pour en revenir au début, je pense que j’ai trouvé la réponse pour moi-même. Le fascisme commence par une chasse aux sorcières, par la substitution de notions, de mensonges et d’indifférence. Et maintenant, c’est à nous de voir jusqu’où ça va aller.

Faina Savenkova
Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider

 


Biden, le président de la Troisième Guerre mondiale (la finale)

Et voici celui que TOUTES les forces politiques françaises ont choisi de suivre dans une dérive qui date d’au moins trente ans et qui condamne la gauche criminelle et imbécile à être le marche-pied de l’extrême droite. C’est ce qui arrive quand on confond le peuple, ses intérêts, avec le consensus des plateaux de télévision. Et en plus ce vieillard belliciste a un sénat en crise ouverte incapable de s’entendre pour voter un budget. C’est vraiment la chute d’un empire et de ses vassaux… le seul ennui est quand les décombres retombent sur l’humanité toute entière. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

20/10/2023


Biden lance les Américains sur le financement des guerres à Gaza et en Ukraine

Le président devrait demander au Congrès 100 milliards de dollars pour l’Ukraine, Israël, Taïwan et le financement de la frontière

par Dave DeCamp
Publié le

Jeudi soir, le président Biden a prononcé un discours depuis le Bureau ovale dans lequel il plaide en faveur de la poursuite par les États-Unis du financement de la guerre par procuration en Ukraine et de l’attaque d’Israël contre Gaza.

Biden a déclaré qu’il demanderait vendredi au Congrès d’autoriser davantage de dépenses pour la guerre en Ukraine et une aide militaire « sans précédent » pour Israël. Selon les médias, la demande portera sur environ 100 milliards de dollars et comprendra également une aide à Taïwan, que la Chine considérera comme hautement provocatrice, et un financement pour la sécurité des frontières.

Environ 60 milliards de dollars devraient être destinés à l’Ukraine, car la Maison Blanche veut adopter un paquet de dépenses sur la guerre qui durera jusqu’aux élections de 2024. Israël devrait recevoir environ 10 milliards de dollars d’aide militaire, et le reste ira à la frontière, à Taïwan et potentiellement à d’autres régions de l’Asie-Pacifique.

Dans son discours, le président Biden a tenté d’établir des comparaisons entre le Hamas et le président russe Vladimir Poutine. « Le Hamas et Poutine représentent des menaces différentes, mais ils partagent ceci en commun : ils veulent tous les deux anéantir complètement une démocratie voisine, l’anéantir complètement », a-t-il déclaré.

Le président a affirmé qu’il était du devoir de l’Amérique de s’impliquer dans ces guerres étrangères et que cela assurerait la sécurité des Américains, même si la guerre par procuration en Ukraine rend la guerre nucléaire beaucoup plus probable, et que le soutien des États-Unis au bombardement de Gaza par Israël attise le sentiment anti-américain dans le monde entier.

« Le leadership américain est ce qui maintient le monde ensemble. Les alliances américaines sont ce qui nous maintient en sécurité en Amérique. Les valeurs américaines sont ce qui fait de nous un pays partenaire avec lequel vous voulez travailler. Mettre tout cela en péril – nous nous éloignons de l’Ukraine, nous tournons le dos à Israël – cela n’en vaut tout simplement pas la peine. C’est pourquoi demain, j’enverrai au Congrès une demande de budget urgente pour financer les besoins de sécurité nationale de l’Amérique – les besoins de soutien à nos partenaires essentiels, y compris Israël et l’Ukraine », a déclaré Biden.

 

La conférence sur les dilemmes de l’humanité s’achève à Johannesburg : « Le socialisme est une nécessité réalisable »

Avez-vous entendu parler de la conférence, qui s’est tenue du 14 au 18 octobre dans la ville sud-africaine? Au centre des débats, les crimes de l’impérialisme contre Cuba et la Palestine, mais sans haine pour les peuples, avec la recherche d’une issue sur les voies du socialisme et sur la manière dont les peuples du monde envisagent un horizon socialiste. Qui en France peut porter une telle réflexion ? (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociété)

e18 octobre 2023 par Luis De Jesus ReyesZoe Alexandra

La Palestine a été un sujet central de discussion lors de la IIIe Conférence internationale sur les dilemmes de l’humanité. Les participants ont organisé une marche symbolique le dernier jour de la conférence. Photo : Luis de Jesús

Depuis près de deux semaines, une pluie incessante de bombes s’abat sur les terres et le peuple palestiniens qui, depuis 75 ans, lutte contre le projet colonial sioniste, sous le regard indifférent des soi-disant « puissances occidentales » et de leurs gouvernements.

Depuis plus de 60 ans, le peuple cubain souffre d’un blocus économique, financier et commercial qui l’a privé de son plein développement, sous le regard impuissant d’une grande partie du monde qui ne peut pas – ou n’ose pas – défier les responsables de cette politique.

Les deux réalités sont difficiles à digérer, mais elles ont des origines similaires : l’impérialisme et le système capitaliste.

Avec l’idée d’inverser ces réalités et avec la conviction que la construction du socialisme est possible à partir de l’unité et de la solidarité des peuples, la IIIe Conférence internationale Dilemmes de l’humanité s’est achevée à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Pendant cinq jours, environ 500 personnes représentant des mouvements sociaux, des syndicats et des partis politiques de gauche de quelque 75 pays se sont réunies dans la ville sud-africaine dans le but d’analyser, de débattre et de chercher des solutions aux problèmes causés à l’humanité par le système capitaliste dominant.

« Nous nous réunissons aujourd’hui pour déterminer comment poursuivre la lutte de classe dans des conditions très difficiles auxquelles la classe ouvrière est confrontée, les formations paysannes, les organisations progressistes du monde entier. Nous continuons d’être victimes de l’échec du système capitaliste », a déclaré Phakamile Hlubi-Majola, du Syndicat national des métallurgistes d’Afrique du Sud (NUMSA), lors de la dernière journée de la réunion internationale lors d’une table ronde sur « Anti-impérialisme et souveraineté nationale ».

C’est dans ce contexte qu’il est encore plus nécessaire pour les organisations populaires de défier l’impérialisme et de construire des sociétés plus équitables et véritablement libres. Bien que jusqu’à présent, ils aient été rares et que leur réalisation ait entraîné un coût élevé, il en existe des exemples.

« Nos peuples ont remporté des victoires, nos peuples ont donné naissance à des révolutions jusque sous le nez même de l’empire. Si nous parlons d’anti-impérialisme, de souveraineté et de dignité nationale, il est impossible de ne pas mentionner la révolution cubaine et son exemple pour tous les peuples en résistance dans le monde », a déclaré Manuel Bertoldi, de la Fédération rurale pour la production d’Argentine.

Dans le cas de Cuba, la Conférence a publié une déclaration spéciale condamnant le blocus imposé par les États-Unis et l’inscription arbitraire de l’île sur la liste des États qui soutiendraient le terrorisme. « Ni le blocus économique ni aucune autre mesure de ce type ne parviendra à vaincre la souveraineté ou l’autodétermination du peuple cubain », peut-on lire dans le communiqué. Il encourage l’adhésion à la campagne « Laissez Cuba vivre ! » qui vise à recueillir plus d’un million de signatures dans une lettre adressée à Joe Biden pour lui demander de retirer Cuba de ladite liste.

Une déclaration a également été publiée concernant l’emprisonnement politique des militants et journalistes indiens Prabir Purkayastha et Amit Chakroborty de Newsclick. La déclaration appelait à leur libération immédiate et à la fin du harcèlement et de la criminalisation des journalistes et des voix progressistes par le gouvernement d’extrême droite de Narendra Modi.

Condamnation ferme du génocide perpétré par Israël contre la Palestine

À l’heure où le monde regarde avec horreur les images de milliers de morts en Palestine, parmi lesquels des centaines de femmes et d’enfants, en raison des actes barbares commis par Israël contre la bande de Gaza, l’importance de la lutte contre l’impérialisme au niveau mondial devient peut-être encore plus évidente aujourd’hui.

« Les gens meurent parce qu’ils veulent défendre leur terre, ils veulent avoir la liberté, cette conférence a discuté des questions de liberté et de socialisme. Nous rêvons du socialisme, mais maintenant nous continuons notre lutte contre ces barbares, contre ces fascistes… Nos enfants écrivent la Palestine avec leur sang. Nous continuerons à nous battre si l’un d’entre nous est encore en vie », a déclaré la dirigeante révolutionnaire palestinienne, Leila Khaled, dans son discours moins d’un jour après l’attaque israélienne contre un hôpital à Gaza.

Pour ceux qui, à gauche, suivent les événements, il est clair que « ces attaques ont pris la forme d’une guerre d’extermination sans merci » contre le peuple palestinien qui porte « le soutien éhonté de l’impérialisme américain et de ses alliés en Europe ».

« Pendant des décennies, les sionistes ont lancé des attaques contre le peuple palestinien et le massacre actuel de civils non armés, y compris des enfants, des personnes âgées et des femmes brutalement assassinées par les forces israéliennes, doit être compris et dénoncé comme un crime contre l’humanité », ont déclaré les délégués à la conférence dans leur déclaration finale.

En faveur de la cause de la Palestine, en faveur de la cause de Cuba et de toutes les causes justes des peuples, les délégués ont affirmé que le socialisme est la seule voie à suivre.

Le thème de la Palestine a également été constant dans les présentations tout au long de la conférence et en particulier dans la discussion sur l’anti-impérialisme et la souveraineté nationale.

Philippe Noudjenome du Parti communiste du Bénin et président de l’Organisation des peuples de l’Afrique de l’Ouest a ouvert sa présentation en disant que la cause palestinienne pour leur libération est « une lutte commune pour toute l’humanité ».

Pour sa part, Guy Marius Sagna du Parti du peuple Tekojoja du Sénégal a exprimé sa solidarité et a déclaré que « les Palestiniens survivront, les Palestiniens vaincront, les Palestiniens ne tomberont pas ».

Dans le cadre de la cérémonie de clôture, les centaines de participants à la conférence ont pris part à une marche symbolique pour exiger la cessation des hostilités par Israël et exprimer leur solidarité avec la Palestine.

Lettre de Johannesburg

« Le socialisme est une nécessité réalisable » : c’est ainsi que commence la Lettre de Johannesburg, fruit des discussions et des débats qui ont eu lieu tout au long des cinq jours de la conférence. La lettre a été présentée à la clôture de la conférence par Vashna Jagarnath.

Il déclare que « l’impérialisme dirigé par les États-Unis se trouve défié à travers le monde par des gens qui ne sont plus disposés à se soumettre au modèle d’austérité-dette de destruction économique et à capituler devant la guerre économique et militaire imposée par les États-Unis à ce qu’ils considèrent comme leurs « rivaux ».

De même, il réaffirme que la démocratie, la souveraineté nationale et l’autodétermination font partie des voies vers le socialisme, mais qu’elles ne peuvent être pleinement réalisées que dans le socialisme.

Sur la construction du socialisme, le document définit quatre piliers pour construire l’unité nécessaire pour faire avancer ce processus : la solidarité concrète, la recomposition de la classe ouvrière, le sauvetage de la vie collective et la reconstruction de la culture de lutte.

Il conclut en déclarant que le processus des Dilemmes de l’humanité lui-même, qui comprend la tenue de 4 conférences régionales avec la participation de plus de 800 personnes, a provoqué d’importants débats et « a suscité l’espoir et l’engagement en faveur de la construction d’un monde meilleur ». « Les graines du socialisme ont été plantées… Nous nous engageons à cultiver ces graines et à continuer à renforcer les organisations et les instruments de la classe ouvrière en poursuivant le travail qui a été fait ici au sein de nos organisations et dans chaque pays qui est représenté ici ».

 

« Je m’en fiche éperdument des deux millions de Gazaouis »

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"Je m'en fiche éperdument des deux millions de Gazaouis. Ce qui m'importe aujourd'hui c'est la vengeance des 1 300 Israéliens." "On ne doit pas se soucier, ni des droits de l'homme, ni de la pensée progressiste, ni du mondialisme." Un appel au génocide des Palestiniens de Gaza sur la chaine i24News, une chaîne de télévision d'informations en continu internationale basée en Israël. Elle fait partie du groupe Altice, de M. Drahi… Bref, un entre-soi très casher, je dirais. Quant aux propos ? Ce David Antonelli, corse converti au judaïsme se voulant plus rabbi que le pire des rabbins extrémistes. Deux poids, deux mesures ? On l’entend chaque jour et là, ce que cet « écrivain » lance mérite 2 millions de mesures ! Mais que fait donc Darmanin le justicier ex-Israël, redresseur de mots sortant de la bouche des députés LFI ? Tout est bon, pour créer de la polémique, de petite politique, afin de noyer le poisson dans la mer morte. La défense d’Israël doit être un devoir ! Le Hamas est un groupe terroriste ! Pourtant élu… Pas un « mouvement de résistance », depuis la chasse au Mélenchon, au Danièle Obono est lancée, ça occupe le chaland, et pendant ce temps-là, toutes sortes d’atrocités sortent des chiennes TV en continu, par le bec d’invités tous d’accord qui ont trouvé un con-100 sucent : on est pour Israël à donf ou on est un supporteur du terrorisme du Hamas. Décidément et comme ce sont les mêmes depuis des lustres qui occupent l’espace merdiatique, comme en 2001 « vous êtes avec nous ou contre nous » selon, le bush ardent junior.

Revenons à cet Antonelli, qui antonne pas mal : Pour cet olibrius, c’est simple, on élimine les 2,5 millions de Palestiniens de Gaza, « on ne fait pas de distinction entre les membres du Hamas et la population palestinienne » qui pour lui sont "biberonnés" à la même haine des juifs. Bon, il aurait peut-être un peu raison, car depuis 1948, les déplacements forcés de populations, les massacres, les emprisonnements sans procès, la prison à ciel ouvert de Gaza, les check-points, la colonisation, les humiliations, les maisons rasées, les colons racistes pourrait bien provoquer un chouia de haine sinon de ressentiment… Cet Antonelli affirme aussi que Gaza est la terre d'Israël et qu’ils vont simplement la récupérer. Il le justifie par la religion, car en tant que juif cette terre leur appartient, donné par dieu, avec titres de propriété, récépissé et coups de tampon à l’appui, c’est imparable ! Il appelle à une réponse "impitoyable" pour reprendre Gaza. "On ne doit pas se soucier, ni des droits de l'homme, ni de la pensée progressiste, ni du mondialisme". Une autre personne sur le plateau, au sujet de la destruction de Gaza, affirme qu'ils vont "tout reconstruire" et que les ruines ne sont pas un problème pour les Israéliens…. ⁣ Je vous dis, un entre soi de va-t'en-génocidaires incendiaires, dont les préoccupations humanistes les concernent autant que la marque du papier toilette mise sur le rouleau des ch…ts. Et le bon mot de la fin : « Israël ne doit pas craindre d’employer les bons mots et d’agir en conséquence devant les Nations du monde ». C’est ce que cette « grande démocratie fait depuis toujours, s’asseoir sur les résolutions de l’ONU, utiliser tous les moyens pour ne respecter aucun accord, aucun cessez-le-feu, toujours avancer ses pions par le biais des colons qui grignotent petit à petit la Cisjordanie. Alors, le coup du Hamas est l’opportunité de foutre dehors les Palestiniens ! Qu’ils aillent se faire cuire un œuf en Égypte, en Syrie, au Liban, et en Jordanie.

Le dernier coup de culot : selon le Gouv d’Israël, ce serait le Hamas lui-même qui par erreur aurait bombardé l’hôpital qui a fait 500 morts d’un coup… Plus c’est gros, plus… Ça ne passe plus ! Pas étonnant que partout dans le monde, il y a des manifs supportant les Palestiniens, que les people du showbiz ou du sport n’ont pas envie d'exprimer leur amour inconditionnel pour un pays qui bafoue tous les principes d’humanité en bombardant une enclave bourrée de civils, qui essayent de fuir par le sud ou le nord et qui se font massacrer par « l’armée la plus morale du monde ». Tristement, des Israéliens et des Palestiniens ont payé et payent pour la bande de fous furieux qui mène le bal de la mort, supportée en notre nom par nos « démocraties » de caca boudin

Personne sur I24 n’a bronché. Moi qui ai utilisé comme titre ce « Je m'en fiche éperdument des deux millions de Gazaouis » afin de faire réagir, je suis certain que des lecteurs ont dû tomber de leur chaise en lisant ça, puis réaliser… Mais coté TV, que dalle, comme une lettre anonyme à la poste, aucune réaction et surtout aucune conséquence, l’horrible personnage est certainement rentré chez lui, pénard ! Le CSA l’est où ? Darmanin, Macron, les assos humanitaires, « l’opposition », Sont où ? Sont tout !

Fleurs des maléfiques : La tribu prophétique aux prunelles ardentes - Fait couler le rocher et fleurir le désert - Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert - L’empire familier des ténèbres futurs.

(Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal)

Georges ZETER/Octobre 2023

 

La guerre ? Quelle guerre ?

Jouer sur les mots est la technique de base de toute manipulation. Mais, comme c'est le cas pour sa sœur la publicité, la propagande veille à ce que ses messages apparaissent comme un usage "objectif" du langage alors que les termes utilisés sont le plus souvent des métaphores (rapports de similarité) ou des métonymies (rapports de contiguïté) de vocables qui, eux, seraient pertinents pour les réalités concernées. Un patron peut être un vrai requin, mais un vrai requin ne peut pas être un patron, tout comme, plutôt que de boire une bonne bouteille, d'aucuns comme moi préférent boire le vin qui est dedans. Les rhéteurs antiques avaient déjà recours à ces artifices pour emporter la "conviction" de leur auditoire. Chomsky dirait : leur "consentement".

Ce jeu qui fait tout le sel de la poésie angélique peut se révéler dangereux et même diabolique quand il est pratiqué par les experts en "communication" (comprendre "intox") que sont les médias, les porte-paroles et les chefs d'états eux-mêmes. Les mots aussi sont des armes, et des armes déloyales quand ils sont détournés de leur véritable sens.

Dans la campagne de désinformation concernant les suites du raid du Hamas en Israël du 7 octobre, l’utilisation du mot « guerre » et est une mise en œuvre de cette artillerie langagière. La définition habituelle de ce mot est : "conflit armé entre différentes nations ou états (déclarer la guerre à un pays), ou différents groupes au sein d'une nation ou d'un état (guerre civile)." Ce qui se passe aujourd'hui à Gaza est-il une guerre ? Dans ce cas, il s'agirait de batailles entre adversaires équivalents statutairement et techniquement, disposant de moyens comparables, et dont les revendications seraient sur le même plan.

Or, alors qu'Israël intime à un million de Palestiniens l'ordre de quitter leur domicile pour se rendre vers le sud afin de transformer leur pays en glacis vitrifié et stérilisé sans que les intéressés puissent même emmener les malades hospitalisés, et sans qu'aucune structure ne soit prévue par quiconque pour les héberger, les médias continuent de présenter cette tragédie inhumaine comme une "guerre".

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Qu'il soit représentatif ou non, le Hamas est un parti politique, mais pas un état, ni une nation. On peut le taxer de "terroriste" ou tout ce qu'on veut (après l'avoir utilisé et financé pour diviser le camp adverse), mais ce n'est pas plus la Palestine que l'ETA n'est le Pays Basque. La bande de Gaza, un territoire qui abrite 2,3 millions de membres du peuple Palestinien n’est, lui non plus, ni une nation ni un état. C'est une prison à ciel ouvert. Le mur d’acier et de béton de 6 mètres de haut, équipé de capteurs, de systèmes d’armes et de radars télécommandés, de caméras et de capteurs souterrains, constitue un « mur de fer » séparant ce territoire de l'état d'Israël, et l'"exploit" réalisé par le commando du Hamas reste une énigme à élucider, mais ce n'est pas l'objet de cet article.

Pour s'en tenir aux actes militaires des opérations, n’y a aucune commune mesure entre les adversaires qui sont tout sauf des "belligérants". Les combattants du Hamas utilisent des missiles, des drones et des planeurs, mais ne disposent pas d’armée de l’air ni de marine, alors qu'Israël possède la quatrième plus grande armée au monde, une flotte d'avions de combat F-15, F-16 et F-35, 2 200 chars, ainsi que des missiles, des drones et des systèmes de surveillance sophistiqués capables de localiser et de détruire des cibles individuelles (mais qui se seraient mystérieusement mis en veilleuse le 6 octobre dernier).

Peut-on parler de "guerre" contre un territoire dont on contrôle l’espace aérien, les eaux territoriales, les frontières, l’électricité, l’approvisionnement en eau et la circulation des personnes et des biens ? Le vocabulaire utilisé par les médias pour rendre compte de l'actualité au proche-orient est pour le moins décalé par rapport à la réalité historique. Le peuple palestinien de Gaza et de Cisjordanie occupée qui résiste depuis 75 ans au vol de leurs terres, à la colonisation, au meurtre, à la torture, à l’emprisonnement sans procédure régulière, aux punitions collectives, à la manipulation, à l’humiliation et au génocide est aujourd'hui qualifié de « militants » et de « terroristes ». Par contre, les troupes d’occupation israéliennes sont baptisées "forces de défense » ou "commandos".

Mais ces abus de langage ne sont pas nouveaux concernant Israël. Après avoir autoproclamé son statut d'état en 1948, les dirigeants de l'époque ont mis en œuvre le Plan Daleth qui, partout ailleurs dans le monde, aurait été qualifié de "nettoyage ethnique", en appelant au retrait ou au « transfert » systématique des Palestiniens de leur terre. Des opérations militaires ont été organisées pour dépeupler et détruire par la force les centres de population palestiniennes et écraser la résistance.

En 1982, la version officielle d'angélisme défensif concoctée par les experts ès communication a été mise à mal par le bombardement de Beyrouth, mais pour contrer les critiques internationales et reconquérir l’opinion publique, le Congrès Juif Américain a parrainé une conférence à Jérusalem en 1983 et mis en place le "Hasbara" (mot signifiant "explication" en hébreu) dont l'objectif était de garantir le soutien indéfectible des Etats-Unis et de rendre quasiment impossible toute critique des actions d’Israël (sous peine d'être taxé d'antisémite, entre autres). Et c'est cette stratégie qui continue à porter ses fruits aujourd'hui. Le plan Daleth visant à nettoyer ethniquement et à contrôler toute la Palestine est en voie d'accomplissement avec la bénédiction de la "communauté internationale", comme se nomment eux-mêmes les vassaux des Anglo-Américains et leurs maîtres.

Les dirigeants d'Israël sont prêts à tout pour conserver leur pouvoir et leurs colonies et les États-Unis, soucieux de l’avenir de leur avant-poste militaire au cœur du Moyen-Orient, ont donné leur feu vert à la poursuite des bombardements malgré les discours affirmant le contraire.

Lors d'une visite au Moyen-Orient en 1999, Nelson Mandela avait exprimé son soutien à la lutte palestinienne et déclaré : « Il faut choisir la paix plutôt que la confrontation, sauf dans les cas… où nous ne pouvons pas avancer. Alors si la seule alternative est la violence, nous utiliserons la violence." Ce qui se passe en ce moment n'est pas une "guerre", mais une confrontation violente dont le prétexte est un attentat terroriste mais dont la véritable raison est l'acharnement à nier l'existence d'un peuple.

Pour le Haut-Karabakh, d'aucuns ont ici même parlé de "génocide" et de "nettoyage ethnique". Leur silence aujourd'hui est plus éloquent que leurs émois d'hier. Les mêmes mots n'ont pas toujours le même sens pour certains.

 

jeudi 12 octobre 2023

Le Hamas est la création d’Israël

j”ai été tentée de corriger l’introduction du texte qui parlait de la création du Hamas par l’Etat juif, cet expression me paraissant spontanément antisémite, et puis j’ai réfléchi que l’on ne pouvait pas tronquer un texte et que de surcroît c’était juste, c’est l’état qui se prétend juif qui a créé le Hamas et pas celui que pourrait être Israël. Et ce fait est dénoncé ici par l’historien israélien Ilian Pappé. En tous les cas les informations correspondent à mes propres connaissances sur le sujet. Il faut voir aussi que cette nasse constituée par l’extrême-droite israélienne complice d’une fascisation islamiste, est repoussée par tous comme le prouve encore aujourd’hui cette information qui vient d’Egypte : ‘L’Égypte s’efforce d’éviter un exode massif de la bande de Gaza vers sa péninsule du Sinaï, alors que les bombardements israéliens ont interrompu mardi les passages au principal point de sortie de l’enclave, déclarent des responsables de Gaza et des sources de sécurité égyptiennes. “(note de danielle Bleitrachpour histoireetsociete)

12/10/2023


Par Thomas Fazi

8 oct 2023

Beaucoup de gens ne le savent pas, mais le Hamas est en grande partie une création de l’État juif. Pendant des années, Israël a encouragé les islamistes de Gaza comme contrepoids aux nationalistes laïques de l’Organisation de libération de la Palestine et de sa faction dominante, le Fatah de Yasser Arafat, aidant à transformer un groupe d’islamistes palestiniens marginaux à la fin des années 1970 en l’un des groupes militants les plus notoires du monde, qui a tué beaucoup plus de civils israéliens que n’importe quel groupe militant palestinien laïc.

Le général de brigade Yitzhak Segev, qui était le gouverneur militaire israélien à Gaza au début des années 1980, a déclaré plus tard au chef du bureau de Jérusalem du New York Times qu’il donnait de l’argent aux Frères musulmans, le précurseur du Hamas, sur instruction des autorités israéliennes. Le financement était destiné à détourner le pouvoir des mouvements communistes et nationalistes palestiniens à Gaza, et en particulier d’Arafat (qui lui-même a qualifié le Hamas de « créature d’Israël »), qu’Israël considérait comme plus menaçant que les fondamentalistes. « Le gouvernement israélien m’a donné un budget », a avoué le général de brigade à la retraite, « et le gouvernement militaire donne aux mosquées ».

« Le Hamas, à mon grand regret, est la création d’Israël », a déclaré Avner Cohen, un ancien responsable des affaires religieuses israéliennes qui a travaillé à Gaza pendant plus de deux décennies, au Wall Street Journal en 2009. Au milieu des années 1980, Cohen a même écrit un rapport officiel à ses supérieurs les avertissant de ne pas jouer à diviser pour régner dans les territoires occupés, en soutenant les islamistes palestiniens contre les laïcs palestiniens. « Je … Suggérez de concentrer nos efforts sur la recherche de moyens de briser ce monstre avant que cette réalité ne nous saute à la figure », a-t-il écrit. Ils ne l’ont pas écouté. Ce à quoi nous assistons est un cas classique de retour de flamme.

Pour plus de contexte sur les événements dramatiques qui se déroulent à Gaza / Israël, je recommande fortement le livre de l’historien israélien Ilan Pappé, The Biggest Prison on Earth: A History of the Occupied Territories, une description poignante de la vie dans la plus grande « prison ouverte » du monde.

En voici un extrait :

La politique israélienne conventionnelle de nettoyage ethnique employée avec succès en 1948 contre la moitié de la population palestinienne, et contre des centaines de milliers de Palestiniens en Cisjordanie en 1967, n’a servi à rien [à Gaza]. Vous pouviez lentement transférer des Palestiniens hors de Cisjordanie, et en particulier de la région du Grand Jérusalem, mais vous ne pouviez pas le faire dans la bande de Gaza – une fois que vous l’aviez scellée en tant que camp de prisonniers à sécurité maximale. Le résultat a été le début d’une politique de génocide progressif par Israël contre la bande de Gaza. … La militarisation de la politique israélienne à l’égard de la bande de Gaza a commencé en 2005. Cette année-là, Gaza est devenue une cible militaire officielle du point de vue israélien, comme s’il s’agissait d’une énorme base ennemie plutôt que d’un lieu d’habitation civile. Gaza est une ville comme les autres dans le monde, et pourtant pour les Israéliens, elle est devenue une ville factice pour les soldats qui expérimentent les armes les plus récentes et les plus avancées. … [Les pratiques incluaient] la démolition insensée de maisons, l’aspersion de civils avec des obus au phosphore, le meurtre de civils innocents par des armes légères et l’obéissance aux ordres de leurs commandants d’agir sans boussole morale. « Vous vous sentez comme un enfant infantile avec une loupe qui tourmente les fourmis, vous les brûlez », a témoigné un soldat.

En bref, ils ont pratiqué la destruction totale de la ville réelle alors qu’ils s’entraînaient dans la ville simulée.


 


Chine:Qui profite du conflit israélo-palestinien ?

Bon l’illustration laisse peu de doute sur la réponse à la question mais c’est bien argumenté et on y apprend des choses que les passions françaises envisagent peu si l’on suit le débat politico médiatique autour de ces événements avec les propositions de certains de “gommer” ceux qui osent émettre une opinion contraire, même s’il s’agit de véritables têtes à claque qui à leur manière ont choisi d’attiser le débat comme leurs censeurs, l’hystérisation masque les véritables intérêts, les responsabilités réelles pour leur substituer une foire d’empoigne entre les peuples victimes. Par Global Times Publié: Oct 11, 2023 10:28 PM    Maison de l’Hégémonie Illustration: Liu Rui / GT

Maison de l’Hégémonie Illustration: Liu Rui / GT

Le président américain Joe Biden a mis en garde mardi contre tout pays ou organisation envisageant de profiter du conflit israélo-palestinien, tout en indiquant que les États-Unis augmentaient l’aide militaire supplémentaire, y compris les munitions et les intercepteurs, à Israël.

Mardi également, le premier avion transportant des munitions américaines pour les frappes israéliennes contre Gaza a atterri en Israël.

Il est rare que les États-Unis réagissent aussi efficacement à un problème, à moins qu’il n’y ait un énorme intérêt pour celui-ci. Au contraire, la fourniture rapide d’une aide militaire est un autre rappel que le complexe militaro-industriel américain a encore le plus à gagner d’un conflit au Moyen-Orient, comme il l’a fait en Ukraine et dans d’autres instabilités régionales par le passé.

Au moins 2 100 personnes ont été tuées dans le conflit israélo-palestinien depuis l’attaque surprise du Hamas samedi, et une crise humanitaire est susceptible d’émerger à Gaza. Du point de vue d’éviter davantage de pertes humaines et d’éviter une catastrophe humanitaire, la réponse la plus rationnelle et la plus responsable après l’attaque initiale est d’appeler toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et du plus grand calme et à parvenir à un cessez-le-feu dès que possible.

Cependant, au lieu de calmer la situation, les responsables américains semblent occupés à attiser les flammes en fournissant une aide militaire supplémentaire. Non seulement dans le conflit israélo-palestinien, mais dans chaque conflit, la réponse américaine est toujours d’intensifier la violence au lieu d’encourager la paix. C’est parce que la guerre apporte des pertes et des douleurs à la plupart des pays et des régions du monde, mais les États-Unis sont l’un des rares à pouvoir exploiter le conflit pour des profits écœurants.

Jetez un coup d’œil à la performance des actions de défense américaines cette semaine. La hausse de près de 9% des actions de Lockheed Martin lundi a été la plus importante pour le plus grand entrepreneur américain de la défense lors d’une journée sans résultats depuis mars 2020. Les actions de Northrop Grumman ont également connu leur meilleure journée depuis 2020.

Les investisseurs ont toujours été prompts à dire qui seront les gagnants du conflit israélo-palestinien. Alors que l’administration Biden a mis en garde tout groupe contre le fait de profiter du conflit israélo-palestinien, si un groupe a une chance d’exploiter le conflit et de profiter de la violence, ce sera probablement le complexe militaro-industriel américain. Chaque fois qu’il y a un conflit militaire ou même simplement des tensions régionales dans n’importe quelle partie du monde, les États-Unis peuvent toujours trouver un moyen d’en faire une grande opportunité pour les marchands d’armes américains de faire fortune.

Selon les médias, les cinq grands géants du complexe militaro-industriel – Lockheed Martin, Boeing, Raytheon, General Dynamics et Northrop Grumman – ont le plus profité de ces conflits. Ils partagent régulièrement plus de 150 milliards de dollars de contrats du Pentagone chaque année, selon un article publié par The Nation en mai. Dans le conflit militaire russo-ukrainien, les cinq grands géants ont non seulement vendu de grandes quantités d’équipements militaires à l’Ukraine, mais ont également profité de l’occasion pour commercialiser leurs produits dans d’autres pays européens.

Ils ont également obtenu plus de contrats et de fonds du gouvernement américain.

En conséquence, l’Ukraine est devenue le troisième importateur mondial d’armes en 2022, se classant au cinquième rang des principales destinations des exportations d’armes américaines, selon les données de Statista. En outre, le département d’État américain a déclaré en janvier que les ventes militaires directes par les États-Unis ont augmenté de 48,6% pour atteindre 153,7 milliards de dollars pour l’exercice 2022, contre 103 milliards de dollars pour l’exercice 2021, en grande partie grâce aux ventes d’armes à l’Ukraine dans le contexte de l’escalade continue du conflit, selon les médias.

En outre, les États-Unis continuent de créer des tensions à travers le détroit de Taïwan avec des ventes d’armes à l’île de Taiwan. Fin août, l’administration Biden a même annoncé son intention de fournir la toute première aide militaire à la région de Taïwan par le biais du soi-disant « programme de financement militaire étranger » d’une valeur totale d’environ 80 millions de dollars.

Au lieu de contribuer au maintien de la paix mondiale, les États-Unis ont continué à alimenter l’escalade et la poursuite de divers conflits afin d’apporter des fortunes à leur complexe militaro-industriel, mais cela se fait au détriment de la vie des gens. Sans la guerre, il serait difficile pour ces entreprises de maintenir leurs activités. Mais l’approche consistant à compter sur les guerres pour obtenir suffisamment d’ordres est dangereuse pour le monde. Le monde ne peut pas se permettre de continuer à tirer profit des malheurs d’autres pays et régions. Histoire et Société