lundi 31 mai 2010

ISRAËL POURSUIT SES CRIMES IMPUNÉMENT

Crime d’Israël, un de plus, la flotille de la liberté attaquée, au moins vingt morts et une trentaine de blessés, tous des humanitaires, dans les eaux internationales.


Publié 31 mai 2010 Palestine solidarités
Dans la nuit voici les messages qui parvenaient, ils sont confirmés aujourd’hui simplement on ne sait pas si ce sont deux ou dix morts. L’armée israëlienne a attaqué des hommes et des femmes désarmés apportant un convoi d’aide humanitaire à un peuple martyre.

Message circulant par facebook, d’un espagnol qui est sur le Mavi Marmara (bateau turc)

Urgent: a 90 miles des cotes de Gaza, dans les eaux internationales, deux bateaux de l’armée israélienne se rapprochent de nos navires. En ligne,conférence de presse depuis le Mavi Marmara pour alerter les opinions publiques

http://www.livestream.com/insaniyardim

Nous vous sommes reconnaissants de faire circuler cette information. israel veut certainement nous attaquer pendant la nuit, sans témoin génant, et mettre nos vies en danger

Les passengers sont en alerte, les gilets de sauvetage ont été sortis. Ils sont encore à 120 miles nautiques de Gaza. Les communications sont de plus en plus difficiles, sans doute brouillées par l’armée israélienne

et ce message de Gaza friends d’Irlande:

ubna: greta urgent we have threat from israel (check out the HELP button on www.witnessgaza.com)

me: Lubna. What is happening?

lubna: two israeli ships coming toward us me: So glad to see you here

Me: Please try to stay on this so I can tweet it

lubna: they contact the ship asked who we are and dissappeared now they getting close to the ship we can see them stay here 3 boats are coming not

two 3 israeli boats we are 78 mile from israel

me: I’ll keep writing

lubna: people here put their life jackets every body preppering here

me: OK. You are the lifeline to our TWITTER account
lubna: we may loose the wirless, we didnt expect them now, we thought they will arrive at the morning, please stay in touch with the other boats

Sent at 10:50 PM on Sunday
me: We can’t reach anyone
Sent at 10:52 PM on Sunday
me: where are you? Are you there?

vendredi 28 mai 2010

UN MÉDICO QUE TIENES C......!!

Docteur Christian SADEK
Médecin généraliste

Les Prades

46250 CAZALS


lettre ouverte à


Monsieur Nicolas SARKOZY

Président de la République Française


Cazals, le 08 Mars 2010
Monsieur le Président de la République


Avec tout le respect que je vous dois dû à votre fonction, je mepermets de vous adresser ce petit présent : un croc de boucher. Ce n’est pas pour y suspendre Monsieur Dominique de VILLEPIN et n’a rien à voir avec les balles de 9mm qui vous ont été adressées anonymement. Moi, je vous dis qui je suis, et pourquoi je vous adresse cet objet.
En temps que médecin de campagne, je suis tous les jours au contact de la France « d’en bas », des agriculteurs, des artisans, des professions libérales, des commerçants, des employés salariés qui doivent travailler toujours plus pour en fait gagner de moins en moins.



Je côtoie aussi des personnes au R.S.A. qui travaillent au noir,arrivent à toucher de nombreuses allocations diverses et variées et qui en fait ne payent pas d’impôts et s’en sortent beaucoup mieux que ceux qui sont au SMIC, et qui travaillent 7 H / jour, et bien mieux que de nos agriculteurs qui eux travaillent plus de 60 H/ semaine et 365 jours par an et qui parfois sont obligés de fréquenter les Restos du Coeur pour nourrir leurs enfants.
Et que dire de nos retraités qui ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts?.
Tous les jours, je mesure la température de la population de notrecanton et, je ne sais si c’est une conséquence du prétendu réchauffement climatique, mais la température monte, monte lentement mais sûrement et un jour cela va éclater.
Je pense que c’est comme le « big one » sur la faille de San Andréa : on sait que cela va arriver mais on ne connaît pas la date.
C’est ce que je perçois sur le canton de Cazals et aussi ce que jepressens dans les autres cantons de France.
Il serait dommage que notre Pays qui est au bord de la faillite,faillite en grande partie liée à l’incompétence et à la corruption de nos énarques, soit victime d’une troisième révolution qui achèverait de le ruiner.
Comme en 1789, la Révolution pourrait éclater pour une parole de trop : en 1789 ce serait Marie-Antoinette qui l’aurait prononcée « Ils n’ont plus de pain alors qu’ils mangent de la brioche ».
L’ENA n’existait pas mais nous avions déjà une énarque qui ignorait comment se faisait le pain et la brioche : aucune réalité de la condition de vie des gens sur le terrain.

C’est peut être pour éviter cela que nos énarques et hommes politiques font de longs discours qui nous endorment et ne veulent plus rien dire : au moins cela évite de mettre le feux aux poudres et ils se sont fait plaisir en alignant des mots mais aucune idée.
Nous sommes en présence d’un Etat qui devient de plus en plus inquisiteur envers ses citoyens, de plus en plus répresseur envers les honnêtes gens, de plus en plus laxiste pour les voyous : auriez-vous peur des voyous Monsieur le Président ?
Pourtant ce sont les honnêtes gens qui feront la prochaine révolution parce qu’ils en ont assez que 1789 ne serve à rien et qu’ils ne soient bons qu’à payer des impôts.
Je pense,en tant que médecin,que la révolution c’est comme le vaccin: de temps en temps il faut des rappels.
Il y a trop longtemps maintenant que le dernier rappel a été administré.
Après le dépistage des délinquants à l’âge de 3 ans, la taxe carbone qui épargne les plus pollueurs (vos petits copains), les radars « pompes» à fric, qu’allez vous nous pondre : le rétablissement des lettres de cachet ? Pourvu que je n’en sois pas la première victime!
Vous êtes en train de nous faire une France à l’Américaine. Mais pas celle d’Obama ! Celle de Bush, marionnette de la C.I.A., des lobbies de l’industrie et de l’armement. Votre idole était G.W. Bush : cela « crevait » les yeux.
L’Europe géographique avait un pays à la botte des américains : (l’Angleterre), maintenant elle en a deux.

Lors de l’invasion en Irak, par les américains, je devrais dire par la C.I.A. et les industriels de l’armement et accessoirement G.W. Bush, Jacques CHIRAC a eu probablement la meilleure initiative de ses mandats : ne pas y aller.
S’il n’en avait pas été ainsi, je pense que notre pays, qui compte 1/6 de musulmans explosait de l’intérieur. En médecine il y a un dicton qui dit « primum no nocere » – d’abord ne pas nuire- et il a su l’appliquer.
Vous êtes, lentement mais sûrement, en train de transformer le pays en dictature car vous avez l’esprit d’un petit dictateur ; il existe une grande similitude entre vous et Napoléon III dit Le Petit (dixit Victor Hugo).

Mis à part quelques ministres, vous vous êtes entouré (mais cela est peut être voulu) d’incompétents notoires qui n’ont aucune réalité du  terrain, comme par exemple Madame R. Bachelot qui nous a montré ses talents dans la gestion de la « grosse » épidémie de grippe A.
Heureusement que le virus H1 N1, quant à sa virulence, n’avait rien à voir avec le H5 N1, auquel cas elle aurait participé à décimer le pays : elle aurait peut être résolu le problème de chômage en créant un maximum d’emplois…dans les funérariums.
Il y a un proverbe qui dit « au royaume des aveugles,les borgnes sont rois »: je crains que vous l’ayez fait vôtre.
Mais au fait, cette épidémie de grippe, n’était-ce pas une diversion, pour faire parler d’autre chose que de la crise ce qui aurait risqué d’échauffer les esprits ?
En vous adressant ce présent, je ne fais pas de menaces, je m’inspire un peu de vous – après tout c’est vous qui en avez parlé le premier, du croc de boucher – Je fais seulement de la prévention.
Il serait en effet regrettable que votre absence de bon sens, votre éloignement de plus en plus grand de la France « d’en bas », comme avait dit Jean Pierre Raffarin, vous conduise à vous y trouver suspendu par le peuple, ou pire encore, que la Guillotine, reléguée au musée par Robert Badinter, reprenne du service et fonctionne au rythme qu’elle a connu sous la Terreur.
Je vous rappelle que vous êtes le Président de tous les Français même si tous n’ont pas voté pour vous et que vous avez été choisi pour vous occuper de notre Pays, pas pour l’anéantir.
Je suis un libéral, mais je suis pour le libéralisme choisi et non subi et imposé. Vous êtes en train de créer un système de santé à l’américaine, c’est-à-dire à deux voire trois vitesses, alors que Monsieur Obama lui veut faire machine arrière et rendre l’accès aux soins à tous les Américains qui en étaient exclus.
Vous êtes en train d’anéantir l’enseignement qui est le type même d’investissement à long terme où l’on dépense aujourd’hui de l’argent (nos impôts) qui sert à former les cerveaux qui feront l’élite intellectuelle de demain.

Les pays nordiques comme la Finlande l’ont bien compris.
Avec la suppression du juge d’instruction, vous êtes en train de créer une justice aux ordres du pouvoir : la France va devenir une République Bananière si elle ne l’est pas déjà.
A l’allure où vous allez, la France sera le premier pays sous développé d’Europe : plus d’université, plus d’hôpitaux, plus d’industries, plus de services publics, plus d’agriculture : une réserve de gaulois pour touristes étrangers tout au plus.
Attention ! Les Gaulois à l’image d’Astérix et Obélix pourraient bien entrer en Résistance …



Objet : : Lettre d’un médecin

La révolte gronde dans le lot !!!
Lire aussi le bas de ce message !
Dans 15 jours j’adresse cette lettre à N. Sarkozy accompagnée de son “cadeau” le crochet de boucher. Diffusez la à un maximum de vos contacts, qu’elle fasse le tour du pays. Si un maximum de gens sont informés, je ne risque rien.

Je compte sur vous et… vive la liberté d’expression !!!



Docteur Christian SADEK

samedi 22 mai 2010

ALAIS : ALLEZ ALÈS !!!!!


LA CLÔTURE: AUSSI PASSIONNANTE QUE L'OUVERTURE !


Si je pouvais donner un conseil amical à un ami aficionado, je lui dirais: viens à Alès ! Viens au Tempéras !
En général, on ne le regrette pas.
Les ADOLFO MARTIN ANDRÈS n'ont pas déçu, mais pas du tout, les aficionados - demi plaza, cmme la veille - qui s'étaient déplacés au Tempéras: pelage gris, astifinos, ils ont allié mansedumbre et puissance, jusqu'à la sauvagerie, indispensables attraits pour que vive et perdure la corrida.
Né en mai 2005, le premier que reçoit Robleño, est un manso, qui recule sans cesse, après avoir cassé les planches du callejon, poussé deux fois au cheval, jusqu'à se coller aux planches. Impossible au pourtant rusé Robleño de le déloger. Une faenita laborieuse, sans dominio possible, une demi épée, rideau.
Né en mars 2005, le second arrive au centre du ruedo à pas comptés, puis soulève brusquement la cavalerie, la renverse à la seconde charge. Poder et violence, puis la mansedumbre reprend le dessus.  Puis gratte le sol, hésite, et fuse sur le cheval, le soulève à nouveau. Gueule fermée, pattes d'acier, le manso con casta y poder s'impose comme le maître.  Robleño entame ensuite une série droitière méritoire, , mais le vent allié au genio rendent le combat de plus en plus dangereux. Le torero recule à son tour, face au bicho qui se colle aux tablas. Demie dans le poumon.
Sanchez Vara hérite d'un tio né en déc. 2004. Manso lui aussi, il fuit la cape des peones. Première pique assassine, puis deuxième très violente assénée par un piquero vexé  d'avoir été secoué et hué.  Vara prend ensuite sa flanelle pour essentiellement abuser du pico, il danse beaucoup, et étale son insuffisance, face à un toro qui impose sa domination. Entière trasera et sur le côté. Son second est né en janv. 2005, negro astifino, impressionnant, il provoque la chute monumentale du groupe équestre, poursuit les hommes jusqu'aux planches. Re çoit la seconde pique sans s'employer. Poursuit Vara à son tour après les banderilles. Gratte et rechigne à embestir la muleta, parfait mansurron. Mais qui possède un fond de noblesse que Vara parvient à exploiter, par des naturelles serrées et croisées. Desplante. Entière au second essai.
A son tour, Fandiño hérite d'un tio de 5 ans, le cheval sera lui aussi renversé, mais la seconde pique sera correcte, grâce en soit rendue au piquero. Dès le début de sa faena, le torero est cogido spectaculairement, sans conséquence, heureusement. Puis recevra encore plusieurs avisde son opposant et de ses intentions pas très catholiques. Le danger planera à droit comme à gauche, jusqu'à  ce qu'une entière foudroie ce bicho sans aucune civilité naturelle. Salut.
Bien armé, lui aussi, le dernier , né en oct. 2004, reçoit une méchante pique trasera. Il tarde ensuite pour recharger pour une demie ration.  Après une série droitière, Fandiño tente à gauche une série brouillonne, et la musique se met à jouer, aussitôt arrêtée par les protestations du public - bravo les aficionados d' Alès , et bronca au palco !!- Le toreo de Fandiño est lui aussi fuera de cacho, profilé, le torero abrège après quelques muletazos sans relief. 1/2 épée plate, un entière sur le côté. Beaucoup de piètres tueurs, hélas !
Et à l'an que vèn au Tempéras....
Conclusion: comme la veille, les toros, tous, furent de vrais fauves, intéressants de bout en bout, ils ont réglé leur partition dès leur arrivée, ont joué leur musique, et sont restés les maîtres. Passant très loin de leurs opposants qui étendaients bras et pico pour les éloigner de leur silhouette profilée.
Palco : laisse à désirer. Arrivé en retard le dimanche, comme des m'as-tu-vu méprisant la plèbe des cochons de payants. Nous sommes l'élite, vous n'avez droit qu'à vous taire et vous soumettre. Méprisables!
Alguaciles: rôle parfaitement nul, inexistants, hormis la parade et le cirque de remise des clefs! Pour ce qui se passe en piste de répréhensible, ils - elles - restent  aveugles, ou - et - incompétents.
Un salut à nos sympathiques voisins de tendido du samedi et du dimanche.

vendredi 21 mai 2010

A LA FERIA D'ALAIS, LES PIQUEROS NE L'ÉTAIENT PAS....A L'AISE!


Clin d'oeil pour Jean, Christian, et Yvan, avec qui nous avons échangé qqs mots au Temperas:
 La France est un petit pays de 65 millions d'âmes, dans un monde de 6 milliards d'êtres humains. 
 Dimanche, Ana OLIVERA, dirigeante du Parti Communiste de l'URUGUAY, a été élue maire de MONTEVIDEO, capitale de ce pays, beaucoup plus grand sans doute qu'une cabine téléphonique.
A méditer ! Sans rancune !
Et coucou à notre voisine du samedi  du Lot et Garonne, à sa soeur, sa copine... En espérant que vous mettrez un mot.



LES BALTAZAR IBÀN VALDÈS MAÎTRES DU RUEDO.

Demi arène à peine lorsque s'élance le paseillo aux accents de CARMEN. Il faut être honnête: pendant ces deux tardes, nous avons vu des toros, des vrais, dignes de ce nom, pas des chêvres, pas des bédigues, ni des perritoros pitoyables, non! Des toros! Puissants, armés, sauvages, parfois teintés de noblesse, mais avec du punch, aucun ne s'est soumis au doigt et à l'oeil de petits dompteurs de cirques taurins modernes en vogue, puisque tous ou presque furent indomptés et indomptables.
Commençons par les BALTAZAR du samedi. Le premier fuse sur le réserve, pousse bien, puis fonce deux fois sur le cheval de turne. Il sera un des seuls à laisser déceler un fond de noblesse que Valverde, avec son bagage limité, ne saura exploiter: toreo essentiellement profilé, et golletazo pour conclure, le bicho luttera longuement contre la mort. Son second, un cinqueño  veleto, fera voler le piquero. Puis recevra une seconde ration longue comme un repas sans vin. Il garde la bouche fermée, Valverde tente de se croiser avec la main droite, puis revient vite à son insuffisance: pico, repico, abusiveement, le minimum syndical, sans s'engager, jusqu'à l'entière suivant un pinchazo. Le toro est resté le maître, mais Valverde le sait-il ? Comme si les "bièèèèènnnnn, bièèènnnnnnnnn," bêlés depuis les burladeros, pouvaient changer les choses.
D'emblée, le 39, que reçoit Miletto, affiche une humilité qui lui sera fatale. Après avoir soulevé la cavalerie, il effectue une vuelte de campana, trébuche, repart à la pique pour un simulacre. Muleta accrochée, Miletto peine à lier quelques passes à un toro sans chaarge, diminué,  qu'il expédie d'une entière habile après un pinchazo. Puis s'octroie sans honte "sur l'insistance de sa cuadrilla" une vuelta qui ne s'imposait nullement. Vaya vergüenza!
Son second, manso déclaré, sort seul de la première pique, puis pousse sous la seconde morsure, et recharge pour une troisième embestida, appréciée et applaudie. Par la suite, le torero sera averti par la corne droite de son adversaire. Là aussi, la faena sera profilée, sans s'engager, ni se croiser: un pinchazo, une entière, à suivre....
Le n° 36, destiné à Eduardo Gallo, annonce la couuleur: il défonce les planches de la talenquère, la porte du callejon, où il sème la panique, jusqu'à son retour en piste. Mais la vuelta de campana meurtrière qui suivra cette sortie tonitruante va ruiner  les espoirs des aficionados: le bicho s'éteint totalement, refus du palco de le changer, le toro s'écroule pourtant plusieurs fois, même avant le premier picotazo, la faena sera donc d'infirmier. Ce qui n'empêche pas Gallo de faire la roue, comme un  paon, devant une bestiole sans danger, sans force! Le prometteur charpentier mourra aux planches, en toro encasté, après une entière.
Très armé, aussi, le sixième, et manso, MANSO, qui saute et envoie des ruades, ira quatre fois au cheval, pour arriver gueule fermée à la muleta du petit coq. Et le Baltazar restera le maître du rond, jusqu'à l'entière décrochée sur le côté, qui mettra fin à l'insoluble équation posée au torero.
Conclusion: Président- du jour et du lendemain,- François Gilles, avocat, toujours aux ordres de la piste. A justement refusé l'oreille pour la pétition minoritaire et chauvine en faveur du local Miletto, avant d'abdiquer pour le second toro, -une oreille pour le Gardois, non méritée,-pourtant là aussi face à une pétition minoritaire.
Quand il y a des chêvres, il y a des ballets, avec des figuritas danseurs étoiles.
Quand il y a des des toros, pas de toreros pour s'imposer: mais pas d'aburrimiento, de l'imprévu, de l'émotion...
Quelques images qui en disent plus que tout comment inutile.

samedi 8 mai 2010

PEUPLES D'EUROPE : ALLEZ-VOUS VOUS LAISSER TONDRE SANS BRONCHER ?

PEUPLES DU MONDE:SOULEVEZ-VOUS !
Partout, dans toute la France, le peuple s’interroge, discute, s’inquiète... Personne ne croit que Sarkozy, l’Euro, ou la gauche nous sauveront de la crise... Mais personne n’entend un discours clair, incisif, qui ouvre la voie de la résistance.
Ci-dessous une tentative de rédaction de ce qui pourrait être un tel appel national à la résistance. En espérant des réactions...
Nos dirigeants économiques, politiques et médiatiques nous mentent !Le matin à la radio, il se réjouissent de leurs décisions qui vont "sauver" le monde, la planète, l’Europe, l’Euro... et le soir, ils nous font peur avec les marchés qui dévissent, les dettes qui explosent, les émeutes qui tuent...
Ils nous avaient promis un Euro qui nous protégeait contre la crise, contre la spéculation, et c’est pour sauver l’Euro contre les spéculateurs qu’ils s’attaquent à nos salaires.

Ils nous avaient promis à Barcelone en 2002 l’Union Européenne "zone la plus compétitive du monde en 2010" ce qui nécessitait la concurrence généralisée et la fin des garanties des services publics. Le résultat est là : pendant que la Chine, l’Inde et le Brésil, et de nombreux petits pays coopèrent pour se développer, que même Cuba sous le blocus, investit dans l’éducation, la recherche et maintient les acquis sociaux de la révolution, pendant que les USA continuent de faire payer leur dette abyssale par le reste de la planète, et commencent à la faire payer chez eux aux pauvres toujours plus nombreux, l’Union Européenne stagne, s’enfonce dans la crise politique et économique, et installe ses peuples dans la pauvreté de masse, la précarité, la ségrégation sociale.

Ils nous répètent que pour sauver nos retraites, il faut travailler plus longtemps, et baisser les pensions, mais ils nous imposent la précarité qui interdit à des millions de salariés d’avoir les trimestres de cotisation suffisants, licencient les travailleurs trop âgés pour fournir la productivité attendue. Il nous font peur avec le "ratio actif / inactif" qui obligerait à être actif plus longtemps, mais ils fabriquent toujours plus "d’inactifs", de prolétaires dont l’activité permet à peine de survivre sans droits et sans véritable salaire.

Ils crient à la catastrophe chaque jour en dénonçant une dette faramineuse, pendant qu’ils engloutissent des milliards dans les guerres, dans l’arme nucléaire, et pendant que les richesses s’accumulent toujours plus dans la petite caste des privilégiés du système, les copains de Sarkozy, les grands actionnaires de l’industrie, du commerce, de la banque, du show-biz et de la finance. Pire, ce sont les grandes fortunes qui touchent les intérêts de la dette et spéculent sur les monnaies. La banque centrale prête aux banques à 1% qui prêtent aux grands états à 3% qui prêtent aux autres dont la Grèce à 5%... Et à l’arrivée, ce sont les salaires, les pensions et la solidarité qui doivent payer !

Ils nous parlent de sécurité et de droits de l’homme pour justifier les moyens de surveillance policière et les interventions militaires, mais ils fabriquent partout un quart-monde qui devient dominant dans nos banlieues, organisent une économie parallèle sans règles et sans droits, dans laquelle les mafias et la corruption se répandent, avec l’exploitation des sans papiers parfois jusqu’à l’esclavage. Plus les "affaires" se multiplient dans la finance, la bourse, l’économie, la politique, plus ils nous montrent à la télé des crimes odieux, des actes barbares, des violences ethniques ou religieuses pour tenter d’empêcher que les peuples s’unissent.

Pas d’issue sans bousculer la bourgeoisie !

Ils nous mentent pour masquer ce qui se passe depuis la chute de l’URSS. La bourgeoisie de l’Ouest avait accepté un compromis avec le monde du travail pendant la guerre froide pour concentrer toutes ses forces contre les pays socialistes. A partir de leur victoire autour de 1990, leur priorité est redevenue celle de leur domination la plus brutale, partout et sur tous les sujets. Comme Marx le révélait aux peuples du monde dans le célèbre manifeste du parti communiste, l’histoire des sociétés est l’histoire des luttes de classes. Depuis 30 ans, les gauches européennes, y compris les partis communistes "mutés" font comme si le compromis était encore possible, comme si on pouvait "changer la vie" dans le cadre de la société capitaliste, comme si la révolution n’était plus nécessaire.

Mais il n’y a pas d’issue pour les peuples sans bousculer la domination de la bourgeoisie, sans imposer, par la force si nécessaire, que les intérêts des plus riches, des actionnaires, des rentiers, s’effacent devant l’intérêt général, l’intérêt des plus nombreux, ceux qui vivent ou survivent de leur travail ou de la solidarité.

Mais il n’y a pas d’issue pour les retraites, la santé, le logement, l’école, sans mettre en cause le partage des richesses créées par le travail. La mesure la plus radicale contre les spéculateurs et la finance, ce n’est pas de taxer les revenus financiers, c’est d’imposer une hausse généralisée des salaires, des pensions et des retraites, hausse qui fera disparaitre les revenus financiers ! Il n’y a pas d’issue en "négociant" les taux, les durées ou les pensions, pas d’issue sans refuser de créer encore des "vieux pauvres", des "travailleurs pauvres", des "sans droits", sans imposer la domination du salaire dans les richesses créées par le travail, une pension pour tous dès 60 ans, un revenu de solidarité décent quand la vie le rend nécessaire.

Mais il n’y a pas d’issue sans réduire massivement le temps de travail pour faire profiter tout le monde des gains gigantesques de productivité, pas d’issue sans que le peuple ne prenne en main les leviers de l’économie, pour décider ou et sur quoi investir, quelle industrie est nécessaire pour répondre aux besoins sociaux, de déplacement, de logement, d’environnement, d’éducation, de culture...

Mais il n’y a pas d’issue sans dire à ceux qui possèdent les dettes des états et qui spéculent contre nos conditions de vie "vous n’aurez plus un centime" ! Non seulement, il faut annuler les dettes scandaleuses des pays pauvres qui ont été fabriquées par le colonialisme, mais il faut refuser de fabriquer les fortunes financières de ceux qui possèdent les dettes des états, limiter leur rendement au taux du livret A, interdire les marchés dérivés inventés dans les années 80...

Mais il n’y a pas d’issue sans sortir de l’Euro, des institutions financières de l’Union Européenne, du FMI ou de la banque mondiale. Ces ruptures permettront d’inventer avec les pays du Sud une monnaie mondiale commune, non spéculative, outil de coopération mutuellement avantageuse entre états. Et si les USA, l’Angleterre et l’Allemagne se retrouvent face à un monde debout et solidaire, le rapport des forces sera redevenu en faveur des peuples.

Pas d’issue sans bousculer les institutions !

Nous savons tous que cela n’est pas possible en espérant que la prochaine élection crée l’alternance. Nous avons constaté que la gauche au pouvoir ne peut pas changer la vie ! Au Vénézuela, en Bolivie, en Equateur, ce sont des peuples debout, par millions dans les rues, qui poussent et permettent à des dirigeants de changer la donne, de s’opposer aux multinationales, de résister aux diktats des USA ou du FMI et même aux coups d’états !
Nous savons que si nos institutions gardent encore des traces des acquis sociaux et démocratiques du conseil national de la résistance, de la révolution de 1789, elles ont été profondément transformées. Finie l’égalité territoriale qu’imposait la république contre les provinces, ce sont désormais les régions qui sont mises en concurrence ! les communes vont perdre ce qu’il leur restait d’autonomie politique et de capacités financières, les députés ne peuvent plus dire "nous sommes ici par la volonté du peuple", 90% des lois sont désormais des directives de l’Union Européenne.

Avec l’élection du président de la république au suffrage universel, la 5eme république a clôturé le cycle ouvert en 1789, ouvrant la voie comme aux USA à un pouvoir technocratique au service des riches, brutal et violent contre les pauvres, incapable de porter l’intérêt général, l’amélioration des conditions de vie. Il n’y a pas d’issue dans ce cadre institutionnel, pas d’issue sans imposer une nouvelle constituante, sans bousculer toutes les technocraties et tous les lobbys qui font aujourd’hui l’essentiel du débat public.

N’ayons plus peur !
Le peuple grec nous montre la voie. Il n’a pas le choix ! Les dirigeants grecs, acceptant la soumission aux dirigeants européens et de la finance sont désormais les mercenaires chargés de faire le sale boulot, chargés d’organiser le casse du siècle contre les salaires. Et les dirigeants des autres pays regardent de près comment celà se passe, car ils savent qu’ils devront eux aussi mener une véritable guerre contre leurs peuples.

Sarkozy-Fillon commencent à accélérer la bataille en France. Réductions de dépenses, recule de l’age de la retraite et réduction des pensions, réforme des collectivités ne sont que des hors d’oeuvre...Nous ne devons pas attendre d’être face au mur pour nous mettre debout ! C’est en aidant tout de suite le peuple grec à résister à l’austérité que nous nous défendrons pour demain.

Partout, organisons-nous sous toutes les formes possibles, manifestons autour de revendications claires et simples, capables d’unir le peuple, dépassant les clivages politiciens et les compromis...

Pas un centime pour les spéculateurs !!

-suspensions immédiate des marchés dérivés, spéculatifs, monétaires
-sortie de l’Euro et refus des dikats du FMI et de l’Union Européenne
-une retraite décente pour tous à 60 ans
-un référendum d’initiative populaire contre les réformes
-une assemblée constituante pour imposer l’intérêt général contre les intérêts privés, pour une société socialiste, pour une nouvelle démocratie citoyenne !

Publié par Pam le 8 Mai 2010

ZONE EURO : LE CHANT DU CYGNE ?

Publié 8 mai 2010



Rien de moins harmonieux que le chant du cygne, c’est celui d’escrocs nous invitant au suicide en tablant sur notre incompréhension de ce qui se passe… La zone euro nous est apparu depuis longtemps comme un piège pour les peuples et une voie royale pour les monopoles financiarisés, une sorte de guerre interne et extérieure dont nous étions les misérables fantassins, tandis qu’en bonne logique elle rapportait à d’autres, on avait beau nous jouer la 9e symphonie, nous parler de paix et de démocratie et prétendre donner des leçons au reste de l’humanité, nous n’y croyions pas, il est vrai que nous étions minoritaires. Ce qui n’était que prédiction de mauvaise augure est en train de se mettre en place sous nos yeux, même les plus intéressés au maintien de la dite zone euro ne savent plus qu’en dire.

Ainsi Joseph Stiglitz,qui a par ailleurs le difficile rôle de conseiller officieux de Georges Papandréou (qui fut son élève à Princeton),ne sait plus à quel saint se vouer tant le plan d’aide à la Grèce est une sorte de corde qui soutient le pendu et de surcroît certains gouvernment de la zone euro n’ont pas envie de le valider, et jouent la montre en espérant/ craignant la déclaration de banqueroute.Les “marchés” n’ont qu’une idée: non seulement un tel plan organise la récession, ça ils s’en moquent mais les pays de la zone ne sont pas en situation d’en assumer un autre, qui de surcroît dans le cas de l’Espagne serait encore plus lourd. Par parenthèse, notons que l’Espagne a promis le renflouement partiel de la Grèce, mais avec quel argent et surtout pour qui in fine ?
Poursuivons les métaphores. Le marché c’est la marée noire dans laquelle les Etats de la zone euro euro sont englués comme de vulgaires cormorans, surtout qu’ils se sont eux-mêmes amputés en livrant leur destin à une banque “indépendante” , la BCE. La zone euro, l’euro lui-même resisteront-ils à cette nappe mortifère ?
Soyons clairs si l’on peut l’être dans cette visqueuse situation, la zone euro est déjà en train d’éclater, puisque sous la pression des marchés il y a déjà deux zones, de basse et haute pression, les capitaux que l’on injecte en grèce repartent déjà à la recherche du profit vers les pays “stables”, préteurs, comme l’Allemagne et la france, qui peuvent emprunter à des taux “prix d’ami”, comme jamais, pourquoi s’en priveraient-ils quitte à faire croître leur dette ? Quitte à ce que Fillon nous explique que la dette est mortelle, mais ces hypocrites savent bien que tout discours et mesure musclée de rigueur favorise l’afflux des prêts de capitaux. En fait, la spéculation s’engouffre chez nous et exige des gages pour déverser les capitaux dont d’autres pays sont privés, y compris la Grèce où ceux que l’on déverse partent aussitôt.
Est-ce que vous avez compris qui paye et à qui ça rapporte ? Et jusqu’où vous voulez aller ! jusqu’à quel fin de vos droits. Celui ou celle qui vous raonte qu’il faut sauver ce machin là est soit vendu, soit imbécile, ou les deux…

Danielle Bleitrach

jeudi 6 mai 2010

COUPS DE PIOCHE. (SUITE)

LA PENSÉE DU JOUR , de Jean Jacque ROUSSEAU 
L'ARGENT QU'ON POSSÈDE EST CELUI DE LA LIBERTÉ,
CELUI QU'ON POURCHASSE EST CELUI DE LA SERVITUDE.
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LA NUIT DU FOUQUET'S
6 MAI: anniversaire de l'élection de Sarkozy et de sa présidence bling-bling, avec une brochette de personnalités people qui peuvent dire merci au champion des "réformes": Christian Clavier, dont la villa corse sera protégée par 15 gendarmes, -Vive la République de l'ÉGALITÉ Républicaine-, Jean Réno, aidé par le même "ami" dans la promotion de son dernier film, Arthur, artiste de "gôche", qui était dans les bagages du même à Israël, s'est illustré dans son soutien inconditionnel à l'état guerrier, après avoir fait annuler un spectacle lors duquel des militants pacifistes voulaient protester contre les bombardements de GAZA, Bernard Laporte, actionnaire des casinos, qui a défrayé la chronique pour des affaires financières douteuses, et son compère Charvet.....Symbole des "exilés fiscaux", Jonnny, lui, continue de planquer son fric en Suisse, le bouclier fiscal lui paraissant sans doute insuffisant pour lui permettre de préserver sa fortune. Le ministre Baroin, lui, a réussi à convaincre sa compagne Michèle Larroque de déclarer ses revenus en France, après un exil de 10 ans aux USA.

APRÈS LA GRÈCE: ESPAGNE, PORTUGAL, FRANCE, QUI VA TRINQUER ?

Le gouvernement socialiste Grec reprend à son compte une phrase célèbre d'Alphonse ALLAIS: " Il faut prendre l'argent où il se trouve, c'est à dire chez les pauvres. Bon, d'accord, ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais il y a beaucoup de pauvres".
Le super plan d'austérité "imposé" - ah ! le juste mot - aux Grecs par le docteur Strauss-Khan, l'UE, et le FMI, ne trouve comme par hasard aucun écho défavorable dans la "grande" presse, ni en Grèce, ni en France, ni dans le reste de l'Europe: les médias sont bien partout et toujours  au service du capitalisme ou du libéralisme, comme il plaira à chacun d'appeler ce système économique qui frappe toujours le porte-monnaie des plus pauvres et de ceux qui n'ont rien.  Qui va souffrir en effet de la hausse de la TVA, des baisses de salaires, du gel des embauches, des licenciements dans les domaines de la santé et de l'éducation, du départ à 67 ans en retraite, si ce n'est les plus pauvres? Pourquoi aucune mesure annoncée par le gouvernement socialiste grec ne concerne les grosses fortunes, ces prédateurs qui volent chaque année au fisc grec 20 milliards d'euros? ( 324 résidents d'Athènes ont déclaré une piscine, un survol aérien les évalue à 16.974 !!!)
Il y a mieux: En janvier, 5 milliards d'euros, en  février, 3 milliards, en mars, 6 milliards d'euros, ont été transférés des banques grecques vers la G.B., la Suisse, Chypre: comment expliquer le silence entretenu sur ces mouvements de fonds? Les grandes fortunes planquent leur fric, et les pauvres vont payer la note! C'est pas moral, çà?

DSK ....RÉFLÉCHIT !

C'était ces jours-ci à Paris, un dîner privé.  Un dîner des grands, dont Libé a fait son évènement. Une cène, avec autour de la table, les apôtres choisis par Lui. L'un d'eux ose enfin la question, en fin de repas:" Nous comprenons que c'est un choix difficile, et personnel. Qu'est-ce que tu peux nous dire"?
Réponse de l'intéressé:" Je suis encore dans une phase de réflexion, mais si on vous pose la question, dites que je réfléchis".
Et Libé titre en une, aussitôt: : " Le jour où DSK s'est décidé".
Mais attention, DSK aurait prévenu :" Je ne veux pas que cette réunion soit rendue publique "!
Eh bé, putaing! ! Qu'est-ce que çà serait  autrement!!

LA GRÈCE PLONGE....

.... Mais la planète boursicoteuse se réjouit déjà, se frotte les mains: quand il y a du fric à se faire, c'est toujours sur le sacrifice des mêmes, les peuples moutons. Un dernier coup de fil à l'oncle Sam, puis à DSK, et on pourra passer après, la mains sur le coeur, aux Ibères. Puis aux Portugais, aux Français, dont la dette, s'élève à 120 milliards, beaucoup plus que la dette grèque. Qui peut imaginer que nous serons tôt ou tard épargnés?  Et tant pis si le remède va tuer le malade, les boursiers finiront au Panthéon, dans l'ordre logique des choses de ce monde "libéral", le capitalisme financier sera sauvé, jusqu'au prochain désastre social et humain....
A moins que ... à moins que...la solidarité finisse à reprendre le pas sur l'égoïsme, la cupidité, les systèmes déconnectés des  intérêts humains  planétaires. Rêvons !
Il faudra bien pourtant réapprendre à vivre pour bien vivre.

mercredi 5 mai 2010

UNASUR CONTRA HONDURAS

Unasur no asistirá a cumbre con la UE si Honduras es invitada
Correa exhorta creación de equipo de trabajo a tiempo completo para Unasur
Los países que integran la Unión de Naciones Suramericanas (Unasur) pueden no asistir a la cumbre entre la Unión Europea (UE), América Latina y el Caribe debido al "malestar mayoritario" que existe por la invitación que le hiciera España al cuestionado presidente de Honduras, Porfirio Lobo, a dicha reunión.
"No tenemos nada que ocultar hay un malestar mayoritario" que "impedirá que muchos países de la Unasur asistan a la cumbre de la Unión Europea", así lo aseguró el presidente pro témpore del bloque, Rafael Correa.
Durante una rueda de prensa conjunta con su homóloga de argentina, Cristina Fernández, el mandatario ecuatoriano reprochó que se haya desestimado la decisión de los países de la región y se haya invitado al nuevo gobernante de Honduras "como si no hubiese pasado nada.".

Correa recordó que después del golpe de Estado en contra del presidente constitucional hondureño, Manuel Zelaya, el país centroamericano fue expulsado de la Organización de Estados Americanos (OEA) y el Sistema de la Integración Centroamericana (SICA).

Indicó además con "respeto al gobierno español" que en la región suramericana "muchas veces se le hace una cacería de brujas a países que no siguen dictámenes de países del norte (Â…) somos perseguidos estigmatizados, etc.".

Relató que el ex presidente Zelaya fue expulsado de su país el pasado 28 de junio de 2009, "a punto de Bayoneta (Â…) y es como si no pasara nada".

En cuanto al no reconocimiento de Porfirio Lobo, como nuevo presidente de la República, el jefe de Estado ecuatoriano sostuvo que no se puede "legitimar elecciones bajo una dictadura".

El pasado mes de noviembre el entonces presidente de facto de Honduras, Roberto Micheletti convocó a elecciones presidenciales tras liderar el derrocamiento de Zelaya. En dicho proceso resultó electo Lobo y recibió la banda presidencial el 27 de enero de este año, el mismo día en que firmó el salvoconducto para que Zelaya viajara a República Dominicana como huésped de honor.

Esos comicios no fueron reconocidos por gran parte de la comunidad internacional y su proceso no fue avalado por la Organización de Naciones Unidas (ONU) ni la Organización de Estados Americanos (OEA).
"No se puede legitimar elecciones bajo dictadura" aseguró Correa al tiempo que dijo que "no se puede presentar precedentes" de este tipo.
"Es un precedente funesto para el continente", enfatizó, por lo que "no es gratuita la oposición al gobierno hondureño", explicó el mandatario.



En nombre de la Unasur, Correa reafirmó que se ha cometido una "ligereza" en invitar al nuevo gobierno de Honduras a la Cumbre de la UE que se realizará el 17 y 18 de mayo en Madrid.
"Que se invite a ese gobierno que no es reconocido y está fuera del sistema interamericano (Â…) creemos que se ha cometido una ligereza sin consultar a los gobiernos de la región y puede provocar la no asistencia a esa importante reunión", resaltó Correa.
Por su parte, el presidente de Venezuela, Hugo Chávez, manifestó este martes en rueda de prensa que no asistirá a la Cumbre de Madrid si Porfirio Lobo confirma su participación.

                                                Cincos puntos de la Unasur

Los presidentes de Ecuador, Rafael Correa y de Argentina, Cristina Fernández, realizaron un recuento de los temas debatidos en la reunión de la Unasur, que se realizó en las afueras de la ciudad de Buenos Aires.
El jefe de Estado ecuatoriano manifestó que la cumbre fue ejecutiva debido a que ha habido "un cambio en la forma de trabajar" y ha diferencia de épocas anteriores que se caracterizaba por "hablar mucho y no decir nada", esta vez se trataron cinco temas de urgencia para el bloque.
El primer caso que se debatió fue la designación del ex presidente argentino, Néstor Kirchner, como el secretario general del bloque. Seguidamente se habló sobre Haití y Chile, dos naciones afectadas por terremotos.
En cuanto a las donaciones que harían los países para ayudar a Haití, estimado en 300 millones de dólares, "sólo se han depositado 7 millones", por lo que Correa reconoció que "hemos fallado".
El mandatario explicó que el retardo en la ayuda humanitaria se debe a que antes lo más importante "era pagar las deudas, pagábamos anticipadamente" con tal de estar al día con el Banco Mundial y el Fondo Monetario Internacional, pero ahora "Haití no importa, se han tomado medidas del caso, no nos dejaremos dominar por los mandos medios", advirtió.
En cuanto a Chile, destacó que tiene todo el respaldo de la Unasur "y obviamente le expresamos la disponibilidad" del bloque.
Un tercer punto se trató sobre el reclamo de la soberanía de las Malvinas, quien señaló que por parte de la organización suramericana, Argentina "tiene todo el respaldo por la reivindicación", de las islas. Asimismo se trató la ley de Arizona, "en donde se criminaliza el no tener papeles".
Correa señaló que en pleno siglo XXI, no se puede explicar la tenencia de colonias y leyes como la recién aprobada en el sureste de Estados Unidos.
Fernández, manifestó que hubo un pronunciamiento por "el cese de la políticas migratorias, que afectan a la región, no sólo porque nos interesa sino porque constituye una violación a los derechos humanos".
El caso de Honduras y Paraguay fueron los últimos temas, no por eso menos importantes.
En el caso de Paraguay se trató por la "situación que está atravesando y sobre libertades democráticas", señaló la mandataria argentina, y aseguró que por su parte, su par paraguayo, Fernando Lugo, tiene "apoyo total".
Ambos mandatarios agradecieron la participación de las delegaciones, cancilleres y jefes de Estado al encuentro que fue calificado como "histórico".

teleSUR/yi-PR

QUI TUE LA POULE AUX OEUFS D'OR ? ¿QUIÈN MATA A LA GALLINA CON HUEVOS DE ORO ?

Ce mercredi 5 Mai, en feuilletant les pages des blogs et sites taurins, parmi les nombreux sujets et articles qui ont attiré mon attention, j' ai relevé trois articles qui me paraissent significatifs de la crise que traversent aujourd'hui la toreria et la fiesta brava. Sans préjuger des conséquences, tellement les choses et les points de vue apparaissent parfois si contradictoires, que les aficionados  peuvent légitimement et sérieusement appréhender pour le devenir de leur passion.
Premier article, Sanchez-Lopez sur "DESDE EL TENDIDO 6" titre: ¿"SUPRIMIR LA SUERTE DE VARAS"? En référence aux suertes de picar de plus en plus absentes, de plus en plus symboliques, de moins en moins respectées. Écrit qui traduit un profond désenchantement, une grande inquiétude, vis à vis de l'escamotage généralisé de cette suerte pourtant fondamentale.
Deuxième article, Andrés Verdeguer sur "CORNADAS PARA TODOS" écrit sans façon: ¿"PROHIBIR AHORA LAS CORRIDAS DE TOROS EN CATALUNYA"? Il semblerait que politiques et taurinos catalans se mettraient d'accord pour avancer une proposition d'un moratoire de 2 ans, au terme duquel serait décidée l'abolition ou non de la corrida dans cette région.
Le troisième motif d'inquiétude et de colère nous est inspiré à la lecture de l'information parue sur le site de l'"ADA PARENTIS EN BORN", sous le titre "MANQUER À SA PAROLE": on y apprend que après Del Alamo, Duffau, et Oliver, que c'est au tour du novillero Joubert de déclarer forfait pour affronter les Prieto de la Cal de PARENTIS, alors qu'il avait d'abord assuré l'ADA de sa participation à la novillada du 8 Août. C'est après la novillada des Prieto de la Cal du 2 Mai dernier, à Saragosse, qu'il aurait prévenu son apoderado qu'il refusait de venir à PARENTIS. L'ADA en conclut donc que quatre novillos encastés ont  suffi  pour que le garçon soit perturbé au point qu'il  revienne sur sa promesse. Un novillero sur lequel beaucoup d'aficionados fondaient de grands espoirs, un exemple qui prouve aussi et surtout les limites de la novilleria actuelle, et dévalorise d'abord l'image de l'auteur de cette volte-face peu glorieuse, mais aussi celle de nombreux prétendants actuels à la gloire et à la fortune, avec des chèvres décastées garantissant  les succès avec peu de risques.
Voilà quelques aspects des contradictions graves que traverse la corrida d'aujourd'hui: interdiction pure et simple de la corrida? Disparition progressive de la pique? Et comme si çà ne suffisait pas, novilleros qui choisiraient les élevages décastés qui leur conviennent et refusent ceux qui leur déplaisent, à l'image de vedettes confirmées, les uns et les autres sciant avec application et un bel ensemble la branche de l'arbre sur laquelle ils se sont installés pour se goinfrer des derniers fruits de l'aficion?
Putain ! Mais quand leurs  mentors ciegos vont-ils enfin ouvrir les yeux? Et faire comprendre à leurs petits protégés que la poule aux oeufs d'or va faire très prochainement une occlusion?
Et que c'est EUX, taurinos, novilleros, figuritas, mundillo et mundillitos, apoderados, empresas, parasites, tricheurs et magouilleurs de tout poil, tous cupides à la vue trop courte, qui l'auront tuée ?

"ARTE Y ARENA" AU MUSÉE DES BEAUX ARTS DE PAU

                                          PICASSO PREND LES TOROS
                                                      PAR LES CORNES
Jusqu’au 17 mai, le musée des Beaux-Arts de Pau présente la série « Arte 
y Arena » de la Fondation Picasso de Malaga.
Le musée des Beaux-Arts de Pau joue dans la cour des grands.Il présente jusqu’au 17 mai et pour la première fois en France, une série (« Arte y Arena ») de la Fondation Picasso de Malaga. Trente-deux oeuvres gravées et sept céramiques. Pour Picasso, « les toros sont des anges qui portent des cornes », des démons qui traduiront ses pulsions, ses fantasmes, ses passions, tout au long d’une vie. Une exceptionnelle série réalisée en un mois (décembre 1945-janvier 1946) part du toro rupestre, représentation graphique de l’homme, aux lignes et formes épaisses, et stylise progressivement l’animal jusqu’à l’épure totale  : le toro en cinq traits, simplifié à l’extrême. Une fausse impression d’extrême facilité. Le toro devient un concept.

Plus loin, les trois scènes d’arène donnent à voir et entendre des corps déformés, convulsifs, des cris, une agonie guerniquienne. Du sexe, du sang, la mort et la souffrance. Le sang de José Tomas répandu à flots sur le sable mexicain de Aguas Calientes… « Suerte José  ! » Deux poèmes de l’artiste, lithographiés, miniaturisés, proposent le trait picassien par excellence.

Et le Jeu du toro, l’homme à tête animale, minotauresque, viril , « muy macho ». Les Trois Femmes et le Torero. L’évolution graphique va des années 1920 aux années 1950. Reste-t-il aujourd’hui des toros  ?

Jean Ortiz

PORQUERIAS

Comment peut-on diffuser de telles saloperies?
Ces images, ces retransmissions de spectacles aussi rebutants, peuvent-elles vraiment servir la corrida? Mais d'abord comment peut-on appeler çà de la tauromachie? Ou  "corrida" à cheval ou de rejon?
Una porqueria, disent les espagnols. Pas d'autre mot: sin vergüenza !

lundi 3 mai 2010

121 JOURS, C' EST LONG : MAIS 1877 JOURS: C'EST QUOI ?

 POURQUOI CE SILENCE CRIMINEL ?

Salah HAMOURI a eu 25 ans le 25 Avril 2010.
C'est un jeune Franco Palestinien, incarcéré dans les prisons  israéliennes depuis ses 20 ans ! 1877 jours de cellule pour avoir manifesté dans sa patrie, en Palestine, pour que la Palestine ne soit plus la propriété privée des chefs de guerre israéliens, mais une nation libre, comme Israël.
MILLE HUIT CENT SOIXANTE DIX SEPT JOURS de prison !! Soit 5 ans et 51 jours !
Salah HAMOURI n'est ni un criminel, ni un assassin! Par ses parents, il a deux patries: la France, et la Palestine. Ce pays est coupé en deux,  par une armée d'occupation suréquipée, abandonné à son sort dans un silence  assourdissant: Salah veut vivre libre, en paix, dans sa Palestine,  pays  qui crève devant une communauté internationale aux abonnés absents.
Il est détenu pour cela depuis plus de cinq ans par Israël.

Sur les chaines de télé, on nous a répété toute cette journée du 3 Mai que depuis le début de l'année 2010, 9 journalistes avaient payé de leur vie dans le monde leur liberté de ton. Et que les journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier étaient détenus par les talibans Afghans depuis décembre dernier. Drôles de libérateurs de leur pays que ces gens qui emprisonnent ou assassinent d'autres gens - sans armes, que leur plume, leur caméra, et leur micro- venus simplement faire leurs métiers de journalistes

Voyons plus loin, ou ailleurs. Au HONDURAS, où un coup d'état militaire, arrangé par les USA avec la bienveillance active de la mère Clinton, a été perpétré l'année dernière, contre un président démocratiquement élu, mais qui commençait à récuser la tutelle étouffante de son envahissant voisin, plusieurs milliers d'opposants ont été éliminés. Depuis simplement un mois et demi, 8 syndicalistes ont été assassinés !

Parmi toutes nos chaines télé, la Une, la Deux, la Trois, C+, les radios, qui en parle? Qui informe ? Qui dénonce? Que font nos vertueux journaleux, nos talentueux lèche-cul des puissants, nos larves à l'indignation sélective, aux ordres des grands groupes de presse , la bouche et la plume toujours pleines de "LIBERTÉ DE LA PRESSE" pour ce matraquage permanent qui leur est dicté d'asséner en boucle?
Et silence radio sur les crimes perpétrés dans les pays restés ou revenus sous la botte impérialiste nord-américaine!!!

Je sais: de nombreux pays accusent fort justement Israël, état sioniste guerrier, de crimes contre l'humanité. Mais en attendant le procès, nos medias aux ordres, faudrait peut-être qu'ils se posent des questions !

Merci de participer à la campagne pour sa libération, et à le soutenir.
Son adresse: salahhamouri69@free.fr





dimanche 2 mai 2010

SAINT MARTIN DE CRAU ( Francia ): 18 picas. MADRID ( España ): 12 picas !

UNA PLACITA DE FRANCIA MÀS SERIA QUE "LAS VENTAS"!

Ce dimanche soir, Télémadrid retransmettait une corrida  goyesca "de disfraces del dos de Mayo" depuis Las Ventas. A l'origine était prévu un lot de Carmen Segovia. Trois bêtes  écartées par les vétérinaires, furent remplacées par trois exemplaires du Comte de Mayalde. Au paseillo, Diego URDIALES, Sergio AGUILAR, et José Luis MORENO.
Temps maussade sur la Gascogne, l'affiche était tentante, et le fauteuil me tendait les bras, avec des bichos que j'espérais conformes à la Mecque du toreo, et trois diestros dignes d'intérêt.... Hélas, il fallut vite déchanter, et se rendre compte de visu que lorsque nos amis aficionados ibériques laissent éclater leur rogne sur leurs blogs, ils ne font que traduire la triste réalité. J'ai compté par exemple 12 piques - deux par animal, malgré quelques chutes de la cavalerie, pour moi le mauvais sitio des piqueros y était pour beaucoup -, la plupart les bêtes sortant seules après un léger picotazo. Seuls, le n° 13, Simpàtico, (Carmen Segovia), second adversaire de MORENO, fut mis correctement en suerte pour un première charge,  Boticario, second opposant de URDIALES (Mayalde) poussa fort le cheval une seule fois, ainsi que Dudoso, (Segovia), qui mit à rude effort le piquero pendant une longue minute, avant un picotazo symbolique.
Souvent avant même la fin du tercio de banderilles, les langues pendaient, gueule ouverte, plusieurs toros faisant preuve d'une indiscible faiblesse,  carrément  dignes de sortir dans une placita de pueblo: deux vueltas de campana pour le premier, corne droite éclatée pour le n° 63 de C. Segovia, justito de forces le Mayalde bragado liston de AGUILAR, le quinto invalide, Boticario, de Mayalde, s'est couché seul plusieurs fois avant de ne plus pouvoir se relever, (puntillé sans épée), seuls le quatrième et le sixième de Carmen Segovia supportèrent leur faena sans chuter, MORENO parvenant à templer ses naturelles, puis s'imposant à droite, et S. AGUILAR avec une faena essentiellement gauchère, embarquant son noblissime Dudoso dans des circulaires profondes. Corneta, n° 63 de C. Segovia, se moontra très noble avec la main gauche de URDIALES, dangereux sur sa corne droite, et malgré un spectaculaire estoconazo, lutta un long moment debout  avant que la mort ne le terrasse.
Piques traseras et rechargées furent spectacle courant, sans que le public ne manifeste une bien vive réprobation: au contraire, on a même entendu des aplausos nourris au lieu de broncas méritées: à croire que le public touriste a investi jusqu'au tendido 7! Peu de banderilleros clouent dans les règles: la règle, c'est souvent à cornes passées, là aussi, le public benêt fait tâche d'huile, les peones auraient bien tort de se gêner.
Mention spéciale pour les mises à mort:
-après avoir étouffé son premier, MORENO "réussit" au troisième essai une entière sur le côté en prenant le périph. Au second, 2 pinchazos sans s'engager, hors du sitio, entière sur le côté, dans le morillo!
-estoconazo de URDIALES à son premier encasté, mort très longue. Le second meurt seul, d'épuisement!
-à son premier, entière concluante de AGUILAR, en s'engageant. Au second, golletazo: oreille justement refusée par le palco, bronca des touristes et des pueblerinos.
Les bichos de Carmen SEGOVIA semblent avoir un peu mieux résisté au climat de las Ventas que ceux du Conde de MAYALDE

Bilan de la suerte de picar:  Francia 1 - España 0 !  COCORICO !

 ¡ Que pena para la primera plaza de toros de España!