mercredi 11 janvier 2023

 

Le rassemblement national a ses racines dans le  pétainisme plus que dans le nazisme. Et la manière dont il traite la question des relations entre le capital et le travail en apporte la preuve.

 La "Révolution nationale" de Pétain (les mêmes initiales)  n'était certes pas une révolution. Mais elle s'en donnait l'apparence dans le discours.    Un certain paternalisme , comme les tickets de rationnement assurant le minimum vital,  le dialogue déséquilibré entre patrons et ouvriers dans les corporations,  ont laissé  des traces. L'ordre des médecins ou des avocats existent toujours, le 1er mai chômé (fête DU TRAVAIL et non des travailleurs), la fête des mères  n'ont pas disparu. Au temps du Front Populaire défiler le 1er mai supposait faire grève. On pourrait s'y tromper si la collaboration n'avait pas révélé l'imposture.

De même Marine souhaite augmenter les salaires.  Mais comme Pétain  elle fait un énorme cadeau aux patrons dans son projet. Les charges voila l'ennemi. On augmentera les salaires en baissant les charges.  Tout le monde peut comprendre qui y gagnera. Pour les patrons des économies, pour les travailleurs un salaire dérivé et une retraite amputés.

Cela a le mérite d'être clair.

HA

Publié par El Diablo

Retraites : le gouvernement veut repousser l'âge légal

de départ à 64 ans en 2030

Le gouvernement a présenté sa réforme de retraites. Il faudra avoir cotisé 43 ans dès 2027 au lieu de 2035 pour une retraite à taux plein. L'âge de départ légal sera de 64 ans à partir de 2030.

Le Premier ministre Elisabeth Borne a présenté le 10 janvier lors d'un point presse la controversée réforme des retraites.

L'âge légal de départ à la retraite atteindra ainsi 64 ans en 2030, contre 62 ans aujourd'hui. L'âge légal sera progressivement relevé au rythme de trois mois par an à partir du 1er septembre prochain. Il sera donc fixé à 63 ans et 3 mois en 2027 à la fin du quinquennat. La réforme des retraites prévoit donc d'accélérer l'allongement de durée de cotisations, avançant à 2027 l'exigence de 43 années de cotisations pour une pension à taux plein au lieu de 2035.

Dès 2030, l'âge de départ légal atteindra la cible de 64 ans en 2030.

«Nous voulons préserver notre système de retraites par répartition», a avancé Elisabeth Borne.

Egalement, la réforme actera la fin des principaux régimes spéciaux. «Les nouveaux embauchés à la RATP, dans la branche industries électriques et gazières et à la Banque de France» seront notamment affiliés au régime général pour la retraite, a précisé le chef du gouvernement.

«Nous voulons répondre aux craintes et convaincre» a assuré Elisabeth Borne.

«Nous rendrons le dispositif "carrières longues" plus juste, notamment pour les femmes», a-t-elle expliqué, soulignant qu'«avant ce projet, les périodes de congé parental n’étaient pas prises en compte dans la durée pour en bénéficier. Cela sera désormais le cas». «Le dispositif de carrières longues sera adapté pour qu’aucune personne ayant commencé à travailler tôt ne soit obligée de travailler plus de 44 ans», a détaillé Elisabeth Borne.

Les retraités actuels verront leur pension minimum revalorisée

«Laisser s'accumuler [les] déficits serait irresponsable», a-t-elle estimé, assurant proposer un «projet de justice et un projet porteur de progrès social». Elle a aussi affirmé que ce projet était à ses yeux «meilleur qu'il était il y a six mois» avant la concertation avec les partenaires sociaux et les forces politiques.

Appuyant une idée de la droite Les Républicains, Elisabeth Borne a confirmé que la pension minimum sera revalorisée pour tous les retraités, futurs et actuels, cela concernant, d'après ses estimations, deux millions de retraités. Le minimum sera fixé à 85% du Smic net, «soit près de 1 200 euros par mois dès cette année», pour les futurs retraités ayant une carrière complète.

Elisabeth Borne s'est néanmoins dite prête à «faire encore évoluer» la réforme, «grâce à un débat parlementaire loyal et constructif». Cette présentation ne serait donc pas «un point final» selon elle. Le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres le 23 janvier.

Oppositions politiques (hormis LR), vent debout contre la réforme

Un projet fortement critiqué par les principales oppositions, exceptée Les Républicains (LR), ceux-ci ne voyant pas d'un mauvais œil une telle réforme.

La députée du Rassemblement national Marine Le Pen note qu'«après avoir été élu grâce à la gauche et à la France insoumise, Emmanuel Macron va tenter désormais, avec le soutien de LR, de faire passer la retraite à 64 ans». «Les Français peuvent compter sur toute notre détermination pour faire barrage à cette réforme injuste», a-t-elle poursuivi sur Twitter.

«Report de l’âge de départ. Augmentation des annuités. Suppression des régimes spéciaux avantageux. La réforme Macron Borne c’est une grave régression sociale», a pour sa part tweeté le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.

Le chef de file des LR à l'Assemblée nationale Olivier Marleix s'est quant à lui satisfait de l'annonce gouvernementale, remarquant que la droite LR avait «été entendue».

Vu sur l'application RT News

 

 

Qu'est ce qu'un "média mainstream"?

10 Janvier 2023 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Ce que dit la presse, #Impérialisme, #Théorie immédiate, #GQ, #Mille raisons de regretter l'URSS, #États-Unis, #Royaume-Uni, #l'Europe impérialiste et capitaliste

 

Qu’est ce qu’un « média mainstream » ?

 

C’est un média qui relaye les messages de propagande capitalistes et impérialistes, en les présentant comme de l’information objective.

 

On le reconnaît notamment à ce qu’il participe aux campagnes mondiales qui ciblent un pays non occidental : en 2020 nous avons eu droit à la Biélorussie, Hong Kong, le Xinjiang, la Bolivie, et dans un passé récent aux campagnes infructueuses contre la Russie, la Corée, la Chine, le Venezuela, l’Iran, Cuba, la Syrie, ou victorieuses en Ukraine, en Libye, en Birmanie, en Irak, etc. et début 2021, "l'affaire Navalny". Depuis le début de la guerre en Ukraine, la campagne anti-russe effrénée et délirante.

 

Une seule cause anti-impérialiste a eu une certaine ouverture dans les médias, mais de moins en moins, celle de la Palestine, sans doute parce que la situation est verrouillée, et peut servir à montrer de manière répétée et redondante qu’il n’y a pas d’autre alternative à l’Empire que la défaite.

 

Ces médias peuvent aussi se révéler dans leur participation unanimiste à des campagnes politiques considérées par leurs propriétaires comme de grande importance, comme la campagne en faveur du oui au TCE en 2005, ou contre le Brexit britannique en 2016, et ses suites, et bien sûr la campagne belliciste globale de désinformation et de guerre contre la Russie depuis le 24 février 2022.

 

Un média mainstream est ou bien :

 

Un média capitaliste, qui appartient à des capitalistes qui le financent et dépensent beaucoup d’argent pour ça, et qui fait sous ses diverses variantes la promotion idéologique du capitalisme par la diffusion des idéologies libérales qui sont variées, mais qui tournent principalement à notre époque autour d’un consensus libéral-libertaire qui va allouer aux conservateurs traditionalistes le rôle d'une alternative-repoussoir, comme les barbons ridicules des comédies de Molière.

 

Comme par hasard, les médias professionnels de droite qui doivent assumer ce rôle peu flatteur (le Figaro, certains titres de la presse éco) en deviennent un peu plus crédibles que les autres, tant que le portefeuille du propriétaire n’est pas directement en jeu.

 

La quasi totalité des médias privés, qui ont une notoriété dans le grand public, et qui sont bien diffusés sont de tels médias. Il faut remarquer que l’essentiel du contenu réel de l'information qui circule dans les "réseaux sociaux" consiste en relayage et délayage des produits de ces médias globaux ou de leurs filiales locales, ou en "théories alternatives" loufoques qui leur servent de faire-valoir.

 

Ou bien c’est un média d’État d’un État capitaliste relevant de la sphère impériale occidentale où l’information est encore plus verrouillée, et qui a surtout une mémoire plus longue : alors que les médias privés considèrent souvent qu’en ce qui concerne le communisme la partie est gagnée, la messe est dite et qu’il n’y a plus à s’en occuper, les médias d’État comme la BBC, Arte ou France Culture organisent la prison mémorielle où ils veulent le placer, en falsifiant, salissant, ou détournant l’histoire révolutionnaire, et celle du socialisme. Ces médias font aussi la promotion des intellectuels gauchisants inoffensifs qui ont tour à tour leur moment de célébrité.

 

Et un média mainstream c’est de toute manière un média occidental (nord-américain, européen, océanien) qui recycle avec une tonalité compassionnelle dans le langage des ONG les préjugés occidentaux néocoloniaux, et qui est nourri exclusivement par les récits émanant des agences de presse occidentales qui produisent la plus grande partie de l’information accessible au grand public : Reuters, AP, AFP. Il n’y a en dehors de quelques grandes capitales occidentales, à domicile, presque plus aucun correspondant étranger attitré de ces médias qui pourrait produire une information originale.

 

Ce monde des médias gravite autour d’un petit nombre de titres de presse ou de stations de radio historiques qui sont considérés comme des références de sérieux et d’objectivité, palme qu’ils ne manquent pas de se décerner à eux mêmes : le Monde, le New York Times, le Washington Post, le Wall Street Journal, le Guardian, Le Financial Times, la BBC, etc., et qui ne valent pas mieux que les autres. La seule différence étant que leurs rédacteurs principaux ont un statut des notables dans les milieux politiques décisionnels occidentaux qui dépasse celui que devrait leur apporter le niveau de leur rémunération.

 

Il y a des médias capitalistes ou d’État extérieurs à cette sphère géographique et culturelle, en Russie, en Chine, et dans la plupart des pays non occidentaux, mais leur contenu est jugé suspect à moins qu’il ne reflète servilement le contenu des grandes agences de presse occidentales, et dans ce cas il aura les honneurs d’une sélection dans « Courrier International ». Un média non-occidental n’est coopté dans le circuit de l’information mondialisée que s’il soutient les interventions de l’Occident dans le monde non-occidental, ou s’il reflète des positions caricaturalement réactionnaires pour servir de faire-valoir au discours de propagande du premier monde. Depuis la guerre en Ukraine, ils sont carrément censurés, illégalement d'ailleurs, ou placés en quarantaine sur les réseaux sociaux gérés par les GAFAM.

 

C’est pourquoi les médias russes étaient devenus indispensables à qui voulait s’informer aujourd’hui en Occident : ce sont les seuls médias dynamiques et professionnels qui ont un intérêt objectif partiel à un dévoilement du réel. Ce qui explique qu'on les ait fermés administrativement dans l'ensemble de cette région du monde.

 

Sinon la censure habituelle porte plutôt que sur la publication et l’édition, sur la diffusion et le référencement, comme le savent bien les animateurs de sites socialistes ou communistes.

 

Le point le plus important à retenir est en même temps le plus banal et le plus facile à comprendre : l’information sur le réel est aliénée à des intérêts privés.

 

La justification libérale de cet état de fait, selon laquelle un média honnête aurait plus de succès à long terme (et donc rapporterait davantage de profits à son propriétaire) et éliminerait naturellement les médias malhonnêtes ne tient pas la route une seule seconde : ces médias perdent presque tous de l’argent, à part les nouveaux médias des GAFAM, dont l’information est un produit secondaire. A part le fait que la concurrence développe au détriment de l'information sérieuse l’espace dévolu à la distraction aux faits divers, et aux mythologies de la consommation, il est patent que les médias sont les danseuses des grands groupes capitalistes, qui leur servent à distiller des messages qui favorisent leur intérêts, mais aussi dans leur croisade permanente contre tout ce qui n’est pas capitaliste et occidental (après tout ces gens peuvent être désintéressés!).

 

Ce problème est ancien : les législateurs de la Libération avaient à cet effet interdit la concentration dans les entreprises de presse.

 

En gros le message mainstream est le suivant : le capitalisme produit des marchandises en abondance pour tout le monde, et une société tolérante où chacun fait ce qu’il lui plaît, et si ce n’est pas encore le cas partout, ce le sera bientôt grâce aux interventions de l’Occident. Nous ne vivons pas au sein d’un Empire mais dans une communauté internationale respectueuse de tous ses membres, et d’ailleurs cet empire qui n’existe pas est l’empire le plus bienveillant de l’histoire, auquel on ne peut reprocher qu’une seule chose : ne pas envahir assez de territoires pour y apporter la paix et la prospérité. Mais il s’affaire pour porter la démocratie et la liberté partout où le capitalisme ne règne pas, ou pas autant qu’on le voudrait, comme en Chine ou en Russie.

 

Toutes les information dites sérieuses qui sont diffusées doivent concourir à ce récit.

 

Lorsque des voix s’éloignent de ce consensus, elles deviennent de moins en moins audibles, sont diabolisées par la « théorie de la théorie du complot », ou s’enferrent d’elles-même dans des contradictions ou des polémiques stériles, parce qu’elles acceptent une partie des présupposés de la presse capitaliste en rejetant arbitrairement le reste.

 

Dans le passé, les médias appartenaient déjà à des capitalistes, mais l’impression reste que des messages opposés au capitalisme pouvaient davantage s’y exprimer. C’est en partie une impression fausse, car l’information dont on a disposé sur des points cruciaux, sur l’URSS et les pays socialistes est-européens, tant qu’ils existaient, et qui s’est déposées dans les livres d’histoire, est encore moins fiable que le contenu de l’actualité d’aujourd’hui. Mais le capitalisme avait des contradictions internes, des contradictions internationales, et il y avait une contradiction principale entre le capitalisme et le socialisme, et de par le monde un nombre non négligeable de situations socio-économiques mixtes qui reflétaient un compromis instable entre les deux systèmes. Une minorité intellectuelle dans la bourgeoisie occidentale, petite mais impossible à négliger, avait même fait le choix du socialisme, entre 1945 et 1975 environ, pour des raisons objectives qu’on ne peut pas développer ici sans sortir du sujet, et la bourgeoisie du Tiers Monde s’affichait volontiers marxiste.

 

Il y avait donc grâce aux contradictions dans le réel une ouverture vers l'expression de la vérité, qui n’existe plus aujourd’hui.

 

Maintenant pour s'y orienter, on doit conjuguer les deux principes opposés : a priori, rien de ce qu’annonce la presse capitaliste n’est crédible ; et d’autre part, qu’il est très difficile de s’en passer complètement pour s’informer de ce qui se passe vraiment. Il faut mettre au point des grilles de déchiffrement au cas par cas.

 

Ne croire en rien de ce que propage la presse capitaliste ne signifie pas croire en tout ce qu’elle ne propage pas, ou en ce qu’elle propage en lui affectant un coefficient négatif.

 

La règle de bon sens est de ne pas prendre position, de ne même pas évoquer les questions sur lesquelles on n’a pas de connaissance, ou pour lesquelles on n’éprouve pas d’intérêt ou d’attirance. Ne pas en parler signifie ne même pas dire qu’on n’en parle pas.

 

Cela semble assez facile de conserver assez de recul de jugement, mais il est incroyable de voir à quel point le public, et notamment le public militant relativement cultivé qui se recrute dans la classe moyenne, peut être crédule, ou au moins sidéré par les informations d’officines qu’il sait pourtant clairement se situer dans le camp ennemi.

 

L’affaire Biélorusse [de l'été 2020] est assez exemplaire d’un autre aspect de la situation actuelle : les médias capitalistes occidentaux interviennent comme des partis politiques dans les affaires des petits pays. Ils suppléent aux partis pro-empire qui n’y existent pas spontanément. En ce sens le journaliste indépendant en vient à nourrir le camp politique qui attaque les institutions ou l'État visés par les groupes de médias capitalistes. Les trouvailles du reporter free lance seront sélectionnées selon leur conformité à l’objectif. En Biélorussie l’impression qui en résulte est que le pouvoir n’a absolument aucun soutien, ce qui serait quand même bien surprenant, puisqu’on avoue maintenant qu’il en avait beaucoup auparavant (ce que l'on n'avait jamais dit).

 

Les mensonges actuels sont pour une part les aveux des mensonges précédents.

 

Le parallèle avec le mouvement en Bolivie contre le régime de facto qui avait lieu au même moment, et qui a triomphé, montre aussi comment un vrai mouvement populaire qui ne bénéficie pas des soutiens massifs des médias et des services occidentaux peut être occulté par les images d’une foule savamment manipulée dans une situation émotionnelle et hystérisée où on ne fait même pas semblant de vérifier les informations.

 

Dans le cas de la guerre en Ukraine à partir de février 2022, un nouveau palier vient d'être franchi : l'opinion publique mondiale est devenue un théâtre principal de la guerre par procuration de l'OTAN contre la Russie, et les médias mainstream vont directement au combat, et assument toutes les incohérences, les absurdités, les distorsions de faits, et les mensonges nécessaire de la propagande du régime de Kiev. Ils ont renoncé au spectacle du pluralisme des opinions qui sert à crédibiliser le message principal que veulent faire passer les politiques occidentaux et les propriétaires de médias qui adhèrent tous aux mêmes postulats idéologiques, et recourent de nouveau au matraquage goebbelsien de mensonges éhontés et participent à la censure directe des opinions alternatives.

 

Comme disait Gil Scott-Heron the revolution will not be televised !

 

Il existait autrefois une presse liée à la classe ouvrière qui pouvait totalement ou partiellement relayer un message anti-capitaliste ou anti-impérialiste. Mais le conformisme social et l’intimidation produite sur les journalistes par des médias mainstream qui se confirment les uns les autres sont tels que petit à petit ces espaces se ferment, de l’Humanité au Guardian.

 

L’affaire Assange quant à elle est la chronique de la mise au pas du journalisme d’investigation, et témoigne de la fin des perspectives libératrices liées à l’agitation anarchisante dans le cyber-espace, au hacking et au piratage sur la toile. La persécution cruelle et l'emprisonnement indéfiniment prolongé dont ce journaliste indépendant de grand format fait l’objet est une manière d’avertissement pour tous les autres.

 

Ce tableau peut paraître sombre, mais il faut tenir compte du renouvellement incessant des contradictions, et des efforts renouvelés aussi d’une partie des professions médiatiques d’être à la hauteur de leur déontologie, en créant des espaces indépendants. Le monde des réseaux sociaux et notamment Youtube offre aussi malgré la censure arbitraire et la circulation débridée des "fakes" mainstream ou pseudo-critiques qui s’y exerce, des opportunités de communication et de diffusion des médias non-capitalistes.

 

Et on peut, en attendant mieux, relayer au maximum Réveil Communiste et ses blogs associés !

 

GQ, 14 août 2020, relu le 29 août 2022

 

PS, 15 août 2020

Commentaire de Bruno Drweski :

Les médias russes RT et Sputnik sont fondamentaux certes, mais Presstv iranien, Télésur vénézuéliennes, CGTN chinoise pour ce qui est de la Télé et internet sont aussi très intéressant ainsi que les sites internets de nombreux journaux des pays du tiers monde. Par ailleurs, le gros problème des médias alternatifs est la monopolisation des informations par quelques agences de presse occidentales qui empêchent d’avoir accès aux informations importantes à la source.

PS, 14 décembre 2020

Exemples en vrac de polémiques mainstream qui nous mènent en bateau depuis des années,, parfois passionnantes comme des feuilletons, mais où il est judicieux de ne pas s'enliser si on a la moindre ambition révolutionnaire :

Le bien fondé du confinement, le pass vaccinal,  être "Charlie" ou pas, le voile à l'école, les réunions non-mixtes, les usages et les paroles de l'hymne national, le réchauffement climatique, la PMA pour tous, l'affaire Polanski, l'écriture inclusive, le mariage gay, la statue de Colbert, la repentance pour l'esclavage, le colonialisme, ou la collaboration, le contenu de l'éducation sexuelle à l'école, "iel", les spectacles de Dieudonné, la réintroduction des ours et des loups, l'interdiction de la fessée, les caméras de surveillance, la montée du végétarisme, les péchés du mâle occidental blanc, l'identité nationale, la limitation de vitesse sur les routes, les abus des trottinettes, les éoliennes, l'interdiction du tabac, l'autorisation du cannabis ...

En ce moment (fin août 2022), les réseaux sociaux de gauche n'ont rien de mieux à faire que polémiquer sur un tract du Planning Familial qui montre un homme enceint et une femme à barbe, au moment où Macron, l'UE et l'OTAN envisagent une guerre nucléaire contre la Russie !

PS, 30 août 2022 : un commentaire de Georges Gastaud :

très juste, mais tu peux ajouter un critère d'identification, c'est qu'il s'agit d'un média méprisant la langue de son pays (dans laquelle il travaille pourtant, quelle différence avec les ouvriers défendant leur outil de travail) et promouvant de mille façons le tout-globish de la mondialisation capitaliste... Voir les "Society", "We demain", "My TF1", etc. 

 

 

 

 

19 JANVIER 2023

ENFIN !!! L'ACTION !!!! 

LA CASSE POUR LES SALARIÉS ET LEURS CONQUÊTES SOCIALES: ÇÀ SUFFIT  !!!!

IL FAUT RENDRE CES MILLIARDAIRES ET LEURS VALETS A LA RAISON!

LES CHIENS DE GARDE  DES MÉDIAS AUX ORDRES DE MACRON: ASSEZ !!!!

DÉGAGEZ DES PLATEAUX TÉLÉ !

SILENCE !!!!

SINON : LA PAROLE AU PEUPLE !!!



TOUS ENSEMBLE!!!!!


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Capture d'écran sur Charlie-Hebdo

Capture d'écran sur Charlie-Hebdo

Sinon, la première des chambellans du palais de l'Elysée a parlé comme son maître:

  • L’âge légal de départ est repoussé progressivement pour atteindre 64 ans en 2030, contre 62 ans aujourd’hui.
  • Pour une retraite à taux plein, il faudra avoir cotisé 43 ans dès 2027 au lieu de 2035 comme le prévoyait la réforme Touraine votée en 2014. La réforme des retraites prévoit donc d’accélérer l’allongement de durée de cotisations.
  • La réforme acte la fin de « la plupart des régimes spéciaux de retraite existants ».
  • Un attrape-coullion sur les cotisations sociales : « Nous demanderons aux employeurs une contribution supplémentaire pour le financement de la retraite. Mais nous refusons qu’elle augmente le coût du travail : c’est pourquoi nous baisserons symétriquement la cotisation des employeurs au régime des accidents du travail et des maladies professionnelles. »
  • Et, comble du cynisme, le ministre du Travail Olivier Dussopt invite ceux dont le métier est trop usant à en changer en cours de carrière.

Et en réponse:

Réforme des retraites sauce Macron:  Le Medef salue "les décisions pragmatiques et responsables" du gouvernement. La droite de Sarkozy-Ciotti est "satisfaite d'avoir été entendue".

 Note de P.

Après de nombreuses années l'arme au pied, pour cause de désamour avec une CGT décadente et ingrate envers ses propres membres militants, je reprends du service. 

Le 19, je serai dans la rue . Non pour défiler, mais pour manifester contre le pitre, le guignol, démago,  président des milliardaires et sa clique de salopards qui nous coûte un pognon de dingue, et qui devra partir.


Oui, la lutte est légitime !

mardi 10 janvier 2023 par Alain Chancogne (ANC)

C’est une question de Démocratie.

Si ma mémoire est bonne la définition de démocratie d’origine grecque s’appuie sur l’expression de la volonté populaire majoritaire.

En ce moment la version française devient carrément caricaturale.

Une "majorité" (???), représentant ( je remets les chiffres volontairement) grosso modo 25 % du corps électoral ayant participé à cette mascarade c’est-à-dire moins de 20 % de ce qu’on appelle les citoyens inscrits sur les listes électorales
.... est en train de nous expliquer qu’elle aurait la légitimité pour imposer un recul de société que refuse à près de 80 % de la population française toutes catégories confondues !!

C’est donc un devoir démocratique que de se mobiliser pour que ce texte finisse à la poubelle.

Cela suppose mais on y reviendra je pense de faire en sorte que travailleurs, jeunes et retraités ne se sentent pas obligé de s’aligner le petit doigt sur la couture du pantalon derrière les seuls calendriers et mots d"’ordres" de ce qui est pour l’instant une unité des appareils syndicaux.

L’ internationale contient des mots d’actualité

"Producteur sauvons-nous NOUS MEMES"
"Soufflons NOUS MÊME notre forge"
"Battons le fer tant qu’il est chaud.."

   

Un message, un commentaire ?

 

168 jeunes communistes remettent les pendules du 39ème congrès à l’heure, par Franck Marsal

Le débat du 39ème congrès s’accélère et il va donc falloir que j’accélère aussi mes comptes-rendus. Je fais une exception qu suivi chronologique que j’ai adopté jusqu’ici pour citer in extenso la contribution publiée hier par 168 jeunes communistes de 46 fédérations et intitulée “Six chantiers pour affirmer l’ambition révolutionnaire du PCF”.

Ce texte nous éclaire, il est lumineux, car d’abord, il nous oblige à regarder vers l’avant, vers les enjeux d’avenir du PCF, de la société française et du monde plutôt que vers l’arrière. Le débat, que certains voudraient nous imposer, pour refaire à l’envers le 3 ème congrès n’est pas le bon. Les choix du 38 ème congrès ont été faits, ils ont été confirmés dans l’action et la réalité, par l’engagement massifs des militants communistes derrière la candidature décidée par eux de leur secrétaire national, Fabien Roussel à la présidence de la République.

La dureté de la lutte des classes, qui n’a fait que s’accentuer ces dernières années et ces derniers mois donne également raison à cette orientation plus combative. Mais on ne peut en rester là, ni se reposer encore et encore les mêmes questions.

Six chantiers pour affirmer l’ambition révolutionnaire du PCF


Nous, jeunes militantes et militants du Parti communiste ayant soutenu le texte dit « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIème siècle » partageons globalement le bilan des 5 dernières années présent dans le texte dit « de base commune » pour le 39ème congrès et les constats portés sur la situation présente. Il constitue une base de discussion adéquate pour l’ensemble des communistes qui les enrichiront de leurs amendements


Mais devant le constat partagé d’une urgence pour la survie même de l’humanité face au risque de guerre nucléaire et à « l’anthropocène », tous deux liés à la prédation du capitalisme impérialiste entré en crise systémique et prêt à recourir au fascisme, nous considérons que les réponses apportées sont encore très en-deçà des enjeux. La situation nécessite l’ouverture de six chantiers pour réorienter le texte afin de renforcer le Parti communiste à la hauteur de son rôle historique et approfondir les avancées du 38ème congrès :

  1. La nécessité du socialisme
  2. La NUPES n’est pas une non-question
  3. Notre stratégie dans le cadre de l’Union européenne
  4. Le rôle de la France dans l’impérialisme
  5. Mettre en cohérence le texte du congrès avec la déclaration de la Havane
  6. Démocratie interne : réaffirmer le rôle souverain du congrès et respecter ses mandats

La nécessité du socialisme

Le 38ème congrès prenait acte du caractère structurant de l’élection présidentielle dans la Vème République. Malgré notre opposition intacte à cette institution bonapartiste, nous avons présenté un candidat à la présidentielle, car clef du pouvoir d’État. La cohérence nous imposait à ce moment-là une candidature. La reconnaissance de la nécessité de la prise du pouvoir d’État par des forces révolutionnaires, prêtes à s’engager dans le processus de rupture avec le capitalisme revient à marquer en creux l’existence de ce que Marx nommait « une première phase de la société communiste ». Face à un capital en crise, prêt à choisir le fascisme pour ne plus rien céder, nous devons mettre en avant la rupture radicale avec le capitalisme qui n’est pourtant pas encore du communisme. Une réalité distincte appelle un terme distinct que l’Histoire nous a donné : le socialisme. La Commune de Paris dont nous nous revendiquons nous enseigne justement que sans la prise du pouvoir d’État le capital sera prêt à tout pour écraser toute transformation révolutionnaire.

Il faut maintenant sortir de la fausse opposition entre un « étapisme » séparant socialisme et communisme et l’idée d’un communisme déjà-là à étendre par des luttes. Le « cheminement » dont parle le texte de base commune est marqué d’une pluralité d’étapes, dont la création d’îlots non-capitalistes au sein du capitalisme, comme la Sécurité sociale. L’étape de la prise du pouvoir d’État est une autre étape. Ce n’est ni la première ni la dernière mais c’est le saut qualitatif décisif pour aller plus loin que les conquis de la Libération.

Lors d’un discours à l’Assemblée nationale, Fabien Roussel avait évoqué un « socialisme à la française ». C’est cette voie française vers le socialisme que nous devons inventer, en nous appuyant sur les grandes avancées de notre histoire et de nos luttes : la Sécurité sociale, les services publics, les établissements publics industriels et commerciaux soustrait à la loi du profit. Face aux défis immenses du XXIème siècle, nous devons l’enrichir de notre projet de sécurité d’emploi ou de formation afin d’abolir le chômage et le chantage à l’emploi, d’une planification démocratique visant à répondre aux besoins sociaux et environnementaux, et de la socialisation de l’ensemble des moyens de production stratégiques et structurants.

Le socialisme est le moment où se construit un nouvel ordre social, abolissant l’exploitation et les dominations héritées du passé. Il est le moment où la conscience de la classe des travailleuses et des travailleurs est telle qu’elle prend en main la gestion des affaires publiques. Le rôle du Parti communiste est de construire cette conscience commune. Pour cela, il doit être au cœur de toutes les luttes, syndicales mais aussi celles des groupes opprimés qui constituent les diverses fractions de la classe qu’il nous faut unir. Il doit être actif au cœur du mouvement féministe pour abolir la hiérarchie entre les sexes. Il doit à la fois faire entendre la voix des minorités des quartiers périphériques des grandes métropoles, mais aussi celle de la classe laborieuse des zones rurales et des petites villes, subissant la désindustrialisation et le recul de l’État social.

La NUPES n’est pas une non-question

Le texte de base commune pour le 39ème congrès comporte d’importantes avancées organisationnelles,
notamment sur la question de la cellule, mais ne doit pas écarter les questions stratégiques qu’il appartient
à l’ensemble des communistes de déterminer souverainement
.

Les communistes lors du 38ème congrès se fixaient l’objectif de créer les conditions d’une candidature à l’élection présidentielle moins d’un an après le dernier scrutin. Tout en reconnaissant la spécificité de chaque scrutin et la nécessité du rassemblement lors de ceux-ci, le Parti communiste dessinait une stratégie d’ensemble dans laquelle chaque scrutin devait être abordé par et avec une « stratégie nationale déclinée localement ». Il conviendrait de faire le bilan critique de cet objectif et de se demander dans quelle mesure les alliances à géométrie variable d’un scrutin à l’autre et au sein de chaque scrutin, ont brouillé la visibilité du message communiste et desservi la création des conditions d’une candidature à l’élection présidentielle, même si nous y sommes finalement parvenus.

Contrairement à ce qu’affirme le projet de base commune du CN, nous pensons que la discussion doit porter
sur la participation ou non à la Nupes. Cette décision a été prise dans des conditions difficiles imposées par la France insoumise : le congrès doit être l’occasion de consulter les communistes sur cette question sur laquelle il ne leur a pas été possible de s’exprimer. La discussion doit aussi porter sur les conditions de consultation des communistes lors de futures échéances où nos éventuels partenaires voudraient nous mettre le couteau sous la gorge.

Notre stratégie dans le cadre de l’Union européenne

Le 38ème congrès a eu lieu un an avant les élections européennes ; c’est aussi le cas du 39ème congrès. Le 38ème congrès avait décidé d’avoir une liste communiste aux européennes et déterminé son chef de file : Ian Brossat. Le 39ème congrès ne peut pas aller en-deçà. La question ne saurait être renvoyée à une conférence nationale tardive qui nous laisserait décider de notre stratégie dans la précipitation et le couteau sous la gorge.

Surtout, le texte doit s’enrichir d’un débat sur la manière dont notre projet s’inscrit dans le cadre de l’Union européenne, car il contrevient à nombre de règles figurant dans les traités. Comment proposons-nous de les transformer, malgré la règle de l’unanimité qui prévaut, avec quels alliés dans les autres pays ? Développer une « Europe à géométrie choisie » ne résout pas le problème des règles des traités. Y désobéir aurait des conséquences que nos adversaires auront beau jeu de mettre en avant pour dénoncer notre projet comme utopique. Prouver la cohérence de notre projet impose de démontrer que nous savons que l’Union européenne du capital n’hésitera pas à tenter de briser toute expérience progressiste en France, comme
ils ont brisé l’expérience de Syriza en Grèce, au projet pourtant bien moins révolutionnaire que le nôtre.

La question de l’unité organisationnelle et d’action des travailleuses et des travailleurs au niveau européen doit aussi être posée. La conscience de classe internationale doit être l’outil et l’objectif des luttes menées au niveau de l’Union européenne. Cela est nécessaire pour se hisser au niveau du capital qui a su abolir ses frontières il y a longtemps et joue de la mobilité des capitaux pour briser les expériences progressistes

Le rôle de la France dans l’impérialisme

Le texte ne peut pas taire le rôle spécifique de la France dans la chaîne de l’impérialisme, réduite à la
seule « hégémonie en tous domaines du capital nord-américain ». La France demeure une puissance impérialiste, certes de second ordre, mais dont la domination coloniale persiste en Afrique. Avec plus de 100 interventions militaires françaises depuis 1991 selon un rapport parlementaire de 2015, celle-ci ne saurait être décrite comme victime « des politiques néolibérales et de l’ingérence d’intérêts impériaux » sans précision sur le rôle central et dominant de l’impérialisme français.

On ne saurait non plus taire les intérêts du complexe militaro-industriel français dans la guerre que
prépare l’impérialisme étasunien contre la Chine
, comme l’a rappelé l’affaire de la vente avortée de sous-marins à l’Australie ou l’intensification de la présence militaire française en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie.

Notre appel au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ne peut être à géométrie variable. De la même manière que nous nous engageons aux côtés des peuples palestinien, sahraoui, kurde, chypriote, irlandais et arménien, nous devons réaffirmer notre engagement pour les peuples situés dans les derniers territoires hérités de l’empire colonial. Celui-ci doit aller bien au-delà « de profondes transformations pour répondre aux besoins des populations de ces territoires » comme le formule le texte du CN. Quand la moitié de notre groupe parlementaire est composée d’élus d’Outre-mer et qu’une part importante d’entre eux se positionnent en faveur de l’indépendance, nous devons nous engager pour le droit à l’autodétermination, à l’autonomie jusqu’à l’indépendance la plus totale.

L’impérialisme français n’est pas résiduel et ne s’exerce pas seulement dans son ancien empire colonial. En
Europe même, la France joue le rôle de supplétif de l’impérialisme étasunien au sein de l’OTAN. Le vote du
groupe communiste à l’Assemblée nationale en faveur de la résolution 390 sur la guerre en Ukraine,
déposée par le groupe Renaissance, doit être débattu par l’ensemble des communistes.
Ce texte entérine le rôle de supplétif de la France, « souligne le rôle de l’OTAN dans la protection du continent européen » et “salue les adhésions de la Suède et de la Finlande à cette organisation ». Nous devons nous opposer aux livraisons d’armes que soutient ce texte. Celles-ci ne peuvent qu’allonger le conflit, accroître le risque de guerre nucléaire et engendrer un risque de dissémination des armes, y compris au sein de milices d’extrême droite

Mettre en cohérence le texte du congrès avec la déclaration de la Havane

L’urgence de l’action contre le capitalisme impérialiste en crise impose des actions immédiates pour la paix. De même que le texte du CN distingue le communisme comme « visée et chemin de lutte », nous devons affirmer que les coopérations de paix sont les deux à la fois. Nous partageons donc le souhait de faire vivre l’ambition internationaliste de notre parti. La question des alliances internationales du Parti communiste français, et notamment le Parti de la gauche européenne et la Rencontre internationale des partis communistes et ouvriers ne peut pas rester hors du débat de l’ensemble des communistes.

L’internationalisme concret du Parti communiste français au sein de ces organisations passe par le
respect des orientations qui y sont prises et que signe le Parti.
Celles-ci ne peuvent rester lettre morte et doivent impliquer des actions concrètes à tous les niveaux du Parti, impulsées par le Conseil national, garant de la signature du Parti. L’importante déclaration de La Havane (note de bas de page : A ce jour, le Parti n’ayant toujours pas publié la déclaration finale sur son site, nous renvoyons vers le site de la Rencontre
internationale des Partis communistes et ouvriers) ne peut pas simplement être évoquée lors du texte de congrès. Les implications de cette déclaration doivent être débattues par l’ensemble des communistes qui doivent décider du maintien ou non de notre signature pour la période qui s’ouvre. Si les communistes partagent la vision de la direction, cette déclaration nous engage et doit être annexée au texte du congrès qui doit être amendé pour être en cohérence avec elle.

Démocratie interne : réaffirmer le rôle souverain du congrès et respecter ses mandats

Enfin, le texte de congrès ne peut rester une déclaration de principe : il engage l’ensemble des communistes, militantes et militants, responsables à tous les niveaux, comme élus. Les mandats politiques et électifs que confie le Parti impliquent un respect des décisions collectives, à commencer par celles du congrès puis des conférences nationales et enfin, si leurs décisions sont conformes aux dispositions nationales, aux assemblées générales.

Le respect des décisions, engagements et stratégies votées par les communistes doit être irréfragable et des sanctions doivent être prévues contre les responsables qui se mettraient au ban du Parti en ne les respectant pas. Un tel principe est le garant de la démocratie interne qui fait notre force et notre fierté. Un tel principe assurerait également que les décisions des communistes soient appliquées avec force, permettant par la suite d’en dresser le bilan.


Signataires (46 fédérations) :
1. Hasno ALEM (25), 27 ans ;
2. Margaux ALPE, secrétaire à l’organisation (13), 28 ans ;
3. Théodore AUBIN, secrétaire de section, exécutif fédéral, élu municipal (31), 31 ans ;
4. Roséane AUGUENOIS, élue municipale (31), 22 ans ;

5.Chloé AURIN (13), 21 ans ;
6.Florian AZRIA (34), 21 ans ;
7.Marie-Clémence BACCARELLI AMORETTI (13), 31 ans ;
8.Romain BARBAZANGE, secrétaire de section (34), 34 ans ;
9.Pierre BATAILLE (13), 36 ans ;

  1. Romaric BAUDIER (83), 17 ans ;
  2. Lucas BAUVE (92), 24 ans ;
  3. Anouar BENICHOU, secrétaire de section (93), 27 ans ;
  4. Benjamin BENNEQUIN (92), 31 ans ;
  5. Robin BERTRAND (91), 25 ans ;
  6. Pablo BIANCARELLI (84), 24 ans ;
  7. Pierre-Loup BIESSY (69), 19 ans ;
  8. Samia BINALI ALI (91), 20 ans ;
  9. Antoine BLANC (75), 29 ans ;
  10. Victor BLANC (92), 30 ans ;
  11. Axel BLANCHET, secrétaire de cellule (76), 28 ans ;
  12. Lucas BOGHOSSIAN, secrétaire de section (69), 33 ans ;
  13. Thomas BOMPIED (93), 27 ans ;
  14. Pierre BOUFFLERS, secrétaire de section, adjoint au maire (62), 28 ans ;
  15. Roman BOUSSELMANIA (65), 17 ans ;
  16. Gaëtan BOUVET, exécutif fédéral, élu municipal (35), 40 ans ;
  17. Erwan BRIAND (75), 33 ans ;
  18. Judith BRIAT-GALAZZO (42), 21 ans ;
  19. Paul BRIFFAULT (59), 21 ans ;
  20. Vittorio CALIGUIRI (13), 29 ans ;
  21. Cyril CATALA (31), 24 ans ;
  22. Silvère CHAMBON (42), 29 ans ;
  23. Louis CHANTELOUP (37), 21 ans ;
  24. Fanny CHARTIER, secrétaire de section (75), 30 ans ;
  25. Henri CHASSAGNE, membre du bureau de section (94), 20 ans ;
  26. Élise CHAUVIN, exécutif fédéral (45), 23 ans ;
  27. Jean CHEVALIER (75), 22 ans ;
  28. Alban CHRETIEN (75), 18 ans ;
  29. Louis CHRETIEN (44), 28 ans ;
  30. Eugène CHRISTO-FOROUX, secrétaire de section (13) ;
  31. Lucien CLAUSTRE (93), 17 ans ;
  32. Marc-André CLAUSTRE (93), 21 ans ;
  33. Goulven CLEC’H (31), 25 ans ;
  34. Hélène COGEZ (75), 20 ans ;
  35. Anouchka COMUSHIAN, conseillère d’arrondissement, exécutif fédéral (75), 31 ans ;
  36. Léa COMUSHIAN, secrétaire de section (93), 29 ans ;
  37. Kilian CONSTANT (93), 23 ans ;
  38. Ander COURTIER (31), 27 ans ;
  39. Pierre-Jean CRESPEAU, membre du bureau de section (38), 35 ans ;
  40. Hicham DAD, élu municipal et conseiller territorial (92), 27 ans ;
  41. Arnaud DAIME, exécutif fédéral (82), 32 ans ;
  42. Morgane DAIME (31), 28 ans ;
  1. Floryane DAURIAC, secrétaire de section (87), 26 ans ;
  2. Jean-Axel DE FREITES (31), 21 ans ;
  3. Enzo DE GREGORIO (75), 20 ans ;
  4. Zoé DECAMPS, secrétaire de section (51), 25 ans ;
  5. Jean-Frédéric DEJEAN, secrétaire de section, exécutif fédéral, élu municipal (13), 31 ans ;
  6. Clément DELBENDE, secrétaire de section (35), 27 ans ;
  7. Mathis DELEU (75), 21 ans ;
  8. Simon DELHOMME (75), 24 ans ;
  9. Thalia DENAPE (91), 30 ans ;
  10. Alec DESBORDES, secrétaire de section (75), 27 ans ;
  11. Zoé DESBUREAUX, membre du conseil départemental (80), 31 ans ;
  12. Jason DEVOGHELAERE, secrétaire de section (77), 24 ans ;
  13. Ondine DOUCHIN (31), 22 ans ;
  14. Mathieu DUBOIS (75), 22 ans ;
  15. Félix DUBOST (03), 15 ans ;
  16. Maëva DURAND, membre de l’exécutif de section (94), 30 ans ;
  17. Tom DUVAL (76), 21 ans ;
  18. Laurent DUWIQUET, secrétaire à l’organisation de section (59), 30 ans ;
  19. Walid EL MGHARI (81), 19 ans ;
  20. Esteban EVRARD (08), 20 ans ;
  21. Pascal EYCHART (93), 40 ans ;
  22. Thomas GARCIA (34), 30 ans ;
  23. Thomas GERARD (75), 28 ans ;
  24. Hugo GIL (77), 24 ans ;
  25. Clara GIMENEZ, membre du Conseil national (34), 27 ans ;
  26. Baptiste GIRON (63), 32 ans ;
  27. Astrid GONZALEZ (31), 22 ans ;
  28. Leo GOUDY, membre du conseil départemental (33), 21 ans ;
  29. Enki GOULLIER (69), 30 ans ;
  30. Vincent GOVELET, secrétaire de section, exécutif fédéral (75), 39 ans ;
  31. Kevin GUILLAS-CAVAN, secrétaire de cellule (75), 33 ans ;
  32. Jérémy GUIORGUIEFF, secrétaire à l’organisation de section (94), 35 ans ;
  33. Antoine HAMRIA (92), 23 ans ;
  34. Steven HARDY (59), 23 ans ;
  35. Gabriel HOLARD-SAUVY, membre du comité exécutif de section (94), 31 ans ;
  36. Vincent HOUDOU, membre du bureau de section (57), 30 ans ;
  37. Anthony JACOBS-REMACLE, membre du conseil départemental (08), 22 ans ;
  38. Brice JAVALOYES (24), 29 ans ;
  39. Jonathan JUILLARD (69), 30 ans ;
  40. Louis JUSTE, secrétaire de section (13), 30 ans ;
  41. Schahin KARAGOZ, secrétaire de section (45), 26 ans ;
  42. Elsa KOERNER, exécutif fédéral (35), 28 ans ;
  43. Fati KONATE, membre de l’exécutif de section (94), 40 ans ;
  44. Arthur LALAN, secrétaire fédéral (80), 30 ans ;
  45. Pablo LANDIVIER CHAVARRIGA (75), 22 ans ;
  46. Thomas LASSALLE (40), 22 ans ;
  47. Shawn LE GOVIC (17), 22 ans ;
  1. Brieuc LE GUERN (29), 20 ans ;
  2. Camille LE NET (75), 29 ans ;
  3. Florian LE PAPE, secrétaire de section, conseiller d’arrondissement (13), 36 ans ;
  4. Francis LE TYRANT (22), 21 ans ;
  5. Amaury LEBRETON (59), 34 ans ;
  6. Lucas LEDERLE (49), 27 ans ;
  7. Valentin LEMAIRE-DE SIMONE (75), 23 ans ;
  8. Nicolas LEMOINE (75), 28 ans ;
  9. Suzy LEMOINE, élue municipale (78), 27 ans ;
  10. Marc-Antoine LEROY, membre du bureau départemental (2A), 30 ans ;
  11. Thomas LIECHTI, membre du bureau de section (94), 30 ans ;
  12. Tony LIVET (77), 25 ans ;
  13. Axel LOSCERTALES, membre du bureau de section (31), 25 ans ;
  14. Soizic LOZACHMEUR, secrétaire fédérale à la communication et aux élections (59), 28 ans ;
  15. Elie MARCOUX (69), 32 ans ;
  16. Taran MAREC, conseiller municipal (29), 24 ans ;
  17. Jules MARGOTIN (91), 23 ans ;
  18. Billy MARGUERON, secrétaire fédéral (73), 36 ans ;
  19. Gabriel MARTINAUD, membre du conseil départemental (09), 24 ans
  20. Nicolas MAURY (13), 40 ans ;
  21. Maxence MENDES DA SILVA, membre du conseil départemental (37), 24 ans ;
  22. Nordine MEZAACHE (92), 32 ans ;
  23. Camille MONGIN (22), 19 ans ;
  24. Raphaël MONTAZAUD (31), 27 ans ;
  25. Tristan MONTBROUSSOUS, secrétaire de section, exécutif fédéral (35), 33 ans ;
  26. Marius MUZAS, secrétaire à l’organisation de section (69), 23 ans ;
  27. Loan NGUYEN (69), 36 ans ;
  28. Kristina NIKOLAISHVILI (75), 27 ans ;
  29. Nans NOYER (69), 35 ans ;
  30. Federico OLIMPIERI (13), 29 ans ;
  31. Jean-Baptiste PALLARES, trésorier de section (75), 37 ans ;
  32. Lucas PANZAS (62), 19 ans ;
  33. Julie PAPON-BAGNES (75), 28 ans ;
  34. Kenzo PEETERS (59), 23 ans ;
  35. Quentin PENICHON (78), 24 ans ;
  36. Arnaud PICARD, secrétaire de section (69), 30 ans ;
  37. Camille PINET (93), 23 ans ;
  38. Kentin PLINGUET, adjoint au maire, membre du conseil départemental (86), 25 ans ;
  39. Maxime POL, secrétaire à l’organisation de section (59), 22 ans ;
  40. Pierre-Olivier POYARD, membre du conseil départemental (88), 40 ans ;
  41. Nicolas PROUTIERE (44), 25 ans ;
  42. Alexandre RAULT, membre du bureau de section (56), 22 ans ;
  43. Carl RAVOAVY, secrétaire de cellule (75), 25 ans ;
  44. Adrien RIBAULT (92), 22 ans ;
  45. Lucien RICHARD, membre du comité de section et du conseil départemental (35), 27 ans ;
  46. Julien ROCK (57), 28 ans ;
  47. Flavien RONTEIX-JACQUET (22), 26 ans ;
  48. Alexis ROPERS (29), 19 ans ;
  49. Adeline ROULET (91), 20 ans ;
  50. Pierre SALVADORI (75), 28 ans ;
  51. Tibor SARCEY (75), 37 ans ;
  52. Aurélien SCANDOLARA (69), 40 ans ;
  53. Nino SCHILLACI, secrétaire de section (92), 32 ans ;
  54. Ada SOUCHU (92), 24 ans ;
  55. Jacky SOUSA, membre du comité de section (59), 22 ans ;
  56. Raphaël STEIGER , membre du bureau de section (51), 23 ans ;
  57. Nicolas STIENNE (93), 34 ans ;
  58. Pierre TAIEB (75), 29 ans ;
  59. Wilson TARBOX (75), 31 ans ;
  60. Théodore TARDITO (75), 28 ans ;
  61. Romain TAUREAU (75), 25 ans ;
  62. Pierre THIOU (29), 20 ans ;
  63. Alain THUBERT, membre du bureau de section (42), 27 ans ;
  64. Nicolas TOULLEC (13), 34 ans ;
  65. Lukas TSIPTSIOS (75), 26 ans ;
  66. Benjamin VANRENTERGHEM, membre du comité de section (59), 27 ans ;
  67. Laura VERDUGO (64), 28 ans ;
  68. Anouk VEYRET, membre du bureau de section (94), 28 ans ;
  69. Umit YILDIZ (93), 22 ans ;
  70. Alessandro ZONTONE (75), 24 ans ;
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