Faites des économies d'énergie ! Protégez la planète des effets de serre ! Réduisez votre chauffage !
Ce sont des conseils qui sont rappelés à longueurs de colonnes !
C'est reçu 5 sur 5 par les bailleurs sociaux qui pour la plupart ont décidé de ne pas remettre le chauffage !
Il fait froid et même très froid en ce début d'octobre dans de nombreux appartements.
A FSM ( les Foyers de Seine et Marne) les locataires des Lilas de
Fontainebleau n'arrêtent pas d'interpeller le bailleur qui ne répond
pas.
Ils ont froid, très froid.
Il fait entre 14 et 15 dans beaucoup de logements qui, ne l'oublions pas sont souvent des passoires thermiques.
Prendre un pull-over, oui mais cela ne protège pas.
Ceux qui souffrent le plus sont les enfants et les personnes âgées.
Hier soir, aux Lilas, des familles sont descendues pour discuter et pour envisager des moyens pour convaincre FSM.
Le bailleur parie sur un adoucissement des températures à la fin de la semaine... Ce n'est qu'un pari risqué.
Voici ce qu'il envoie aux gardiens :
« Pas de remise en chauffe avant au moins le 6/7 octobre »
Autrement dit, le 7 octobre le vendredi soir, la plupart des gardiens ne
sont pas là pour le week end, ce qui renvoie la remise au lundi
suivant.
Les pauvres n'ont qu'à attendre !?
Ce qui les fait rager c'est qu'ils savent bien que les décideurs de
toutes ces mesures d'économie sont propriétaires de leur logement et
profitent le soir de leur chauffage particulier, au feu de bois ou à la
chaudière !
Faites ce que je dis et pas ce que je fais !
Y en assez de cette hypocrisie !
Les bailleurs « sociaux » n'arrêtent pas de se plaindre des mauvais payeurs pour justifier leurs mesures d'expulsion.
Ils oublient facilement la réalité : des charges locatives qui
augmentent, des appartements mal isolés qui conduisent des familles à
utiliser des chauffages d'appoint qui leur coûtent « bonbon »....
C'est ce qui va arriver : dimanche au vide-grenier de Vaux le Pénil,
les radiateurs électriques s'achetaient comme des petits pains.
C'est après, que les consommateurs s'aperçoivent que c'est un mauvais
plan que celui qui consiste à mettre un radiateur mobile électrique.
Comment les en blâmer !
La colère monte et les donneurs de leçons devraient regarder la
réalité sociale : des familles qui sont sous le seuil de pauvreté et qui
vivent dans des passoires thermiques et dans des difficultés parfois
insurmontables : je pense à cette femme seule qui, vivant dans un T4
attribué au moment où ses enfants étaient avec elle, n'arrive pas à
avoir un T2 qui lui reviendrait moins cher à tous points de vue.
Dans la tour d'en face, vit une famille de 5 personnes dans un T2 ; cherchez l'erreur !
Oui il y a beaucoup à faire
Rien n'est facile mais si au moins, les bailleurs organisaient une
concertation locative, nous pourrions collectivement améliorer les
choses.
Jean-François Chalot
Le réveil sera très difficile. Mais pour qui ?
On ne peut comprendre ce qui se passe actuellement en Ukraine sans
intégrer deux faits apparemment distincts et en fait complémentaires :
la lutte existentielle des Américains pour faire survivre leur système
économique fondé sur le dollar et l’histoire du territoire cosaque
écartelé entre trois empires, ottoman, russe et celui mal connu de la
république des deux nations, l’un des plus grands états d’Europe
regroupant pendant 3 siècles le royaume de Pologne et le grand-duché de
Lituanie et réunissant ce qui est actuellement la Pologne, une grande
partie de l’Ukraine, les pays baltes, la Biélorussie et une partie de
l’ouest actuel de la Russie. Chaque empire avait sa religion, musulmane,
orthodoxe ou catholique, et là comme ailleurs, les religions ont créé à
leurs confins, des tensions, des guerres et des haines irréfragables.
Ce peuple de cosaques, fier et guerrier a constamment oscillé entre des
velléités d’indépendance et le rattachement à un empire protecteur.
C’est Staline qui, pour mieux régner par la division, a créé l’Ukraine
actuelle en mélangeant volontairement des peuples qui se détestaient et
n’avaient pas la même religion et pas la même langue. Le mot même
d’Ukraine veut dire « aux confins de ». Les deux seules fois où
l’Ukraine a tenté d’être indépendante en profitant de l’effondrement du
tsarisme puis de celui de l’union soviétique, elle s’est déchirée par
des coups d’état pour se rapprocher de tel ou tel empire, allemand,
russe ou américain. Le dernier coup d’état a délogé en 2014 un président
pro russe pour le remplacer par un président pro américain considérant
les russophones comme des sous-hommes et allant jusqu’à interdire la
langue russe pourtant langue maternelle d’une grande partie de la
population. A Odessa une quarantaine de russophones ont été brulés vifs
dans la maison des syndicats sans aucune vraie réaction de Kiev. Cette
violence a entraîné la révolte du Donbass et la récupération par la
Russie de la Crimée très longtemps ottomane et qui avait été
curieusement donnée en 1954 à l’Ukraine par l’ukrainien Kroutchev.
Depuis 2014 Kiev bombarde le Donbass qui se défend et cette bataille de
cosaques à fait en 8 ans plus de 16.000 morts sans que l’Occident ne
s’en émeuve apparemment vraiment. Il a fallu que la Russie intervienne
en février 2022 en vue d’empêcher une attaque massive kiévienne du
Donbass prévue en mars, pour que le monde occidental fasse intéresser
ses peuples à cette zone de guerriers cosaques. L’Occident a
soigneusement passé sous silence la loi ukrainienne du 1er juillet 2021
sur les peuples autochtones d’Ukraine excluant les Russes. Une loi
ethnique rappelait sans doute trop l’Allemagne des années 30.
Mais l’Ukraine ne fait qu’absorber comme un buvard une bataille
existentielle américaine qui a besoin pour survivre, d’un monde
unipolaire fondé sur la reconnaissance du dollar comme monnaie de
réserve. Depuis 1944 les Américains ont réussi à imposer le dollar comme
monnaie de réserve et donc comme réserve de valeur, l’une des trois
fonctions fondamentales de la monnaie d’après Aristote. Mais ils en ont
en même temps fabriqué tellement que le dollar ne vaut aujourd’hui
objectivement plus rien. Jusqu’en 1971 leur stock d’or leur a permis de
donner une valeur au dollar mais Nixon a dû déconnecter le dollar de
l’or, tant l’or quittait Fort Knox pour aller dans tous les pays qui
rapportaient des dollars. Une monnaie n’étant qu’un véhicule d’énergie
humaine, les US tentent depuis 1971 de pomper l’énergie humaine de toute
la Terre quels qu’en soient les moyens. Et ces moyens ont été partout
leur force militaire et une débauche d’argent gratuit reconnu par tout
une pseudo élite mondiale comme une réserve de valeur qu’il n’est
objectivement plus du tout.
Ce qu’il est intéressant d’observer c’est la simultanéité de trois phénomènes :
La tentative de pompage de l’énergie humaine mondiale façon « Great Reset »,
L’achat avec une corne d’abondance monétaire de la soumission des
peuples et de leur infantilisation en leur faisant à la fois peur et
miroiter des vies de fantasmes sans efforts dans une nouvelle religion
hédoniste,
La descente vertigineuse de la qualité des dirigeants européens
qui tentent, évidemment sans succès, de maquiller leur incompétence par
leur ambition et leur paraître. Ils copient leurs maîtres américains en
fabriquant comme eux une monnaie comme l’euro qui doit faire le travail
et qui devra pomper de l’énergie humaine quelque part pour continuer à
exister.
Chacun de ces trois drames concomitants peut être regardé de plus près.
La grande réinitialisation, en route depuis Davos par tous ses
prêtres « Young Leaders » comme Trudeau ou Macron, consiste à pomper
l’énergie humaine des peuples en leur subtilisant leurs biens obtenus
antérieurement par la dépense de leur énergie. « Vous ne posséderez plus
rien et vous serez heureux » martèlent le chantre de la grande
réinitialisation Klaus Schwab et les évêques de la nouvelle religion
Harari et Attali. Autrement dit, vous nous donnez votre énergie passée
et nous vous louerons vos anciens biens que vous utiliserez grâce à
votre énergie du moment. Personne ne semble capable de leur dire que,
même si cela marchait, ce serait provisoire. En effet, comme toutes les
banques continuent partout par la double écriture à fabriquer de
l’argent dont il faudra trouver demain l’énergie humaine créatrice,
voler légalement les biens des peuples ne suffira qu’un temps et il
faudra aussi voler légalement directement l’énergie des peuples par la
mise en place d’esclavages ce qui leur posera tout de même quelques
problèmes.
L’acceptation par les peuples de leur infantilisation tente de se
faire par l’implant d’une nouvelle religion qui a remplacé Dieu par
Mammon. Cette nouvelle religion que certains ont l’audace d’appeler
démocratie et à laquelle le pape actuel semble avoir adhéré, permet, en
fabriquant de l’argent, de se prendre pour Dieu et de croire faire des
miracles. Elle compense son désintérêt pour l’origine des événements, et
même pour l’origine de l’énergie que tant de civilisations appellent
Dieu, par son intérêt exclusif pour l’immédiateté. Alors que toutes les
religions équilibraient action, réflexion et échange, cette religion ne
fait plus que de la communication, la réflexion étant anesthésiée par
les médias et étant virtualisée comme l’action, dans le métavers. Cette
nouvelle religion a de très beaux cantiques comme droit de l’homme,
capitalisme, féminisme, démocratie ou laïcité, mais elle a surtout comme
but de détruire les collectivités protectrices comme le couple, la
famille ou la nation en prônant un individualisme hédonique renonçant de
fait au bonheur au profit du plaisir plus immédiat et que l’argent
achète facilement. L’énergie de l’individu, isolé, infantilisé et
domestiqué, est plus facilement pompable. Et ce qui n’est pas pompé, est
gaspillé dans le sport qui n’est plus la détente et le jeu qu’il avait
toujours été. L’argent inverse les valeurs, remplace le bien par le mal,
le vrai par le faux, le difficile par le facile et la vie par
l’illusion. Depuis toujours l’énergie des femmes occupée à enfanter, à
allaiter et à exercer le pouvoir à la maison, incitait les hommes à
aller à l’extérieur transformer leur énergie en argent pour rapporter à
la maison de quoi vivre heureux. La maison et la famille étaient le
centre de la vie. La complémentarité de l’homme et de la femme, à
l’intérieur comme à l’extérieur, était aussi efficace que nécessaire.
Leur égalité venait de leur complémentarité et non de leur similitude.
La nouvelle religion a excentré le centre de la vie de la famille en le
mettant sur la place publique ou hommes et femmes ne doivent plus
seulement être égaux mais identiques. Elle dénigre les femmes au foyer
puisqu’elles n’adorent pas Mammon, pousse les femmes à prendre les
places qu’occupaient les hommes en renonçant à ce qu’elles seules
peuvent faire. Un des buts recherchés est de diviser les salaires à
payer par deux, un salaire ne suffisant plus dans une famille, ou même
par trois, deux salaires ne permettant même plus une famille nombreuse.
Il faut aujourd’hui deux à trois fois plus d’énergie humaine pour
obtenir la même quantité d’argent qu’il y a 50 ans. Parallèlement
l’homosexualité que les anciens Grecs voyaient comme un passage
éducatif, (Achille d’après Homère était l’éromène de son éraste
Patrocle) est devenu dans cette nouvelle religion, une orientation
stable et permanente d’origine inconnue, d’autant plus respectable
qu’elle a envahi la politique et les médias au détriment du
renouvellement de la population. Cela pousse au grand remplacement, à la
créolisation ou à la transition démographique qui apportent une
nouvelle énergie humaine encore moins coûteuse qui permet d’abattre les
nations au nom du progrès pendant que le divorce, la contraception et
l’avortement détruisent la famille au nom de la liberté.
Mais tout cela n’est possible que par la faiblesse de l’ensemble de
la classe dirigeante, universitaire politique et médiatique, qui ne
remplit plus son rôle quelle qu’en soit la raison. Tout commence par les
universitaires qui acceptent d’enseigner à toute une tranche d’âge que
la veulerie a refusé de sélectionner, des vérités abstraites et des
erreurs concrètes. Ils enseignent surtout inconsciemment l’erreur
première que l’on peut vivre agréablement jusqu’à 25 ou 30 ans en
faisant juste le strict minimum pour rester à l’université et en sortir
convaincu de ne pas savoir grand-chose mais d’être le seul à le savoir
puisque diplômé. A titre d’exemple en économie, on continue à dire aux
étudiants que l’une des trois utilités de l’argent est une réserve de
valeur alors que la création permanente de la monnaie par les banques en
fait une réserve de rien du tout si ce n’est de leur futur esclavage.
La spécialité de l’université est de fabriquer des « experts » à la
définition floue, qui vont transformer dans les médias des mensonges en
vérités, permettant aux politiques comme aux médias de faire mousser à
partir de rien, des peurs et des colères sur tous les sujets. Toujours
en économie les experts vont dire que le PIB chiffre la création de
richesse et que nous sommes un pays riche alors que le PIB n’additionne
que toutes les dépenses , intelligentes ou stupides, de consommation et
d’investissement, dépenses évidemment boostées par la création monétaire
permanente. « Plus vous dépensez, plus vous êtes riches et plus vous
pouvez vous prétendre généreux » est un dogme implicite et imbécile de
la nouvelle religion. Les « pandémies », le « réchauffement
climatique », le terrorisme, la guerre, tout est bon pour faire peur et
pour rassembler le troupeau autour de son berger incompétent et souvent
cynique, par une suite ininterrompue d’ « états d’urgence ». Les médias
promeuvent le mensonge d’une manière professionnelle en sur-éclairant un
détail pour lui donner de l’importance et en omettant l’ensemble du
paysage qui dit l’inverse de ce que raconte le détail. C’est
systématique dans les médias et qui veut y faire carrière doit s’y
conformer. On braque le projecteur sur le détail qui rend crédible le
narratif global mensonger. Se soumettre ou disparaître crée une
autocensure généralisée. Le pire se concentre en politique où l’on
décrète des myriades d’obligations et d’interdictions qui doivent faire
rentrer le peuple dans le rêve insensé de la nouvelle religion où la
responsabilité personnelle doit disparaître pour avaler les narratifs de
l’élite. Aucune vue d’ensemble, toujours une fuite du réel vers un
rêve, jamais vraiment construit, de plus petit régional ou de plus grand
européen ou mondial. L’incompétence dorée de nos élus et de ceux encore
pire qu’ils nomment, transforme la société en un magma qui manque de
tout ce qui est utile, plombiers, menuisiers, médecins, standardistes,
militaires, policiers, infirmiers, magistrats, etc… pour regorger de
chômeurs, d’assistés, d’experts et de machines en tous genres qui
n’existent que par la corne d’abondance monétaire génératrice
d’esclavage.
Dirigée par les anglo-saxons, cette société aberrante fondée sur une
énergie monétaire factice omniprésente, ne peut en effet survivre qu’en
créant de l’esclavage et en n’ayant plus aucun concurrent. Il faut donc
aller vers le gouvernement mondial. Après avoir démembré l’Union
soviétique, elle désire démembrer la Russie pour y faire une myriade de
petits pays dociles comme les pays de l’Europe de l’ouest dirigés par
des laquais bien présentables mis en place par la corne d’abondance
monétaire qui achète l’émotion des peuples. Avoir un accès facile à
toutes les matières premières que détient la Russie est toujours le but
et il a failli être atteint au temps d’Eltsine. Poutine a fait front et
nous nous retrouvons avec les trois empires dont l’Ukraine est toujours
aux confins. L’occident moribond et surtout incohérent qui ne joue sa
survie qu’en tentant de tuer tous ses concurrents, est le plus tenté par
la guerre y compris atomique. Les USA sont le seul pays à avoir dénoncé
l'accord sur l'utilisation uniquement défensive de l'arme atomique.
L’islam très cohérent se concentre sur la conquête de l’Europe
occidentale en jouant gagnant sur notre incohérence. Et l’orthodoxie
russe qui a observé les avancées de l’OTAN en dépit de la parole donnée
et surtout l’avancée par internet des idées incohérentes de l’occident
jusque dans son propre pays. Poutine comme De Gaulle a su dire non.
Alors que Nixon avait déconnecté le dollar de l’or, il a arrimé le
rouble à l’or (5000 roubles pour un gramme d’or) et demandé à être payé
en roubles. Déjà suivi par Belgrade qui a refusé la parade homosexuelle
quand Paris en fait une ambassade, il refuse le grignotage permanent
anglo-saxon des « révolutions de couleurs » toutes coloriées à Londres.
Il sait que son avance en armes supersoniques est provisoire, que les
américains ont besoin d’une guerre mondiale et que c’est maintenant
qu’il faut sonner le réveil si l’on veut éviter la guerre nucléaire.
Certains penseront que c’est à moi de me réveiller. C’est possible et
si j’ai tout faux, le réveil sera en effet très dur. Mais si par hasard
je ne me trompais pas trop et si les populations refusant le
gouvernement mondial anglo-saxon étaient majoritaires et voulaient
vraiment un monde multipolaire où chaque civilisation chez elle, cherche
sa propre harmonie avec sa propre religion et sa propre cohérence, en
n’échangeant avec les autres que d’égal à égal ! C’est ce qu’ont décidé
le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud en créant les
BRICS que veulent rejoindre l’Iran et l’Algérie entre autres. Si
réellement les Russophones d’Ukraine veulent quitter l’incohérence
belliqueuse occidentale pour une cohérence orthodoxe russe et qu’ils
l’affirment par des référendums, pourrons nous longtemps condamner la
Russie pour avoir répondu à la volonté de sécession du Donbass qui a
simplement refusé le coup d’État du Maïdan de 2014 ? N’est-il pas
ridicule pour l’OTAN de condamner l’accueil du Donbass par la Russie
alors qu’elle a fait exactement la même chose en pire, en bombardant
Belgrade de mars à juin 1999 pour détacher le Kosovo de la Serbie sans
aucun mandat de l’ONU et pour le donner aux Albanais musulmans qui
l’avaient petit à petit et très discrètement rempli. Si Poutine gagne la
partie, ce que je crois à tort ou à raison inéluctable, le réveil de
beaucoup sera aussi très dur !
Je laisse la pré-conclusion au journaliste Marc Baudriller : « Clemenceau disait : « On ne ment jamais tant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse. » Élections, guerre, chasse aux mal-pensants : les trois circonstances de prolifération des mensonges sont réunies en Europe ».
La conclusion est que seul le retour à un arrimage de la monnaie à
une richesse déjà existante nous forcera à réintégrer le réel, à limiter
la monnaie et à chercher alors sereinement, avec notre énergie, la
solution de tous les problèmes que nous nous sommes créés.
Marc Dugois Agora vox
La solitude du chômeur après son Licenciement
03.10.2022
no comment
Par Canaille Lerouge
Triste découverte
d'une réalité sociale
méconnue.
C'est dans France Info de ce 02 octobre :
"Vous
vous retrouvez au chômage. Le téléphone ne sonne plus, on vous tourne
le dos. Cette solitude qui vous tombe dessus, c'est un peu dur",
"On
ne s'attend pas à cette brutalité. Votre agenda, qui était plein, se
vide soudainement, vous devez faire vos cartons, .... tous les projets
que vous portiez sont abandonnés"
"Ce qui m'a fait surtout drôle, c'était de me lever le lendemain matin"
""Je cherche actuellement du travail. J'ai quelques pistes, notamment dans l'artisanat et les métiers d'art"
Et sur ce coup-là, cela devrait
faire se gondoler de spasmes d'un rire communicatif dans les ZUP, cités
populaires et devant pôle emploi : Il s'agit des affres subis par
quelques battu-e-s aux élections ayant vécu au chaud dans le terrarium
macronien.
Toute cette bande qui n'en sera
pas à demander l'aide au Secours Populaire est en train de découvrir ce
que veut dire chômage, cela dans un confort relatif qui est loin de
celui des ouvrières de Camaïeu ou des salariés des Fonderies du Poitou.
Par exemple, cette pôv' Brigitte
Bourguignon une de ces PS macroniennes, ministre de Castex et Borne et
donc co-responsable de la casse sociale est abattue. D'autres visent le
monde des affaires tel Ferrand.
Rappelons quand même que si la
République est bonne fille, c'est de façon sélective. Bien plus
soucieuse des majoritairement défenseurs intensifs des intérêts
patronaux et bien plus généreuse que pour les victimes des plans de
casse sociale.
Vous en connaissez beaucoup des
salariés qui en même temps que leur lettre de licenciement (parfois par
courriel) apprennent que
"Les
parlementaires de plus de 60 ans - 62 ans à partir de 2018 - peuvent
toucher une retraite de la caisse de pensions des députés.
Pour
ceux recherchant du travail joue "l'allocation d’assurance mutuelle
différentielle et dégressive de retour à l’emploi des députés",
dispositif spécifique alors qu'ils ne relèvent pas de Pôle Emploi.
Cette
allocation, qui peut être versée aux battus comme à ceux qui ne se
représentaient pas, diminue avec le temps: 100% de l’indemnité
parlementaire le 1er semestre (5.599,80 euros brut), 70% le 2e semestre,
50% le 3e semestre, ... jusqu'à 20% le 6e semestre. "
Avec 3 SMIC mensuels bruts pour
engager une "réinsertion sociale", puis 2 avec une garantie de revenue
sur 3 ans avec des personnalité recasées ou recasables dans les "affaires
ou les conseils" pas question de les plaindre.
Et qu'ils goûtent même à la marge et de façon peu intensive à leur médecine offre de ces moments ici jubilatoires.
Monsieur Moretti, ministre de la Justice, est renvoyé devant la Cour de Justice de la République pourprise illégale d’intérêts dans des enquêtes administratives diligentées contre des magistrats,
Monsieur Kohler, secrétaire général du palais de l'Elysée et bras droit d'Emmanuel Macron, est mis en examen pour prise illégale d'intérêts dans ses liens exécutifs et familiaux avec l'armateur MSC.
« Une journée normale », dépeignait, lundi, le secrétaire général adjoint de l’Elysée, Pierre-André Imbert, selon Le Monde. Ben dis donc!
Un
salarié X, pris par la patrouille, serait mis à pied à titre
conservatoire. C'est à dire sans rémunération aucune, le temps que son
taulier statue sur son sort. Oui, mais tous les salariés ne peuvent pas
être ministre de la Justice. Encore moins bras de Macron. Si?
La France a eu une conduite scandaleuse à la réunion de l’ONU sur le Nord Stream
Encore un exploit français: non contents de créer les conditions
internes d’une vassalisation aux Etats-Unis, de faire agir à plein un
appareil de propagande qui ne dit jamais aux citoyens français vers quoi
on les entraine, de tenter de leur faire croire le plus invraisemblable
en ce qui concerne les centrales nucléaires ou le sabotage des
pipelines, la France de Macron est désormais capable de prétendre
exercer son droit de censure à l’ONU privant de la parole le
représentant officiel de Gazprom. (note de Danielle Bleitrach,
traduction de Marianne Dunlop)
La France a fait scandale lors d’une réunion du Conseil de sécurité (CS) de l’ONU sur des explosions sur les gazoducs Nord Stream, empêchant le représentant officiel de Gazprom, Sergey Kupriyanov, de s’exprimer. Dmitry Polyansky, premier représentant adjoint de la Russie auprès de l’ONU, a écrit à ce sujet sur sa chaîne Telegram.
Apparemment, après avoir perdu son sang-froid à cause des critiques
peu convaincantes du camp occidental concernant nos positions, elle n’a
pas, en violation de toutes les normes et pratiques du Conseil de
sécurité, permis à Sergey Kupriyanov, l’attaché de presse de Gazprom,
invité à l’événement en tant que conférencier, de répondre aux
accusations erronées portées contre cette entreprise.
Le diplomate a rappelé que la France appelait à toutes les étapes au
dialogue et à la prise en compte de l’avis des autres, “et en fin de
compte, tout s’est résumait à une banale tentative de faire taire
l’orateur”.
Polyansky estime que les participants à la réunion ne s’attendaient pas à ce qu’au lieu d’accusations, Moscou
“leur reproche des faits évidents et indiscutables et leur demande de
faire marcher leur tête et de penser logiquement”. “Par conséquent, ils
semblaient déprimés et confus”, a-t-il souligné.
Le représentant adjoint a noté que la réunion avait été utile en
termes de promotion des approches russes et d’informations objectives.
Les membres occidentaux du Conseil, qui depuis longtemps vivent dans
un monde qui ne reconnaît pas la vérité, où ce qui compte n’est pas ce
qui se passe, mais comment les médias occidentaux le montrent et
l’interprètent, feront tout pour empêcher une enquête juste et
impartiale dans les incidents avec SP-1 et SP-2 et promouvoir la logique
absurde selon laquelle la Russie est derrière le sabotage. Nous ne
devons pas nous faire d’illusions à ce sujet.
Pas autorisé à parler
Le vendredi 30 septembre, Sergey Kupriyanov s’est exprimé par liaison vidéo au début de la réunion du Conseil de sécurité
de l’ONU avec un rapport sur les incidents survenus aux gazoducs Nord
Stream. Après les discours des représentants de tous les pays au Conseil
de sécurité, les participants à la réunion avaient le droit de
répondre. Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Sergei
Nebenzya, a déclaré que Kupriyanov souhaitait commenter les propos des
orateurs précédents.
Le représentant permanent français Nicolas De Rivière, qui présidait,
a répondu qu’il pouvait donner la parole au “principal propriétaire de
la société Gazprom”. Ensuite, la liaison vidéo avec Kupriyanov s’est
activée, cependant, dès qu’il a commencé à parler, de Rivière l’a
interrompu. « Je ne vous ai pas donné la parole. Je donne la parole au
représentant de la Fédération de Russie », a-t-il déclaré.
Nebenzya a indiqué qu’il ne pouvait pas parler au nom de Gazprom et a
demandé de donner la parole à Kupriyanov, ce à quoi De Rivière a
réitéré sa déclaration.
Si le propriétaire de Gazprom veut parler, il peut le faire, sinon, la réunion est close.
Le représentant permanent de la Russie a noté que la Russie avait
facilité la participation d’un représentant de Gazprom à la réunion.
“Mais il a demandé la parole non pas parce que nous sommes le
propriétaire, mais parce qu’il nous a contactés”, a-t-il expliqué.
Immédiatement après cela, de Rivière a clôturé la réunion, sans
permettre à Kupriyanov de parler en réponse.
Explosions à Nord Stream
Les premiers incidents identifiés avec Nord Stream ont été connus le
lundi 26 septembre. A ce moment, la pression avait déjà chuté dans le
gazoduc Nord Stream 2. Une fuite de gaz d’un gazoduc offshore s’est produite au large de l’île danoise de Bornholm. À la tombée de la nuit, Nord Stream AG a signalé que la pression avait chuté sur les deux lignes.
Le 27 septembre, l’opérateur Nord Stream Nord Stream AG a annoncé l’état d’urgence. Deux jours plus tard, les garde-côtes suédois découvrent une quatrième fuite de gaz. À cette époque, le rayon des émissions de gaz à la surface de l’eau en Suède atteignait 900 et 200 mètres, au Danemark – 55 et 680 mètres. Selon Kupriyanov, au moment de l’incident, il y avait environ 800 millions de mètres cubes de gaz dans les gazoducs.
Le secrétaire de presse du président russe Dmitri Peskov a déclaré
que les incidents survenus au Nord Stream sont “sans précédent” et
ressemblent davantage à “une sorte d’acte terroriste”. L’état d’urgence
nécessitait une enquête urgente, car la situation actuelle est
extrêmement dangereuse, a-t-il noté.
Le 1er octobre, la ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Feather, a annoncé
que l’Allemagne formerait une équipe d’enquête conjointe avec le
Danemark et la Suède pour enquêter sur les incidents du Nord Stream.
Elle a noté que les données disponibles étayent la version des “actes de
sabotage”.
Nous voulons former une équipe d’enquête commune, une équipe
d’enquête commune conformément au droit de l’UE, à laquelle les trois
pays enverront des enquêteurs.
De son côté, la Première ministre britannique Liz Truss, lors d’une
rencontre avec la Première ministre danoise Mette Frederiksen à Londres,
a déclaré que le Royaume-Uni était prêt à aider le royaume dans une enquête sur le sabotage de gazoducs. La représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, l’a appelé “le combat des renards pour les droits des poulets”.
Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vasily Nebenzya, a exigé
la participation de la Russie à l’enquête sur les explosions du Nord
Stream. Sinon, l’enquête ne peut pas être qualifiée d’objective, le
représentant permanent en est sûr.
Toute enquête qui serait menée ne peut, par définition, se faire sans
la participation de la Russie. Parce que la Russie est le propriétaire
du gazoduc, la Russie est la partie la plus intéressée. Si quelqu’un
pense qu’il est possible de mener une enquête sans la participation de
la Russie, nous avons des raisons de douter de l’objectivité de cette
enquête.
Nebenzya a noté que le Danemark et la Suède enquêteront sur les
causes de l’incident, puisque le sabotage s’est produit dans leurs eaux
territoriales. De plus, la Russie et l’Allemagne, en tant que principaux
bénéficiaires des gazoducs, seront impliquées dans l’enquête. Selon le
représentant permanent russe, cela ne vaut pas la peine d’impliquer
l’ONU dans la procédure. “Je ne pense pas que l’ONU ait quoi que ce soit
à voir avec cela”, a-t-il déclaré.
« Mettre fin à la guerre en Ukraine » disent 66 nations à l’Assemblée générale des Nations Unies
Nous avons passé lasemaine dernière à lire et à écouter les discours des dirigeants mondiaux à l’Assemblée générale des Nations Unies à
New York. La plupart d’entre eux ont condamné l’invasion de l’Ukraine
par la Russie comme une violation de la Charte des Nations Unies et un
sérieux revers pour l’ordre mondial pacifique qui est le principe
fondateur et déterminant de l’ONU. Mais ce qui n’a pas été rapporté aux
États-Unis, c’est que les dirigeants de 66 pays,
principalement des pays du Sud, ont également utilisé leurs discours à
l’Assemblée générale pour appeler de toute urgence à la diplomatie pour
mettre fin à la guerre en Ukraine par des négociations pacifiques, comme
l’exige la Charte des Nations Unies. Nous avons compilé des extraits des discours des 66 pays pour montrer l’ampleur et la profondeur de leurs appels, et nous en soulignons quelques-uns ici.
30/09/2022
Il est temps d’arrêter cette destruction massive », a déclaré
cette semaine le ministre congolais des Affaires étrangères Jean-Claude
Gakosso. « Il est temps d’arrêter cette guerre. »
Par Medea Benjamin, Nicolas J.S. Davies
Les dirigeants africains ont fait écho à l’un des premiers orateurs, Macky Sall,
le président du Sénégal, qui s’est également exprimé en sa qualité de
président actuel de l’Union africaine lorsqu’il a déclaré: « Nous
appelons à la désescalade et à la cessation des hostilités en Ukraine,
ainsi qu’à une solution négociée, afin d’éviter le risque catastrophique
d’un conflit potentiellement mondial ».
Alors que les pays de l’OTAN et de l’UE ont rejeté les négociations
de paix et que les dirigeants américains et britanniques les ont
activement sapées, cinq pays européens – la Hongrie, Malte, le Portugal, Saint-Marin et le Vatican – se sont joints aux appels à la paix à l’Assemblée générale.
Le caucus de la paix comprend également de nombreux petits pays qui
ont le plus à perdre de l’échec du système des Nations Unies révélé par
les récentes guerres en Ukraine et dans le Grand Moyen-Orient, et qui
ont le plus à gagner en renforçant l’ONU et en appliquant la Charte des
Nations Unies pour protéger les faibles et contenir les puissants.
Philip Pierre, Premier ministre de Sainte-Lucie, un petit État insulaire des Caraïbes, a déclaré à l’Assemblée générale :
Les articles 2 et 33 de la Charte des Nations Unies sont sans
ambiguïté en ce qu’ils obligent les États membres à s’abstenir de toute
menace ou de tout recours à la force contre l’intégrité territoriale ou
l’indépendance politique de tout État et à négocier et régler tous les
différends internationaux par des moyens pacifiques. Nous appelons donc
toutes les parties concernées à mettre fin immédiatement au conflit en
Ukraine, en entreprenant des négociations immédiates pour régler
définitivement tous les différends conformément aux principes de l’ONU.
Les dirigeants des pays du Sud ont déploré l’effondrement du système
des Nations Unies, non seulement dans la guerre en Ukraine, mais tout au
long de décennies de guerre et de coercition économique de la part des
États-Unis et de leurs alliés. Le président José Ramos-Horta du Timor-Leste a directement contesté le deux poids deux mesures de l’Occident, déclarant aux pays occidentaux :
Ils devraient s’arrêter un instant pour réfléchir au contraste
flagrant dans leur réponse aux guerres ailleurs où les femmes et les
enfants sont morts par milliers des guerres et de la famine. La réponse
aux appels à l’aide de notre Bien-aimé Secrétaire général dans ces
situations n’a pas rencontré la même compassion. En tant que pays du
Sud, nous voyons deux poids, deux mesures. Notre opinion publique ne
voit pas la guerre en Ukraine de la même manière qu’elle est vue dans le
Nord.
De nombreux dirigeants ont appelé de toute urgence à la fin de la
guerre en Ukraine avant qu’elle ne dégénère en une guerre nucléaire qui
tuerait des milliards de personnes et mettrait fin à la civilisation
humaine telle que nous la connaissons. Le secrétaire d’État du Vatican,
le cardinal Pietro Parolin, a averti :
… la guerre en Ukraine non seulement sape le régime de
non-prolifération nucléaire, mais nous présente également le danger
d’une dévastation nucléaire, que ce soit par escalade ou par accident. …
Pour éviter une catastrophe nucléaire, il est essentiel qu’il y ait un
engagement sérieux pour trouver une issue pacifique au conflit.
D’autres ont décrit les impacts économiques qui privent déjà leur
population de nourriture et de produits de première nécessité, et ont
appelé toutes les parties, y compris les bailleurs de fonds occidentaux
de l’Ukraine, à retourner à la table des négociations avant que les
impacts de la guerre ne dégénèrent en de multiples catastrophes
humanitaires dans les pays du Sud. Le Premier Ministre Sheikh Hasina du Bangladesh a déclaré à l’Assemblée :
Nous voulons la fin de la guerre russo-ukrainienne. En raison des
sanctions et des contre-sanctions, … l’humanité tout entière, y compris
les femmes et les enfants, est punie. Son impact ne reste pas limité à
un seul pays, il met plutôt en danger la vie et les moyens de
subsistance des peuples de toutes les nations et porte atteinte à leurs
droits humains. Les gens sont privés de nourriture, d’abri, de soins de
santé et d’éducation. Ce sont les enfants qui souffrent le plus en
particulier. Leur avenir sombre dans les ténèbres.
Mon exhortation à la conscience du monde : arrêtez la course aux
armements, arrêtez la guerre et les sanctions. Assurer l’alimentation,
l’éducation, les soins de santé et la sécurité des enfants. Établissez
la paix.
La Turquie, le Mexique et la Thaïlande ont chacun proposé leurs propres approches pour relancer les négociations de paix, tandis que Cheikh Al-Thani, l’émir du Qatar, a expliqué succinctement que retarder les négociations ne fera qu’apporter plus de morts et de souffrances :
Nous sommes pleinement conscients de la complexité du conflit
entre la Russie et l’Ukraine, ainsi que de la dimension internationale
et mondiale de cette crise. Cependant, nous appelons toujours à un
cessez-le-feu immédiat et à un règlement pacifique, car c’est finalement
ce qui se passera quelle que soit la durée de ce conflit. Perpétuer la
crise ne changera rien à ce résultat. Cela ne fera qu’augmenter le
nombre de victimes et augmenter les répercussions désastreuses sur
l’Europe, la Russie et l’économie mondiale.
Répondant à la pression occidentale sur les pays du Sud pour qu’ils
soutiennent activement l’effort de guerre de l’Ukraine, le ministre
indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, a revendiqué la suprématie morale et défendu la diplomatie.
Alors que le conflit ukrainien continue de faire rage, on nous
demande souvent de quel côté nous sommes. Et notre réponse, à chaque
fois, est directe et honnête. L’Inde est du côté de la paix et y restera
fermement. Nous sommes du côté qui respecte la Charte des Nations Unies
et ses principes fondateurs. Nous sommes du côté qui appelle au
dialogue et à la diplomatie comme seule issue. Nous sommes du côté de
ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts, même s’ils regardent
l’escalade des coûts de la nourriture, du carburant et des engrais.
Il est donc dans notre intérêt collectif de travailler de manière
constructive, tant au sein de l’ONU qu’à l’extérieur, pour trouver un
règlement rapide de ce conflit.
L’un des discours les plus passionnés et les plus éloquents a été prononcé par le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso,
qui a résumé les pensées de beaucoup et a lancé un appel direct à la
Russie et à l’Ukraine – avec des parties de son discours en russe.
En raison du risque considérable d’une catastrophe nucléaire pour
la planète entière, non seulement ceux qui sont impliqués dans ce
conflit, mais aussi les puissances étrangères qui pourraient influencer
les événements en les calmant, devraient tous tempérer leur zèle. Ils
doivent cesser d’attiser les flammes et ils doivent tourner le dos à ce
type de vanité des puissants qui a jusqu’à présent fermé la porte au
dialogue.
Sous les auspices de l’ONU, nous devons tous nous engager sans
délai dans des négociations de paix, des négociations justes, sincères
et équitables. Après Waterloo, nous savons que depuis le Congrès de
Vienne, toutes les guerres se terminent autour de la table des
négociations.
Le monde a besoin de toute urgence de ces négociations pour
empêcher les confrontations actuelles – qui sont déjà si dévastatrices –
pour les empêcher d’aller encore plus loin et de pousser l’humanité
dans ce qui pourrait être un cataclysme irrémédiable, une guerre
nucléaire généralisée hors du contrôle des grandes puissances
elles-mêmes – la guerre, à propos de laquelle Einstein, le grand
théoricien atomique, a dit que ce serait la dernière bataille que les
humains mèneraient sur Terre.
Nelson Mandela, un homme de pardon éternel, a dit que la paix est
un long chemin, mais elle n’a pas d’alternative, elle n’a pas de prix.
En réalité, les Russes et les Ukrainiens n’ont pas d’autre choix que de
prendre cette voie, la voie de la paix.
En outre, nous devons nous aussi les accompagner, car nous devons
être dans le monde entier des légions travaillant ensemble dans la
solidarité, et nous devons être en mesure d’imposer l’option
inconditionnelle de la paix aux lobbies de guerre.
[Trois paragraphes suivants en russe] : Maintenant, je souhaite être direct et m’adresser directement à mes chers amis russes et ukrainiens.
Trop de sang a été versé – le sang sacré de vos doux enfants. Il
est temps d’arrêter cette destruction massive. Il est temps d’arrêter
cette guerre. Le monde entier vous regarde. Il est temps de se battre
pour la vie, de la même manière que vous avez courageusement et
désintéressés combattu ensemble contre les nazis pendant la Seconde
Guerre mondiale, en particulier à Leningrad, Stalingrad, Koursk et
Berlin.
Pensez à la jeunesse de vos deux pays. Pensez au sort de vos
générations futures. Le temps est venu de se battre pour la paix, de se
battre pour eux. S’il vous plaît, donnez une chance réelle à la paix,
aujourd’hui, avant qu’il ne soit trop tard pour nous tous. Je vous le
demande humblement.
À la fin du débat du 26 septembre, Csaba Kőrösi,
le président de l’Assemblée générale, a reconnu dans sa déclaration
finale que la fin de la guerre en Ukraine était l’un des principaux
messages « résonnant dans la salle » de l’Assemblée générale de cette
année.
Vous pouvez lire ici la déclaration finale de Kőrösi et tous les appels à la paix auxquels il faisait référence.
Et si vous voulez rejoindre les « légions qui travaillent ensemble
dans la solidarité… pour imposer l’option inconditionnelle de la paix
aux lobbies de guerre », comme l’a dit Jean-Claude Gakosso, vous pouvez
en apprendre davantage sur https://www.peaceinukraine.org/.
Faire pression sur Biden pour qu’il laisse Cuba panser les plaies de l’ouragan…
illustration ; Gerardo des 5 (en fond) envoie cette photo des
cederistes Dans les environs de La Coloma, cette troupe de @ETECSA_Cuba
travaillait dur, et dans le village, avec un autre groupe du secteur,
nous avons rencontré @MayraArevich, ministre de la communication de #Cuba #CDRCuba #SoyCederista #SomosDelBarrio #FuerzaCuba
Nous vous présentons cette initiative des Cubains et des amis de Cuba
aux Etats-Unis qui s’adressent par le New york times pour exiger la
levée même temporaire du blocus pour que Cuba puisse se reconstruire et
vous invitons à vous y associer en écrivant à Biden. Mais nous
Marseillais, cubains et amis de Cuba avons décidé de développer nos
propres initiatives pour faire connaitre la réalité du blocus et pour
lutter contre celui-ci. Le jeudi 6 octobre, comme tous les premiers
jeudi de chaque mois nous vous donnons rendez-vous pour vous présenter
et discuter le plan de travail que nous mettrons tous en oeuvre cette
année. Donc rendez-vous de 17 heures à 18 heures pour les adhérents, les
amis, tous ceux qui souhaitent aider Cuba à la maison des associations,
93 la Canebière à Marseille. (note de Danielle Bleitrach pour
histoireetsociete)
Dans le New York Times, un appel au président Biden : “Laissons Cuba se reconstruire” Des
dirigeants et des militants inquiets aux États-Unis ont lancé un appel
urgent dans l’édition du dimanche du New York Times, exigeant que Biden
lève temporairement les sanctions et permette à Cuba d’acheter les
fournitures nécessaires de toute urgence pour la reconstruction après
l’ouragan Ian. Biden doit agir maintenant pour aider le peuple cubain.
L’ouragan Ian a causé une grande dévastation. Le réseau électrique a été
endommagé et le système électrique s’est effondré. Plus de 50 000
maisons ont été complètement détruites ou gravement endommagées. Sur son compte Twitter, l’ambassadrice de Cuba aux États-Unis Lianys Torres Rivera a écrit : “La
réglementation actuelle du blocus est un obstacle majeur à tous les
achats, et aux transactions financières qui y sont associées, qui
devront être effectués pour que Cuba se remette des énormes dégâts
causés par l’ouragan Ian”.
Les sanctions et l’embargo américains empêchent Cuba de se
reconstruire après l’ouragan Ian. L’administration Biden doit agir dès
maintenant pour aider le peuple cubain. L’ouragan Ian a causé une grande
dévastation. Le réseau électrique a été endommagé, et le système
électrique s’est effondré. Plus de quatre mille maisons ont été
complètement détruites ou gravement endommagées.Cuba doit être autorisé,
même si seulement pour les six prochains mois, à acheter les matériaux
de construction nécessaires à la RECONSTRUCTION.
Les Cubains sont confrontés à une crise humanitaire majeure à cause
de l’ouragan Ian. Malgré la préparation bien connue de Cuba aux
catastrophes naturelles, les dégâts causés par cet ouragan ont été
immenses. Dans la province occidentale de Pinar del Rio, célèbre pour sa
production de tabac, plus de 5 000 fermes ont été détruites. Dans les
petites villes comme San Luis, 80 % de toutes les maisons ont été
endommagées. Les gens du monde entier sont impatients de vendre des
matériaux de construction et de fournir de l’aide, mais la politique
américaine de sanctions et d’embargo contre Cuba menace les États-Unis
et d’autres entreprises de faire des affaires avec Cuba – même pour les
biens et services.
Cette même politique décourage également et rend presque impossible
pour les organisations américaines d’envoyer de l’aide en temps
opportun.
Cuba est également empêchée de traiter de nombreuses transactions
financières parce que l’administration Trump l’a inscrite de façon
absurde sur la liste des États sponsors du terrorisme simplement pour
avoir accueilli des pourparlers de paix internationalement reconnus. Il
est inadmissible de s’engager dans une punition collective contre tout
un peuple en empêchant Cuba d’acheter des matériaux de construction ou
de recevoir de l’aide à cette heure critique. Le président Biden doit
mettre la politique de la guerre froide de côté – même pour six mois !
Le peuple cubain fait partie de notre famille – la famille humaine. Ne
laissez pas la politique dépassée de la guerre froide empêcher le monde
d’aider le peuple cubain à se reconstruire et à retourner chez eux, à
reconstruire le réseau électrique, à avoir de l’eau potable propre et à
avoir accès à de la nourriture. Il est temps d’agir maintenant ! Cuba
est notre voisin. Les gens du monde entier veulent aider
!info@peoplesforum.org+1 347-695-1095https://letcubalive.info/
“En Ukraine, chaque semaine, deux bébés naissent par GPA de parents français”
en parlant de maternité, voilà qui éclaire la réalité de ce pays de
cocagne, des ventres à louer, des réseaux mafieux pour les vendre… Les
mêmes réseaux mafieux par lesquels sont recrutés les mercenaires
néo-nazis venus se former in situ dans l’attaque des populations du
Donbass. Quel que soit le niveau de misère que le blocus impose à Cuba,
vous ne trouverez pas ces filières là… (note de danielle Bleitrach pour
histoireetsociete)
La guerre en Ukraine met au jour le volume de contrats de gestation
pour autrui signés par des Français. Anne Genetet, députée LREM des
Français établis hors de France et médecin fait le point pour Marianne.
Marianne : Quelle est la situation des parents français, qui ont fait une gestation pour autrui en Ukraine ?
Anne Genetet : Pendant les premières semaines du
conflit, des parents partis chercher leur bébé né par gestation pour
autrui sont restés bloqués sous les bombes russes. Certains étaient en
double situation d’illégalité : ils avaient signé un contrat avec une
agence, alors que la gestation pour autrui est illégale en France. Par
ailleurs, ils avaient outrepassé la réglementation ukrainienne, qui
interdit la gestation pour autrui aux couples homosexuels. Selon le quai
d’Orsay, aujourd’hui, ces Français sont tous rapatriés sur notre
territoire.
Mais nous sommes confrontés à une seconde problématique : les
naissances à venir d’enfants actuellement portés par des Ukrainiennes.
Les chiffres de la gestation pour autrui de Français sont très élevés :
chaque mois, une petite dizaine de nourrissons issus de parents
français naît sur le territoire ukrainien. C’est en moyenne,
l’équivalent de deux bébés par semaine. Cette fourchette est basse, car
je ne compte pas les grossesses gémellaires dans ces statistiques.
L’agence ukrainienne Biotexcom a publié une vidéo sur Youtube où
elle évoque un « ramassage » de bébés dans les bunkers de plusieurs
villes pour les amener vers les pays frontaliers. Savez-vous si des
nourrissons sont actuellement bloqués à la frontière ?
Actuellement, je n’ai pas de chiffres exacts. Mais le quai d’Orsay a
déjà été contacté à plusieurs reprises par les parents français, qui
demandent à aller chercher leurs nouveau-nés sur le territoire
ukrainien. Tout sera fait pour faciliter la sortie de ces
nourrissons. Ces enfants ne sont pas responsables de la situation
d’illégalité dans laquelle leurs parents les ont positionnés. De même,
ils n’ont pas de papiers, car les états civils ukrainiens sont
actuellement fermés. Des mesures exceptionnelles administratives seront
mises en place pour protéger ses nourrissons. Ce qu’ils vivent est une
tragédie.
Vous êtes en première ligne pour observer le processus de la
gestation pour autrui en Ukraine. Quel est votre retour d’expérience ?
Cette crise met en lumière la misère des mères porteuses, victimes
de la marchandisation des corps. Dans un même temps, elle met à jour le
désir incommensurable d’avoir un enfant chez des Françaises qui
souffrent de stérilité. En tant que médecin, j’établis un parallèle
entre ce désir d’enfant et un rouleau compresseur, qui altérerait le
raisonnement de celles qui font appel à la gestation pour autrui. Par
ailleurs, j’observe que la marchandisation des corps des
Ukrainiennes est totalement édulcorée par les agences spécialisées dans
la gestation pour autrui. Ces dernières font passer leur démarche pour
vertueuse, alors qu’elles ne sont là que pour faire de l’argent.
Est-ce à l’État de répondre à cet incommensurable désir d’enfants, que vous évoquez ? Hier,
la douleur de ne pas avoir d’enfants était acceptée par les couples
infertiles. Mais aujourd’hui, elle est considérée comme impossible à
supporter. Ce basculement pose plusieurs questions. Quelle est l’origine
de cette intolérance à la frustration ? Toute souffrance doit-elle
déboucher sur une réponse étatique ? Est-ce la responsabilité de l’État
de faire en sorte à ce que chaque citoyen vive sur une Olympe, dans
lequel il n’a ni froid, ni chaud, ni mal ? Je ne le crois pas. Je pense
même que c’est un écueil.
Depuis le début de mon mandat parlementaire, je perçois une attente
toujours plus forte des Français établis hors de France vis-à-vis de
l’État. Ces derniers ont tendance à rejeter leur responsabilité
individuelle pour la déléguer à la France, lorsqu’ils ne sont pas sur
notre territoire. Cela m’interpelle sur une confusion des frontières
entre les responsabilités individuelles et celles de l’État.
Quelle est votre position personnelle ? Dans les derniers
débats bioéthiques, vous vous étiez positionnée pour la PMA pour toutes.
Je suis sensible au désir d’enfants et à la souffrance des couples
infertiles, mais je suis radicalement opposée à toute marchandisation
des corps. En France, le don du sang et des organes sont gratuits. Ce
principe-là est pour moi fondamental.