mardi 4 octobre 2022

La planète a bon dos !

Faites des économies d'énergie ! Protégez la planète des effets de serre ! Réduisez votre chauffage !

Ce sont des conseils qui sont rappelés à longueurs de colonnes !

C'est reçu 5 sur 5 par les bailleurs sociaux qui pour la plupart ont décidé de ne pas remettre le chauffage !

Il fait froid et même très froid en ce début d'octobre dans de nombreux appartements.

A FSM ( les Foyers de Seine et Marne) les locataires des Lilas de Fontainebleau n'arrêtent pas d'interpeller le bailleur qui ne répond pas.

Ils ont froid, très froid.

Il fait entre 14 et 15 dans beaucoup de logements qui, ne l'oublions pas sont souvent des passoires thermiques.

Prendre un pull-over, oui mais cela ne protège pas.

Ceux qui souffrent le plus sont les enfants et les personnes âgées.

Hier soir, aux Lilas, des familles sont descendues pour discuter et pour envisager des moyens pour convaincre FSM.

Le bailleur parie sur un adoucissement des températures à la fin de la semaine... Ce n'est qu'un pari risqué.

Voici ce qu'il envoie aux gardiens :

«  Pas de remise en chauffe avant au moins le 6/7 octobre » Autrement dit, le 7 octobre le vendredi soir, la plupart des gardiens ne sont pas là pour le week end, ce qui renvoie la remise au lundi suivant.

Les pauvres n'ont qu'à attendre !?

Ce qui les fait rager c'est qu'ils savent bien que les décideurs de toutes ces mesures d'économie sont propriétaires de leur logement et profitent le soir de leur chauffage particulier, au feu de bois ou à la chaudière !

Faites ce que je dis et pas ce que je fais !

Y en assez de cette hypocrisie !

Les bailleurs « sociaux » n'arrêtent pas de se plaindre des mauvais payeurs pour justifier leurs mesures d'expulsion.

Ils oublient facilement la réalité : des charges locatives qui augmentent, des appartements mal isolés qui conduisent des familles à utiliser des chauffages d'appoint qui leur coûtent « bonbon »....

C'est ce qui va arriver : dimanche au vide-grenier de Vaux le Pénil, les radiateurs électriques s'achetaient comme des petits pains.

C'est après, que les consommateurs s'aperçoivent que c'est un mauvais plan que celui qui consiste à mettre un radiateur mobile électrique.

Comment les en blâmer !

La colère monte et les donneurs de leçons devraient regarder la réalité sociale : des familles qui sont sous le seuil de pauvreté et qui vivent dans des passoires thermiques et dans des difficultés parfois insurmontables : je pense à cette femme seule qui, vivant dans un T4 attribué au moment où ses enfants étaient avec elle, n'arrive pas à avoir un T2 qui lui reviendrait moins cher à tous points de vue.

Dans la tour d'en face, vit une famille de 5 personnes dans un T2 ; cherchez l'erreur !

 

Oui il y a beaucoup à faire

Rien n'est facile mais si au moins, les bailleurs organisaient une concertation locative, nous pourrions collectivement améliorer les choses.

 

Jean-François Chalot

 

Le réveil sera très difficile. Mais pour qui ?

On ne peut comprendre ce qui se passe actuellement en Ukraine sans intégrer deux faits apparemment distincts et en fait complémentaires : la lutte existentielle des Américains pour faire survivre leur système économique fondé sur le dollar et l’histoire du territoire cosaque écartelé entre trois empires, ottoman, russe et celui mal connu de la république des deux nations, l’un des plus grands états d’Europe regroupant pendant 3 siècles le royaume de Pologne et le grand-duché de Lituanie et réunissant ce qui est actuellement la Pologne, une grande partie de l’Ukraine, les pays baltes, la Biélorussie et une partie de l’ouest actuel de la Russie. Chaque empire avait sa religion, musulmane, orthodoxe ou catholique, et là comme ailleurs, les religions ont créé à leurs confins, des tensions, des guerres et des haines irréfragables. Ce peuple de cosaques, fier et guerrier a constamment oscillé entre des velléités d’indépendance et le rattachement à un empire protecteur. C’est Staline qui, pour mieux régner par la division, a créé l’Ukraine actuelle en mélangeant volontairement des peuples qui se détestaient et n’avaient pas la même religion et pas la même langue. Le mot même d’Ukraine veut dire « aux confins de ». Les deux seules fois où l’Ukraine a tenté d’être indépendante en profitant de l’effondrement du tsarisme puis de celui de l’union soviétique, elle s’est déchirée par des coups d’état pour se rapprocher de tel ou tel empire, allemand, russe ou américain. Le dernier coup d’état a délogé en 2014 un président pro russe pour le remplacer par un président pro américain considérant les russophones comme des sous-hommes et allant jusqu’à interdire la langue russe pourtant langue maternelle d’une grande partie de la population. A Odessa une quarantaine de russophones ont été brulés vifs dans la maison des syndicats sans aucune vraie réaction de Kiev. Cette violence a entraîné la révolte du Donbass et la récupération par la Russie de la Crimée très longtemps ottomane et qui avait été curieusement donnée en 1954 à l’Ukraine par l’ukrainien Kroutchev. Depuis 2014 Kiev bombarde le Donbass qui se défend et cette bataille de cosaques à fait en 8 ans plus de 16.000 morts sans que l’Occident ne s’en émeuve apparemment vraiment. Il a fallu que la Russie intervienne en février 2022 en vue d’empêcher une attaque massive kiévienne du Donbass prévue en mars, pour que le monde occidental fasse intéresser ses peuples à cette zone de guerriers cosaques. L’Occident a soigneusement passé sous silence la loi ukrainienne du 1er juillet 2021 sur les peuples autochtones d’Ukraine excluant les Russes. Une loi ethnique rappelait sans doute trop l’Allemagne des années 30.

Mais l’Ukraine ne fait qu’absorber comme un buvard une bataille existentielle américaine qui a besoin pour survivre, d’un monde unipolaire fondé sur la reconnaissance du dollar comme monnaie de réserve. Depuis 1944 les Américains ont réussi à imposer le dollar comme monnaie de réserve et donc comme réserve de valeur, l’une des trois fonctions fondamentales de la monnaie d’après Aristote. Mais ils en ont en même temps fabriqué tellement que le dollar ne vaut aujourd’hui objectivement plus rien. Jusqu’en 1971 leur stock d’or leur a permis de donner une valeur au dollar mais Nixon a dû déconnecter le dollar de l’or, tant l’or quittait Fort Knox pour aller dans tous les pays qui rapportaient des dollars. Une monnaie n’étant qu’un véhicule d’énergie humaine, les US tentent depuis 1971 de pomper l’énergie humaine de toute la Terre quels qu’en soient les moyens. Et ces moyens ont été partout leur force militaire et une débauche d’argent gratuit reconnu par tout une pseudo élite mondiale comme une réserve de valeur qu’il n’est objectivement plus du tout.

Ce qu’il est intéressant d’observer c’est la simultanéité de trois phénomènes :

  • La tentative de pompage de l’énergie humaine mondiale façon « Great Reset »,
  • L’achat avec une corne d’abondance monétaire de la soumission des peuples et de leur infantilisation en leur faisant à la fois peur et miroiter des vies de fantasmes sans efforts dans une nouvelle religion hédoniste,
  • La descente vertigineuse de la qualité des dirigeants européens qui tentent, évidemment sans succès, de maquiller leur incompétence par leur ambition et leur paraître. Ils copient leurs maîtres américains en fabriquant comme eux une monnaie comme l’euro qui doit faire le travail et qui devra pomper de l’énergie humaine quelque part pour continuer à exister.

Chacun de ces trois drames concomitants peut être regardé de plus près.

La grande réinitialisation, en route depuis Davos par tous ses prêtres « Young Leaders » comme Trudeau ou Macron, consiste à pomper l’énergie humaine des peuples en leur subtilisant leurs biens obtenus antérieurement par la dépense de leur énergie. « Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux » martèlent le chantre de la grande réinitialisation Klaus Schwab et les évêques de la nouvelle religion Harari et Attali. Autrement dit, vous nous donnez votre énergie passée et nous vous louerons vos anciens biens que vous utiliserez grâce à votre énergie du moment. Personne ne semble capable de leur dire que, même si cela marchait, ce serait provisoire. En effet, comme toutes les banques continuent partout par la double écriture à fabriquer de l’argent dont il faudra trouver demain l’énergie humaine créatrice, voler légalement les biens des peuples ne suffira qu’un temps et il faudra aussi voler légalement directement l’énergie des peuples par la mise en place d’esclavages ce qui leur posera tout de même quelques problèmes.

L’acceptation par les peuples de leur infantilisation tente de se faire par l’implant d’une nouvelle religion qui a remplacé Dieu par Mammon. Cette nouvelle religion que certains ont l’audace d’appeler démocratie et à laquelle le pape actuel semble avoir adhéré, permet, en fabriquant de l’argent, de se prendre pour Dieu et de croire faire des miracles. Elle compense son désintérêt pour l’origine des événements, et même pour l’origine de l’énergie que tant de civilisations appellent Dieu, par son intérêt exclusif pour l’immédiateté. Alors que toutes les religions équilibraient action, réflexion et échange, cette religion ne fait plus que de la communication, la réflexion étant anesthésiée par les médias et étant virtualisée comme l’action, dans le métavers. Cette nouvelle religion a de très beaux cantiques comme droit de l’homme, capitalisme, féminisme, démocratie ou laïcité, mais elle a surtout comme but de détruire les collectivités protectrices comme le couple, la famille ou la nation en prônant un individualisme hédonique renonçant de fait au bonheur au profit du plaisir plus immédiat et que l’argent achète facilement. L’énergie de l’individu, isolé, infantilisé et domestiqué, est plus facilement pompable. Et ce qui n’est pas pompé, est gaspillé dans le sport qui n’est plus la détente et le jeu qu’il avait toujours été. L’argent inverse les valeurs, remplace le bien par le mal, le vrai par le faux, le difficile par le facile et la vie par l’illusion. Depuis toujours l’énergie des femmes occupée à enfanter, à allaiter et à exercer le pouvoir à la maison, incitait les hommes à aller à l’extérieur transformer leur énergie en argent pour rapporter à la maison de quoi vivre heureux. La maison et la famille étaient le centre de la vie. La complémentarité de l’homme et de la femme, à l’intérieur comme à l’extérieur, était aussi efficace que nécessaire. Leur égalité venait de leur complémentarité et non de leur similitude. La nouvelle religion a excentré le centre de la vie de la famille en le mettant sur la place publique ou hommes et femmes ne doivent plus seulement être égaux mais identiques. Elle dénigre les femmes au foyer puisqu’elles n’adorent pas Mammon, pousse les femmes à prendre les places qu’occupaient les hommes en renonçant à ce qu’elles seules peuvent faire. Un des buts recherchés est de diviser les salaires à payer par deux, un salaire ne suffisant plus dans une famille, ou même par trois, deux salaires ne permettant même plus une famille nombreuse. Il faut aujourd’hui deux à trois fois plus d’énergie humaine pour obtenir la même quantité d’argent qu’il y a 50 ans. Parallèlement l’homosexualité que les anciens Grecs voyaient comme un passage éducatif, (Achille d’après Homère était l’éromène de son éraste Patrocle) est devenu dans cette nouvelle religion, une orientation stable et permanente d’origine inconnue, d’autant plus respectable qu’elle a envahi la politique et les médias au détriment du renouvellement de la population. Cela pousse au grand remplacement, à la créolisation ou à la transition démographique qui apportent une nouvelle énergie humaine encore moins coûteuse qui permet d’abattre les nations au nom du progrès pendant que le divorce, la contraception et l’avortement détruisent la famille au nom de la liberté.

Mais tout cela n’est possible que par la faiblesse de l’ensemble de la classe dirigeante, universitaire politique et médiatique, qui ne remplit plus son rôle quelle qu’en soit la raison. Tout commence par les universitaires qui acceptent d’enseigner à toute une tranche d’âge que la veulerie a refusé de sélectionner, des vérités abstraites et des erreurs concrètes. Ils enseignent surtout inconsciemment l’erreur première que l’on peut vivre agréablement jusqu’à 25 ou 30 ans en faisant juste le strict minimum pour rester à l’université et en sortir convaincu de ne pas savoir grand-chose mais d’être le seul à le savoir puisque diplômé. A titre d’exemple en économie, on continue à dire aux étudiants que l’une des trois utilités de l’argent est une réserve de valeur alors que la création permanente de la monnaie par les banques en fait une réserve de rien du tout si ce n’est de leur futur esclavage. La spécialité de l’université est de fabriquer des « experts » à la définition floue, qui vont transformer dans les médias des mensonges en vérités, permettant aux politiques comme aux médias de faire mousser à partir de rien, des peurs et des colères sur tous les sujets. Toujours en économie les experts vont dire que le PIB chiffre la création de richesse et que nous sommes un pays riche alors que le PIB n’additionne que toutes les dépenses , intelligentes ou stupides, de consommation et d’investissement, dépenses évidemment boostées par la création monétaire permanente. « Plus vous dépensez, plus vous êtes riches et plus vous pouvez vous prétendre généreux » est un dogme implicite et imbécile de la nouvelle religion. Les « pandémies », le « réchauffement climatique », le terrorisme, la guerre, tout est bon pour faire peur et pour rassembler le troupeau autour de son berger incompétent et souvent cynique, par une suite ininterrompue d’ « états d’urgence ». Les médias promeuvent le mensonge d’une manière professionnelle en sur-éclairant un détail pour lui donner de l’importance et en omettant l’ensemble du paysage qui dit l’inverse de ce que raconte le détail. C’est systématique dans les médias et qui veut y faire carrière doit s’y conformer. On braque le projecteur sur le détail qui rend crédible le narratif global mensonger. Se soumettre ou disparaître crée une autocensure généralisée. Le pire se concentre en politique où l’on décrète des myriades d’obligations et d’interdictions qui doivent faire rentrer le peuple dans le rêve insensé de la nouvelle religion où la responsabilité personnelle doit disparaître pour avaler les narratifs de l’élite. Aucune vue d’ensemble, toujours une fuite du réel vers un rêve, jamais vraiment construit, de plus petit régional ou de plus grand européen ou mondial. L’incompétence dorée de nos élus et de ceux encore pire qu’ils nomment, transforme la société en un magma qui manque de tout ce qui est utile, plombiers, menuisiers, médecins, standardistes, militaires, policiers, infirmiers, magistrats, etc… pour regorger de chômeurs, d’assistés, d’experts et de machines en tous genres qui n’existent que par la corne d’abondance monétaire génératrice d’esclavage.

Dirigée par les anglo-saxons, cette société aberrante fondée sur une énergie monétaire factice omniprésente, ne peut en effet survivre qu’en créant de l’esclavage et en n’ayant plus aucun concurrent. Il faut donc aller vers le gouvernement mondial. Après avoir démembré l’Union soviétique, elle désire démembrer la Russie pour y faire une myriade de petits pays dociles comme les pays de l’Europe de l’ouest dirigés par des laquais bien présentables mis en place par la corne d’abondance monétaire qui achète l’émotion des peuples. Avoir un accès facile à toutes les matières premières que détient la Russie est toujours le but et il a failli être atteint au temps d’Eltsine. Poutine a fait front et nous nous retrouvons avec les trois empires dont l’Ukraine est toujours aux confins. L’occident moribond et surtout incohérent qui ne joue sa survie qu’en tentant de tuer tous ses concurrents, est le plus tenté par la guerre y compris atomique. Les USA sont le seul pays à avoir dénoncé l'accord sur l'utilisation uniquement défensive de l'arme atomique. L’islam très cohérent se concentre sur la conquête de l’Europe occidentale en jouant gagnant sur notre incohérence. Et l’orthodoxie russe qui a observé les avancées de l’OTAN en dépit de la parole donnée et surtout l’avancée par internet des idées incohérentes de l’occident jusque dans son propre pays. Poutine comme De Gaulle a su dire non. Alors que Nixon avait déconnecté le dollar de l’or, il a arrimé le rouble à l’or (5000 roubles pour un gramme d’or) et demandé à être payé en roubles. Déjà suivi par Belgrade qui a refusé la parade homosexuelle quand Paris en fait une ambassade, il refuse le grignotage permanent anglo-saxon des « révolutions de couleurs » toutes coloriées à Londres. Il sait que son avance en armes supersoniques est provisoire, que les américains ont besoin d’une guerre mondiale et que c’est maintenant qu’il faut sonner le réveil si l’on veut éviter la guerre nucléaire.

Certains penseront que c’est à moi de me réveiller. C’est possible et si j’ai tout faux, le réveil sera en effet très dur. Mais si par hasard je ne me trompais pas trop et si les populations refusant le gouvernement mondial anglo-saxon étaient majoritaires et voulaient vraiment un monde multipolaire où chaque civilisation chez elle, cherche sa propre harmonie avec sa propre religion et sa propre cohérence, en n’échangeant avec les autres que d’égal à égal ! C’est ce qu’ont décidé le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud en créant les BRICS que veulent rejoindre l’Iran et l’Algérie entre autres. Si réellement les Russophones d’Ukraine veulent quitter l’incohérence belliqueuse occidentale pour une cohérence orthodoxe russe et qu’ils l’affirment par des référendums, pourrons nous longtemps condamner la Russie pour avoir répondu à la volonté de sécession du Donbass qui a simplement refusé le coup d’État du Maïdan de 2014 ? N’est-il pas ridicule pour l’OTAN de condamner l’accueil du Donbass par la Russie alors qu’elle a fait exactement la même chose en pire, en bombardant Belgrade de mars à juin 1999 pour détacher le Kosovo de la Serbie sans aucun mandat de l’ONU et pour le donner aux Albanais musulmans qui l’avaient petit à petit et très discrètement rempli. Si Poutine gagne la partie, ce que je crois à tort ou à raison inéluctable, le réveil de beaucoup sera aussi très dur !

Je laisse la pré-conclusion au journaliste Marc Baudriller : « Clemenceau disait : « On ne ment jamais tant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse. » Élections, guerre, chasse aux mal-pensants : les trois circonstances de prolifération des mensonges sont réunies en Europe ».

La conclusion est que seul le retour à un arrimage de la monnaie à une richesse déjà existante nous forcera à réintégrer le réel, à limiter la monnaie et à chercher alors sereinement, avec notre énergie, la solution de tous les problèmes que nous nous sommes créés.

Marc Dugois Agora vox

 

La solitude du chômeur après son Licenciement

Triste découverte

d'une réalité sociale

méconnue.

La solitude du chômeur  après son Licenciement

C'est dans France Info de ce 02 octobre :

"Vous vous retrouvez au chômage. Le téléphone ne sonne plus, on vous tourne le dos. Cette solitude qui vous tombe dessus, c'est un peu dur",

 "On ne s'attend pas à cette brutalité. Votre agenda, qui était plein, se vide soudainement, vous devez faire vos cartons, .... tous les projets que vous portiez sont abandonnés"

"Ce qui m'a fait surtout drôle, c'était de me lever le lendemain matin"

""Je cherche actuellement du travail. J'ai quelques pistes, notamment dans l'artisanat et les métiers d'art"

Et sur ce coup-là, cela devrait faire se gondoler de spasmes d'un rire communicatif dans les ZUP, cités populaires et devant pôle emploi : Il s'agit des affres subis par quelques battu-e-s aux élections ayant vécu au chaud dans le terrarium macronien.

Toute cette bande qui n'en sera pas à demander l'aide au Secours Populaire est en train de découvrir ce que veut dire chômage, cela dans un confort relatif qui est loin de celui des ouvrières de Camaïeu ou des salariés des Fonderies du Poitou.

Par exemple, cette pôv' Brigitte Bourguignon une de ces PS macroniennes,  ministre de Castex et Borne et donc co-responsable de la casse sociale est abattue. D'autres visent le monde des affaires tel Ferrand.

Rappelons quand même que si la République est bonne fille, c'est de façon sélective. Bien plus soucieuse des majoritairement défenseurs intensifs des intérêts patronaux et bien plus généreuse que pour les victimes des plans de casse sociale.

Vous en connaissez beaucoup des salariés qui en même temps que leur lettre de licenciement (parfois par courriel) apprennent que 

"Les parlementaires de plus de 60 ans - 62 ans à partir de 2018 - peuvent toucher une retraite de la caisse de pensions des députés.

Pour ceux recherchant du travail joue "l'allocation d’assurance mutuelle différentielle et dégressive de retour à l’emploi des députés", dispositif spécifique alors qu'ils ne relèvent pas de Pôle Emploi.

Cette allocation, qui peut être versée aux battus comme à ceux qui ne se représentaient pas, diminue avec le temps: 100% de l’indemnité parlementaire le 1er semestre (5.599,80 euros brut), 70% le 2e semestre, 50% le 3e semestre, ... jusqu'à 20% le 6e semestre. "

Avec 3 SMIC mensuels bruts pour engager une "réinsertion sociale", puis 2 avec une garantie de revenue sur 3 ans avec des personnalité recasées ou recasables dans les "affaires ou les conseils" pas question de les plaindre.

Et qu'ils goûtent même à la marge et de façon peu intensive à leur médecine  offre de ces moments ici jubilatoires.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Capture d'écran

Capture d'écran

C'est bêta, Me serais-je trompé d'histoire?

Monsieur Moretti, ministre de la Justice, est renvoyé devant la Cour de Justice de la République pour prise illégale d’intérêts dans des enquêtes administratives diligentées contre des magistrats,

Monsieur Kohler, secrétaire général du palais de l'Elysée et bras droit d'Emmanuel Macron, est mis en examen pour prise illégale d'intérêts dans ses liens exécutifs et familiaux avec l'armateur MSC.

« Une journée normale », dépeignait, lundi, le secrétaire général adjoint de l’Elysée, Pierre-André Imbert, selon Le Monde. Ben dis donc!

Un salarié X, pris par la patrouille, serait mis à pied à titre conservatoire. C'est à dire sans rémunération aucune, le temps que son taulier statue sur son sort. Oui, mais tous les salariés ne peuvent pas être ministre de la Justice. Encore moins bras de Macron. Si?

 

La France a eu une conduite scandaleuse à la réunion de l’ONU sur le Nord Stream

Encore un exploit français: non contents de créer les conditions internes d’une vassalisation aux Etats-Unis, de faire agir à plein un appareil de propagande qui ne dit jamais aux citoyens français vers quoi on les entraine, de tenter de leur faire croire le plus invraisemblable en ce qui concerne les centrales nucléaires ou le sabotage des pipelines, la France de Macron est désormais capable de prétendre exercer son droit de censure à l’ONU privant de la parole le représentant officiel de Gazprom. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://lenta.ru/news/2022/10/02/france/

Photo : Brendan McDermid / Reuters

La France a fait scandale lors d’une réunion du Conseil de sécurité (CS) de l’ONU sur des explosions sur les gazoducs Nord Stream, empêchant le représentant officiel de Gazprom, Sergey Kupriyanov, de s’exprimer. Dmitry Polyansky, premier représentant adjoint de la Russie auprès de l’ONU, a écrit à ce sujet sur sa chaîne Telegram.

Apparemment, après avoir perdu son sang-froid à cause des critiques peu convaincantes du camp occidental concernant nos positions, elle n’a pas, en violation de toutes les normes et pratiques du Conseil de sécurité, permis à Sergey Kupriyanov, l’attaché de presse de Gazprom, invité à l’événement en tant que conférencier, de répondre aux accusations erronées portées contre cette entreprise.

Le diplomate a rappelé que la France appelait à toutes les étapes au dialogue et à la prise en compte de l’avis des autres, “et en fin de compte, tout s’est résumait à une banale tentative de faire taire l’orateur”.

Polyansky estime que les participants à la réunion ne s’attendaient pas à ce qu’au lieu d’accusations, Moscou “leur reproche des faits évidents et indiscutables et leur demande de faire marcher leur tête et de penser logiquement”. “Par conséquent, ils semblaient déprimés et confus”, a-t-il souligné.

Le représentant adjoint a noté que la réunion avait été utile en termes de promotion des approches russes et d’informations objectives.

Les membres occidentaux du Conseil, qui depuis longtemps vivent dans un monde qui ne reconnaît pas la vérité, où ce qui compte n’est pas ce qui se passe, mais comment les médias occidentaux le montrent et l’interprètent, feront tout pour empêcher une enquête juste et impartiale dans les incidents avec SP-1 et SP-2 et promouvoir la logique absurde selon laquelle la Russie est derrière le sabotage. Nous ne devons pas nous faire d’illusions à ce sujet.

Pas autorisé à parler

Le vendredi 30 septembre, Sergey Kupriyanov s’est exprimé par liaison vidéo au début de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU avec un rapport sur les incidents survenus aux gazoducs Nord Stream. Après les discours des représentants de tous les pays au Conseil de sécurité, les participants à la réunion avaient le droit de répondre. Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Sergei Nebenzya, a déclaré que Kupriyanov souhaitait commenter les propos des orateurs précédents.

Le représentant permanent français Nicolas De Rivière, qui présidait, a répondu qu’il pouvait donner la parole au “principal propriétaire de la société Gazprom”. Ensuite, la liaison vidéo avec Kupriyanov s’est activée, cependant, dès qu’il a commencé à parler, de Rivière l’a interrompu. « Je ne vous ai pas donné la parole. Je donne la parole au représentant de la Fédération de Russie », a-t-il déclaré.

Nebenzya a indiqué qu’il ne pouvait pas parler au nom de Gazprom et a demandé de donner la parole à Kupriyanov, ce à quoi De Rivière a réitéré sa déclaration.

Si le propriétaire de Gazprom veut parler, il peut le faire, sinon, la réunion est close.

Le représentant permanent de la Russie a noté que la Russie avait facilité la participation d’un représentant de Gazprom à la réunion. “Mais il a demandé la parole non pas parce que nous sommes le propriétaire, mais parce qu’il nous a contactés”, a-t-il expliqué. Immédiatement après cela, de Rivière a clôturé la réunion, sans permettre à Kupriyanov de parler en réponse.

Explosions à Nord Stream

Les premiers incidents identifiés avec Nord Stream ont été connus le lundi 26 septembre. A ce moment, la pression avait déjà chuté dans le gazoduc Nord Stream 2. Une fuite de gaz d’un gazoduc offshore s’est produite au large de l’île danoise de Bornholm. À la tombée de la nuit, Nord Stream AG a signalé que la pression avait chuté sur les deux lignes.

Le 27 septembre, l’opérateur Nord Stream Nord Stream AG a annoncé l’état d’urgence. Deux jours plus tard, les garde-côtes suédois découvrent une quatrième fuite de gaz. À cette époque, le rayon des émissions de gaz à la surface de l’eau en Suède atteignait 900 et 200 mètres, au Danemark – 55 et 680 mètres. Selon Kupriyanov, au moment de l’incident, il y avait environ 800 millions de mètres cubes de gaz dans les gazoducs.

À l’heure actuelle, il est impossible d’estimer le calendrier de rétablissement de l’exploitation des trois chaînes des gazoducs offshore Nord Stream 1 et Nord Stream 2. Les services de sécurité allemands ont supposé que les deux lignes Nord Stream ne seraient plus utilisables et seraient définitivement fermées.

Enquête internationale

Le secrétaire de presse du président russe Dmitri Peskov a déclaré que les incidents survenus au Nord Stream sont “sans précédent” et ressemblent davantage à “une sorte d’acte terroriste”. L’état d’urgence nécessitait une enquête urgente, car la situation actuelle est extrêmement dangereuse, a-t-il noté.

Le 1er octobre, la ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Feather, a annoncé que l’Allemagne formerait une équipe d’enquête conjointe avec le Danemark et la Suède pour enquêter sur les incidents du Nord Stream. Elle a noté que les données disponibles étayent la version des “actes de sabotage”.

Nous voulons former une équipe d’enquête commune, une équipe d’enquête commune conformément au droit de l’UE, à laquelle les trois pays enverront des enquêteurs.

De son côté, la Première ministre britannique Liz Truss, lors d’une rencontre avec la Première ministre danoise Mette Frederiksen à Londres, a déclaré que le Royaume-Uni était prêt à aider le royaume dans une enquête sur le sabotage de gazoducs. La représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, l’a appelé “le combat des renards pour les droits des poulets”.

Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vasily Nebenzya, a exigé la participation de la Russie à l’enquête sur les explosions du Nord Stream. Sinon, l’enquête ne peut pas être qualifiée d’objective, le représentant permanent en est sûr.

Toute enquête qui serait menée ne peut, par définition, se faire sans la participation de la Russie. Parce que la Russie est le propriétaire du gazoduc, la Russie est la partie la plus intéressée. Si quelqu’un pense qu’il est possible de mener une enquête sans la participation de la Russie, nous avons des raisons de douter de l’objectivité de cette enquête.

Nebenzya a noté que le Danemark et la Suède enquêteront sur les causes de l’incident, puisque le sabotage s’est produit dans leurs eaux territoriales. De plus, la Russie et l’Allemagne, en tant que principaux bénéficiaires des gazoducs, seront impliquées dans l’enquête. Selon le représentant permanent russe, cela ne vaut pas la peine d’impliquer l’ONU dans la procédure. “Je ne pense pas que l’ONU ait quoi que ce soit à voir avec cela”, a-t-il déclaré.

 

« Mettre fin à la guerre en Ukraine » disent 66 nations à l’Assemblée générale des Nations Unies

Nous avons passé la semaine dernière à lire et à écouter les discours des dirigeants mondiaux à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. La plupart d’entre eux ont condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie comme une violation de la Charte des Nations Unies et un sérieux revers pour l’ordre mondial pacifique qui est le principe fondateur et déterminant de l’ONU. Mais ce qui n’a pas été rapporté aux États-Unis, c’est que les dirigeants de 66 pays, principalement des pays du Sud, ont également utilisé leurs discours à l’Assemblée générale pour appeler de toute urgence à la diplomatie pour mettre fin à la guerre en Ukraine par des négociations pacifiques, comme l’exige la Charte des Nations Unies. Nous avons compilé des extraits des discours des 66 pays pour montrer l’ampleur et la profondeur de leurs appels, et nous en soulignons quelques-uns ici.

30/09/2022


Il est temps d’arrêter cette destruction massive », a déclaré cette semaine le ministre congolais des Affaires étrangères Jean-Claude Gakosso. « Il est temps d’arrêter cette guerre. »

Par Medea Benjamin, Nicolas J.S. Davies

Les dirigeants africains ont fait écho à l’un des premiers orateurs, Macky Sall, le président du Sénégal, qui s’est également exprimé en sa qualité de président actuel de l’Union africaine lorsqu’il a déclaré: « Nous appelons à la désescalade et à la cessation des hostilités en Ukraine, ainsi qu’à une solution négociée, afin d’éviter le risque catastrophique d’un conflit potentiellement mondial ».

Les 66 nations qui ont appelé à la paix en Ukraine représentent plus d’un tiers des pays du monde, et elles représentent la majeure partie de la population de la Terre, y compris l’Inde, la Chine, l’Indonésie, le Bangladesh, le Brésil et le Mexique.

Alors que les pays de l’OTAN et de l’UE ont rejeté les négociations de paix et que les dirigeants américains et britanniques les ont activement sapées, cinq pays européens – la Hongrie, Malte, le Portugal, Saint-Marin et le Vatican – se sont joints aux appels à la paix à l’Assemblée générale.

Le caucus de la paix comprend également de nombreux petits pays qui ont le plus à perdre de l’échec du système des Nations Unies révélé par les récentes guerres en Ukraine et dans le Grand Moyen-Orient, et qui ont le plus à gagner en renforçant l’ONU et en appliquant la Charte des Nations Unies pour protéger les faibles et contenir les puissants.

Philip Pierre, Premier ministre de Sainte-Lucie, un petit État insulaire des Caraïbes, a déclaré à l’Assemblée générale :

Les articles 2 et 33 de la Charte des Nations Unies sont sans ambiguïté en ce qu’ils obligent les États membres à s’abstenir de toute menace ou de tout recours à la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État et à négocier et régler tous les différends internationaux par des moyens pacifiques. Nous appelons donc toutes les parties concernées à mettre fin immédiatement au conflit en Ukraine, en entreprenant des négociations immédiates pour régler définitivement tous les différends conformément aux principes de l’ONU.

Les dirigeants des pays du Sud ont déploré l’effondrement du système des Nations Unies, non seulement dans la guerre en Ukraine, mais tout au long de décennies de guerre et de coercition économique de la part des États-Unis et de leurs alliés. Le président José Ramos-Horta du Timor-Leste a directement contesté le deux poids deux mesures de l’Occident, déclarant aux pays occidentaux :

Ils devraient s’arrêter un instant pour réfléchir au contraste flagrant dans leur réponse aux guerres ailleurs où les femmes et les enfants sont morts par milliers des guerres et de la famine. La réponse aux appels à l’aide de notre Bien-aimé Secrétaire général dans ces situations n’a pas rencontré la même compassion. En tant que pays du Sud, nous voyons deux poids, deux mesures. Notre opinion publique ne voit pas la guerre en Ukraine de la même manière qu’elle est vue dans le Nord.

De nombreux dirigeants ont appelé de toute urgence à la fin de la guerre en Ukraine avant qu’elle ne dégénère en une guerre nucléaire qui tuerait des milliards de personnes et mettrait fin à la civilisation humaine telle que nous la connaissons. Le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a averti :

… la guerre en Ukraine non seulement sape le régime de non-prolifération nucléaire, mais nous présente également le danger d’une dévastation nucléaire, que ce soit par escalade ou par accident. … Pour éviter une catastrophe nucléaire, il est essentiel qu’il y ait un engagement sérieux pour trouver une issue pacifique au conflit.

D’autres ont décrit les impacts économiques qui privent déjà leur population de nourriture et de produits de première nécessité, et ont appelé toutes les parties, y compris les bailleurs de fonds occidentaux de l’Ukraine, à retourner à la table des négociations avant que les impacts de la guerre ne dégénèrent en de multiples catastrophes humanitaires dans les pays du Sud. Le Premier Ministre Sheikh Hasina du Bangladesh a déclaré à l’Assemblée :

Nous voulons la fin de la guerre russo-ukrainienne. En raison des sanctions et des contre-sanctions, … l’humanité tout entière, y compris les femmes et les enfants, est punie. Son impact ne reste pas limité à un seul pays, il met plutôt en danger la vie et les moyens de subsistance des peuples de toutes les nations et porte atteinte à leurs droits humains. Les gens sont privés de nourriture, d’abri, de soins de santé et d’éducation. Ce sont les enfants qui souffrent le plus en particulier. Leur avenir sombre dans les ténèbres.

Mon exhortation à la conscience du monde : arrêtez la course aux armements, arrêtez la guerre et les sanctions. Assurer l’alimentation, l’éducation, les soins de santé et la sécurité des enfants. Établissez la paix.

La Turquie, le Mexique et la Thaïlande ont chacun proposé leurs propres approches pour relancer les négociations de paix, tandis que Cheikh Al-Thani, l’émir du Qatar, a expliqué succinctement que retarder les négociations ne fera qu’apporter plus de morts et de souffrances :

Nous sommes pleinement conscients de la complexité du conflit entre la Russie et l’Ukraine, ainsi que de la dimension internationale et mondiale de cette crise. Cependant, nous appelons toujours à un cessez-le-feu immédiat et à un règlement pacifique, car c’est finalement ce qui se passera quelle que soit la durée de ce conflit. Perpétuer la crise ne changera rien à ce résultat. Cela ne fera qu’augmenter le nombre de victimes et augmenter les répercussions désastreuses sur l’Europe, la Russie et l’économie mondiale.

Répondant à la pression occidentale sur les pays du Sud pour qu’ils soutiennent activement l’effort de guerre de l’Ukraine, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, a revendiqué la suprématie morale et défendu la diplomatie.

Alors que le conflit ukrainien continue de faire rage, on nous demande souvent de quel côté nous sommes. Et notre réponse, à chaque fois, est directe et honnête. L’Inde est du côté de la paix et y restera fermement. Nous sommes du côté qui respecte la Charte des Nations Unies et ses principes fondateurs. Nous sommes du côté qui appelle au dialogue et à la diplomatie comme seule issue. Nous sommes du côté de ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts, même s’ils regardent l’escalade des coûts de la nourriture, du carburant et des engrais.

Il est donc dans notre intérêt collectif de travailler de manière constructive, tant au sein de l’ONU qu’à l’extérieur, pour trouver un règlement rapide de ce conflit.

L’un des discours les plus passionnés et les plus éloquents a été prononcé par le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, qui a résumé les pensées de beaucoup et a lancé un appel direct à la Russie et à l’Ukraine – avec des parties de son discours en russe.

En raison du risque considérable d’une catastrophe nucléaire pour la planète entière, non seulement ceux qui sont impliqués dans ce conflit, mais aussi les puissances étrangères qui pourraient influencer les événements en les calmant, devraient tous tempérer leur zèle. Ils doivent cesser d’attiser les flammes et ils doivent tourner le dos à ce type de vanité des puissants qui a jusqu’à présent fermé la porte au dialogue.

Sous les auspices de l’ONU, nous devons tous nous engager sans délai dans des négociations de paix, des négociations justes, sincères et équitables. Après Waterloo, nous savons que depuis le Congrès de Vienne, toutes les guerres se terminent autour de la table des négociations.

Le monde a besoin de toute urgence de ces négociations pour empêcher les confrontations actuelles – qui sont déjà si dévastatrices – pour les empêcher d’aller encore plus loin et de pousser l’humanité dans ce qui pourrait être un cataclysme irrémédiable, une guerre nucléaire généralisée hors du contrôle des grandes puissances elles-mêmes – la guerre, à propos de laquelle Einstein, le grand théoricien atomique, a dit que ce serait la dernière bataille que les humains mèneraient sur Terre.

Nelson Mandela, un homme de pardon éternel, a dit que la paix est un long chemin, mais elle n’a pas d’alternative, elle n’a pas de prix. En réalité, les Russes et les Ukrainiens n’ont pas d’autre choix que de prendre cette voie, la voie de la paix.

En outre, nous devons nous aussi les accompagner, car nous devons être dans le monde entier des légions travaillant ensemble dans la solidarité, et nous devons être en mesure d’imposer l’option inconditionnelle de la paix aux lobbies de guerre.

[Trois paragraphes suivants en russe] : Maintenant, je souhaite être direct et m’adresser directement à mes chers amis russes et ukrainiens.

Trop de sang a été versé – le sang sacré de vos doux enfants. Il est temps d’arrêter cette destruction massive. Il est temps d’arrêter cette guerre. Le monde entier vous regarde. Il est temps de se battre pour la vie, de la même manière que vous avez courageusement et désintéressés combattu ensemble contre les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, en particulier à Leningrad, Stalingrad, Koursk et Berlin.

Pensez à la jeunesse de vos deux pays. Pensez au sort de vos générations futures. Le temps est venu de se battre pour la paix, de se battre pour eux. S’il vous plaît, donnez une chance réelle à la paix, aujourd’hui, avant qu’il ne soit trop tard pour nous tous. Je vous le demande humblement.

À la fin du débat du 26 septembre, Csaba Kőrösi, le président de l’Assemblée générale, a reconnu dans sa déclaration finale que la fin de la guerre en Ukraine était l’un des principaux messages « résonnant dans la salle » de l’Assemblée générale de cette année.

Vous pouvez lire ici la déclaration finale de Kőrösi et tous les appels à la paix auxquels il faisait référence.

Et si vous voulez rejoindre les « légions qui travaillent ensemble dans la solidarité… pour imposer l’option inconditionnelle de la paix aux lobbies de guerre », comme l’a dit Jean-Claude Gakosso, vous pouvez en apprendre davantage sur https://www.peaceinukraine.org/.

 

 

Faire pression sur Biden pour qu’il laisse Cuba panser les plaies de l’ouragan…

illustration ; Gerardo des 5 (en fond) envoie cette photo des cederistes Dans les environs de La Coloma, cette troupe de @ETECSA_Cuba travaillait dur, et dans le village, avec un autre groupe du secteur, nous avons rencontré @MayraArevich, ministre de la communication de #Cuba #CDRCuba #SoyCederista #SomosDelBarrio #FuerzaCuba

Nous vous présentons cette initiative des Cubains et des amis de Cuba aux Etats-Unis qui s’adressent par le New york times pour exiger la levée même temporaire du blocus pour que Cuba puisse se reconstruire et vous invitons à vous y associer en écrivant à Biden. Mais nous Marseillais, cubains et amis de Cuba avons décidé de développer nos propres initiatives pour faire connaitre la réalité du blocus et pour lutter contre celui-ci. Le jeudi 6 octobre, comme tous les premiers jeudi de chaque mois nous vous donnons rendez-vous pour vous présenter et discuter le plan de travail que nous mettrons tous en oeuvre cette année. Donc rendez-vous de 17 heures à 18 heures pour les adhérents, les amis, tous ceux qui souhaitent aider Cuba à la maison des associations, 93 la Canebière à Marseille. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Dans le New York Times, un appel au président Biden : “Laissons Cuba se reconstruire”
Des dirigeants et des militants inquiets aux États-Unis ont lancé un appel urgent dans l’édition du dimanche du New York Times, exigeant que Biden lève temporairement les sanctions et permette à Cuba d’acheter les fournitures nécessaires de toute urgence pour la reconstruction après l’ouragan Ian. Biden doit agir maintenant pour aider le peuple cubain. L’ouragan Ian a causé une grande dévastation. Le réseau électrique a été endommagé et le système électrique s’est effondré. Plus de 50 000 maisons ont été complètement détruites ou gravement endommagées.
Sur son compte Twitter, l’ambassadrice de Cuba aux États-Unis Lianys Torres Rivera a écrit :
“La réglementation actuelle du blocus est un obstacle majeur à tous les achats, et aux transactions financières qui y sont associées, qui devront être effectués pour que Cuba se remette des énormes dégâts causés par l’ouragan Ian”.

COMMENT POUVEZ-VOUS AIDER :✅ REJOINDRE et écrivez à Bidenhttps://letcubalive.info/Sign✅

LAISSEZ CUBA SE RECONSTRUIRE

Appel urgent au président Biden

Les sanctions et l’embargo américains empêchent Cuba de se reconstruire après l’ouragan Ian. L’administration Biden doit agir dès maintenant pour aider le peuple cubain. L’ouragan Ian a causé une grande dévastation. Le réseau électrique a été endommagé, et le système électrique s’est effondré. Plus de quatre mille maisons ont été complètement détruites ou gravement endommagées.Cuba doit être autorisé, même si seulement pour les six prochains mois, à acheter les matériaux de construction nécessaires à la RECONSTRUCTION.

Les Cubains sont confrontés à une crise humanitaire majeure à cause de l’ouragan Ian. Malgré la préparation bien connue de Cuba aux catastrophes naturelles, les dégâts causés par cet ouragan ont été immenses. Dans la province occidentale de Pinar del Rio, célèbre pour sa production de tabac, plus de 5 000 fermes ont été détruites. Dans les petites villes comme San Luis, 80 % de toutes les maisons ont été endommagées. Les gens du monde entier sont impatients de vendre des matériaux de construction et de fournir de l’aide, mais la politique américaine de sanctions et d’embargo contre Cuba menace les États-Unis et d’autres entreprises de faire des affaires avec Cuba – même pour les biens et services.

Cette même politique décourage également et rend presque impossible pour les organisations américaines d’envoyer de l’aide en temps opportun.

Cuba est également empêchée de traiter de nombreuses transactions financières parce que l’administration Trump l’a inscrite de façon absurde sur la liste des États sponsors du terrorisme simplement pour avoir accueilli des pourparlers de paix internationalement reconnus. Il est inadmissible de s’engager dans une punition collective contre tout un peuple en empêchant Cuba d’acheter des matériaux de construction ou de recevoir de l’aide à cette heure critique. Le président Biden doit mettre la politique de la guerre froide de côté – même pour six mois ! Le peuple cubain fait partie de notre famille – la famille humaine. Ne laissez pas la politique dépassée de la guerre froide empêcher le monde d’aider le peuple cubain à se reconstruire et à retourner chez eux, à reconstruire le réseau électrique, à avoir de l’eau potable propre et à avoir accès à de la nourriture. Il est temps d’agir maintenant ! Cuba est notre voisin. Les gens du monde entier veulent aider !info@peoplesforum.org+1 347-695-1095https://letcubalive.info/


“En Ukraine, chaque semaine, deux bébés naissent par GPA de parents français”

"En Ukraine, chaque semaine, deux bébés naissent par GPA de parents français"
Chaque mois, une petite dizaine de nourrissons issus de parents français naît sur le territoire ukrainien.
AFP
en parlant de maternité, voilà qui éclaire la réalité de ce pays de cocagne, des ventres à louer, des réseaux mafieux pour les vendre… Les mêmes réseaux mafieux par lesquels sont recrutés les mercenaires néo-nazis venus se former in situ dans l’attaque des populations du Donbass. Quel que soit le niveau de misère que le blocus impose à Cuba, vous ne trouverez pas ces filières là… (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Entretien

Propos recueillis par Violaine Des Courières

Publié le 15/03/2022 à 19:27


La guerre en Ukraine met au jour le volume de contrats de gestation pour autrui signés par des Français. Anne Genetet, députée LREM des Français établis hors de France et médecin fait le point pour Marianne.

Marianne : Quelle est la situation des parents français, qui ont fait une gestation pour autrui en Ukraine ?

Anne Genetet : Pendant les premières semaines du conflit, des parents partis chercher leur bébé né par gestation pour autrui sont restés bloqués sous les bombes russes. Certains étaient en double situation d’illégalité : ils avaient signé un contrat avec une agence, alors que la gestation pour autrui est illégale en France. Par ailleurs, ils avaient outrepassé la réglementation ukrainienne, qui interdit la gestation pour autrui aux couples homosexuels. Selon le quai d’Orsay, aujourd’hui, ces Français sont tous rapatriés sur notre territoire.

À LIRE AUSSI :GPA : l’Ukraine croule sous les bombes, ces clients français s’inquiètent… pour leur contrathttps://dd403e7b8a54b684ec408e4bd6c43bb3.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html

Mais nous sommes confrontés à une seconde problématique : les naissances à venir d’enfants actuellement portés par des Ukrainiennes. Les chiffres de la gestation pour autrui de Français sont très élevés : chaque mois, une petite dizaine de nourrissons issus de parents français naît sur le territoire ukrainien. C’est en moyenne, l’équivalent de deux bébés par semaine. Cette fourchette est basse, car je ne compte pas les grossesses gémellaires dans ces statistiques.

L’agence ukrainienne Biotexcom a publié une vidéo sur Youtube où elle évoque un « ramassage » de bébés dans les bunkers de plusieurs villes pour les amener vers les pays frontaliers. Savez-vous si des nourrissons sont actuellement bloqués à la frontière ?

Actuellement, je n’ai pas de chiffres exacts. Mais le quai d’Orsay a déjà été contacté à plusieurs reprises par les parents français, qui demandent à aller chercher leurs nouveau-nés sur le territoire ukrainien. Tout sera fait pour faciliter la sortie de ces nourrissons. Ces enfants ne sont pas responsables de la situation d’illégalité dans laquelle leurs parents les ont positionnés. De même, ils n’ont pas de papiers, car les états civils ukrainiens sont actuellement fermés. Des mesures exceptionnelles administratives seront mises en place pour protéger ses nourrissons. Ce qu’ils vivent est une tragédie.

Vous êtes en première ligne pour observer le processus de la gestation pour autrui en Ukraine. Quel est votre retour d’expérience ?

Cette crise met en lumière la misère des mères porteuses, victimes de la marchandisation des corps. Dans un même temps, elle met à jour le désir incommensurable d’avoir un enfant chez des Françaises qui souffrent de stérilité. En tant que médecin, j’établis un parallèle entre ce désir d’enfant et un rouleau compresseur, qui altérerait le raisonnement de celles qui font appel à la gestation pour autrui. Par ailleurs, j’observe que la marchandisation des corps des Ukrainiennes est totalement édulcorée par les agences spécialisées dans la gestation pour autrui. Ces dernières font passer leur démarche pour vertueuse, alors qu’elles ne sont là que pour faire de l’argent.

Est-ce à l’État de répondre à cet incommensurable désir d’enfants, que vous évoquez ?
Hier, la douleur de ne pas avoir d’enfants était acceptée par les couples infertiles. Mais aujourd’hui, elle est considérée comme impossible à supporter. Ce basculement pose plusieurs questions. Quelle est l’origine de cette intolérance à la frustration ? Toute souffrance doit-elle déboucher sur une réponse étatique ? Est-ce la responsabilité de l’État de faire en sorte à ce que chaque citoyen vive sur une Olympe, dans lequel il n’a ni froid, ni chaud, ni mal ? Je ne le crois pas. Je pense même que c’est un écueil.

À LIRE AUSSI : Enquête sur les réseaux français de la GPA

Depuis le début de mon mandat parlementaire, je perçois une attente toujours plus forte des Français établis hors de France vis-à-vis de l’État. Ces derniers ont tendance à rejeter leur responsabilité individuelle pour la déléguer à la France, lorsqu’ils ne sont pas sur notre territoire. Cela m’interpelle sur une confusion des frontières entre les responsabilités individuelles et celles de l’État.

Quelle est votre position personnelle ? Dans les derniers débats bioéthiques, vous vous étiez positionnée pour la PMA pour toutes.

Je suis sensible au désir d’enfants et à la souffrance des couples infertiles, mais je suis radicalement opposée à toute marchandisation des corps. En France, le don du sang et des organes sont gratuits. Ce principe-là est pour moi fondamental.