jeudi 2 avril 2020

OÙ VA LE PCF?

Après les nouvelles dérives européistes et bien-pensantes de la direction du PCF : Mais où va donc ce dernier ?!

En l’espace de quelques jours, le PCF, par l’intermédiaire de son secrétaire national Fabien Roussel d’abord, par le biais de l’ancienne tête de liste aux élections européennes Ian Brossat – et collé à la remorque d’Anne Hidalgo à Paris… – s’est illustré de manière profondément inquiétante pour un parti qui a porté les principes marxistes-léninistes sous l’impulsion de Thorez, Duclos et Frachon, avant de sombrer dans une euro- mortifère depuis près de 45 ans.
 
En effet, tandis que Roussel se pose en sauveur de la « laide » UE (comme la nomme à raison la presse italienne) et appelle utopiquement la BCE à agir dans l’intérêt des peuples (en somme, le mythe de « l’Europe des gens, pas l’Europe de l’argent », et ce en niant complètement l’action mortifère de l’UE face au coronavirus), Brossat rend un vibrant hommage à… Patrick Devedjian, décédé du , ancien du GUD et d’Occident, anticommuniste, anti-syndicaliste et raciste notoire, en des termes élogieux. Preuves supplémentaires du « grand effondrement » dont est victime le P« C »F…
 
Le PRCF, désireux de reconstruire un parti sur des bases franchement marxistes-léninistes, exprime ici sa vive désapprobation et sa condamnation de telles attitudes qui ne peuvent que pousser les communistes, les forces progressistes, les travailleurs, les syndicalistes de combat, les gilets jaunes, etc., dans un dangereux confusionnisme et de suicidaires illusions : stop aux mensonges du « vivre ensemble » avec des ennemis qui veulent notre peau, menons une fois pour toute le combat de classe contre la macronie, les forces fascisantes et réactionnaires, le MEDEF et la mortifère UE !!!
Blog du PRCF

J'AI BEAUCOUP AIMÉ.....

.....Sur le blog Réveil Communiste, un très intéressant article sur le socialisme, que je vous invite à découvrir. Et, en Post Scriptum, j'ai aussi apprécié la conclusion de Gilles Questiaux, dans une analyse qui devrait interpeller tous les "spécialistes" qui glosent sans savoir ni connaître ni chercher à comprendre, sur l'histoire récente de l'URSS, sur la Chine, sur Cuba...... Comme si la capitalisme pouvait être la panacée incontournable de l'Histoire de l'Humanité, alors que c'est lui,  le capitalisme le plus débridé, qui envoie la planète, et surtout les humains, ses habitants, par milliards,  dans le mur.
C'est ce P.S. que je vous livre. Court, concis, clair, mais qui ne manque ni d'attrait et de bon sens, ni  de rigueur intellectuelle. D'objectivité.

GQ, 2 septembre 2018, 2 avril 2020

PS, 17 février 2019

J'ai reçu l'objection que le bilan des États socialistes réellement existants n'a pas été "globalement positif", pour parler comme Georges Marchais, sur le plan écologique. Il faudrait remettre les choses à plat en procédant à des enquêtes objectives comme pour tout ce qui concerne la mauvaise réputation du socialisme dans les médias et la culture. Mais il est bien certain que l'écologie n'a pas été de leurs priorités, pas davantage d'ailleurs que de celles des sociétés capitalistes auxquelles elles se confrontaient.

Il faut se dire qu'un État prolétarien cherche à résoudre les problèmes objectifs qui se posent à lui dans l'ordre où ils se présentent, et jusqu'à présent leur problème principal a été de survivre dans l'environnement capitaliste hostile et agressif. Le bloc socialiste a su relever le défi en recréant à partir de presque rien une force militaire, une recherche scientifique et une industrie de base qui ont permis de vaincre l'envahisseur nazi et de tenir tête à l'impérialisme pendant deux générations. Peu de chose dans la tradition socialiste d'avant 1914 (sauf Marx, mais Marx n'a pas vraiment été lu ni compris avant 1917, en dehors de Russie), et pas grand chose non plus dans le passé russe ne préfigurait une telle capacité de création et de résistance collective. Je pense donc que confronté à la nécessité le socialisme pourra également faire des miracles dans la question écologique, et je crois même que c'est le seul système économique où les priorités écologiques véritables peuvent être établies. C'est d'ailleurs le sens de l'évolution actuelle du socialisme cubain, et sans préjuger du degré du caractère socialiste de la Chine en 2019, il faut reconnaitre que depuis une dizaine d'années la transition écologique y est prise bien davantage au sérieux qu'en Occident.

Le capitalisme "vert", quant à lui, déplace le problème vers les territoires des périphéries, et l'activisme écolo petit-bourgeois à courte vue et de mentalité "pas de ça chez moi" y contribue.

L'ironie sinistre de l'affaire, c'est que les territoires de l'ex-URSS sont beaucoup plus dégradés et pollués maintenant qu'aux temps de l'Union soviétique.

AU BAL DES MENTEURS: QUI? QUI?