samedi 10 septembre 2022

 

L'obcénité dans les gondoles refrigérées

Quand la grande distrib.

se mobilise

contre la hausse

du coût de la vie.

L'obcénité dans les gondoles refrigérées

Soit pour une très modeste sardinade familiale de 5 personnes, 21€ au lieu de 7.5€. Cela hors de tour accompagnement.

A quand la vente des citrons par quartier à 0.2€ pièce pour accompagner les poissons et le sarment vendu à l'unité pour les faire cuire ?

C'est quand qu'on les pend haut et court les profiteurs de vie chère, les agioteurs de la faim, ces spéculateurs de l'hypoglycémie ? ces creuseurs permanents de bout du tunnel ?

https://pagesaideesrouges.wordpress.com/2022/09/10/la-grande-distrib-se-mobilise-contre-la-hausse-du-cout-de-la-vie/

Les barbares à Paris

Publié le par Cositas de toro -sblog de Gilbert LAMARQUE, "aficionado a los toros"

 

 

Pour plus de poids et d’écho, sus à Paris !

     Sortons de notre confort, Nîmes, Arles, Dax et Bayonne, villes taurines, sont déjà conquises… quoique… Mont-de-Marsan s’unira à Dax pour combattre en rangs nombreux et serrés, souhaitons-le. Ne jouons pas à domicile ,c’est improductif.

     L’inquisiteur Caron veut nous priver de corrida. INTERDIT !

      Barbares du Sud, nos libertés sont en danger, nos passions aux agissements conviviaux, également. Vos idées personnelles et démagogiques nous passent au-dessus des cornes. Député critiquable et critiqué, dépourvu d’éléments constructifs, se définit par la négative. Ce nuisible ne voit pas plus loin que sa gamelle. Ce servile, cet hypocrite souhaite mettre à bas nos cultures régionales. « Ce n’est pas une tradition française, c’est une tradition espagnole qui a été importée en France au XIXe siècle. » Quel savoir !,

     Vouloir l’abolition de la corrida, encore faut-il la connaître !

     Le pédant xénophobe ne peut comprendre notre afición a los toros dans des territoires où roulent l’accent tel le galet dans nos gaves pyrénéens. Interdire la corrida, c’est la mort programmée du toro bravo, de l’écosystème (Camargue, Campo Charo… et bien au-delà…).

     Même dans nos terres, nous sommes minoritaires. Sommes-nous "has been"pour autant ? Non Mr le député n’abusez pas de votre position, "votre" loi sera sans doute anticonstitutionnelle. De la politique d’"insoumis", toujours contre, toute réponse est non ! Avouons que c’est indigent.

     C’est notre conviction fondée sur notre vie, notre expérience, quelques milliers d’aficionados nous rejoindront, loin de votre jugement brutal. Nous vous répondrons, de mauvaise foi, que la tauromachie est une "douce" chose.

     Convenez que nos cultures sont aux antipodes, Mont-de-Marsan, Béziers, ne sont pas des forteresses en perdition, nous vivrons bien sans votre protectorat insultant, votre forme de colonialisme. Il en fut ainsi du Maroc, de la Tunisie, du Laos et pour quel résultat ? Alors Barbares ? Non, individus colonisés, policés, obéissants, corvéables à souhait, jamais !

Connais-toi toi-même

      Si cette maxime est célèbre, c’est l’une des plus connues de l’Antiquité. Mais elle n’a rien à voir avec l’interprétation psychologique que l’on veut bien lui donner actuellement.

      Il ne s’agissait pas de se livrer à une introspection pour examiner quels étaient nos sentiments, nos émotions, nos dispositions internes, nos croyances… Elle invitait à identifier sa condition, sa place dans le monde, entre les bêtes et les dieux. Le but était de préciser pour soi-même à quoi le destin nous portait, afin de ne pas chercher à sortir de ce rôle que les dieux ou la nature avaient fixé pour nous. C’est donc un conseil qui invite à prendre la mesure de ce que nous sommes et nous y tenir.                                  Et vous, qui êtes vous Mister Caron ? Un politique, une opposition, le vent mauvais. Ni bête ni dieu. Vive la démocratie !

"Un toro pour un rêve d’enfant"

     Pendant ce temps-là, un gentil garçon persiste et change le lieu et la date de son festival caritatif. Adieu Samadet, bonjour Méjanes.

     Les acteurs bénévoles se retrouveront dans les arènes camarguaises le 30 octobre. Marc Serrano s’investira pour recuellir des fonds en faveur des enfants malades. Cosas de toros.

     Pendant ce temps-là, Manuel Diosleguarde la jouait comme Manolete. Le voici à l’hôpital de Valladolid où il se remet d’un coup de corne de 25cm à la cuisse droite, avec section de la veine fémorale et de l’artère qu’il a subi le 28 août à Cuéllar.

     Le jeune torero de Salamanque après quatre jours de réanimation, n’en finit pas de remercier la chirurgienne Marta Pérez de lui avoir sauvé la vie. Six heures d’opération ; Diosleguarde, un nom prédestiné. Cosas de toros.

 

     Et en marge de cette "affaire", Robert Ménard, maire de Béziers échangeait quelques scuds sur les antennes de la bavarde BMF TV , le 7 septembre avec l’indispensable Roselyne Bachelot, ex ministre de la culture sur un sujet original : l’interdiction de la corrida. L’ex présente, il y a quelques années de cela dans le callejón des VIP , vue de mes yeux, du temps de sa splendeur.

     L’édile biterrois : « Je ne demande rien, juste que vous me foutiez la paix ».

     L’ex versatile s’est défilée…ayant eu  « une réflexion philosophique… « J’ai évolué… (!!)

     En ces temps-là, il fallait se montrer !

     Non, Madame votre comportement tient de la girouette politique qui, la girouette, comme chacun sait a pour utilité de montrer le sens du vent.

      Pour vous faire respecter, adoptez la bonne attitude et ne votez pas cette loi scélérate de cet idiot, oui cet idiot de Caron.

      Attention, la bêtise est la chose la mieux partagée au monde, n’enfoncez pas le clou !

                                                          Gilbert Lamarque

Note de Pedrito

Tout simplement bravo à l'auteur de ce texte: rappelons qu'Hitler aussi était réputé sensible au sort des  animaux.

On sait ce que çà a donné au résultat final : ce n'était pas des millions de chiens ou de bestiaux qui périrent dans les fours crématoires du dictateur nazi, mais bien des millions d'êtres humains. Des innocents pour la plupart qui avaient le tort unique de ne pas être aryens et de refuser de vivre sous le joug nazi.

Qu'au moins ce Caron la ferme, et nous laisse aimer et manger ce que nous aimons. La République a établi des lois, les mêmes pour tous. Dont celle-ci, qui garantit la tolérance pour ceux qui aiment la corrida sans être humilié ni culpabilisé par tous les Caron stupides de France et de Navarre.

Avec Bachelot, il a les soutiens qu'il mérite. Les saltimbanques de la politique devraient ne point trop en rajouter

 



 


 



L’Occident prétend combattre la crise alimentaire…. avec du vent

Jean-Luc Picker nous envoie la traduction d’un article avec le commentaire suivant : A mettre aussi en rapport avec un article que je t’avais fait passer le 13 juillet (la faim est une arme de guerre tactique pour l’occident, source CEPRID) et un autre du 18 août  (A qui profitent les céréales ukrainiennes ? source NEO). Article qui fait bien le point sur la supercherie des accords d’Istanbul, qui permettent à l’Ukraine d’exporter des céréales qui servent essentiellement à alimenter l’industrie de l’élevage occidental (viande, produits laitiers etc…), alors qu’aucun des engagements de l’occident sur la facilitation du commerce du blé et des engrais (essentiels pour les pays menacés de famine) en provenance de Russie ne sont tenus. Le bilan net de l’opération est encore l’enrichissement des industries agroalimentaires occidentales et de l’argent frais pour l’armement et la corruption ukrainienne et pas du tout une amélioration de la situation alimentaire mondiale qui s’annonce catastrophique dans beaucoup de pays dits ‘pauvres’. La supercherie est d’ailleurs dénoncée y compris par Erdogan ! Petit point intéressant : le premier bateau chargé de 26000 tonnes de blé en direction de la corne de l’Afrique, le Brave Commander, était affrété par le PAM. (note et traduction de Jean-Luc Picker pour histoireetsociete)

Paru dans New Eastern Outlook le 8 septembre 2022, par Vladimir Danilov

https://journal-neo.org/2022/09/08/the-west-gives-lip-service-to-fighting-hunger/

AFR2131

Les médias occidentaux sont très occupés à commenter la crise de l’énergie et l’appauvrissement des populations européenne, résultant des sanctions russophobes imposées par leur leaders. Malgré tout, on y trouve de temps à autre un article sur le nécessaire combat contre la crise alimentaire et la faim dans le monde.

Sur ce thème, l’intérêt des médias est accaparé par les résultats des accords d’Istanbul du 22 juillet, signés dans le but de résoudre la double crise sur les marchés mondiaux de l’alimentation et des engrais afin de combattre les famines qui s’annoncent dans différentes parties du monde. Souvenons-nous que c’est cet argument qui était avancé à grands cris par l’occident pour réclamer la reprise des exportations de grain à travers les ports de la mer Noire sous le contrôle de Kiev.

Le directeur du Programme Alimentaire Mondial (PAM), David Beasley, a déclaré le 21 Août que les navires qui quittent maintenant quotidiennement ces ports avec des cargaisons de grain ukrainien permettraient de régler les problèmes d’approvisionnement en denrées de base partout où c’était nécessaire et en particulier en Somalie, Ethiopie, Kenya (dans le nord) et autres pays pauvres.

Pourtant, dans son édition de 2 septembre, le journal allemand ‘Der Spiegel’ avoue que, malgré les bonnes intentions de l’ONU, seulement 13 des 63 navires qui ont quitté les ports de l’Ukraine sous le protocole d’Istanbul était chargés en blé. Les autres navires transportaient essentiellement du maïs, utilisé principalement pour l’alimentation animale ou pour produire des bio-carburants. Une douzaine d’entre eux étaient chargés de produits dérivés du soja et du tournesol, eux aussi principalement utilisés pour l’alimentation animale.

Pyotr Ilyichev, directeur du Département des Organisations Internationales au sein du ministère russe des Affaires Etrangères, va plus loin. Dans un interview à Rossiya Segodnya (RT) le 18 Août il révèle que les 16 navires qui avaient appareillé à cette date, avec une cargaison totale de 535.000 tonnes de blé et fourrages animaux, étaient destinés pour des pays riches, et non pour des pays pauvres qui sont le plus affectés par la crise. Parmi les destinations, on trouve en particulier le Royaume Uni, l’Irlande, La France et la République de Corée. Ces pays ne sont pas menacés de famine, mais ont par contre grand besoin de nourriture animale pour leurs élevages. Les experts soulignent maintenant que la production de céréales ukrainienne est essentiellement tournée vers le maïs et l’alimentation animale. Cette situation se joue des besoins urgents des pays les plus pauvres, en Afrique ou ailleurs.

Mikhail Ulyanov, représentant permanent de la Russie auprès des Organisations Internationales à Vienne a dénoncé cet état de fait en Août, protestant contre le fait que les navires qui quittent les ports de la Mer Noire sont principalement destinés à des pays qui ne sont pas menacés de famine.

Le 23 Août, le représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies, Vasily Nebenzia, a réitéré cette dénonciation devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, au cours d’un meeting centré sur les conflits et la sécurité alimentaire. Il a précisé que, sur les 34 navires qui avaient quitté l’Ukraine à cette date, un seul avait comme destination un pays d’Afrique, où le besoin de ces denrées alimentaires se fait le plus sentir. Et d’ajouter : « A ce point, il est utile de rappeler l’image donnée au public par le navire ‘pionnier’ des accords, le Razoni, qui, au lieu d’apporter au Liban le blé dont ils ont tant besoin, leur a apporté du maïs et autres fourrages animaux. ». Nebezia a continué en soulignant que, au vu de cette situation, on peut s’interroger sur les réactions au discours du Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres devant le Conseil de Sécurité du 19 mai, où il exposait que 49 millions d’individus répartis dans 43 pays sont menacés de famine, et près de 140 millions dans 10 autres pays dont l’Afghanistan, la Syrie, le Yémen et plusieurs pays africains, vont devoir faire face à des pénuries alimentaires majeures. On peut aussi s’interroger sur l’effet de la déclaration du Secrétaire Général faite dans le port même d’Odessa : « les exportations de céréales et l’effet baissier sur les cours mondiaux ne seront pas d’un grand secours aux pays qui de toutes façons ne peuvent pas les acheter ».

Pendant ce temps, les politiciens et les médias occidentaux continuent de propager l’idée que le facteur essentiel d’enchérissement des cours des céréales est le blocage des céréales ukrainiennes à cause de la guerre. Alors qu’une analyse en profondeur de la production et de la circulation des céréales ukrainiennes vers les marchés extérieurs montre que l’Opération Spéciale n’a qu’une influence limitée. L’année 2021 a vu des records de production céréalière en Ukraine (ainsi d’ailleurs que pour les légumineuses et les oléagineux). Ces excédents ukrainiens permettent un flux accru vers les marchés mondiaux et induisent un facteur baissier des cours.

En fin de compte, l’analyse des marchés alimentaires mondiaux montre que la déstabilisation de ces marchés n’est pas due à une diminution de la production et des disponibilités, mais connait des causes plus structurelles. Comme souligné par Zhang Jun, représentant permanent de la Chine à l’ONU, lors de la réunion du Conseil de Sécurité du 19 mai : « la crise actuelle met une nouvelle fois en lumière les problèmes structuraux du système alimentaire mondial. Les mécanismes de l’offre et de la demande sont dominés par une organisation où la production alimentaire est concentrée dans un petit nombre de pays, alors que la consommation est ubiquitaire et dispersée géographiquement. Le résultat est que l’équilibre entre l’offre et la demande est très vulnérable à des facteurs extérieurs tels que pandémies, conflits armés et autres événements imprévus ».

Au cours d’une conférence en Août à Moscou, le chef de la Direction Principale du Personnel des Forces Armées de la Russie a, lui, expliqué que les pays occidentaux précipitaient une crise alimentaire mondiale à travers les sanctions imposées à la Russie. Les mécanismes bien rodés d’approvisionnement des marchés en céréales et en engrais sont grippés, conduisant à une hausse artificielle des cours. Avant les sanctions, la Russie délivrait plus de 20 millions de tonnes de récolte et près de 11 millions de tonnes d’engrais au Moyen Orient et en Afrique du Nord, dont l’Egypte, l’Arabie Saoudite, la Syrie… Mais la logistique a été profondément impactée par les sanctions russophobes.

La réalité de la faim dans le monde n’est donc pas du tout celle peinte par Antony Blinken et Josep Borrell. Le point clé est l’apparition de pénuries alimentaires causées par des rendements agricoles moins importants dus à une insuffisance de disponibilité des engrais en provenance de Russie et de Biélorussie. Ces pénuries sont aggravées par les restrictions imposées au commerce y compris céréalier de la Russie qui, à l’opposé de l’Ukraine est un producteur majeur de blé.

Il devient clair pour tout le monde que les pays riches ne souffriront pas de façon majeure des baisses de rendement et qu’ils pourront régler les problèmes d’approvisionnement par l’augmentation des prix et l’élimination de certaines denrées. Par exemple, les légumes, qui étaient disponibles pratiquement toute l’année grâce à une énergie à bas prix permettant de faire fonctionner les serres, redeviendront saisonniers pour la plus grande partie de la population qui ne pourra pas se les offrir aux prix qui en seront demandés. Le ‘monde civilisé’ tentera de régler son problème d’approvisionnement alimentaire aux dépens des pays moins riches : les prix continueront à augmenter et les pays riches rachèteront les produits disponibles pour faire baisser l’inflation et tenter d’endiguer le mécontentement populaire. A l’inverse, les pays pauvres auront de plus en plus de difficultés à s’approvisionner. Bien sûr, les dirigeants du G7 feront montre de leur préoccupation pour les populations des pays pauvres et mettront en place des ‘programmes humanitaires’. Par exemple quelques navires chargés de denrées alimentaires seront envoyés aux régions d’Afrique affectées par la famine, et cela sera répercuté dans les médias occidentaux comme ‘une opération massive pour sauver les Africains de la famine’. Mais peu seront sauvés, car la seule chose qui pourrait permettre d’éviter ces scénarii de disette serait le retour des règles normales du commerce mondial. Cela supposerait bien sûr l’abandon des sanctions et restrictions unilatérales.