Soit pour une très modeste sardinade familiale de 5 personnes, 21€ au lieu de 7.5€. Cela hors de tour accompagnement.
A quand la vente des citrons par
quartier à 0.2€ pièce pour accompagner les poissons et le sarment vendu
à l'unité pour les faire cuire ?
C'est quand qu'on les pend haut
et court les profiteurs de vie chère, les agioteurs de la faim, ces
spéculateurs de l'hypoglycémie ? ces creuseurs permanents de bout du
tunnel ?
Publié le
par
Cositas de toro -sblog de Gilbert LAMARQUE, "aficionado a los toros"
Pour plus de poids et d’écho, sus à Paris !
Sortons de notre confort, Nîmes, Arles, Dax et Bayonne, villes
taurines, sont déjà conquises… quoique… Mont-de-Marsan s’unira à Dax
pour combattre en rangs nombreux et serrés, souhaitons-le. Ne jouons pas
à domicile ,c’est improductif.
L’inquisiteur Caron veut nous priver de corrida. INTERDIT !
Barbares du Sud, nos libertés sont en danger, nos passions aux
agissements conviviaux, également. Vos idées personnelles et
démagogiques nous passent au-dessus des cornes. Député critiquable et
critiqué, dépourvu d’éléments constructifs, se définit par la négative.
Ce nuisible ne voit pas plus loin que sa gamelle. Ce servile, cet
hypocrite souhaite mettre à bas nos cultures régionales. « Ce n’est pas
une tradition française, c’est une tradition espagnole qui a été
importée en France au XIXe siècle. » Quel savoir !,
Vouloir l’abolition de la corrida, encore faut-il la connaître !
Le pédant xénophobe ne peut comprendre notre afición a los toros
dans des territoires où roulent l’accent tel le galet dans nos gaves
pyrénéens. Interdire la corrida, c’est la mort programmée du toro bravo, de l’écosystème (Camargue, Campo Charo… et bien au-delà…).
Même dans nos terres, nous sommes minoritaires. Sommes-nous "has
been"pour autant ? Non Mr le député n’abusez pas de votre position,
"votre" loi sera sans doute anticonstitutionnelle. De la politique
d’"insoumis", toujours contre, toute réponse est non ! Avouons que c’est
indigent.
C’est notre conviction fondée sur notre vie, notre expérience,
quelques milliers d’aficionados nous rejoindront, loin de votre jugement
brutal. Nous vous répondrons, de mauvaise foi, que la tauromachie est
une "douce" chose.
Convenez que nos cultures sont aux antipodes, Mont-de-Marsan,
Béziers, ne sont pas des forteresses en perdition, nous vivrons bien
sans votre protectorat insultant, votre forme de colonialisme. Il en fut
ainsi du Maroc, de la Tunisie, du Laos et pour quel résultat ? Alors
Barbares ? Non, individus colonisés, policés, obéissants, corvéables à
souhait, jamais !
Connais-toi toi-même
Si cette maxime est célèbre, c’est l’une des plus connues de
l’Antiquité. Mais elle n’a rien à voir avec l’interprétation
psychologique que l’on veut bien lui donner actuellement.
Il ne s’agissait pas de se livrer à une introspection pour examiner
quels étaient nos sentiments, nos émotions, nos dispositions internes,
nos croyances… Elle invitait à identifier sa condition, sa place dans le
monde, entre les bêtes et les dieux. Le but était de préciser pour
soi-même à quoi le destin nous portait, afin de ne pas chercher à sortir
de ce rôle que les dieux ou la nature avaient fixé pour nous. C’est
donc un conseil qui invite à prendre la mesure de ce que nous sommes et nous y tenir.
Et vous, qui êtes vous Mister Caron ? Un politique, une opposition, le vent mauvais. Ni bête ni dieu. Vive la démocratie !
"Un toro pour un rêve d’enfant"
Pendant ce temps-là, un gentil garçon persiste et change le lieu et
la date de son festival caritatif. Adieu Samadet, bonjour Méjanes.
Les acteurs bénévoles se retrouveront dans les arènes camarguaises
le 30 octobre. Marc Serrano s’investira pour recuellir des fonds en
faveur des enfants malades. Cosas de toros.
Pendant ce temps-là, Manuel Diosleguarde la jouait comme Manolete.
Le voici à l’hôpital de Valladolid où il se remet d’un coup de corne de
25cm à la cuisse droite, avec section de la veine fémorale et de
l’artère qu’il a subi le 28 août à Cuéllar.
Le jeune torero de Salamanque après quatre jours de réanimation,
n’en finit pas de remercier la chirurgienne Marta Pérez de lui avoir
sauvé la vie. Six heures d’opération ; Diosleguarde, un nom prédestiné. Cosas de toros.
Et en marge de cette "affaire",
Robert Ménard, maire de Béziers échangeait quelques scuds sur les
antennes de la bavarde BMF TV , le 7 septembre avec l’indispensable Roselyne
Bachelot, ex ministre de la culture sur un sujet original :
l’interdiction de la corrida. L’ex présente, il y a quelques années de
cela dans le callejón des VIP , vue de mes yeux, du temps de sa splendeur.
L’édile biterrois : « Je ne demande rien, juste que vous me foutiez la paix ».
L’ex versatile s’est défilée…ayant eu « une réflexion philosophique… « J’ai évolué… (!!)
En ces temps-là, il fallait se montrer !
Non, Madame votre comportement tient de la girouette politique qui,
la girouette, comme chacun sait a pour utilité de montrer le sens du
vent.
Pour vous faire respecter, adoptez la bonne attitude et ne votez
pas cette loi scélérate de cet idiot, oui cet idiot de Caron.
Attention, la bêtise est la chose la mieux partagée au monde, n’enfoncez pas le clou !
Gilbert Lamarque
Note de Pedrito
Tout simplement bravo à l'auteur de ce texte: rappelons qu'Hitler aussi était réputé sensible au sort des animaux.
On sait ce que çà a donné au résultat final : ce n'était pas des millions de chiens ou de bestiaux qui périrent dans les fours crématoires du dictateur nazi, mais bien des millions d'êtres humains. Des innocents pour la plupart qui avaient le tort unique de ne pas être aryens et de refuser de vivre sous le joug nazi.
Qu'au moins ce Caron la ferme, et nous laisse aimer et manger ce que nous aimons. La République a établi des lois, les mêmes pour tous. Dont celle-ci, qui garantit la tolérance pour ceux qui aiment la corrida sans être humilié ni culpabilisé par tous les Caron stupides de France et de Navarre.
Avec Bachelot, il a les soutiens qu'il mérite. Les saltimbanques de la politique devraient ne point trop en rajouter
L’Occident prétend combattre la crise alimentaire…. avec du vent
Jean-Luc Picker nous envoie la traduction d’un article avec le
commentaire suivant : A mettre aussi en rapport avec un article que je
t’avais fait passer le 13 juillet (la faim est une arme de guerre
tactique pour l’occident, source CEPRID) et un autre du 18 août (A qui
profitent les céréales ukrainiennes ? source NEO). Article qui fait bien
le point sur la supercherie des accords d’Istanbul, qui permettent à
l’Ukraine d’exporter des céréales qui servent essentiellement à
alimenter l’industrie de l’élevage occidental (viande, produits laitiers
etc…), alors qu’aucun des engagements de l’occident sur la facilitation
du commerce du blé et des engrais (essentiels pour les pays menacés de
famine) en provenance de Russie ne sont tenus. Le bilan net de
l’opération est encore l’enrichissement des industries agroalimentaires
occidentales et de l’argent frais pour l’armement et la corruption
ukrainienne et pas du tout une amélioration de la situation alimentaire
mondiale qui s’annonce catastrophique dans beaucoup de pays dits
‘pauvres’. La supercherie est d’ailleurs dénoncée y compris par
Erdogan ! Petit point intéressant : le premier bateau chargé de 26000
tonnes de blé en direction de la corne de l’Afrique, le Brave Commander,
était affrété par le PAM. (note et traduction de Jean-Luc Picker pour
histoireetsociete)
Paru dans New Eastern Outlook le 8 septembre 2022, par Vladimir Danilov
Les médias occidentaux sont très occupés à commenter la crise de
l’énergie et l’appauvrissement des populations européenne, résultant des
sanctions russophobes imposées par leur leaders. Malgré tout, on y
trouve de temps à autre un article sur le nécessaire combat contre la
crise alimentaire et la faim dans le monde.
Sur ce thème, l’intérêt des médias est accaparé par les résultats des
accords d’Istanbul du 22 juillet, signés dans le but de résoudre la
double crise sur les marchés mondiaux de l’alimentation et des engrais
afin de combattre les famines qui s’annoncent dans différentes parties
du monde. Souvenons-nous que c’est cet argument qui était avancé à
grands cris par l’occident pour réclamer la reprise des exportations de
grain à travers les ports de la mer Noire sous le contrôle de Kiev.
Le directeur du Programme Alimentaire Mondial (PAM), David Beasley, a
déclaré le 21 Août que les navires qui quittent maintenant
quotidiennement ces ports avec des cargaisons de grain ukrainien
permettraient de régler les problèmes d’approvisionnement en denrées de
base partout où c’était nécessaire et en particulier en Somalie,
Ethiopie, Kenya (dans le nord) et autres pays pauvres.
Pourtant, dans son édition de 2 septembre, le journal allemand ‘Der
Spiegel’ avoue que, malgré les bonnes intentions de l’ONU, seulement 13
des 63 navires qui ont quitté les ports de l’Ukraine sous le protocole
d’Istanbul était chargés en blé. Les autres navires transportaient
essentiellement du maïs, utilisé principalement pour l’alimentation
animale ou pour produire des bio-carburants. Une douzaine d’entre eux
étaient chargés de produits dérivés du soja et du tournesol, eux aussi
principalement utilisés pour l’alimentation animale.
Pyotr Ilyichev, directeur du Département des Organisations
Internationales au sein du ministère russe des Affaires Etrangères, va
plus loin. Dans un interview à Rossiya Segodnya (RT) le 18 Août il
révèle que les 16 navires qui avaient appareillé à cette date, avec une
cargaison totale de 535.000 tonnes de blé et fourrages animaux, étaient
destinés pour des pays riches, et non pour des pays pauvres qui sont le
plus affectés par la crise. Parmi les destinations, on trouve en
particulier le Royaume Uni, l’Irlande, La France et la République de
Corée. Ces pays ne sont pas menacés de famine, mais ont par contre grand
besoin de nourriture animale pour leurs élevages. Les experts
soulignent maintenant que la production de céréales ukrainienne est
essentiellement tournée vers le maïs et l’alimentation animale. Cette
situation se joue des besoins urgents des pays les plus pauvres, en
Afrique ou ailleurs.
Mikhail Ulyanov, représentant permanent de la Russie auprès des
Organisations Internationales à Vienne a dénoncé cet état de fait en
Août, protestant contre le fait que les navires qui quittent les ports
de la Mer Noire sont principalement destinés à des pays qui ne sont pas
menacés de famine.
Le 23 Août, le représentant permanent de la Russie auprès des Nations
Unies, Vasily Nebenzia, a réitéré cette dénonciation devant le Conseil
de Sécurité de l’ONU, au cours d’un meeting centré sur les conflits et
la sécurité alimentaire. Il a précisé que, sur les 34 navires qui
avaient quitté l’Ukraine à cette date, un seul avait comme destination
un pays d’Afrique, où le besoin de ces denrées alimentaires se fait le
plus sentir. Et d’ajouter : « A ce point, il est utile de rappeler
l’image donnée au public par le navire ‘pionnier’ des accords, le
Razoni, qui, au lieu d’apporter au Liban le blé dont ils ont tant
besoin, leur a apporté du maïs et autres fourrages animaux. ». Nebezia a
continué en soulignant que, au vu de cette situation, on peut
s’interroger sur les réactions au
discours du Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres devant le
Conseil de Sécurité du 19 mai, où il exposait que 49 millions
d’individus répartis dans 43 pays sont menacés de famine, et près de 140
millions dans 10 autres pays dont l’Afghanistan, la Syrie, le Yémen et
plusieurs pays africains, vont devoir faire face à des pénuries
alimentaires majeures. On peut aussi s’interroger sur l’effet de la
déclaration du Secrétaire Général faite dans le port même d’Odessa :
« les exportations de céréales et l’effet baissier sur les cours
mondiaux ne seront pas d’un grand secours aux pays qui de toutes façons
ne peuvent pas les acheter ».
Pendant ce temps, les politiciens et les médias occidentaux
continuent de propager l’idée que le facteur essentiel d’enchérissement
des cours des céréales est le blocage des céréales ukrainiennes à cause
de la guerre. Alors qu’une analyse en profondeur de la production et de
la circulation des céréales ukrainiennes vers les marchés extérieurs
montre que l’Opération Spéciale n’a qu’une influence limitée. L’année
2021 a vu des records de production céréalière en Ukraine (ainsi
d’ailleurs que pour les légumineuses et les oléagineux). Ces excédents
ukrainiens permettent un flux accru vers les marchés mondiaux et
induisent un facteur baissier des cours.
En fin de compte, l’analyse des marchés alimentaires mondiaux montre
que la déstabilisation de ces marchés n’est pas due à une diminution de
la production et des disponibilités, mais connait des causes plus
structurelles. Comme souligné par Zhang
Jun, représentant permanent de la Chine à l’ONU, lors de la réunion du
Conseil de Sécurité du 19 mai : « la crise actuelle met une nouvelle
fois en lumière les problèmes structuraux du système alimentaire
mondial. Les mécanismes de l’offre et de la demande sont dominés par une
organisation où la production alimentaire est concentrée dans un petit
nombre de pays, alors que la consommation est ubiquitaire et dispersée
géographiquement. Le résultat est que l’équilibre entre l’offre et la
demande est très vulnérable à des facteurs extérieurs tels que
pandémies, conflits armés et autres événements imprévus ».
Au cours d’une conférence en Août à Moscou, le chef de la Direction
Principale du Personnel des Forces Armées de la Russie a, lui, expliqué
que les pays occidentaux précipitaient une crise alimentaire mondiale à
travers les sanctions imposées à la Russie. Les mécanismes bien rodés
d’approvisionnement des marchés en céréales et en engrais sont grippés,
conduisant à une hausse artificielle des cours. Avant les sanctions, la
Russie délivrait plus de 20 millions de tonnes de récolte et près de 11
millions de tonnes d’engrais au Moyen Orient et en Afrique du Nord, dont
l’Egypte, l’Arabie Saoudite, la Syrie… Mais la logistique a été
profondément impactée par les sanctions russophobes.
La réalité de la faim dans le monde n’est donc pas du tout celle
peinte par Antony Blinken et Josep Borrell. Le point clé est
l’apparition de pénuries alimentaires causées par des rendements
agricoles moins importants dus à une insuffisance de disponibilité des
engrais en provenance de Russie et de Biélorussie. Ces pénuries sont
aggravées par les restrictions imposées au commerce y compris céréalier
de la Russie qui, à l’opposé de l’Ukraine est un producteur majeur de
blé.
Il devient clair pour tout le monde que les pays riches ne
souffriront pas de façon majeure des baisses de rendement et qu’ils
pourront régler les problèmes d’approvisionnement par l’augmentation des
prix et l’élimination de certaines denrées. Par exemple, les légumes,
qui étaient disponibles pratiquement toute l’année grâce à une énergie à
bas prix permettant de faire fonctionner les serres, redeviendront
saisonniers pour la plus grande partie de la population qui ne pourra
pas se les offrir aux prix qui en seront demandés. Le ‘monde civilisé’
tentera de régler son problème d’approvisionnement alimentaire aux
dépens des pays moins riches : les prix continueront à augmenter et les
pays riches rachèteront les produits disponibles pour faire baisser
l’inflation et tenter d’endiguer le mécontentement populaire. A
l’inverse, les pays pauvres auront de plus en plus de difficultés à
s’approvisionner. Bien sûr, les dirigeants du G7 feront montre de leur
préoccupation pour les populations des pays pauvres et mettront en place
des ‘programmes humanitaires’. Par exemple quelques navires chargés de
denrées alimentaires seront envoyés aux régions d’Afrique affectées par
la famine, et cela sera répercuté dans les médias occidentaux comme ‘une
opération massive pour sauver les Africains de la famine’. Mais peu
seront sauvés, car la seule chose qui pourrait permettre d’éviter ces
scénarii de disette serait le retour des règles normales du commerce
mondial. Cela supposerait bien sûr l’abandon des sanctions et
restrictions unilatérales.