dimanche 29 mai 2016

FRANCE 2: PUJADAS ET DÉSINFO


Bolivie: désinformation en direct sur France 2. (article de Maurice Lemoine)

Publié le par anonyme
28 mai 2016 Actu de Une
Incident, ce 26 mai 2016, sur le plateau du magazine « Des paroles et des actes », animé par David Pujadas, avec comme invité Jean-Luc Mélenchon. Entendant démontrer au candidat présidentiel de « La France insoumise » que tous ceux qu’il a « pris en exemple » ont échoué, le « spécialiste économique » François Lenglet évoque, entre autres, le président bolivien Evo Morales qu’il traite publiquement de « corrompu ».
S’entendant répondre« Tenez vos mots M. Lenglet, vous êtes sans doute plus corrompu que ne le sera jamais M. Morales, pesez vos mots ! », l’éditocrate vedette enfonce le clou : « La petite amie de M. Morales, qui est la mère de son fils, a bénéficié de 500 millions de dollars de commandes publiques. Alors, allez m’expliquer que tout ça est normal… ». Ce qui n’est sans doute pas « normal », c’est qu’on puisse, devant 2 471 000 téléspectateurs (11,5% de part d’audience), « corrompre » à ce point le débat public et l’information, sans qu’aucun média, le lendemain, plutôt que de gloser sur l’« agressivité » de Mélenchon, ne dénonce l’imposteur Lenglet.
Telenovela à la veille du référendum bolivien
C’est l’ancien chef des services de renseignement boliviens (1989-1993) Carlos Valverde, reconverti en « journaliste », qui a lancé l’« affaire » à la veille d’un référendum qu’il s’agissait de faire perdre au président Morales : ce dernier ayant eu une liaison amoureuse avec une jeune femme, Gabriela Zapata, entre 2005 et 2007, et celle-ci occupant un poste de cadre de haut niveau (à partir de février 2015, huit ans plus tard) au sein de China CAMC Engineering, une firme bénéficiaire d’importants contrats avec l’Etat, il y aurait eu « trafic d’influence » pour favoriser cette entreprise chinoise – ce qui, après examen des faits, se révélera totalement faux.
Des rebondissements ignorés par François Lenglet?
A l’évidence, l’éminent spécialiste Lenglet, qui, à la veille d’un débat, doit faire préparer ses fiches en même temps que ses tasses de café par un stagiaire ou une petite main, en est resté là. A moins qu’il n’ait choisi de mentir délibérément… Car, en Bolivie, le « feuilleton Zapata » a connu tant de rebondissements qu’il a fait passer le président Morales du statut d’« accusé » à celui de victime d’une machination.
Le premier de ces rebondissements, et non des moindres, intervint le 26 février 2016 lorsque Mme Zapata fut détenue – en même temps que deux cadres moyens du ministère de la présidence –, accusée d’usurpation de fonction, de trafic d’influence et d’enrichissement illicite. Tous trois, présentant Gabriela Zapata comme une « très proche » du président, utilisaient discrètement un bureau de ce lieu gouvernemental pour s’y réunir avec des entrepreneurs, des hommes d’affaires, des fonctionnaires, et y passer des accords douteux donnant lieu à rétrocommissions ou pots-de-vin. Déjà spectaculaire en soi, cette arrestation donne lieu à un nouveau coup de théâtre, la famille de la détenue affirmant que l’enfant qu’elle a eu avec le président, et dont elle lui a affirmé en 2007 qu’il était décédé, est en réalité… vivant. Entraînant une réaction immédiate d’Evo Morales. N’ayant jamais nié sa liaison de deux années avec la jeune femme, il assume la nouvelle donne et déclare publiquement le 29 février : « J’ai le droit de connaître mon fils, de prendre soin de lui, de le protéger. J’espère qu’on me l’amènera ces prochaines heures… »
N’obtenant pas satisfaction, le président va effectuer la même requête devant une juge du droit familial. Laquelle se verra effectivement présenter, dans les jours suivants, un enfant de onze ans. Toutefois, lorsque « Evo », de son propre chef, se soumet à un test ADN, Zapata refuse de l’imiter et interdit que cet examen soit effectué sur le présumé fils du chef de l’Etat.
La vérité va éclater le 18 mai lorsque la justice conclut que « le fils du président » n’a jamais existé. Deux jours plus tard, la tante de Gabriela Zapata, Pilar Guzmán, ainsi que les trois avocats de l’ex-« fiancée », Eduardo León, William Sánchez et Walter Zuleta, sont arrêtés, accusés d’avoir cherché à tromper la justice en tentant de faire passer un neveu de Guzman pour l’enfant de Morales et Zapata. Cette aventurière, pour tromper le président, a utilisé à l’époque un faux certificat de naissance établi sur la base d’un document falsifié émanant d’une maternité. Dit plus officiellement par la juge Jacqueline Rada, le 6 mai : « Il a été mis en évidence qu’il n’existe aucun registre accréditant et confirmant l’existence physique du sujet. »
Comme il se doit, Carlos Valverde, l’homme qui, il y a quatre mois, a ouvertement orchestré la machination, a cru devoir réapparaître pour se dédouaner et a affirmé sur Twitter : « J’ai eu accès a une information sérieuse [sic !] qui confirme que le supposé fils de Gabriela Zapata et du président Morales n’existe pas. » Inutile de préciser que si d’aventure il est mis en cause ou poursuivi pour sa campagne crapuleuse destinée à affaiblir et déstabiliser politiquement le président, la grande internationale médiatique se mobilisera au nom du « droit d’informer » et de la « liberté d’expression ».
Intox et corruption de l’information
Inclure un morceau de vérité dans une « intox » ne la rend que plus efficace : Evo Morales a effectivement eu une liaison avec la jeune Gabriela Zapata. Mais tout le reste est faux : elle n’est plus, et depuis longtemps, sa « petite amie » ; ils n’ont pas eu d’enfant ensemble ; il n’existe pas de faits de corruption les liant. Quant à François Lenglet, nous apprend Wikipedia – qui doit également pratiquer le « journalisme d’investigation » –, « sa maîtrise des dossiers et son sens de la précision sont reconnus par les observateurs ». On nous permettra d’ajouter qu’il prend le public pour un ramassis de débiles et que, corrompu pour corrompu, il corrompt et le débat et l’information.
Maurice Lemoine

JEANNETTE GUYOT/ HÉROÏNE OUBLIÉE (°)


The Telegraph : décès de Madame Jeannette GUYOT


Une héroïne authentique disparaît, nos « élites » qui rejettent notre Histoire , se taisent !


Article du Réveil Français , écrit par : Byron

 
Jeannette-Guyot
Le colonel (cr) Jacques Hogard nous envoie ce post qui court sur les réseaux sociaux. Notre jeunesse française, gagnerait certainement plus à connaître cette héroïne, que ce Black M, tant prisé par notre président.
Nos médias ignorants et amnésiques .
Ce sont bien des funérailles nationales que cette héroïne méritait ! Au lieu de cela, elle est partie dans l’anonymat le plus total !
Et c’est, tenez-vous bien, un journal anglais, The Telegraph, qui nous apprend le décès de cette grande dame !
Honte à nos « élites » !!
Honte à nos journaux nationaux dont pas un seul n’a trouvé un mot à dire !
« Les hommes sentent dans leur cœur qu’ils sont un même peuple lorsqu’ils ont une communauté d’idées, d’intérêts, d’affections, de souvenirs et d’espérances. Voilà ce qui fait la patrie. La patrie, c’est ce qu’on aime. »
Fustel de Coulanges, 187
Mais la patrie, pour nos dirigeants socialistes, c’est quoi ? Une soirée festive à Verdun avec « Black M », près du plus grand ossuaire d ‘ Europe ?
JH
C’est en lisant The Telegraph, qu’il était possible d’apprendre le décès, le 10 avril dernier, de Madame Jeannette Guyot.
Le Président, le premier ministre et son gouvernement : aux abonnés absents !
Madame Jeannette Guyot est partie à 97 ans, discrète, citoyenne tranquille parmi les autres. Et pourtant!
Ses 20 ans, elle les passe dans les champs et les bois, à marcher la nuit en silence, ployant son dos, suivie d’enfants, hommes et femmes, qu’elle délivre de la Terreur.
La ligne de démarcation n’est pas loin. Officier de liaison du Colonel Remy, réseau Confrérie Notre Dame, elle se fait prendre. Elle est jeune, jolie. Les grands manteaux de cuir de la SS vont le lui faire payer. 3 mois de tortures après, elle part à Lyon. Et remet le couvert. Dewavrin la recrute. L’aile noire de la Gestapo la frôle. Les anglais la récupèrent in extremis, le 13 Mai 1943 ; la légère porte du Lysander de la RAF, s’ouvre, l’avion ne s’arrête même pas. Jeannette court, court, avec dans son dos le sifflement des balles allemandes.
A Londres, elle s’ennuie derrière un bureau. Ah oui ! une fille qui veut faire la guerre, et jolie en plus…OK, tu vas t’entraîner avec les Américains et les Britanniques, à la dur . On prépare le plan Sussex, en vue du débarquement. Elle est parachutée en bord de Loire, côté Vendée. Elle repère des zones de largage….elle part à Paris et monte un clandé d’opérateurs radios… dans un tabac mitoyen d’un bureau de la Gestapo ! Bref, une cinglée, une divine cinglée, un de ces anges aux ailes immaculées qui ont sauvé notre pays de la barbarie.
Et rien, pas un mot à la radio, à la télé, dans la presse, sur les réseaux, toutes ces choses futiles et inutiles qui guident nos choix… seuls les Britanniques se souviennent.
Bizarre cette amnésie. Serait-ce la crainte d’éveiller des vocations devant la similitude de situations : « peste brune – peste verte » ?
Chevalier de la Légion d’Honneur – hélas comme tant d’autres clowns qui font injure aux héros, voire pire : Hollande n’a-t-il pas remis récemment, certes en catimini, la plaque de grand officier de la légion d’honneur au prince héritier d’Arabie Saoudite prince d’un état où les droits de l’homme sont bafoués chaque jour par application de la charia –
· Et aussi Croix de Guerre avec Palmes,
· Cross of the American distinguished Service (DSC), s’il vous plaît,
· British George medal,
· et officier de l’ordre du British Empire (sous le nom de Gauthier).
Merci Madame…….Merci mille fois.
Honneur à vous Jeanne Guyot !
Le 8 mai à 23 heures ce post a été partagé plus de 11000 fois
Merci à vous tous de partager sa mémoire, de lui rendre hommage, nous savons qu’elle le mérite et que sa mémoire doit être gardée.
« These are deeds which should not pass away and names that must not wither »
Byron
croix-de-guerre

(°) Jeannette GUYOT! Héroïne oubliée.....Pendant ce temps, les merdias n'oublient pas de nous bassiner avec la pipole favorite de moi président Julie Gayet