vendredi 30 octobre 2020

ILS SONT FOUS !!!

 ILS ONT FOUS !

ILS SONT TOUS FOUS !!

Le petit Bonaparte, ses ministres, leurs cercles rapprochés, aucun ne manquera de rien dans cette période qui s'annonce difficile, insupportable, surtout pour les plus pauvres, les plus mal lotis. Pour les taches quotidiennes, les soucis multipliés, les difficultés de toute sorte qui sont déjà notre lot de chaque jour, notre patience va être soumise à rude épreuve. Se faire couper les cheveux, déjà une chose impossible !!!!, aller chercher son pain, sortir pour acheter de quoi vivre, tout simplement, voir les êtres chers qui vivent un peu loin, ces choses de la vie nous sont interdites, dosées comme si nous étions des délinquants en permission, alors que ceux qui ont pondu cette galère auront toute faculté de passer à travers. Les lois liberticides sont faites pour nous, pas pour eux. Le comble: tendre un papier au gendarme et au policier qui nous arrête, leur montrer une "autorisation" parfaitement débile,totalement déplacée, on nous infantilise, à plus de 82 ans, je me sens personnellement  rendre des comptes impensables pour mon âge, sous la tutelle d'un dictateur qui n'a jamais souffert, qui ne connait de la vie que les ors des classes dominantes. Et personne qui bronche, dans son entourage, les politiques, les préfets, la police aux ordres du monarque, qui a obtenu....combien, déjà, a-t-il obtenu au premier tour du scrutin de la présidentielle? Un peu plus de 11 ou 12 % des inscrits, si je ne me trompe? Et avec c'est çà qu'il se permet d'écraser notre fierté citoyenne dans une main de fer? 

Oui, décidément, à l'heure où de nombreux scientifiques, notamment l'Organisation Mondiale de la Santé, et bien d'autres, conscients de la folie de tous ceux qui n'ont de remède que le confinement, au lieu de commencer à remettre en cause le système pervers du capitalisme mortifère, véritable cause de tous les maux dont souffre la planète,  à l'heure donc ou ces scientifiques lancent un cri d'alarme pour dénoncer cette dérive "confinementale" à tout prix, qui aura des conséquences catastrophiques pour l'avenir du monde, que font nos responsables, que font, que décident, nos politiciens de droite et ceux de la gauche caviar? 

La sourde oreille!  Ils n'entendent rien! Ils persévèrent dans l'erreur, dans leur folie, dans leur orgueil! Ils ne veulent pas remettre en cause leur fanatisme "libéral".

Ils sont tous fous! 

Et en plus, ils nous rendront fous!

Ils devront au moins, sans doute - certainement - un jour rendre des comptes  ....


Covid-19 / re-confinement : tout mettre en œuvre pour protéger nos vies, se rassembler pour imposer d’autres choix politiques (PCF)

Une attitude du PCF politiquement responsable qui tranche avec celle de ce pouvoir dont la faillite n’est pas seulement celle d’individus médiocres mais bien celle d’une classe sociale toujours plus avide de profits aux dépends de nos vies. (note de Danielle Bleitrach)

Le constat dressé par le président de la République, ce 28 octobre, oblige à la responsabilité et à la mobilisation du pays et de l’ensemble de ses forces vives.

Face à l’explosion du nombre de patients admis à l’hôpital et dans les services de réanimation, face au nombre de décès et de drames familiaux, la protection de la santé des Français est plus que jamais une priorité. La situation de tension au sein de l’hôpital public, la détresse des personnels soignants confrontés à l’afflux constants de nouveaux patients, imposent de prendre toutes les mesures nécessaires pour enrayer la progression exponentielle de l’épidémie.

Si le re-confinement est sans conteste devenu nécessaire, c’est bien parce que la stratégie sanitaire du pouvoir a échoué, et que les alertes des scientifiques ont été minimisées. Emmanuel Macron et le gouvernement portent une lourde responsabilité. Et si chacun.e comprend que nous allons devoir vivre avec le virus, il est dangereux que cela conduise à priver durablement nos concitoyen-nes de leurs droits et libertés fondamentales, de leur vie sociale, familiale, culturelle.

• Le dé-confinement aurait dû être celui d’un changement de politique.

Celui d’une vaste mobilisation de moyens pour des recrutements massifs et des mises en formation, dans la santé et l’éducation, pour permettre de dédoubler les classes et garantir les meilleures conditions pour la réussite de tous les élèves.

Celui de la création de milliers d’emplois, notamment en recrutant des jeunes, au lieu du plan gouvernemental qui les enferme dans la précarité.

Celui d’une autre utilisation de l’argent, d’une sécurisation de l’emploi et de la formation de chaque salarié.e, d’une aide à la hauteur des besoins des TPE-PME au lieu de déverser des centaines de milliards d’euros à des groupes supprimant des activités et des emplois, de l’encadrement du télétravail, de mesures d’ampleur contre la pauvreté et la précarité.

• La politique de l’exécutif a échoué

Le gouvernement ne peut s’exonérer de la situation dans laquelle se trouve l’hôpital.

Lors des trois derniers PLFSS, trois milliards d’économies ont été demandées à l’hôpital public. Entre 2018 et 2019, 7 600 lits d’hospitalisation ont été fermés. Des fermetures de lits dans certains hôpitaux se sont poursuivies depuis mars. Pire, plus de 800 millions d’euros de baisse de crédits pour 2021 sont encore prévus dans le Projet de Loi de Finances. Quant aux personnels hospitaliers et des Ehpad, la revalorisation de leurs métiers est très loin d’être à la hauteur.

Le gouvernement a également échoué dans sa stratégie de prévention comme en témoigne le fiasco sur les tests, le traçage et l’isolement des malades.

Il a enfin refusé d’assumer la gratuité des masques.

Le Parti communiste français regrette, pour toutes ces raisons, que ses propositions, au printemps, n’aient pas été entendues par le gouvernement et le président de la République.

• Ce nouveau confinement nécessaire doit être mis à profit pour engager une véritable rupture avec les choix opérés depuis le début de la pandémie.

Au contraire des décisions prises par un pouvoir isolé, cette rupture, urgente et incontournable, doit se construire sur une véritable démocratie sanitaire, qui permette l’expression du Parlement, des élus locaux, des organisations de salariés, des équipes de recherche et des personnels médicaux, des acteurs des services publics.

À ce titre, le Parti communiste français réitère sa demande de mise en place d’un comité d’urgence nationale, prenant appui sur des structures similaires dans les territoires.

L’urgence sanitaire est inséparable de l’urgence sociale. Ce deuxième confinement peut être celui d’une aggravation terrible de la crise sociale. Tous les moyens doivent être mobilisés afin qu’il ne conduise pas à de nouvelles inégalités, à une explosion du chômage, de la précarité et de la pauvreté. Les aides annoncées par le gouvernement ne suffiront pas à l’éviter. C’est une toute autre politique économique et sociale qu’il faut engager.

Immédiatement, l’aide massive, dont ont besoin nos hôpitaux et nos soignants pour faire face à la crise, doit être débloquée. Il ne faut pas se contenter de voeux pieux sur la protection des salariés qui continueront à se rendre sur leurs lieux de travail, des dispositions concrètes doivent être décidées après négociation avec les organisations syndicales. Un plan pauvreté doit être déployé afin que toutes celles et tous ceux qui vont subir un terrible choc social ne sombrent pas dans l’exclusion.

Le PCF appelle à la mobilisation de toutes les forces de progrès, des forces syndicales et associatives, des forces politiques de gauche et écologistes pour faire de cette période un temps utile afin de construire un projet rompant avec le désastre des politiques poursuivies depuis des décennies et contribuer à des victoires sociales et politiques. 

Ses militant.e.s et élu.e.s continueront, comme lors du premier confinement, à porter cette ambition et à organiser les solidarités indispensables dans les territoires.

 

 

Revirement : L’OMS condamne les politiques de confinement

Afin de contribuer à l’effort d’information sur la crise actuelle du coronavirus, UP’ propose à ses lecteurs un accès gratuit aux derniers articles publiés relatifs à cette thématique.

Le Dr David Nabarro, l’un des six envoyés spéciaux de l’Organisation Mondiale de la Santé pour le COVID-19 (ancien Conseiller spécial auprès du Secrétaire ‎général de l’ONU pour le Programme de développement durable) a exhorté les dirigeants du monde entier à cesser d’utiliser le confinement comme principale méthode de contrôle contre la propagation du coronavirus.

 « Nous, à l’Organisation mondiale de la santé, ne préconisons pas le confinement comme principal moyen de contrôle de ce virus », a déclaré David Nabarro dans une interview diffusée le 8 octobre au quotidien britannique The Spectator. « La seule fois où nous pensons qu’un confinement est justifié, c’est pour permettre de gagner du temps pour vous réorganiser, vous regrouper, rééquilibrer vos ressources, protéger vos travailleurs de la santé qui sont épuisés, mais dans l’ensemble, nous préférons ne pas le faire ».

Le Dr Nabarro a souligné les dommages collatéraux qu’entraînent le confinement dans le monde entier, en particulier parmi les populations les plus pauvres. « Il suffit de voir ce qui est arrivé aux petits exploitants agricoles dans le monde entier parce que leurs marchés ont été endommagés. Regardez ce qu’il advient des niveaux de pauvreté. Il semble que nous pourrions bien voir la pauvreté mondiale doubler d’ici l’année prochaine. Il semble que nous pourrions bien avoir au moins un doublement de la malnutrition infantile parce que les enfants ne reçoivent pas de repas à l’école et que leurs parents, dans les familles pauvres, ne peuvent pas se le permettre », a déclaré David Nabarro.

« Il s’agit en fait d’une terrible et épouvantable catastrophe mondiale », a-t-il déclaré. « Et nous lançons donc un appel à tous les dirigeants du monde : Cessez d’utiliser le confinement comme votre principale méthode de contrôle, développez de meilleurs systèmes pour le faire, travaillez ensemble et apprenez les uns des autres, mais rappelez-vous que les confinements ont une seule conséquence que vous ne devez jamais négliger qui est de rendre les pauvres beaucoup plus pauvres ».

« les politiques actuelles de confinement produisent des effets dévastateurs sur la santé publique à court et à long terme »Le Dr Nabarro n’est pas le seul scientifique à s’opposer au confinement. Près de 35 000 scientifiques et de praticiens de médecine ou de santé publique ont signé la Déclaration de Great Barrington qui stipule que « les politiques actuelles de confinement produisent des effets dévastateurs sur la santé publique à court et à long terme ».

Parmi les premiers signataires figurent le Dr Martin Kulldorff, professeur de médecine à l’université de Harvard, biostatisticien et épidémiologiste spécialisé dans la détection et la surveillance des épidémies de maladies infectieuses et dans l’évaluation de la sécurité des vaccins ; le Dr Sunetra Gupta, professeur à l’université d’Oxford, épidémiologiste spécialisée dans l’immunologie, le développement de vaccins et la modélisation mathématique des maladies infectieuses et le Dr Jay Bhattacharya, professeur de l’université de Stanford, médecin, épidémiologiste, économiste de la santé et expert en politique de santé publique, spécialisé dans les maladies infectieuses et les populations vulnérables.

CONFINEMENT: CONSÉQUENCE DES DOGMES CAPITALISTES DE CEUX QUI NOUS GOUVERNENT(°)

CONFINEMENT ? par Laurent Brun

A 100% d’accord, responsable et pourtant combatif… (note DB)

Le problème de notre pays c’est que le Gouvernement Macron est engoncé dans une idéologie ultra libérale fanatique qui le conduit à ne pas anticiper, ne pas intervenir sur les outils économiques et se contenter de faire du marketing politique. Ce n’est pas de l’incompétence. C’est du dogmatisme.

Le confinement est une mesure très archaïque. Comme on ne sait pas quoi faire d’autre, on fige le pays en espérant que ça fige le virus. C’est une mesure du moyen âge, qui peut se comprendre lorsqu’on est « surpris » en mars, que l’on ne dispose pas des plus élémentaires moyens matériels, et que l’hôpital est incapable de faire face à une épidémie massive. Mais 8 mois plus tard, pourquoi est-on en situation de n’avoir pas plus de choix ?

Le confinement est un désastre économique et social. Sa mise en œuvre une seconde fois me met personnellement très en colère. Et ce n’est pas la colère hypocrite du MEDEF dont les membres les plus éminents, en bons capitalistes sans morale, ont profité de la pandémie pour s’enrichir ou pour restructurer et délocaliser les industries. C’est la colère des milliers de pauvres qui vont se noyer dans des difficultés financières supplémentaires parce que perdre quelques euros de revenu est un drame pour eux. La colère des milliers de chômeurs supplémentaires et de tous ces jeunes qui débarquent sur le « marché » de l’emploi dans ce contexte. La colère des filières culturelles ou sportives qui meurent. La colère des salariés des « commerces non essentiels » qui sont abandonnés. La colère de la sécu exsangue parce que ses caisses sont prises pour un distributeur automatique par le Gouvernement alors que les profits ne sont même pas égratignés. La colère pour les infirmières et les médecins qui servent de paillasson à leur Ministère, comme les profs d’ailleurs. La colère des premiers de corvée à qui on promet une 2ème vague plus meurtrière que la 1ère. La colère pour nous tous. Nous devons nous confiner. Mais nous devons aussi demander des comptes à ce Gouvernement inconséquent. Ce sont des criminels.

Je ne m’étends pas sur la situation, nous la connaissons tous. Même Macron, tout de mépris vêtu, est obligé de reconnaître les erreurs. Mais il s’en exonère immédiatement sous le prétexte qu’on ne pouvait pas faire autrement. Responsable mais pas coupable. On l’a déjà entendu et c’est la question principale : pouvait on faire autrement ?

Sans aucun doute puisque d’autre pays y sont parvenus. En octobre, la Chine – pays d’1,3 milliards d’habitants – prenait de nouvelles mesures ciblées et massives dès qu’elle détectait quelques dizaines de cas… pas de seconde vague à l’horizon.

Le Vietnam ne compte que quelques cas détectés, tous importés, ces dernières semaines.

Pendant que l’Amérique du Sud plonge comme l’Europe, Cuba n’a connu que 87 décès et la pandémie semble sous contrôle. Il faut rajouter que l’île révolutionnaire a envoyé près de 50 000 médecins dans divers pays du monde pour aider à soigner (dont 15 en Martinique).

Objectivement, il n’y a pas que les pays socialistes qui s’en sortent bien : la Nouvelle Zélande (pays qui a renationalisé son chemin de fer il y a quelques mois – spéciale dédicace) s’inquiétait le 15 octobre d’une possible recrudescence après avoir détecté 1 cas !!! Des mesures énergiques étaient immédiatement prises… A chaque fois il semble y avoir une caractéristique commune : on détecte vite car on teste systématiquement et massivement, et on agit pour circonscrire le foyer infectieux.

Donc que devrait-on faire en France ?

Nous sommes « en guerre » selon le Président Macron. Et pourtant il se contente d’attendre le virus derrière la ligne Maginot des mesures barrière. La encore, je précise qu’il faut effectivement appliquer ces mesures. Mais elles ne sont que symboliques et manifestement peu efficaces. C’est ce qu’on applique quand il n’y a plus rien d’autre. C’est comme si toute la sécurité des circulations ferroviaires reposait seulement sur le port du gilet orange. Heureusement que nous avons les mesures techniques lourdes et les procédures de sécurité, sinon il y aurait des morts tous les jours ! Le gilet ne sert modestement que lorsque toutes les autres mesures ont été débordées… donc en fait, il vaut mieux éviter d’avoir à s’en remettre à lui, même s’il faut le porter !

– Donc c’est parti pour le confinement. Déjà on s’interroge : pourquoi l’État se contente d’interdire et n’organise pas. Il faut réquisitionner les centres de colo ou de vacances (qui de toutes façons ne servent pas) pour loger correctement les SDF, les orphelins, et tous ceux qui sont en détresse. A ce titre, le Comite Central d’Entreprise SNCF avait mis à disposition des pouvoirs publics ses propriétés lors du précédent confinement mais très peu ont été utilisées…

Ensuite il faut stopper les procédures d’expulsion locative (je sais, la trêve commence le 1er novembre, mais elles reprennent le 31 mars et rien ne sera réglé à ce moment-là d’après le conseil scientifique, donc autant anticiper et trouver des solutions alternatives). Il faut également assurer le ravitaillement des personnes isolées, ou celles qui ne peuvent pas sortir (handicapées), ou celles qui ne devraient pas sortir car jugées fragiles face au virus. Certaines mairies ont mis en place des choses mais c’est insuffisant et inégal d’une ville à l’autre. Pourquoi ne pas mobiliser les personnels municipaux pour les livraisons et réquisitionner les plate-formes de la grande distribution pour l’approvisionnement…

la « guerre », c’est le moment où on organise la survie, pas celui où on fait des expériences de décentralisation libérale !- concernant l’application numérique pour tracer les cas contacts. Il y a clairement un manque de confiance des citoyens vis à vis de ce dispositif. La crainte principale semble être le flicage ou l’utilisation mercantile des données collectées par l’entreprise privée fabricante. Plutôt que de faire la morale, le Gouvernement devrait chercher à faire la transparence : confier la création et la gestion de cet outil à un organisme public au-dessus de tout soupçon (l’INSEE ou une autre structure disposant d’un peu d’indépendance pourrait s’en occuper), et créer un organisme de contrôle de l’utilisation avec des représentants de toutes les tendances politiques, d’associations, et même de citoyens tirés au sort. Bref, tout faire pour que ce dispositif ne soit plus un objet de controverse mais redevienne un outil technique neutre au service de l’intérêt général. Au passage, l’indépendance des fonctionnaires grâce à leur statut, ça sert à ça..

.- si on veut limiter le confinement dans le temps, faire baisser rapidement le taux de contamination et surtout éviter une remontée lors du dé-confinement, il faut tester, tester, tester !!! Mais pas selon le système actuel (on ne teste que les cas symptomatiques donc c’est déjà trop tard, et on attend les résultats trop longtemps donc ça ne sert à rien). Il faut passer au test systématique afin de débusquer tous les cas non symptomatiques, les confiner rapidement et ainsi briser la chaîne de contamination. Donc déjà il faut des tests rapides et simples d’utilisation (les tests anti géniques donnent un résultat en 30 minutes et ne nécessitent pas de geste médical). La Chine en dispose depuis mars après avoir organisé la coopération de 22 de ses universités afin de les développer… en France ils débarquent à peine parce qu’on laisse les entreprises privées et le marché les développer… Grâce à eux il est possible de créer de véritables check points partout, par exemple à l’entrée des EHPAD (ce qui permettrait d’autoriser les visites), évidemment à tous les points d’entrée du pays, et dans n’importe quelles structures repérées comme génératrices de foyers d’infection. L’armée pourrait être mobilisée pour créer des points de test dans les quartiers, dans les gares, dans les centres commerciaux. Les employeurs pourraient également être mis à contribution : ils ne veulent pas du confinement, eh bien qu’ils organisent les tests systématiques à la prise de service. En France 287 grandes entreprises emploient 4 millions de salariés, ce serait déjà ça de moins à organiser pour les pouvoirs publics. Si on élargit aux entreprises de taille intermédiaire c’est 7,5 millions de salariés de plus. Enfin l’école et l’université pourraient aussi être des lieux de tests massifs. Et une fois la détection largement déployée, il faudrait confiner immédiatement les cas positifs, en prévoyant des dispositions pour les exonérer du travail et les indemniser (afin qu’ils ne soient pas récalcitrants à se faire tester), et aussi pour les isoler de leur famille s’ils le souhaitent (dans le cas contraire, c’est toute la famille qui serait confinée).

Si ce genre de dispositif était déployé réellement, le confinement systématique ne serait plus nécessaire. Et on disposerait aussi de statistiques fiables sur l’évolution de l’épidémie.- pour terminer il faut se préoccuper sérieusement de la dernière ligne de défense, l’hôpital public, qui est dans un état grave. Macron fanfaronne en expliquant qu’on ne peut rien faire puisqu’il faut 5 à 10 ans pour former le personnel. Il faudrait déjà néanmoins afficher l’arrêt des fermetures de lits et une programmation pluriannuelle de formation et d’embauche de personnel médical. Ça ne résoudrait pas nos problèmes d’aujourd’hui mais ça éviterait d’en créer dans 10 ans, comme l’ont fait Sarkozy et Hollande. 10 ans c est demain. Ensuite il faut remotiver sérieusement les effectifs existants, stopper l’hémorragie. Au delà du plan d’embauche il faut de la reconnaissance : les personnels revendiquent 300€ d’augmentation mensuelle, accordons-leur immédiatement, sans mégoter ! La CGT a chiffré la mesure à 8,7 milliards. Certains en seront horrifiés mais c’est 1/10e du CICE qui n’a crée aucun emploi, c’est la moitié du plan d’aide au secteur aérien qui licencie à tour de bras, etc… et c’est une vraie mesure de relance parce qu’en plus, ça dope la consommation et donc la reprise économique…

Côté réaction immédiate pour faire face à la vague, il faut une mobilisation générale pour soulager la médecine de ville et les urgences, pour faire les tests partout, etc… cette mobilisation pourrait par exemple s’incarner dans la réquisition des spécialités non essentielles (chirurgie plastique et plein d’autres). Ces gens ont fait médecine. Ils ne peuvent peut-être pas traiter un patient en réa, mais ils peuvent sûrement aider aux étapes antérieures de la maladie. Il faut réquisitionner les personnels et infrastructures privées, et pourquoi pas solliciter l’aide des pays qui ont déjà vaincu la maladie. Les personnels de santé eux-mêmes ont probablement des idées sur la manière de leur apporter des moyens. Là aussi il ne faut pas ergoter ! Nos lits de réa, qui devaient passer à 15000 avec des respirateurs made in France qui ne sont finalement jamais arrivés, doivent effectivement être augmentés. 50 lits en moyenne par département c’est un scandale. Lancer une entreprise publique de fabrication de ce genre de matériel ne serait pas du luxe. Et en profiter pour rouvrir quelques hôpitaux fermés récemment pourrait aussi être utile, notamment pour ne pas reporter trop d’opérations et de traitement des autres maladies graves. Si les Chinois arrivent à construire un hôpital de campagne en 15 jours, nous devrions pouvoir rafraîchir et rééquiper un bâtiment assez rapidement (Hôtel-Dieu à Paris et à Lyon, Val de Grâce…).

Peu importe qu’ils aient été cédés pour des opérations immobilières. Si on peut mettre entre parenthèses le code du travail, pourquoi ne le pourrait on pas avec le code du commerce ? On reprend ce qui n’aurait jamais dû être vendu, dans l’intérêt supérieur de la Nation !- Alors bien sûr tout cela coûte beaucoup d’argent. Donc dans les mesures d’urgence, il faut aussi trouver de quoi assumer. A situation exceptionnelle (nous sommes en guerre ou pas ?), mesure exceptionnelle : les sociétés du CAC40 prévoient 30 milliards de dividendes à leurs actionnaires cette année, taxons cela à hauteur de 50, 70, ou 100%, en fonction de ce qui est nécessaire. Si l’on élargit à toutes les sociétés cotées de France, on peut imaginer qu’au moins 80 a 100 milliards sont mobilisables. Et si l’on rajoute les grandes fortunes, les très hauts revenus, la rémunération des propriétaires d’entreprises non cotées, on voit qu’il n’y a pas trop de problème. Si Chypre a pu prélever 60% de l’épargne de ses citoyens au delà de 100 000€ pour faire face à une petite crise financière, nous pouvons faire pareil sur les grosses fortunes pour affronter la pire pandémie de notre siècle. Et si nous voulions être encore plus efficaces, on ne se contenterait pas de taxer, on reverserait la somme sous forme de salaire exceptionnel aux salariés, l’État en récupèrerait au moins 20% sous forme de fiscalité, les collectivités locales en profiteraient aussi, et la sécu – grâce aux cotisations sociales – en récupèrerait 30%, et ça doperait un peu la consommation pour relancer les spectacles, les librairies, les restos, etc… Le dernier point c’est la mise en œuvre. 2 étapes : dès maintenant, trouver des formes de lutte sociale pour exiger des mesures concrètes de son entreprise, d’une autorité de santé, d’un préfet…

la CGT peut y contribuer alors syndiquez-vous, organisez-vous, battons-nous ! et en 2022 on vire ces incompétents et on se mobilise massivement pour porter au pouvoir des gens qui mettront réellement des solutions en place ! Voilà, j’écris tout parce que ça fait du bien de formaliser ses idées pour les soumettre au débat. Je n’en peux plus des commentaires permanents sur les chaînes d’info et de la répétition stupide des éléments de langage du gouvernement dans la plupart des médias. Oui on peut faire autrement que l’enchaînement d’imbécilités qu’ils nous imposent !!

 (°) Titre seul  de Pedrito

jeudi 29 octobre 2020

Vous avez dit culture ? Vous avez dit santé ?

Publié le 29 Octobre 2020

Le mot culture jamais prononcé

et pour la santé,

sur les 15 dernières années

environ 70 000

lits d'hopitaux ont été

par lui et sa toute sa bande

concassés.

Vous avez dit culture ? Vous avez dit santé ?
Oyez, oyez.
Confinator a parlé.
Le Medefland est sauvé.
Les libertés vont trinquer.
la culture sera noyée
Et la santé pas mieux soignée

Rédigé par Canaille Lerouge

 

 

Nice, Avignon : la France frappée

par l’islamisme et l’extrême droite

 dans la même journée

Nice, Avignon : la France frappée  par l’islamisme et l’extrême droite   dans la même journée

 

Une semaine seulement après l’assassinat atroce de Samuel Paty, la France est une nouvelle fois frappée d’effroi. Ce jeudi 29 octobre, trois personnes ont été tuées lors d’une attaque au couteau d’un terroriste islamiste dans la Basilique Notre-Dame de Nice. Ce même jour à Avignon, un militant d’extrême droite a été abattu après avoir menacé un commerçant maghrébin avec une arme de poing. Ces deux évènements tragiques rappellent que les terroristes islamistes et l’extrême droite ont une volonté commune : diviser le peuple Français. La paix civile est en jeu.

 

Un attentat terroriste à Nice, un membre de génération identitaire abattu à Avignon

Ce jeudi 29 octobre aux alentours de 9 heures du matin, la France a de nouveau été frappée d’effroi. Après l’attentat contre l’ancien siège du journal Charlie Hebdo le 25 septembre, l’atroce assassinat de Samuel Paty le 16 octobre, c’est un nouveau drame. Un homme a lâchement attaqué des croyants au couteau à la Basilique Notre-Dame de Nice, tuant trois de nos concitoyens. Après la liberté de savoir et la liberté d’expression attaquées il y a dix jours, c’est la liberté du culte qui est aujourd’hui attaquée. Un pilier de notre République, la laïcité en France étant l’héritière d’une bataille implacable pour la liberté du culte.

Dans la foulée, vers 11h15 : un homme a été abattu par la police à Avignon après avoir menacé des passants avec une arme. Le journal d’extrême droite Valeurs Actuelles s’empresse de tweeter que l’Homme aurait crié «Allah Akbar». Selon les informations de Mediapart, l’homme de 33 ans qui a été abattu par la police après avoir menacé d’une arme de poing un commerçant maghrébin était en fait membre du groupuscule d’extrême droite Génération identitaire. Le Monde indique d’ailleurs que l’homme avait revendiqué son appartenance à Génération identitaire quand il a menacé le commerçant en fin de matinée, à Montfavet, quartier d’Avignon. Une information confirmée par le procureur de la République d’Avignon.

L’extrême droite et les islamistes ont un intérêt commun :

couper la société en deux camps

C’est bien la paix civile qui est en jeu. Les militants d’extrême droite et les islamistes poursuivent un même dessin : fracturer le pays. Tracer une ligne de démarcation entre les Français musulmans et les Français non musulmans. Il ne faut pas céder. 

 

Blog de Michel Dandelot

URGENCE ALIMENTAIRE POUR CUBA

Une urgence pour cuba !Participez au financement de premiers projets 

Les causes de ce déficit de production – tant extérieures qu’intérieures - sont multiples et tiennent en particulier au blocus imposé par les États-Unis, blocus singulièrement renforcé par le Président Donald Trump. Les conséquences de la pandémie de la Covid-19 ont considérablement dégradé une situation déjà compliquée. Dans ce contexte, les autorités cubaines ont décidé de faire de la souveraineté alimentaire, la priorité des priorités.Cuba Coopération France, tout en poursuivant la mise en œuvre de projets concrets de coopération décentralisée, a décidé de s’inscrire dans cette démarche et a demandé aux responsables de la Province de Cienfuegos de lui proposer une série de projets que l’association pourrait prendre en charge. Cuba souffre d’une production alimentaire insuffisante pour les besoins de la population cubaine, tant en agriculture qu’en élevage. Elle devait compenser cela en ayant recours massivement à des importations, rendues aujourd’hui difficiles compte tenu de la situation économique du pays.10 projets ont été transmis. Ils ont été examinés par le «collectif agriculture » de Cuba Coopération France. 4 projets ont été jugés dignes d’intérêt et ont été retenus par le Conseil d’Administration du 26 septembre 2020 :

 1 Projet de transformation lié à l’apiculture,développement de la production de produits dérivés du miel. 

2 Projet d’ atelier de transformation de viande en produits finis sur le site d’un élevage de porcs, une ferme, entreprise de type UBPC (Unités Basiques de Production Coopérative).

 3 Projet de réalisation d’une unité de mise en conserve d’une partie de la production de fruits et légumes d’une coopérative de type CCS (Coopérative de Crédits et Services). 

4 Projet sur la pêche et l’aquaculture pour développer la production et la conservation des produits.Cuba Coopération France ne pourra probablement pas prendre en charge la totalité de ces 4 projets. Des renseignements et des explications complémentaires ont été demandés par le « collectif agriculture » aux autorités de Cienfuegos pour permettre à l’association d’arrêter un choix sur 1 ou 2 de ces projets.

 

INTERLUDE AVEC L'EMBELLIE - JEAN FERRAT


 DANS CE MONDE EMPRISONNÉ.....L'EMBELLIE, QUI RENAÎTRA BIEN UN JOUR

POUR NE PAS LAISSER DÉTRUIRE NOTRE MÈRE NATURE....SORTIR DU CAPITALISME


PIQÛRE DE RAPPEL: QUI SONT LES COMPLICES DU FASCISME ISLAMISTE?


Publié par Marianne
 Nazir Hakim, président du groupe scolaire Al Kindi, situé à Décines-Charpieu, dans la métropole lyonnaise, est proche d’une organisation suédoise, The Commission for the Protection of Civilians, qui a procuré des armes à Al-Qaïda en Syrie.Depuis 2007, date de l’ouverture d’Al Kindi à Décines-Charmieu, grosse bourgade de près de 30 000 âmes située à un coup d’accélérateur de Lyon, cet établissement scolaire privé musulman mène une vie plutôt discrète. Le collège et le lycée ont signé en 2012 un contrat d’association avec l’Éducation nationale. En revanche, l’école primaire ne bénéficie que d’un contrat simple. Certes, un ancien proviseur adjoint a posé un congé sabbatique après avoir été élu sur une liste présentée par le parti Ennahda en Tunisie. Un autre s’est porté candidat au nom du Parti égalité et justice, qui ne cache pas ses liens avec le pouvoir turc. Mais, jusqu’à nouvel ordre, il n’est pas interdit en France d’appartenir à la mouvance des Frères musulmans. Ni de faire profiter le demi-millier d’élèves d’Al Kindi des « lumières » d’Hani Ramadan, sulfureux directeur du Centre islamique de Genève et frère du non moins sulfureux Tariq, plusieurs fois mis en examen pour diverses affaires de « viol » et « viol sur personne vulnérable ». Ou encore de Nabil Ennasri, fondateur de l’Observatoire du Qatar, invité pour des conférences. Évoquant ses activités spirituelles et citoyennes, le site d’Al Kindi nous apprend qu’en novembre 2014, « l’établissement a organisé, en collaboration avec l’ONG humanitaire CBSP, une course solidaire pour Gaza, à laquelle ont participé tous les élèves du collège et du lycée. » CBSP, c’est le Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens. Une ONG parfois soupçonnée, même si elle s’en défend, de liens financiers avec le Hamas. Malgré ce CV que d’aucuns jugeraient un peu chargé, après douze années d’existence, cet établissement privé musulman n’avait jamais attiré l’attention des autorités locales ou nationales. DES FINANCEMENTS VENUS DU QATAR ? Mais les quelques lignes que lui consacrent Christian Chesnot et Georges Malbrunot dans l’ouvrage Qatar papers : comment l’émirat finance l’islam de France et d’Europe (Ed. Michel Lafon), paru le 4 avril, risquent de provoquer des remous, bien au-delà de la métropole lyonnaise. Ainsi, l’association Al Kindi, à l’origine du projet du lycée du même nom, aurait perçu aux environs de 133 000 euros en mai 2008 provenant de l’Association musulmane d’Alsace (AMAL). Plus précisément, il s’agit de deux versements, l’un de 45 935 euros, le 5 février 2008, et l’autre de 87 360 euros, le 28 mars 2008. Problème : l’argent a été versé précédemment à l’AMAL par la Qatar foundation, financée par la famille régnante de l’émirat gazier, comme le révèle un document de la Direction générale de la police nationale (DGPN). Ce cheminement, pour le moins complexe, ne révélerait-il pas une volonté de dissimuler le véritable donateur ? Les sommes devaient initialement permettre l’édification d’une mosquée.  Par ailleurs la personnalité même de Nazir Hakim, fondateur et actuel président du groupe scolaire Al Kindi, ajoute aux interrogations que suscite cet étrange établissement. Les deux auteurs de Qatar papers racontent l’avoir croisé en novembre 2012 à Marrakech, lors d’une conférence des amis de la Syrie. Nazir Hakim leur confie que « toutes les armes étaient bonnes à utiliser contre Bachar al-Assad, y compris celles du Front al-Nosra », filiale d’Al-Qaïda en Syrie. Or, les États-Unis venaient juste d’inscrire le Front al-Nosra sur la liste des organisations terroristes. Cela n’a pas empêché François Hollande de recevoir Nazir Hakim à l’Élysée, avec d’autres opposants syriens, lit-on également dans le livre de Chesnot et Malbrunot. “NOUS SOMMES PARTOUT”Plus perspicaces, les autorités suédoises, comme Marianne le révèle aujourd’hui, ont mis leur nez dès 2013 dans un trafic d’armes vers la Syrie via une organisation baptisée The Commission for the Protection of Civilians (CPC). Elle a été fondée par un certain Haytham Rahmeh, né à Homs, d’origine syrienne et naturalisé suédois. Il s’agit d’un ancien imam d’une mosquée de Stockholm. Les armes et munitions étaient acheminées depuis la Libye et la Bosnie et entraient en Syrie par la frontière turque. Le 1er novembre 2013, la radio nationale suédoise Sveriges Radio était en mesure d’affirmer que la CCP n’est autre qu’une émanation du Syrian national council, créé à Doha en novembre 2011, dont Nazir Hakim, né à Alep en 1950, est l’un des fondateurs. Le président du Groupe scolaire Al Kindi aurait d’ailleurs reconnu sur les ondes de la radio suédoise que son organisation comptait 2 000 combattants en Syrie et qu’elle collaborait avec des groupes djihadistes, comme le Front al-Nosra (rebaptisé depuis Jabhat Fatah al-Sham), lié à Al-Qaïda. Le plus tranquillement du monde Nazir Hakim précisait même que cette « milice » opérait à « Halab (Alep), Al-Asor (Deir ez-Zor), Latakia (Lattaquié), Hama, Homs and Damaskus (Damas). » Concluant : « Nous sommes partout. » Étonnamment, depuis 2013, ces informations ne semblent jamais être parvenues aux oreilles de la lutte antiterroriste française. Les services suédois n’ont, il est vrai, apparemment pas conduit des investigations très poussées pour en apprendre un peu plus. Pourtant Haytham Rahmeh, citoyen suédois, aurait pu être au minimum poursuivi pour avoir fait commerce de matériel militaire sans autorisation… UN MATRICULE PAS BANAL Quant à Nazir Hakim, il n’a jamais fait mystère de ses liens avec les Frères musulmans. Dans un portrait publié sur le site de la Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution syrienne, on apprend qu’il a rejoint le mouvement politique islamique en Syrie et a été contraint de quitter le pays en 1976 pour échapper au régime, en raison de son « activité dissidente ». Il serait titulaire de trois doctorats en informatique et en microélectronique, obtenus en France. D’autre part, Nazir Hakim affirme avoir « enseigné dans les universités françaises ». Ce matricule pas banal avait tout de même attiré l’attention d’Alain Morvan, spécialiste de la littérature anglaise et ancien recteur de l’académie de Lyon. Pour s’être publiquement opposé à la création du groupe scolaire Al Kindi, qualifiant d’« intégristes » les porteurs du projet, le fonctionnaire a été débarqué sans ménagement en mars 2007 par Gilles de Robien, alors ministre de l’Éducation nationale. Accusé de « manquements multiples à l’obligation de réserve », l’ancien recteur a réglé ses comptes dans un livre intitulé L’Honneur et les honneurs. Souvenirs d’un recteur « kärcherisé » (Ed. Grasset). Selon Morvan, Nicolas Sarkozy aurait pareillement exercé des pressions pour que l’ancien recteur de Lyon assouplisse son attitude… Quant à Nazir Hakim, alors vice-président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) – proche, elle aussi, des Frères musulmans – il organisait des manifestations sous les fenêtres du rectorat de Lyon aux cris de « Morvan taliban ! » Contacté le mercredi 3 avril, le président du Centre scolaire Al Kindi n’a pas répondu à notre appel. Par Ian Hamel

Note de Pedrito: Il y a longtemps que le feu couve sous la marmite, mais qui s'en est inquiété, parmi nos gouvernants? Qu'ont-ils fait, sinon l'attiser?

mercredi 28 octobre 2020

Covid : l’heure est grave (réponse anticipée à l’allocution de Macron ce soir).

mercredi 28 octobre 2020 par Jean Dominique Michel

L’immense majorité des gens ignorent que les réponses apportées à l’épidémie de Covid-19 ne correspondent pas aux bonne pratiques en la matière ni ne sont celles prévues dans le cadre des plans pandémie !
Nous vivons depuis des mois une incroyable suite de mesures coercitives, hasardeuses, qui ne sont en rien basées sur la science, et aux effets lourdement destructeurs.
L’heure est grave.
Nous devons revenir aux fondamentaux de l’état de droit et aux bonne pratiques sanitaires au plus vite.
Ce qui implique de sortir de l’engrenage de mesures absurdes et destructrices.
C’est le sens de cette adresse au Président de la République française.

Dans une vidéo de douze minutes, l’anthropologue et expert en santé publique Jean-Dominique Miche s’adresse au Président de la République Française. Cette vidéo intervient après les interrogations du professeur Raoult au sujet du refus de l’Agence Nationale du médicament et de santé de donner un règlement temporaire d’utilisation à l’hydroxychloroquine, du rôle joué par Sanofi et le ministère de la Santé dans une possible interférence dans la fourniture de stock en hydroxychloroquine, et avant les annonces « dures prévues » d’un couvre-feu à 19h les soirs de semaine et un confinement le weekend.

Hier de nombreuses manifestations ont eu lieu en Italie. Plusieurs manifestations sont prévues ce weekend dans des capitales européennes. Le mécontentement monte alors que des questions de plus en plus nombreuses restent sans réponse et les traitements de certains chiffres demeurent questionnables. De son côté le CDC (centre de contrôle des maladies) américain prône une approche moins basée sur les tests et prenant en considération les symptômes, ce qui reviendrait à redonner la main aux médecins de terrains pour l’identification des malades.

Dans son message, Jean-Dominique Michel déclare : « nous devons revenir aux fondamentaux de l’état de droit et aux bonnes pratiques sanitaires au plus vite. Ce qui implique de sortir de l’engrenage de mesures absurdes et destructrices. C’est le sens de mon adresse au Président de la République française. »

En avril 2020, Jean-Dominique Michel avait dit à propos de son livre « Anatomie d’une crise » qu’il nous aurait presque pu l’appeler « Anatomie d’un désastre » ! Je pars de la théorie des catastrophes : La plupart des crashs d’avions n’ont pas une cause unique, mais le cumul de petits effets aboutit à une destructivité disproportionnée avec chacun d’entre eux pris isolément. Nous y sommes, depuis le mois d’avril, une multitude de petites décisions prises en France.

J’ai donc cherché à comprendre quels sont les chainons ayant transformé une épidémie, qui aurait pu être banale, en une catastrophe énorme. Le virus ne va sûrement pas tuer plus de personnes que les mauvaises années de la grippe (comme en 1957-58 ou 1968-69) alors que le taux de suicide va énormément progresser dans l’après-coup. Les meilleures modélisations anticipent que le coût en santé physique et psychique dépassera de loin celui de l’épidémie elle-même.

Dans son adresse au Président, il reprend tous les éléments de la crise et établi un parallèle intéressant « nous avions les mêmes informations que l’Allemagne » et explique « qu’il y a eu une somme de manipulation autours de l’hydroxychloroquine qui fera frémir les historiens ».

 

28 OCTOBRE : SOIRÉE ENFUMAGE DU MONARQUE.....

 

 ....ET LE PEUPLE MÉPRISÉ DEVRAIT LONGTEMPS ENCORE ENCAISSER SANS MOT DIRE ? 

Ce soir, Jupiter le petit va une nouvelle fois confisquer nos écrans pour répandre "la bonne parole". Sous le prétexte de nous protéger du ou de la Covid, va-t-il encore stigmatiser ceux des citoyens qui ne pensent pas comme lui, qui osent porter un jugement négatif sur sa politique qui finit par inquiéter, déboussoler même, les Français traditionnellement acquis à ses méthodes autoritaires?

Va-t-il encore nous refaire le même scénario que celui pondu par lui pour les "islamo gauchistes"? Qu'est-ce qu'un islamo gauchiste? Mais d'abord, qui nourrit et arme les fascistes décérébrés de l'islam politique  intégriste? Qui fait joujou-ami avec le prince tueur de l'Arabie Saoudite en lui vendant des armes qui arment ici les auteurs des attentats? Et qui fait le jeu dangereux qui consiste à dresser des Français contre d'autres, parce qu'ils sont différents du petit banquier, comme l'illuminé de la Maison Blanche dresse les uns contre les autres ses compatriotes américains?

Dans cette période trouble et dangereuse que nous commençons à vivre - jusqu'à quand, pour combien de temps, sans doute pour très très longtemps - ce mépris souverain des opposants, ce mépris des besoins de liberté du peuple finit par encourager si ce n'est provoquer des comportements pro nazis, tels ceux qui viennent de s'exprimer à Paris: pourquoi et comment, pendant les heures du couvre-feu, dans un quartier habituellement  surveillé plus qu'ailleurs par les forces de police, des nostalgiques des dictatures ont-ils pu badigeonner tranquillement les murs du bâtiment du Pc? Il n'est pas possible qu'ils n'aient pas pu bénéficier de mesures complaisantes pour faire leur sale boulot?  Qui les protège? Sinon "en haut lieu"?

Période trouble et dangereuse....D'autant que les difficultés se multiplient pour tous les Français de condition modeste, et notamment pour ceux d'entre eux qui n'ont plus aucun recours pour faire face à nos conditions de vie qui se dégradent dans tous les domaines: la santé, pour ce que j'évoque ici, mais de cela chaque jour nous apporte le martèlement incessant par les médias de l'incompétence de ceux qui nous gouvernent, des carences sociales provoquées par le démantèlement de tous les services publics, notamment celui de la santé, conquête sociale inégalée de la Libération -avec pour commencer le sale boulot de casse Sarko, puis le "socialiste" naze Hollande a suivi - la santé, où les gouvernements  multiplient, entre autres aberrations et injustices, le nombre des médicaments qui ne sont pas remboursés....

Mais pas que....Dans tous les domaines, et chaque jour, les citoyens doivent subir les pires manquements de ceux qui sont sensés les servir: poste, téléphone, assurances, cartes grise, gaz, edf, tout ce qui a été privatisé, CAF, S.S., enseignement, etc....La liste est si longue...

Un exemple: Mme X. possède deux petits logements, très modestes, qu'elle loue. Ses locataires, qui bénéficient d'une alloc. logement, payent une partie du loyer, le reste, c'est la CAF qui le règle directement à la propriétaire. La CAF lui a envoyé un courrier pour réclamer les identifiants des locataires. En la priant de consulter son espace client sur internet(!!). Chose qui lui est impossible de faire, à 80 ans, on n'est pas forcément branché internet!

Donc,  aujourd'hui, 28 octobre, - et non 28 nov, merci à Jacques, pour son attention- comme hier, comme avant-hier, Mme L. tente de téléphoner à la CAF, au 0800....pour transmettre les renseignements qu'on lui a demandé par courrier. Et là, il faut s'accrocher! Pendant plus de deux minutes, "on" - un disque - lui demande de taper, sur le 1, ou le 2, ou le 3, ou le 4....Puis on lui conseille de bien rester poli, avec à la clef menaces de poursuites et de prison. Puis au bout de ces deux minutes et demi, on lui annonce "PLUS DE DIX MINUTES D'ATTENTE", et on la prie au bout du compte de "rappeler ultérieurement" !!! 

Voilà le monde déshumanisé qui nous est infligé!!

Et çà, une fois, deux fois, trois fois, pendant des jours et des jours. Voilà à quelle activité intelligente les citoyens en sont réduits. Pris pour des glands, même les plus anciens, - les sans-dents, comme les désigne finement le plus naze, le "socialiste" Hollande - après plus de quarante ou même cinquante années de labeur et de cotisations à la CAF et à la Sécu. De quoi péter les plombs, se révolter, non? Les cafés, les restos, les commerces, dit-on çà et là, doivent fermer, les gens s'enfermer, ruminer leur colère et leur désarroi? Et les entreprises? Qui fera le pain, que mangera-t-on, si tout ou presque ferme? A moins que bouchers et boulangers se mettent au télétravail....Et pourquoi les uns fermeront et pas les autres? Mais là-haut, personne n'en a cure. Il faut subir, s'écraser, aucun moyen de protester, d'exiger que cessent ces aberrations. Devant des décideurs qui nous paraissent tout petits.....Vraiment petits, mais qui ont perdu toute modestie. On apprend par ailleurs pendant ce temps-là que les hausses des rémunérations de ceux qui nous gouvernent - ministres et "conseillers" et consorts, justement tout petits, même et surtout sortis de l'Ena, cette honteuse fabrique de futurs corrompus, les technocrates -  n'ont jamais été aussi hautes que depuis l'arrivée au pouvoir de celui qui allait tout changer. Certaines jusqu'à 71% ! Monsieur et ses  ministres font tranquillou la tournée des popotes, les préfets font la tournée des popotes, -on se farcit quotidiennement celui de Tarbes sur le canard local, c'est le veau sous la mère du Tarn et Garonne, le patron de la feuille de chou, qui se frotte les mains- et les citoyens sont priés de confiner leur mauvaise humeur, en attendant pire encore, un autre confinement plus serré encore que le premier, dont personne ne pourra jamais être sur qu'il est efficace....Sinon pour nous "protéger", du moins pour briser toute velléité de revendication citoyenne, dont justement les Français auraient tant besoin.

Ce soir, comme d'habitude à chaque soirée d'enfumage présidentiel, pour moi ce sera lecture. Mais qui nous sortira de ce piège? Qui va commencer à distiller un peu d'espoir au peuple de France, après ces années de trahisons d'une gauche gangrenée par le "libéralisme"?

 

Dernière minute:

Aux infos de 13H, sur la 2, le larbin de service a gravement annoncé (c'est sans doute un prédicateur, un prophète, lui aussi): ce soir les Français seront devant leur télévision pour écouter le président Macron!

Le pauvre type est tellement aux ordres des princes et des rois, qu'il ignore totalement que tous les citoyens ne se couchent pas devant eux .Tout de même, à l'écoute de ce que l'on nous assène quotidiennement sur les médias, on se rend compte que la démocratie continue d'avancer à pas de géant.

Les chiens de garde de la presse sont vraiment les serviteurs serviles du système "libéral". 

mardi 27 octobre 2020

LUIS ARCE, NOUVEAU PRÉSIDENT ÉLU DE LA BOLIVIE ENVERS ET CONTRE TOUS LES IMPÉRIALISMES .....

La Paz, 24 octobre (Prensa Latina) Le président élu de Bolivie, Luis Arce, a écarté toute mesure de choc pour sortir son pays de la profonde crise économique dans laquelle il est plongé, selon une interview publiée aujourd’hui dans le journal La Razón.

Arce, qui assumera la présidence du pays sud-américain le 8 novembre prochain, a souligné que sauver l’économie actuelle est un défi intellectuel, mais qu’il prendra les mesures correctes et compte relancer la demande intérieure et l’appareil productif.

Il a fustigé le secrétaire général de l’Organisation des États Américains (OEA), Luis Almagro, devenu célèbre pour la déclaration d’irrégularités lors des élections annulées de 2019, et comme l’ancien président Evo Morales, il a demandé sa démission de cet organisme pour des raisons éthiques et morales.

Le mandataire élu pour le Mouvement Vers le Socialisme (MAS) pour la période 2020-2025 a déclaré qu’il ne voyait pas la nécessité d’une rencontre avec la gouvernante de facto, Jeanine Áñez, ni même pour la transition de son exécutif, et qu’il travaillerait pour la pacification non résolue du pays.

Il a également avancé dans l’interview qu´il fera avancer les enquêtes sur les massacres de Secaba et Senkata en 2019 et a annoncé la reconstitution du Ministère des Cultures, annulé par Áñez.

Ce gouvernement (de facto), a-t-il déclaré, aurait mieux réussi s’il avait maintenu tout ce que nous faisions (sous la direction de Morales) et n’aurait eu aucun problème, mais non, ils ont arrêté l’investissement public et ont réinstallé le modèle néolibéral.

Il y a eu 11 mois de néolibéralisme, qui ont mis l’économie à terre, et vous pouvez le voir facilement avec les statistiques et les indicateurs. Nous sommes vraiment très mal, et je parle d’avant la pandémie, a déclaré Arce.

Interrogé sur ses émotions concernant la victoire dans les urnes, l’ancien ministre de l’Économie a exprimé se sentir heureux, 'pour tout ce que nous avions travaillé et expérimenté. « Je n’ai jamais connu autant de procès, tant de persécutions, pas seulement contre moi, mais aussi contre ma famille », a-t-il manifesté.

'Je me suis rendu dans les neuf départements, et j’ai ressenti la tristesse, les pleurs et la douleur à cause de ce qui s’était passé dans le pays : la discrimination et le racisme sont revenus, la domination des autorités sur le peuple est revenue, pas même sur les politiciens', a déploré le leader du MAS.

En regardant vers le proche avenir, Arce a déclaré que 'nous devons aller de l’avant avec cela, nous avons un plan et maintenant vient la difficulté de cela, qui est d’exercer, de planifier, de faire le gouvernement et de commencer.

peo/ga/dla

source : http://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&

 


 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

En attendant l'orage

Ben oui, pas de coronavirus non plus dans les transports en commun aux heures de pointe, dans les supermarchés ou à l'école...

Du coup, la politique sanitaire du gouvernement est celle-là Non?

En attendant l'orage

Et avant, c'était beaucoup mieux:

En attendant l'orage

Mais sans rire, depuis quand est pressurée la santé publique en France?

Déjà en 15 ans, des dizaines de milliers d’emplois y ont été supprimés et 69 000 lits sont portés disparus sur la même période.

Mais qui était au pouvoir?

- Joker, ont répondu la droite et le PS.

 

LE BATEAU IVRE ET LE TITANIC

Le bateau ivre et le Titanic.

Publié le par Boyer Jakline

Je suis  d’un œil distrait les informations du matin, son coupé.  L’Europe,  la très riche Europe, qui concentre un pourcentage élevé des richesses mondiales, se débat avec Covid19.  Ses pauvres, car elle en produit des millions, sont particulièrement frappés.

Et les gouvernements appliquent des stratégies parallèles, punitive, sauf pour le virus finalement. 

Ce qui permet aux bénis oui oui qui nous servent de journalistes  de répéter en boucle : l’Espagne aussi,  l’Italie  etc... Encore qu’un couvre-feu, l’heure du commandant,  à  23 h (Espagne), ce n'est pas la même chose, que 21 heures,  non?

Les Gallois  sont reconfinés, les Irlandais aussi.  Gestion punitive, pour des peuples nés  rebelles. 

Une amie,  à  Londres, m’explique le mode d’emploi ou comment l’état désormais règle la vie de chacun.  Les parents et les enfants qui n’habitent pas sous le même toit(!) ne peuvent  se rendre visite. Ils ne peuvent se rencontrer que  dehors ou...au restaurant. 

Décidément,  ces gouvernements,  tous "néolibéraux", soit réactionnaires,  rivalisent  d’imagination pour inventer des mesures punitives, imposées d’en haut, sans jamais changer une stratégie dont le virus se moque, de plus en plus interrogée par un nombre croissant de médecins et épidémiologistes.

Le président français,  autorisé par une Constitution qui donne là sa pleine mesure autoritaire,  ne se prive pas  de nous malmener. No limit, me dit un ami au téléphone.

Cette Constitution est née pendant la guerre d’Algérie. Depuis,  le pays est gouverné sur ce mode.

Le président de la start-up nation met en difficulté d’abord tous ces "convertis" à  son projet : précaires, ils sont en grande difficulté économique.  Mais ils ne sont pas les seuls. Beaucoup souffrent,  n’ont pas ou peu de revenus surtout parmi celles et ceux dont les revenus étaient déjà insuffisants

Dans mon article précédent je donnais des informations sur la gestion en Russie. 

Y ajouter les vaccins en cours  de diffusion sur la base du volontariat. 

Bateau ivre et Titanic : dommage,  nous y sommes embarqués.  A moins que nous les quittions !