mercredi 19 janvier 2022

LA TRAHISON DU Député COMMUNISTE JAMEL


Cette phrase, je l'ai relevée sur un blog ami après la trahison du député communiste JUMEL

 La trahison n’est pas celle d’un médiocre carriériste, elle est beaucoup plus vaste et nous devons tous en sortir ensemble. 


Il  y a deux ou trois jours, j'évoquais ici en quelques lignes, comme d'autres amis ou camarades, la trahison du député JUMEL, élu communiste de DIEPPE qui apporte son soutien à MÉLENCHON, alors que sa fédération communiste de la SEINE MARITIME s'est prononcée à 70% pour une candidature communiste, en l'occurrence FABIEN ROUSSEL, député du NORD.

Scandaleux! J'éprouve pour cet homme, un lâche, le plus profond dégoût. Je le répète: Il devrait démissionner, de son mandat, et de son parti.

Sur un blog ami, j'ai lu le même jour que cette trahison en appellerait certainement d'autres....Effectivement, si l'on se réfère à l'évolution dramatique des effectifs et de l'influence du PC ces dernières décennies,  il y a longtemps que certains communistes  ont abandonné la lutte des classes, base du marxisme, pour lui préférer la lutte des places, celle des apparentements, magouilles et arrangements politiciens sans honte ni scrupules avec le parti socialiste de François MITTERRAND, qui se vantait pourtant d'avoir signé l'union de la gauche dans le seul but de prendre 3 millions de voix au PC, sous le prétexte que sans union avec le PS, le PCF ne pouvait que disparaître. MITTERRAND a donc pris ces trois millions de voix au PC, c'était bien calculé, le PC a été bien roulé, mais il a pris beaucoup plus: il a pris l'impensable, il a pris leur dignité à de nombreux communiste.

Pourtant, il y a quelques décennies, dans ma jeunesse, je me souviens d'avoir entendu un soir de bataille électorale, dans une réunion publique, un bonhomme me dire, - je venais d'adhérer au PC, en 66: "Vous, les communistes, vous serez toujours cocus"! Oui! Mais voilà! J'ai été battu, certes, parce que j'ai cru à l'union de la gauche, nous avons été trahis par les socialistes, mais je n'ai jamais perdu ni mon honneur de coco, ni ma dignité, pour me fourvoyer avec nos fossoyeurs.

Aujourd'hui, le drame, c'est que outre que le PC  soit  absent des grandes batailles depuis des années, puis devenu inaudible,  beaucoup de ses derniers dirigeants n'ont d'autre souci que de continuer à se coucher devant le PS pour donner l'illusion qu'ils existent encore, le laisser croire pour occuper jusqu'à leur fin de carrière de permanents appointés le petit strapontin  qui leur permettra de subsister encore. HUE, BUFFET, LAURENT, et tant d'autres, jusque dans nos départements  les plus ruraux.

C'est ainsi que je découvre aujourd'hui avec effroi, amertume, colère, le blog de la fédé du PC des Htes PYRÉNÉES, avec, au-dessous d'une affiche de FABIEN ROUSSEL - quand même !!!!-  l'aberration suprême, insupportable: l'interwiew de  la représentante en BIGORRE de MÉLENCHON  .

Avec des follow par ci, des follow par là , Joined November 2016

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Qu'ès aco ? 
  
Voilà ce qu'est devenu le Parti Communiste: une ombre, une caricature des années 60 de mon engagement. A même manier le globish, au pays du gascon. Pour dire quoi? Ou pour cacher quoi?  Comme s'ils avaient honte de s'exprimer en un Français clair. En Français, tout court!!!
Moi qui m'étonnais de ne jamais avoir été invité à une réunion dans ce département où je vis depuis 1991, où je cotise encore, mais plus pour longtemps, je comprends mieux maintenant  que les empêcheurs de raisonner en rond n'ont plus rien à faire dans ce parti qui fut un immense espoir .
 
MAIS QU'IL N'EST PLUS QUE POUR LES MARIONNETTES DU THÉÂTRE DES RÊVES VOLÉS!

Comment tirer de ce guêpier, de ce panier aux crabes, les vrais cocos comme ROUSSEL, et tant d'autres, heureusement, ceux qui se battent encore pour recréer un VRAI parti communiste, afin de redonner l'espoir à ce monde qui bouge, mais pas toujours dans le bon sens, ces citoyens victimes et  à jamais déçus des trop nombreuses trahisons ?.

Fabien Roussel décrète la gastronomie sociale : merci, camarade !

II y a au moins deux manières de prendre l’incroyable histoire dans laquelle le candidat communiste s’est quasiment retrouvé accusé d’être un fasciste, un ennemi de l’environnement. La première c’est d’être stupéfait devant la “légèreté” française,- devant les gadgets olfactifs entre autres- et pire encore être si anti-nation et si pro-européen que l’on mène la campagne électorale avec le candidat président qui se garde bien de se déclarer, au Parlement européen comme en ce jour 19 JANVIER 2022. A propos du monarque et de ses “opposants”, il ne saurait rêver mieux. on a envie de parodier Engels écrivant à Marx le 12 février 1951 à propos de “l’opposant” officiel, “quant à Louis Blanc, ce nabot sublime et cet esprit supérieur, sa stupide vanité prend des proportions qui font de lui un vrai fou” ; il ajoute “c’est une véritable school of scandal and of meaness (école de ragots et de bassesse) dans laquelle le dernier des ânes se mue en sauveur de la patrie”. Quand on compare les défis auxquels sont confrontés les peuples non seulement des travailleurs le 15 du mois ayant le réfrigérateur vide, alors que les bruits de guerre se font de plus en plus alarmants on se dit que ces chenapans toujours prêts à faire le buzz vous laissent atterrés. On se dit que les bellicistes de l’UE ont tout intérêt à entretenir pareils ânes. Une gauche de ce type laisse totalement le champ libre aux “aventuriers” à la Macron, qui œuvreront pour construire dieu sait quoi et la cinquième semaine flanqueront par terre de la façon la plus idiote tout l’échafaudage en jetant en pâture un ministre aussi irresponsable que les autres; Alors même si ceux qui n’ont pas la chance d’être français sont étonnés de notre propension à nous enflammer pour des stupidités, il y a dans la dénonciation de cette stupide vanité à vouloir gouverner les moeurs quelque chose de sain. Donc, il ne faut pas négliger ce qui ancre la France dans un bon sens populaire, depuis la poule au pot du bon roi HENRI IV, en passant par la tête de veau de Chirac: “manger moins et manger mieux”, la culture part de la vie quotidienne et s’indigne de ces “ânes” qui prétendent leur faire la leçon, la clarté gauloise dirait Politzer et peut-être qu’à partir de là on va aboutir non seulement à de meilleurs salaires mais aussi au coût de l’armement et des expéditions néo-coloniales… Mais quel détour, en tous les cas le chroniqueur de Marianne est convaincu sur des bases irréprochables. Marianne Dunlop me signale qu’une des bases du regret de l’URSS c’est la “bouffe” : “on avait deux ou trois saucisses, mais c’était de la nourriture, maintenant on a cinquante et toutes plus dégueulasses les unes que les autres. (note de danielle BLEITRACH pour histoireetsociete)

LA FRANCE DE PÉRICO LÉGASSE, 

journaliste gastronome sur "MARIANNE"

Par Périco Légasse Blog Histoire  et Société

Publié le 17/01/2022 à 16:03


En déclarant que les pauvres ont le droit d’accéder à une alimentation qui a du goût, le secrétaire national du Parti communiste sauve l’honneur d’une gauche à la dérive en replaçant un réel enjeu de société au cœur du débat.

Des damnés de la terre aux tarés de la haine. Pour avoir affirmé : « Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage, c’est la gastronomie française. Le meilleur moyen de la défendre est de permettre aux Français d’y avoir accès », Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, a été l’objet d’attaques d’une violence inouïe sur les réseaux sociaux.

Pour une fois qu’une voix authentiquement de gauche s’émancipe des leurres sociétaux pour de vrais enjeux sociaux, car la cause alimentaire est aujourd’hui au cœur du débat économique et social, tout ce que le gauchisme nauséabond peut compter de furies et de fous furieux a déversé son fiel morbide sur le député du Nord. Les masques sont tombés, faisant apparaître le vrai visage d’esprits frustrés dont le pseudo-engagement politique n’est mu en réalité que par la détestation de ce qui révèle l’inanité de leurs destins abscons.

PATRIMOINE ALIMENTAIRE

Mais qui sont ces gens ? Quelle dépravation idéologique a bien pu frapper cette nation pour qu’elle engendre de telles horreurs ? On peut reprocher à Fabien Roussel bien des choses en somme, mais aller lui chercher querelle sur ce terrain-là fait éclater au grand jour l’état de ruine morale d’une gauche décrédibilisée par ses outrances wokistes. Ils en sont vraiment là ?

Rappelons simplement que le vin, la viande et le fromage sont des produits emblématiques de l’agriculture française. Et que, sans les paysannes et les paysans de France, cette nation ne disposerait pas d’un patrimoine alimentaire aussi précieux. Des femmes et des hommes qui travaillent la terre pour nourrir leurs compatriotes, ne comptent pas leurs heures pour accomplir cette mission et participent, par leurs efforts, leur sueur, leur souffrance, au maintien d’une biodiversité essentielle à la pérennité de nos campagnes. Le néolibéralisme financier a certes dévoyé l’agriculture française avec la complicité de l’État et du syndicalisme officiel, transformant les fermes en usine, empoisonnant les sols, paupérisant les producteurs pour augmenter les profits du lobby agrochimique et agro-industriel et permettre à la grande distribution de faire main basse sur le marché, mais il est encore assez de ferveur et d’espoir chez ceux qui ont su résister à ce rouleau compresseur pour redresser la tête.

À LIRE AUSSI : Amine El Khatmi : “Soutenir Fabien Roussel face aux attaques, c’est soutenir une certaine idée de la gauche”

Il n’y a donc meilleure façon de les soutenir, et de promouvoir un monde agricole à visage humain, qu’en consommant les fruits vertueux et durables de leur travail. Encore faut-il que les revenus les plus modestes en aient les moyens. Qu’un responsable politique de gauche, qui plus est d’un parti aussi emblématique que le PCF, pose le problème en ces termes est en soi une révolution. Cela fait un quart de siècle que nous nous battons à Marianne pour que cette question ait la place qu’elle mérite dans les grands projets visant à réformer la société française, nous ne pouvons donc que nous réjouir d’une telle prise de position.

REVENDICATION URGENTE

Le vin, la viande et le fromage ne sont pas ici des références identitaires ou les symboles de privilèges de classes, mais des bienfaits de la terre porteurs de valeurs culturelles et sociales. Et c’est être sincèrement de gauche que de considérer que ces références doivent être accessibles à tous, indépendamment d’autres formes de nutrition ou de cultures alimentaires. Couscous, cassoulet, kebab, poulet-frites, pizza, quiche lorraine, choucroute et paella, même combat, dès lors qu’ils sont élaborés à partir de denrées saines et savoureuses, issues d’un circuit court respectueux de la saison. Fabien Roussel pose les fondements de la gastronomie sociale en instituant une réflexion légitime sur les droits du citoyen à préserver et à partager ce bien commun. Il y a quatre siècles, lorsque Henri IV exprima le souhait que les Français puissent mettre la poule au pot tous les dimanches, il n’y eut bien que les salauds de l’époque pour s’indigner d’un souhait qui risquait de corrompre le peuple en lui donnant de mauvaises habitudes. Aujourd’hui, il est de bon ton de cracher sur des propositions marquées au sceau de l’humanisme.

Les mots de Fabien Roussel sont l’honneur du Parti communiste français et appellent à une prise de conscience quant aux enjeux alimentaires et à un sursaut de la France d’en bas. Soutenir que les pauvres aussi ont le droit d’accéder à des produits de qualité, qui ont du goût et donnent du sens à l’instant de table, est la plus géniale et courageuse déclaration prononcée par un leader de gauche depuis longtemps. Ce sont là des paroles pertinentes car la gastronomie n’est ni le monopole des riches ni celui des puissants ou des conservateurs, mais bien un patrimoine collectif du peuple français. Il n’est pas besoin de consommer des mets de luxe pour se nourrir dignement, une simple omelette aux champignons, une soupe aux légumes du potager ou une blanquette de veau relèvent également du repas gastronomique.

Fabien Roussel a parlé d’un bon vin, d’une bonne viande et d’un bon fromage, et il élève le débat en exigeant que le progrès social passe aussi par le contenu de l’assiette. Manger est un acte politique impliquant l’avenir de la planète. Il devient urgent d’éduquer les futurs consommateurs pour leur permettre de veiller au contenu de cette assiette. Leur donner les moyens d’y parvenir est la plus urgente des revendications. Les classes défavorisées sont les premières victimes d’une malbouffe qui enrichit d’abord les tenants d’une agriculture globalisée tout en ruinant nos paysans. Le secrétaire national du Parti communiste est donc parfaitement dans son rôle en rappelant que les femmes et les hommes de ce pays naissent libres et égaux en droit à une alimentation bonne, propre et juste. « Ouvriers, paysans, nous sommes/ Le grand parti des travailleurs./ La terre n’appartient qu’aux hommes,/ L’oisif ira loger ailleurs », proclame le dernier couplet de l’Internationale. Gastronomes de tous les pays, unissez-vous !

À LIRE AUSSI : “Le crime de Fabien Roussel ? Avoir parlé de gastronomie française”

 

Par Périco Légasse

 Note de Pedrito


Sacré nom d'une pipe de Périco Légasse! Je le trouvais déjà sympathique, franc du collier, avec sa culture de la bonne bouffe et un parler rabelaisien qui sonnait bien à mes oreilles d'épicurien, moi qui ai la chance de ne pas connaître de fins de mois difficiles.

 Aujourd'hui, j'aurais plaisir à le féliciter, pour avoir osé dire et écrire à des petits trou du machin de cette gauche caviar leurs quatre vérités. A savoir que la politique est pour eux un passe temps dont ils sont indignes. Indignes de déverser leur inculture politique et humaine fielleuse sur le seul candidat de gauche qui justement lutte pour sortir la gauche de ce bourbier immonde où l'a conduite le parti dit socialiste avec l'appui de ces groupuscules trostkystes, plus préoccupés par l'orientation petite bourgeoise de leurs passe temps politiciens que de la pauvreté des travailleurs qui luttent désespérément pour défendre leur beaf. Pour remplir convenablement leur frigo, alors que plus de 10% des Français font la queue aujourd'hui dans les permanences des organisations caritatives.  

Trop beau, ce que vous écrivez dans Marianne, monsieur Légasse, et que je reprends ici avant de conclure, en reprenant vos termes, dont je souhaiterais que ces petites gens qui se prétendent écolos, pour la plupart, meublent leurs ébats intello, ils y gagneraient en intelligence et en efficacité, s'ils veulent sauver la planète.

Pour une fois qu’une voix authentiquement de gauche s’émancipe des leurres sociétaux pour de vrais enjeux sociaux, car la cause alimentaire est aujourd’hui au cœur du débat économique et social, tout ce que le gauchisme nauséabond peut compter de furies et de fous furieux a déversé son fiel morbide sur le député du Nord. Les masques sont tombés, faisant apparaître le vrai visage d’esprits frustrés dont le pseudo-engagement politique n’est mu en réalité que par la détestation de ce qui révèle l’inanité de leurs destins abscons....

.... Les classes défavorisées sont les premières victimes d’une malbouffe qui enrichit d’abord les tenants d’une agriculture globalisée tout en ruinant nos paysans. Le secrétaire national du Parti communiste est donc parfaitement dans son rôle en rappelant que les femmes et les hommes de ce pays naissent libres et égaux en droit à une alimentation bonne, propre et juste.

Bravo! Aplausos! Enhorabuena, Felicidades ,Monsieur Légasse....

COMMENT LES MILLIARDAIRES .....


 .....FABRIQUENT NOS PRÉSIDENTS?


ET AUSSI : ¨POURQUOI LES CITOYENS -- NOTAMMENT LES PLUS MODESTES - LAISSENT FAIRE SANS RÉAGIR ? 

SANS LUTTER?  NI VOTER POUR LES CANDIDATS VRAIMENT POPULAIRES, COMME EUX ?


 .....LE SCANDALE QUI MENACE MACRON

Avec son oud, Naseer Shamma veut écrire la "nouvelle mémoire" de l'Irak

 
Le joueur de oud irakien Naseer Shamma en répétition à Bagdad le 17 janvier 2022 - AFP

"Ici, je ressens de profondes émotions avec le public": l'Irakien Naseer Shamma, star mondiale du oud, le luth arabe, joue à Bagdad cette semaine et il rallume la flamme de la musique irakienne, vacillante pendant quarante ans de conflits.

A près de 60 ans, celui qui a étudié avec Mounir Bachir, grand prêtre du oud irakien aujourd'hui disparu, a toujours le don de s'émerveiller lorsqu'il évoque son instrument et ceux qui l'accompagnent.

Tout l'orchestre qui l'accompagne pour deux soirées au Théâtre national de Bagdad est composé d'instruments irakiens.

"Vous avez le oud, bien sûr, mais aussi le santour (une sorte de cithare sur table, Ndlr). Ils sont nés en 2.000 avant Jésus-Christ. Ce sont des instruments historiques!", jubile Naseer Shamma, que l'AFP a rencontré entre deux répétitions à Bagdad.

AFP

Le joueur de oud Naseer Shamma lors d'une répétition à Bagdad le 17 janvier 2022

Le tout, rythmé par les tambours, convoque parfois la langueur, parfois la célérité du virtuose, lorsque la main gauche pique un sprint le long du manche du oud, tandis que la main droite danse la gigue sur les douze cordes.

"Il y a toujours de la nostalgie quand je joue ici, avec des amis. J'ai étudié à Bagdad pendant six ans et je me sens bien quand je suis en concert ici", assure le natif de Kout, ville du sud-est de l'Irak.

- "L'éducation d'abord" -

Mais aujourd'hui, pour Naseer Shamma, les nuits bagdadiennes sont plutôt l'exception que la règle.

Exilé en 1993 après un séjour dans les geôles de l'ancien dictateur Saddam Hussein, il est revenu une première fois en Irak en 2012. Entretemps, Naseer Shamma, qui habite à Berlin, a vécu au Caire et a essaimé des Maisons du luth arabe dans tout le Moyen-Orient.

De quoi s'attirer une solide communauté d'admirateurs, du Maroc à l'Iran.

Mais aussi de se rendre compte d'une chose: l'éducation est la clef du redressement de l'Irak.



Comme le souligne l'Unicef, "des décennies de conflits et de sous-investissement en Irak ont anéanti ce qui a été par le passé le meilleur système éducatif de la région et gravement entravé l'accès des enfants irakiens à un enseignement de qualité".

Il y a eu la guerre Iran-Irak (1980-1988), l'embargo international des années 1990, l'invasion et l'occupation de l'Irak à partir de 2003, le conflit interreligieux entre 2006 et 2009, l'occupation de pans entiers du pays par les jihadistes de l'organisation Etat islamique de 2014 à 2017...

Drames humains après ravages, Naseer Shamma estime que "trois ou quatre générations ont dû payer le prix" de ces conflits.

"Maintenant je joue pour aider le secteur éducatif. Mon nouveau projet s'appelle +L'éducation d'abord+. Il faut aider les écoles irakiennes, y ramener la musique ou le sport, autant de matières qui ont disparu après la mise en place de l'embargo", explique Naseer Shamma.

- Culture de retour -

Aujourd'hui, l'économie est atone malgré des réserves de pétrole pléthoriques, l'électricité bien souvent une chimère, la corruption omniprésente, la pandémie toujours là et les haines entre factions politiques débordent parfois en affrontements armés.



Naseer Shamma entend modestement apporter sa pierre en "changeant l'âme des gens, en allant dans leurs tréfonds".

Car, on est certes encore loin de la splendeur d'antan, mais tout de même: à la faveur de la stabilisation du pays, Bagdad renoue avec la culture à coup de salons du livre sur les bords du Tigre, de pièces de théâtre, d'expositions de photos... et de concerts de oud.

"Il faut clore cet affreux passé et reprendre une nouvelle vie, créer une nouvelle mémoire et une vision pour l'avenir", dit-il.

 Note de P.

Bizarre ! Pourquoi oublie-t-on de souligner l'assassinat par les USA de SADDAM HUSSEIN, le chef d'état de l' IRAK, ?

Rapport d'Oxfam : pendant la pandémie, la pauvreté s’étend et les fortunes s’envolent !

Publié le par Front de Gauche Pierre Bénite

Rapport d'Oxfam : pendant la pandémie, la pauvreté s’étend et les fortunes s’envolent !

Le rapport rendu public par l’ONG ce lundi vient confirmer un creusement abyssal des inégalités en France et dans le monde, au moment même où le coronavirus répandait son lot de souffrances.

Le rapport rendu public par l’ONG ce lundi vient confirmer un creusement abyssal des inégalités en France et dans le monde, au moment même où le coronavirus répandait son lot de souffrances.

La misère explose, les dividendes s’éclatent. 

Le rapport que rend public l’ONG Oxfam ce 17 janvier est accablant pour l’ordre capitaliste dominant. Dans la période où le coronavirus étend ses ravages, les inégalités se sont creusées comme jamais. Des dizaines de millions de personnes au bas de l’échelle des classes moyennes ont été propulsées sous tous les seuils de pauvreté.

Parallèlement, le nombre des milliardaires et la fortune des principales figures du capital dans le monde ont gonflé dans des proportions jamais vues jusqu’ici. Le « quoi qu’il en coûte », l’argent gratuit distribué massivement par les banques centrales et exclusivement réservé à l’usage des ténors des Bourses et de la haute finance a constitué le principal vecteur de cet enrichissement sans précédent.

Changer radicalement les paradigmes et réorienter l’attribution des crédits non plus pour sauver le capital mais pour développer toute l’humanité et ses biens communs est ainsi devenu aussi crucial que vital. C'est tout le sens des propositions de Fabien Roussel candidat communiste à la présidentielle de 2022.

7 millions de Français dépendent de l’aide alimentaire

 

 

À trois mois de l’élection présidentielle, Oxfam fait un zoom sur la France. À elles seules, les cinq premières fortunes de l’Hexagone ont doublé durant la pandémie, « augmentant de 173 milliards d’euros en dix-neuf mois ».

Elles possèdent désormais « autant que les 40 % des Français les plus précaires », pour qui la même période fut synonyme de dégringolade accélérée. Oxfam relève que 7 millions de citoyens, soit 10 % de la population française, sont désormais dépendants de l’aide alimentaire.

 

Zoom sur les milliardaires français

Les logiques politiques qui ont conduit à inonder les marchés financiers et ces gros détenteurs de capitaux de crédits gratuits, sous prétexte que cela aurait par effet de ruissellement un impact salutaire sur l’ensemble de l’économie, sont contredites en permanence par la réalité à laquelle est confrontée l’immense majorité des citoyens de France et du monde.

Aux États-Unis, la méthode a fait les beaux jours d’un Elon Musk, l’homme devenu le plus riche de la planète, car elle a encouragé les opérations les plus spéculatives, fondées sur une vaste arnaque écolo à l’automobile électrique. Avec pour corollaire un bilan carbone de Tesla inversement proportionnel à la montée en flèche des titres du groupe du milliardaire, dont la valeur de la capitalisation boursière dépasse désormais celle de… l’ensemble des constructeurs automobiles mondiaux. Le gonflement de ces « bulles » exprime une inflation financière qui a commencé à diffuser vers l’économie réelle. Ce qui augure une sévère gueule de bois après l’orgie d’argent gratuit à laquelle ont goûté les champions du CAC 40 parisien, comme du Dow Jones new-yorkais ou du DAX de Francfort.

Facture austéritaire

La maîtrise de la hausse des prix passerait, selon les canons de l’orthodoxie libérale, par une augmentation des taux d’intérêt. Traduisez : une programmation de politiques d’austérité destinées à faire payer la crise aux travailleurs, en s’efforçant de les empêcher de réclamer des hausses de salaire pour compenser l’amputation de leur niveau de vie. La Réserve fédérale états-unienne a commencé à l’appliquer. La France et la zone euro s’y préparent. Mais couper ce flot de la création monétaire et des crédits bon marché est une manœuvre à très haut risque pour les banques centrales. Tant une hausse prochaine des taux pourrait précipiter le monde sur le mur d’un krach de dimension historique.

Des solutions fiscales

Oxfam, qui identifie « des ressorts systémiques » dans l’apparition de la faille sociale mondiale, avance des solutions surtout fiscales pour «  taxer les milliardaires ». Pour vraiment réduire l’explosion des inégalités, « on ne saurait en rester là », soulignent les économistes communistes en France. https://www.pcf.fr/actualite_les_10_propositions_du_pcf_pour_la_france

 

Le maintien d’une politique de crédits gratuits par la Banque centrale européenne est indispensable pour éviter un désastre. Mais il faut, précisent-ils, en organiser le contrôle public et social pour que soient ainsi irrigués non plus les marchés financiers, mais des investissements utiles, et donc non inflationnistes, pour « les services publics, l’emploi, la formation, la lutte contre le changement climatique ». Ce qui suppose l’accès des citoyens et des salariés, et non plus des actionnaires les plus démesurément riches, aux manettes stratégiques de la gestion des entreprises. Un enjeu de civilisation.

 


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Jm B de retour d'Ibiza vers son ministère à Paname. Il avait heureusement un sauf-conduite pour traverser la Méditerranée et ne pas se faire pécho par Frontex, les cerbères de l'UE du capital.

Depuis Ibiza, île bien connue des bobos qui ont du pognon, il était en télétravail pour envoyer au journal Le Parisien (payant) son éniéme protocole covid pour que l'école reste absolument ouverte afin que les parents d'élève puissent vendre à bas prix leur force du travail au capital.

capture inopinée d'écran

 Note de P.

Hallucinant! Notre "ministre" de l'Éducation Nationale en "mission" à IBIZA, dépêché - pour quoi, pour qui ? - par Jupiter, son petit patron qui se la pète et nous prend pour des glands depuis qu'il a pris la tête de l'UE. 

Voir plus bas pour la macronie dans tous ses états: Blanquer le fusible

Comme le publie le blog pcf littoral, la réalité serait plus croustillante:

Nous apprenons  que Blanquer  -des -vacances- d'Ibiza s’est marié en toute intimité ce week-end alors qu’il se retrouve au centre d’une polémique  achevant de donner l'image  d'un homme qui fuit ses responsabilités.

La version officielle  est complaisamment étalée. Le blog a une autre version  et nous savions qu'il ne survivrait pas à la grève la plus massive de  l'histoire de l'Éducation nationale. Le remplacer pour çà serait un terrible aveu. Le transformer en lâche irresponsable qui s'enfuit (comme si Ibiza était plus sûre que Paris) rendra la chose plus commode.

Mais quelle gifle !

KPRF ( PARTI COMMUNISTE DE RUSSIE): le regain de tension sur la scène internationale est le reflet de la crise générale du capitalisme

Face aux tensions et menaces de guerre qui ne cessent de monter dans le monde et même en Europe, il y a quelque chose de totalement onirique dans cette campagne présidentielle; non seulement Macron assume la présidence de l’UE dans un tel contexte, après l’urgence et l’union sacrée autour de l’épidémie va-t-il nous imposer celle des guerres de l’OTAN ? Rien ne met en cause aujourd’hui l’idée consensuelle que nous serions des “démocraties” confrontées à des “régimes autoritaires” et subissant leur menace, même la campagne de Roussel n’affronte pas la réalité belliciste du capitalisme, le pas important en matière de dimension de classe et de souveraineté nationale, demeure encore en retrait par rapport aux dangers de l’heure décrit ici. L’influence du trotskisme -dans ses meilleurs aspects- est manifeste, tant dans l’absence de création d’un parti communiste militant, le rôle des minorités agissantes et occultes dans ladite organisation et plus largement la haine de tout ce qui est léninisme et la sous-estimation de ce qu’est réellement l’impérialisme. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

Le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, Youri Afonine, a participé à l’émission “60 minutes” sur la chaîne de télévision Russia-1.

https://kprf.ru/party-live/cknews/207927.html

Le sujet de l’émission était la réaction occidentale aux demandes russes de garanties de sécurité, en particulier la demande de ne pas inclure les États limitrophes de la Russie, comme l’Ukraine et la Géorgie, dans le bloc de l’OTAN.

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré dans une interview accordée au journal italien La Repubblica que l’Alliance de l’Atlantique Nord avait déjà décidé d’admettre l’Ukraine et la Géorgie dans ses rangs, bien qu’il ne soit pas prêt à donner de date exacte pour l’entrée de ces États dans le bloc militaire. M. Stoltenberg a également déclaré que l’OTAN avait l’intention de se concentrer sur l’assistance militaire à ces pays.

Afonine a noté que, bien sûr, les propos de Stoltenberg semblent jusqu’à présent de nature purement déclarative. En l’absence d’un calendrier précis pour l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’OTAN, ce processus pourrait être retardé indéfiniment. Néanmoins, il est clair que l’Occident est enclin à donner à la Russie une réponse négative et agressive. Sous nos yeux, on assiste à une nette escalade des enjeux de la confrontation sur la scène internationale.

Le premier vice-président a suggéré d’examiner le contexte économique dans lequel cela se produit. En décembre 2021, les États-Unis ont enregistré le taux d’inflation le plus élevé depuis 40 ans, soit environ 7 % en glissement annuel. Ce chiffre est inhabituellement élevé pour l’économie américaine. Même pendant la crise de 2008-2009, l’inflation était presque deux fois moindre. Cela dit, les États-Unis sont la plus grande économie du monde capitaliste et le noyau du système financier du capitalisme mondial. À partir de ce noyau, les problèmes financiers se propagent comme des vagues dans tout le système. Les autorités américaines doivent répondre à ces problèmes d’une manière ou d’une autre. Il est évident que le choix a été fait de déplacer l’attention de sa population vers la prétendue “menace russe”.

Le régime de Zelenski en Ukraine tente de manière encore plus flagrante de résoudre ses problèmes en attisant l’hystérie militaire et en militarisant le pays jusqu’à l’absurde : toutes les Ukrainiennes âgées de 18 à 60 ans ont été obligées de se présenter au bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire en 2022. A court terme, cette hystérie militaire permet de fermer les médias d’opposition et de harceler les politiciens d’opposition. Mais à long terme, cela se retournera contre Zelenski. Après tout, la Russie n’attaquera pas l’Ukraine. Et tôt ou tard, les Ukrainiens se rendront compte qu’ils ont été trompés. Cela pourrait conduire à l’effondrement définitif de la cote de Zelenski.

Youri Afonine a également commenté la déclaration du vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Riabkov, concernant la possibilité de déployer des infrastructures militaires russes à Cuba et dans d’autres pays amis d’Amérique latine, en réponse au refus de l’Occident de satisfaire la Russie sur la question des garanties de sécurité. Youri Viatcheslavovitch a noté que le déploiement des installations militaires russes serait déterminé par la position de ces pays. Mais il s’agit d’une tournure parfaitement envisageable. Parce que Cuba et un certain nombre d’autres pays de la région sont soumis à une forte pression économique et politique de la part des États-Unis. La présence russe pourrait renforcer leur sécurité.

Dans le même temps, il n’existe aucune norme internationale interdisant le déploiement de bases russes dans des États amis d’Amérique latine. Et ce n’est certainement pas aux États-Unis de faire remarquer à la Russie l'”inadmissibilité” de telles actions. Après tout, les États-Unis eux-mêmes ont acquis des centaines de bases militaires dans d’autres pays, y compris en Europe de l’Est, à proximité des frontières de la Russie.

Le premier vice-président du comité central du KPRF a déclaré qu’en fait, l’Occident a déjà franchi toutes les “lignes rouges” du périmètre de sécurité russe. Pendant 30 ans, l’impérialisme occidental a encerclé notre pays de toutes parts. Il aimerait continuer à le faire discrètement. Mais les demandes de garanties de sécurité désormais avancées par la Russie empêchent l’Occident de poursuivre cette tactique. Si l’Occident rejette les demandes russes, il devient évidemment l’initiateur d’une nouvelle escalade de la tension internationale.

Youri Afonine a déclaré que la Russie pouvait et devait répondre à la situation actuelle en poursuivant le développement de la Crimée et de Sébastopol, en apportant un soutien économique au Donbass (à ce sujet la décision d’autoriser les marchandises du Donbass à accéder aux marchés publics russes était très utile), et en reconnaissant les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Le projet de loi en question a été préparé de longue date par le groupe du KPRF à la Douma d’État.

 

Celui qui n'aimait pas les Français, par Philippe Mesnard 5 janv. 2022 Celui qui n'aimait pas les Français, par Philippe Mesnard © THOMAS SAMSON / AFP Le président de la République française, Emmanuel Macron. AddThis Sharing Buttons Share to Facebook Share to TwitterShare to TelegramShare to WhatsAppShare to Plus d'options...Share to ImprimerShare to Email Suivez RT France sur Telegram logoTelegram Selon Philippe Mesnard, rédacteur en chef de Politique magazine, le président de la République veut «emmerder» les non-vaccinés car ceux-ci se refusent à intégrer le «camp de la raison» qu'il entend incarner. Vulgaire et violent, Macron veut que tout le monde sache que sa volonté est l’ultime raison en sa république. Ni sa fonction, ni le bien commun, ni le sens de l’Etat ne peuvent contenir ses élans rageurs. Or donc, Macron a décidé d’emmerder les mauvais Français, ceux qui ne veulent pas se faire vacciner alors qu’on leur a dit que c’était le seul moyen de revenir à la vie d’avant Philippe Mesnard, rédacteur en chef de Politique magazine Or donc, Macron a décidé d’emmerder les mauvais Français, ceux qui ne veulent pas se faire vacciner alors qu’on leur a dit que c’était le seul moyen de revenir à la vie d’avant, où on peut tomber malade mais avec le sentiment du devoir accompli, ce qui est une bien douce consolation. Comme Macron aime bien jouer les canailles, du genre à boire des coups au bistro avec les anciens de Whirlpool en leur expliquant «On s’est parfois fait prendre pour des imbéciles. On s’est parfois fait avoir collectivement», on ne dira pas qu’il a mal choisi ses mots ou que ceux-ci ont dépassé sa pensée. Non, Manu-le-Prez a choisi d’être grossier parce que c’est un genre qu’il aime bien se donner, ça le titille délicieusement, il dit des choses comme «boire un canon» qu’il a lues dans les fiches rédigées par ses sbires qui ont regardé en boucle les films des années 50 pour lui confectionner un guide de la France ringarde. Et il dit «emmerder» pour flatter la moitié des Français qui aime bien accuser l’autre et parce que ça correspond bien à sa personnalité capricieuse. Il dit «emmerder» comme on pète pour faire rire. Il a l’habitude de lâcher ses mots comme d’autres lâchent des pets, pour jouer de l’effet de surprise. Personne n’a le droit d’avoir raison contre Macron Il veut emmerder ceux qui ne sont pas vaccinés parce qu’ils lui résistent. Ils résistent au camp de la raison. Ils ne sont pas convaincus par Salomon, Véran, Castex, Attal et Macron, ces valeureux, qui se dévouent corps et âmes pour nous trousser des lois d’exception, des décrets surprises, des règlements éclairs et de la politique publique au kilomètre, à peine si les députés LREM ont le temps de tout comprendre et de tout voter. Les non-vaccinés, ces pelés, ces galeux, osent expliquer qu’il faudrait d’abord traiter les plus faibles et les plus exposés, qui ne sont sans doute pas les adolescents ni les quadragénaires ni même les quinquagénaires mais les malades et les plus vieux – qui constituent d’ailleurs l’immense majorité de ceux qui meurent. Lire aussi Emmanuel Macron inaugure un centre de vaccination à Paris (illustration). Covid : une mission pour noyer les critiques, par Philippe Mesnard Il veut emmerder ceux qui ne sont pas vaccinés parce qu’ils lui résistent Mais un Français n’a pas à réfléchir, avec Macron. Il doit obéir et se soumettre. Surtout si on lui a dit tout et son contraire depuis le début de l’épidémie et surtout si on lui a promis à chaque fois que ses libertés étaient rognées que c’était vraiment pas plus, vraiment la dernière fois, et pour pas longtemps. Surtout quand on lui ment et qu’il peut le vérifier : non, les patients hospitalisés pour raison de Covid ne sont pas dans leur immense majorité des non-vaccinés… Non, le vaccin n’empêche pas de tomber malade ni de contaminer les autres… Non, le variant omicron n’est pas dévastateur… Dire qu’il y a même des médecins, des scientifiques, des Français et des étrangers, qui disent que porter le masque dehors ne sert à rien et qu’avec Omicron on va atteindre l’immunité collective et que vacciner à tire-larigot empêche en fait le corps de réagir naturellement au virus pile au moment où une forme plus faible se répand… Mais Macron ne veut pas de ça ! Macron ne veut pas qu’on puisse prétendre un seul instant que ce n’est pas lui, avec ses petits bras, qui a terrassé tout seul l’hydre covidique ! Macron veut qu’on lui donne tout le crédit de cette épidémie mondiale enfin vaincue par lui tout seul en France, avec des vaccins américains et des contrats européens (au fait, j’aimerais bien qu’on me dise ce que les Européens pensent de leur président de six mois et de sa French Touch…). Macron veut que les Français qui n’en peuvent plus des restrictions qu’il leur a imposé voient en lui leur sauveur. Il n’a que cinq millions d’opposants non-vaccinés : c’est un peu plus qu’une «infime minorité», comme le prétend Castex, ça fait un peu plus de 10% des inscrits sur les listes électorales, mais enfin, Macron et Castex ont décidé que c’était des gueux, qu’on peut emmerder : trop bêtes pour se vacciner, trop partisans, trop vieux pour se déplacer, on s’en fout, désignons-les à la vindicte publique, montrons-les du doigt, expliquons qu’ils ne méritent pas d’être des citoyens parce qu’ils sont irresponsables. Avec un peu de chance, leurs amis ne leur parleront plus, les commerçants ne les serviront plus, leurs patrons les vireront et les médecins ne les soigneront pas en expliquant qu’ils ont dû choisir des gens plus responsables. Déplorables irresponsables La République, en ses débuts, avait ainsi décidé que ne seraient citoyens que ceux qui adhéraient au nouvel ordre – les autres étaient bon pour la terreur, la prison et la mort. Macron, qui a écrit Révolution, rêve d’un ordre macronien et ne supporte pas qu’on ne veuille pas se ranger sous sa coupe. Mieux vaut être immigré clandestin, trafiquant de drogue ou fraudeur social. Mieux vaut, même, être terroriste puisque Macron, comme le rappelle Eric Ciotti, avait refusé qu’on leur applique la déchéance de nationalité : «En 2016, Emmanuel Macron avait refusé la déchéance de nationalité pour les terroristes islamistes en se basant sur le fait que tout le monde est citoyen. Là, les non-vaccinés seraient peut-être plus dangereux que des terroristes ? C'est un raisonnement extrêmement choquant.» Mieux vaut être immigré clandestin, trafiquant de drogue ou fraudeur social Oui, c’est un raisonnement macronien. C’est le raisonnement d’un banquier d’affaires qui méprise les Français, la France, les sentiments, les libertés, qui ne songe qu’à lui, à sa gloire, à sa volonté de puissance, qui ne voit la réalité que comme un brouillon sur lequel il peut écrire ce qu’il veut et qui pète sur ses ennemis en riant, sûr de son impunité. Les «élites» qui l’entourent se pâment devant sa mâle vigueur surjouée et ricanent avec excitation en songeant aux obscurs, aux sans-grades, aux désolés, aux navrants, qu’on a insultés une fois de plus et qui, une fois de plus, ne recevront pas de l’Etat ce que l’état est censé apporter aux citoyens : la paix et la justice. Elles aussi Macron les emmerde. Philippe Mesnard

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/opinions/94389-celui-qui-n-aimait-pas-francais-par-philippe-mesnard

 

  Celui qui n'aimait pas les Français, 

par Philippe Mesnard 5 janv. 2022 

Selon Philippe Mesnard, rédacteur en chef de Politique magazine, le président de la République veut «emmerder» les non-vaccinés car ceux-ci se refusent à intégrer le «camp de la raison» qu'il entend incarner. Vulgaire et violent, Macron veut que tout le monde sache que sa volonté est l’ultime raison en sa république. Ni sa fonction, ni le bien commun, ni le sens de l’Etat ne peuvent contenir ses élans rageurs.

Or donc, Macron a décidé d’emmerder les mauvais Français, ceux qui ne veulent pas se faire vacciner alors qu’on leur a dit que c’était le seul moyen de revenir à la vie d’avant, où on peut tomber malade mais avec le sentiment du devoir accompli, ce qui est une bien douce consolation. 

Comme Macron aime bien jouer les canailles, du genre à boire des coups au bistro avec les anciens de Whirlpool en leur expliquant «On s’est parfois fait prendre pour des imbéciles. On s’est parfois fait avoir collectivement», on ne dira pas qu’il a mal choisi ses mots ou que ceux-ci ont dépassé sa pensée. Non, Manu-le-Prez a choisi d’être grossier parce que c’est un genre qu’il aime bien se donner, ça le titille délicieusement, il dit des choses comme «boire un canon» qu’il a lues dans les fiches rédigées par ses sbires qui ont regardé en boucle les films des années 50 pour lui confectionner un guide de la France ringarde. Et il dit «emmerder» pour flatter la moitié des Français qui aime bien accuser l’autre et parce que ça correspond bien à sa personnalité capricieuse. 

Il dit «emmerder» comme on pète pour faire rire. Il a l’habitude de lâcher ses mots comme d’autres lâchent des pets, pour jouer de l’effet de surprise. Personne n’a le droit d’avoir raison contre Macron Il veut emmerder ceux qui ne sont pas vaccinés parce qu’ils lui résistent. Ils résistent au camp de la raison. Ils ne sont pas convaincus par Salomon, Véran, Castex, Attal et Macron, ces valeureux, qui se dévouent corps et âmes pour nous trousser des lois d’exception, des décrets surprises, des règlements éclairs et de la politique publique au kilomètre, à peine si les députés LREM ont le temps de tout comprendre et de tout voter. 

Les non-vaccinés, ces pelés, ces galeux, osent expliquer qu’il faudrait d’abord traiter les plus faibles et les plus exposés, qui ne sont sans doute pas les adolescents ni les quadragénaires ni même les quinquagénaires mais les malades et les plus vieux – qui constituent d’ailleurs l’immense majorité de ceux qui meurent. Lire aussi Emmanuel Macron inaugure un centre de vaccination à Paris (illustration). Covid : une mission pour noyer les critiques, par Philippe Mesnard Il veut emmerder ceux qui ne sont pas vaccinés parce qu’ils lui résistent Mais un Français n’a pas à réfléchir, avec Macron. Il doit obéir et se soumettre. Surtout si on lui a dit tout et son contraire depuis le début de l’épidémie et surtout si on lui a promis à chaque fois que ses libertés étaient rognées que c’était vraiment pas plus, vraiment la dernière fois, et pour pas longtemps. Surtout quand on lui ment et qu’il peut le vérifier : non, les patients hospitalisés pour raison de Covid ne sont pas dans leur immense majorité des non-vaccinés…

 Non, le vaccin n’empêche pas de tomber malade ni de contaminer les autres… Non, le variant omicron n’est pas dévastateur… Dire qu’il y a même des médecins, des scientifiques, des Français et des étrangers, qui disent que porter le masque dehors ne sert à rien et qu’avec Omicron on va atteindre l’immunité collective et que vacciner à tire-larigot empêche en fait le corps de réagir naturellement au virus pile au moment où une forme plus faible se répand…

 Mais Macron ne veut pas de ça ! Macron ne veut pas qu’on puisse prétendre un seul instant que ce n’est pas lui, avec ses petits bras, qui a terrassé tout seul l’hydre covidique ! Macron veut qu’on lui donne tout le crédit de cette épidémie mondiale enfin vaincue par lui tout seul en France, avec des vaccins américains et des contrats européens (au fait, j’aimerais bien qu’on me dise ce que les Européens pensent de leur président de six mois et de sa French Touch…). Macron veut que les Français qui n’en peuvent plus des restrictions qu’il leur a imposé voient en lui leur sauveur. Il n’a que cinq millions d’opposants non-vaccinés : c’est un peu plus qu’une «infime minorité», comme le prétend Castex, ça fait un peu plus de 10% des inscrits sur les listes électorales, mais enfin, Macron et Castex ont décidé que c’était des gueux, qu’on peut emmerder : trop bêtes pour se vacciner, trop partisans, trop vieux pour se déplacer, on s’en fout, désignons-les à la vindicte publique, montrons-les du doigt, expliquons qu’ils ne méritent pas d’être des citoyens parce qu’ils sont irresponsables. 

Avec un peu de chance, leurs amis ne leur parleront plus, les commerçants ne les serviront plus, leurs patrons les vireront et les médecins ne les soigneront pas en expliquant qu’ils ont dû choisir des gens plus responsables.

 Déplorables irresponsables La République, en ses débuts, avait ainsi décidé que ne seraient citoyens que ceux qui adhéraient au nouvel ordre – les autres étaient bon pour la terreur, la prison et la mort. Macron, qui a écrit Révolution, rêve d’un ordre macronien et ne supporte pas qu’on ne veuille pas se ranger sous sa coupe. Mieux vaut être immigré clandestin, trafiquant de drogue ou fraudeur social. Mieux vaut, même, être terroriste puisque Macron, comme le rappelle Eric Ciotti, avait refusé qu’on leur applique la déchéance de nationalité : «En 2016, Emmanuel Macron avait refusé la déchéance de nationalité pour les terroristes islamistes en se basant sur le fait que tout le monde est citoyen. Là, les non-vaccinés seraient peut-être plus dangereux que des terroristes ? C'est un raisonnement extrêmement choquant.» Mieux vaut être immigré clandestin, trafiquant de drogue ou fraudeur social Oui, c’est un raisonnement macronien 

C’est le raisonnement d’un banquier d’affaires qui méprise les Français, la France, les sentiments, les libertés, qui ne songe qu’à lui, à sa gloire, à sa volonté de puissance, qui ne voit la réalité que comme un brouillon sur lequel il peut écrire ce qu’il veut et qui pète sur ses ennemis en riant, sûr de son impunité. Les «élites» qui l’entourent se pâment devant sa mâle vigueur surjouée et ricanent avec excitation en songeant aux obscurs, aux sans-grades, aux désolés, aux navrants, qu’on a insultés une fois de plus et qui, une fois de plus, ne recevront pas de l’Etat ce que l’état est censé apporter aux citoyens : la paix et la justice.

 Elles aussi Macron les emmerde.

 Philippe Mesnard Blog RT France

Celui qui n'aimait pas les Français, par Philippe Mesnard 5 janv. 2022 Celui qui n'aimait pas les Français, par Philippe Mesnard © THOMAS SAMSON / AFP Le président de la République française, Emmanuel Macron. AddThis Sharing Buttons Share to Facebook Share to TwitterShare to TelegramShare to WhatsAppShare to Plus d'options...Share to ImprimerShare to Email Suivez RT France sur Telegram logoTelegram Selon Philippe Mesnard, rédacteur en chef de Politique magazine, le président de la République veut «emmerder» les non-vaccinés car ceux-ci se refusent à intégrer le «camp de la raison» qu'il entend incarner. Vulgaire et violent, Macron veut que tout le monde sache que sa volonté est l’ultime raison en sa république. Ni sa fonction, ni le bien commun, ni le sens de l’Etat ne peuvent contenir ses élans rageurs. Or donc, Macron a décidé d’emmerder les mauvais Français, ceux qui ne veulent pas se faire vacciner alors qu’on leur a dit que c’était le seul moyen de revenir à la vie d’avant Philippe Mesnard, rédacteur en chef de Politique magazine Or donc, Macron a décidé d’emmerder les mauvais Français, ceux qui ne veulent pas se faire vacciner alors qu’on leur a dit que c’était le seul moyen de revenir à la vie d’avant, où on peut tomber malade mais avec le sentiment du devoir accompli, ce qui est une bien douce consolation. Comme Macron aime bien jouer les canailles, du genre à boire des coups au bistro avec les anciens de Whirlpool en leur expliquant «On s’est parfois fait prendre pour des imbéciles. On s’est parfois fait avoir collectivement», on ne dira pas qu’il a mal choisi ses mots ou que ceux-ci ont dépassé sa pensée. Non, Manu-le-Prez a choisi d’être grossier parce que c’est un genre qu’il aime bien se donner, ça le titille délicieusement, il dit des choses comme «boire un canon» qu’il a lues dans les fiches rédigées par ses sbires qui ont regardé en boucle les films des années 50 pour lui confectionner un guide de la France ringarde. Et il dit «emmerder» pour flatter la moitié des Français qui aime bien accuser l’autre et parce que ça correspond bien à sa personnalité capricieuse. Il dit «emmerder» comme on pète pour faire rire. Il a l’habitude de lâcher ses mots comme d’autres lâchent des pets, pour jouer de l’effet de surprise. Personne n’a le droit d’avoir raison contre Macron Il veut emmerder ceux qui ne sont pas vaccinés parce qu’ils lui résistent. Ils résistent au camp de la raison. Ils ne sont pas convaincus par Salomon, Véran, Castex, Attal et Macron, ces valeureux, qui se dévouent corps et âmes pour nous trousser des lois d’exception, des décrets surprises, des règlements éclairs et de la politique publique au kilomètre, à peine si les députés LREM ont le temps de tout comprendre et de tout voter. Les non-vaccinés, ces pelés, ces galeux, osent expliquer qu’il faudrait d’abord traiter les plus faibles et les plus exposés, qui ne sont sans doute pas les adolescents ni les quadragénaires ni même les quinquagénaires mais les malades et les plus vieux – qui constituent d’ailleurs l’immense majorité de ceux qui meurent. Lire aussi Emmanuel Macron inaugure un centre de vaccination à Paris (illustration). Covid : une mission pour noyer les critiques, par Philippe Mesnard Il veut emmerder ceux qui ne sont pas vaccinés parce qu’ils lui résistent Mais un Français n’a pas à réfléchir, avec Macron. Il doit obéir et se soumettre. Surtout si on lui a dit tout et son contraire depuis le début de l’épidémie et surtout si on lui a promis à chaque fois que ses libertés étaient rognées que c’était vraiment pas plus, vraiment la dernière fois, et pour pas longtemps. Surtout quand on lui ment et qu’il peut le vérifier : non, les patients hospitalisés pour raison de Covid ne sont pas dans leur immense majorité des non-vaccinés… Non, le vaccin n’empêche pas de tomber malade ni de contaminer les autres… Non, le variant omicron n’est pas dévastateur… Dire qu’il y a même des médecins, des scientifiques, des Français et des étrangers, qui disent que porter le masque dehors ne sert à rien et qu’avec Omicron on va atteindre l’immunité collective et que vacciner à tire-larigot empêche en fait le corps de réagir naturellement au virus pile au moment où une forme plus faible se répand… Mais Macron ne veut pas de ça ! Macron ne veut pas qu’on puisse prétendre un seul instant que ce n’est pas lui, avec ses petits bras, qui a terrassé tout seul l’hydre covidique ! Macron veut qu’on lui donne tout le crédit de cette épidémie mondiale enfin vaincue par lui tout seul en France, avec des vaccins américains et des contrats européens (au fait, j’aimerais bien qu’on me dise ce que les Européens pensent de leur président de six mois et de sa French Touch…). Macron veut que les Français qui n’en peuvent plus des restrictions qu’il leur a imposé voient en lui leur sauveur. Il n’a que cinq millions d’opposants non-vaccinés : c’est un peu plus qu’une «infime minorité», comme le prétend Castex, ça fait un peu plus de 10% des inscrits sur les listes électorales, mais enfin, Macron et Castex ont décidé que c’était des gueux, qu’on peut emmerder : trop bêtes pour se vacciner, trop partisans, trop vieux pour se déplacer, on s’en fout, désignons-les à la vindicte publique, montrons-les du doigt, expliquons qu’ils ne méritent pas d’être des citoyens parce qu’ils sont irresponsables. Avec un peu de chance, leurs amis ne leur parleront plus, les commerçants ne les serviront plus, leurs patrons les vireront et les médecins ne les soigneront pas en expliquant qu’ils ont dû choisir des gens plus responsables. Déplorables irresponsables La République, en ses débuts, avait ainsi décidé que ne seraient citoyens que ceux qui adhéraient au nouvel ordre – les autres étaient bon pour la terreur, la prison et la mort. Macron, qui a écrit Révolution, rêve d’un ordre macronien et ne supporte pas qu’on ne veuille pas se ranger sous sa coupe. Mieux vaut être immigré clandestin, trafiquant de drogue ou fraudeur social. Mieux vaut, même, être terroriste puisque Macron, comme le rappelle Eric Ciotti, avait refusé qu’on leur applique la déchéance de nationalité : «En 2016, Emmanuel Macron avait refusé la déchéance de nationalité pour les terroristes islamistes en se basant sur le fait que tout le monde est citoyen. Là, les non-vaccinés seraient peut-être plus dangereux que des terroristes ? C'est un raisonnement extrêmement choquant.» Mieux vaut être immigré clandestin, trafiquant de drogue ou fraudeur social Oui, c’est un raisonnement macronien. C’est le raisonnement d’un banquier d’affaires qui méprise les Français, la France, les sentiments, les libertés, qui ne songe qu’à lui, à sa gloire, à sa volonté de puissance, qui ne voit la réalité que comme un brouillon sur lequel il peut écrire ce qu’il veut et qui pète sur ses ennemis en riant, sûr de son impunité. Les «élites» qui l’entourent se pâment devant sa mâle vigueur surjouée et ricanent avec excitation en songeant aux obscurs, aux sans-grades, aux désolés, aux navrants, qu’on a insultés une fois de plus et qui, une fois de plus, ne recevront pas de l’Etat ce que l’état est censé apporter aux citoyens : la paix et la justice. Elles aussi Macron les emmerde. Philippe Mesnard

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