dimanche 24 mai 2020

PAROLES....PAROLES....PAROLES.....(°)


Emmanuel Macron va faire "d'importantes annonces" mardi dans le cadre d'un plan de soutien de la filière automobile plombée par la crise du coronavirus, a déclaré samedi à l'AFP une source proche de l'exécutif. "C'est le président qui portera le plan de filière à son niveau". Mais l'éloge appuyé  au "gros travail préparatoire fait par les ministres de l'Economie et des Finances ainsi que de la Transition écologique et solidaire", Bruno Le Maire et Elisabeth Borne" n'est pas anodin. Comme Philippe n'est pas cité le blog croit comprendre que la transition vers un nouveau gouvernement prend corps sous prétexte d'automobile.
Mais le sauvetage de 4 usines Renault et de milliers d'emplois  est une question subalterne et marginale qui n'est pas à l'ordre du jour. Une prime pour l'achat d'un véhicule hybride et une hausse de celle en faveur des voitures électriques et de la prime à la conversion d'un vieux diesel  seront le fer de lance de cette "vigoureuse" action de notre président et de ses exécutants.   Le tunnel promet d'être long qui débouchera sur des résultats concrets. Bruno Le Maire a "réclamé" en échange une relocalisation des productions "propres"  en France ce qui ne remplace pas une action d'aide à la transition  pour les usines qui existent déjà.   On sait ce qu'il en est des promesses qui n'engagent que ceux qui y croient.
 "Bruno Le Maire a soumis jeudi son feu vert pour un prêt de 5 milliards d'euros à des engagements, alors que le groupe Renault doit dévoiler le 29 mai les contours d'un plan d'économies de deux milliards d'euros."  On est loin des  premières déclarations d'Edouard Philippe qui avait prévenu mercredi que le gouvernement serait "intransigeant" sur la "préservation" des sites de Renault en France.  Désormais c’est à Renault de "faire des efforts", c'est à dire à ses personnels qui doivent se sacrifier sur l'autel de la transition écologique
L'opération politique qui veut répondre à l'"Après" par un "capitalisme vert" est en marche. Elle n'est en aucune façon  ce que les Français et Françaises attendent, du moins les couches populaires en détresse. La gauche doit donner sa réponse sans attendre à ce piège grossier.
(°) Ancien succès de Dalida, maintes fois repris depuis par la "gôche" socialiste et sa sœur jumelle de droite 

Covid-19 : une aubaine pour les multinationales !

Publié le par MS21
manifestations des personnels soignants
manifestations des personnels soignants
Des crises avant la Covid-19

Rappelons d’emblée une vérité indéniable : le coronavirus est arrivé dans notre pays dans un climat de crise sociale déjà nettement affirmée. Le mouvement des Gilets jaunes durait depuis plus d‘un an et depuis des mois le personnel soignant tirait la sonnette d'alarme sous la forme de grèves des urgences et de démissions administratives de nombreux chefs de services. Point d’orgue de ce malaise social, la contre-réforme des retraites avait occasionné des manifestations et grèves largement soutenues par la population durant plusieurs mois. Plus inquiétant encore, alors que le suicide de nombreux policiers prouvait que ce profond malaise avait gagné aussi les forces de l'ordre, le gouvernement et la classe dirigeante semblaient être sourds et aveugles...

Le coronavirus, un révélateur

Il faut reconnaître à ce virus une vertu cruelle : il a révélé à toute la population les conséquences réelles de la logique néolibérale. Comment ne pas constater en effet, à l’occasion de cette crise, l'état désastreux de notre système de santé suite aux coupes drastiques dans les budgets depuis des décennies : les soignants ont manqué du matériel le plus élémentaire – lits de réanimation, masques, sur-blouses, médicaments, tests -, le personnel en nombre notoirement insuffisant s’est vite épuisé et il a fallu faire appel à des étudiants, des médecins et des infirmiers retraités… Comment ne pas constater aussi dans cette période l'état catastrophique de désindustrialisation de la France : la grande majorité de nos médicaments est dorénavant fabriquée en Inde, en Chine, en Israël et les masques aussi doivent être importés car l'usine de Plaintel dans les Côtes d'Armor qui en fabriquait a été fermée en 2018 et le gouvernement n’a rien fait pour qu'elle puisse redémarrer. Même constat désolant avec les respirateurs, les tests, les sur-blouses....plus rien n'est fabriqué en France ce qui entraîne des ruptures de stocks et des délais importants de réapprovisionnements même pour des produits dont l’utilité est vitale. C’est dans ce contexte que, confrontées à une pandémie qui renforçait les inégalités sociales et en l'absence de traitement efficace, les autorités n’ont eu d’autres solutions que le « confinement ».

Le tout numérique !

Confinés, quasiment réduits à l'impuissance, les Gilets Jaunes se sont tus, les syndicats ont rangé leurs banderoles, les contestataires ont rongé leur frein en silence. Internet est alors devenu le seul moyen de communiquer et on a assisté à une montée en puissance des plates-formes numériques avec l’explosion du chiffre d'affaire de « Amazon », la banalisation du télétravail et le développement des consultations médicales à distance. Dans l’éducation nationale les élèves - du plus petit au plus grand – ont étudié devant leur écran. Bref, l'ère du tout numérique s'est installée et on peut penser que ces dispositions vont perdurer au-delà de la période de confinement.

Ce basculement n'est pas sans risque. L'employé qui pratique le télétravail compte-t-il ses heures de travail ? Peut-il faire valoir ses heures supplémentaires ? Isolé, quasiment sans lien avec ses collègues en dehors des échanges professionnels, lui sera-t-il possible de revendiquer, de se syndiquer ? Des questions du même ordre traversent d'autres domaines. On conçoit que des consultations médicales à distance puissent pallier les déserts médicaux et que l'enseignement supérieur aurait intérêt à multiplier les cours en ligne afin de voir disparaître les vétustes et désormais inutiles amphis surchargés. Mais ne perdons pas de vue que, si ces dispositions sont certainement une aubaine pour les multinationales du numérique, elles ne tiennent pas compte des « zones blanches », des populations âgées peu familiarisées avec ces techniques, des populations non pourvues de matériel ni de celles qui les refusent.

Autre risque : le gouvernement, après une période de sidération, va probablement se livrer à une surenchère technologique et sécuritaire au prétexte de protéger la population de la contagion. De façon insidieuse la protection deviendra surveillance avec son lot de confinements coercitifs, d’attestations de déplacement limité dans le temps et dans l'espace, de contrôles policiers suivis parfois d'amendes abusives, de couvre-feux, de surveillances par des drones et des caméras « intelligentes ». Cerise sur le gâteau on nous prépare l'application STOP-COVID ! Si une personne s'est déclarée positive au Covid-19 sur cette application, celles qui auront été en contact avec elle seront prévenues de manière automatique. Cette technique permettrait – selon les explications officielles - de sortir du confinement et de maîtriser l'épidémie en brisant la chaîne de transmission. Mais cette technologie pose de nombreux problèmes pratiques et déontologiques loin d'être résolus et suscite de fortes oppositions. Son lancement est prévu le 2 juin. Ne serait-il pas plus simple et plus efficace de distribuer gratuitement des masques à tout le monde et de suivre la recommandation de l'OMS : « Testez, testez, testez ! » ?

Crise sanitaire, crise économique

La fermeture des commerces et des usines, la baisse ou l'arrêt total de la production vont certainement provoquer l'augmentation du chômage et des faillites surtout chez les PME / TPE . Le MEDEF est en embuscade, il avance ses pions : pour compenser les pertes de profit, il a obtenu la possibilité d'allonger le temps de travail jusqu'à 60 heures par semaine, de supprimer les RTT et/ou des jours fériés, d'amputer les congés payés de quelques jours dès la fin du confinement qu'il espère pour le plus tôt possible....Tous en appellent à l'Etat pour des aides, des exonérations de taxes et d'impôts, des garanties, des subventions... L'Etat que ces grands capitalistes vilipendaient hier est vu aujourd'hui comme le Sauveur.

Une remise en question ?

Rappelons les paroles de Nicolas Sarkozy en 2008 : « Cette crise financière marque la fin d'un monde. Il faudra imposer aux banques de financer le développement économique plutôt que la spéculation ». Ces belles paroles ne furent suivies d'aucun effet. De même E. Macron, dans son allocution du 13 avril, s’est interrogé : « Quand pourrons-nous renouer avec la vie d'avant ? » et a insisté sur la nécessité de préparer
« l'Après », de rebâtir une indépendance financière, agricole, industrielle et technologique. Il a conclu en affirmant que nous retrouverons « les Jours heureux ».

Notons d’abord que, de la part d’un président qui a consacré la première partie de son mandat à affaiblir le droit du travail, la retraite par répartition et l’ensemble des services publics, cette allusion au programme du CNR résonne comme une insulte envers les classes populaires. Mais toute cette hypocrisie de circonstance ne doit abuser personne. La réalité est que ces promesses ne servent qu’à camoufler la responsabilité écrasante de ce gouvernement dans le deuil qui a frappé des milliers de familles. Ajoutant le cynisme à l’incompétence nos dirigeants veulent maintenant restreindre les libertés publiques, renforcer le fichage des contestataires, augmenter la répression des opposants et surtout renouer avec « l'Avant » pour figer la domination sociale. Dans cette période tourmentée, le MS21 appelle l’ensemble des concitoyens à une vigilance républicaine et à une réaction forte pour contrer ces dérives.



ue à bord du vaisseau média (...)

LCI :
Coronavirus tout était faux
Panique à bord du vaisseau média mensonge

dimanche 24 mai 2020, par Comité Valmy

Des sources monarcho-pétainistes des balises idéologiques macroniennes

Publié le 24 Mai 2020

Pourquoi laisser rouvrir le Puy du Fou
et maintenir fermé le TNP ?
Des sources monarcho-pétainistes des balises idéologiques macroniennes
Ce n'est pas uniquement un choix de copinage encore que cela n'en soit pas absent mais bien la continuité d'un cheminement d'une offensive idéologique. Un choix qui affiche une traçabilité passant par l'exigence du MEDEF de rayer le CNR des mémoires en passant par l'ode à la terre très pétainiste, la réhabilitation de Maurras théoricien de l'antisémitisme en France , le refus de montrer qui était  effectivement Daudet (Alphonse, celui des lettres de mon Moulin qui mis toute sa fortune au service de l'antisémitisme et Drumond) ), la valorisation du Versailles assassins de Thiers Mac Mahon.
Il s'agit d'un combat farouche des idées nées en 1789, le parti pris de la réaction vendéenne puis thermidorienne, cela va  jusqu'à puiser dans les thèses de Bonaparte futur N-III sur le paupérisme quand Thoutenmacronaparte gloses sur les bas salaires des personnels des hôpitaux.
Il y a une continuité qui se retrouve avec les patronymes à charnière particulés dans les rouages de l'état, de l'armée et à la tête du capital en France. Une série totalement disproportionnée au regard à leur présence démographique dans le mays marquant l'empreinte de caste et de classe de la Sévignée-Chantilly-Versailles connection face au peuples des fêtes populaires des festivals. 15 aout contre 14 juillet. Une continuité patronymique qui montre le liens entre les racines aristocratiques, les places occupés  et les affichages politiques.
L'article de Slate.fr ci après  révèle la méode qui traduit l'idéologie organisant le sanctuaire de la réaction bénéficiaire de l'aide publique : 
Aujourd'hui, le Puy du Fou est bien plus qu'un parc de loisirs: c'est une organisation efficace, dotée d'une stratégie de développement complexe. En 2015, le parc a lancé la «Puy du Fou Académie», aujourd'hui composée d'une école primaire et d'un collège hors contrat, non mixte à partir du collège, recourant à l'uniforme et à la levée de drapeau.
De son côté, l'«Académie Junior» forme plusieurs centaines de jeunes, dont les parents sont membres de l'Association Puy du Fou, aux arts et techniques du spectacle. Cette dernière entretient par ailleurs des liens de longue date avec l'Institut catholique de Vendée (ICES), reconnu par l'Église catholique, dont Philippe de Villiers a été la «cheville ouvrière».
Alors que la culture dans notre pays est étranglée que toute la construction de sa diffusion républicaine est mise sous tutelle et enncagée administrativement, le COVID19 permettant un tour d'écrou supplémentaire voilà la réalité des choix et aides apportées par le pouvoir.
C'est à l'aune de cet éclairage alors que théatres, cinéma, concert publics  restent interdits qu'il faut aussi mesurer la raison la réouverture des lieux de cultes, les églises remerciées et encouragées ainsi pour le rôle d'intégration idéologique alors que tous le système culturel et d'éducation populaire républicain est cadenassée par les intendants et fermiers généraux de la macronie.
le lien ci dessous permet de mettre en lumière bien des aspects de cette opération demandant éclairage. Tous ces faits mettent en lumière cette orgie copulatoire entre Charette De Villiers Le Pen et Jeanne d'arc sanctifié par le pouvoir et son garagiste de la rtue de Valois ainsi que de nombreux autres de la galaxie Fachos-réac et qui trouve avec et dans la macronies une écoute voire une attentions concrête des plus affirmée.

Minute de pub : 
Pour celles et ceux des Canaillophiles que l'histoire mobilise, signalons une page facebook qui doit leur rester à portée d'écran. Pascal Bavencove anime avec Pierre Outerick un mur culturel intitulé   " Histoire Populaire Mémoire Sociale  de plus son interactivité pousse à l'échange et au débat,  Canaille le Rouge pense qu'avec les sites des IHS de la CGT dont celui de l'IHS national IHS CGTsources impressionnantes de repères et arguments, il y a la de quoi donner aux militants de la connaissance historique dans un esprit progressiste et républicain des faits arguments incontestatbles.
A noter sur le site de l'IHS CGT un dossier sur le CNR qui dans le moment est un gisement d'informations et d'arguments. A trois jours de la Journée nationale de la Résistance, un espace incontournable pour mesurer à l'aune de l'offensive réactionnaire contre la mémoire pourquoi mener vigoureusement ce combat.
Rédigé par Canaille le Rouge