A propos de la Lituanie, ceux qui votent pour Glucksmann doivent savoir de qui ils acceptent d’être les complices… de l’assassinat de mon oncle Raymond Bleitrach.. Il avait 20 ans…
Voilà ceux que monsieur Glucksmann qui a déjà été l’époux du chef de la police du régime pourri de Géorgie, une tortionnaire, veut nous faire accepter comme des héros en reprenant les slogans par lesquels dès 1918 l’entente franco-britannique flanquée déjà des USA nous invitaient aux massacres d’une pseudo guerre civile atroce… sous le slogan : “jamais il n’y aura de paix tant qu’il y aura le bolchevisme” alors qu’il s’agissait simplement de piller et de démanteler comme aujourd’hui… il ne s’agit pas de faire parler les morts de l’extermination nazie dans un sens ou dans un autre, je m’y opposerai toujours… Mais quand on ose soutenir des régimes comme l’ukrainien ou le lituanien, et d’autres qui ne cachent même pas leur filiation on renonce par ailleurs à feindre de représenter le plus “jamais ça!” pour vendre l’ignominie ici et partout. (1)
La nouvelle aujourd’hui au titre de la course aux armements sous l’idée : il faut que Poutine perde autrement il n’y aura pas la paix… Ils ont réussi à faire d’un opportuniste libéral comme Poutine un héros national à cause de ce que la mémoire russe porte et parce que chaque famille a au moins un mort dans la lutte contre le nazisme… Un grand nombre de juifs y compris en Israël reconnaissent cette mémoire commune alors que monsieur Glucksmann tente de nous tromper…
Aujourd’hui le ministère lituanien de la Défense nationale acquiert de nouveaux fusils d’assaut G36 pour l’Union lituanienne des Fusiliers. Également connue sous le nom de Šauliai, il s’agit d’une organisation paramilitaire soutenue par le gouvernement local et qui a un passé particulièrement sulfureux. Ce groupe a été formé 1919 en tant que milice et il a reçu le baptême du feu pendant la guerre sovieto-lituanienne. La guerre soviéto-lituanienne (12 décembre 1918 – 31 août 1919), aussi connue sous le nom de guerre lituano-bolchévique (en lituanien : karas su bolševikais). La Lituanie les intègre à ses troupes officielles comme les Ukrainiens dans leur assaut contre le Donbass l’ont fait avec le régiment Azov… parce que la nouvelle croisade contre la Russie a besoin de ce nationalisme-là..
L’histoire que les Russes n’ont pas oubliée
La guerre sovieto-lituanienne est l’un des multiples conflits qui marque les premières années d’indépendance de la Lituanie. Elle débute le 12 décembre 1918, lorsque l’Armée rouge franchit la frontière lituanienne dans le cadre de son offensive vers l’ouest de 1918-1919. Cette offensive bolchévique suit le retrait des troupes allemandes du front de l’Est après la fin de la Première Guerre mondiale et vise à soutenir l’établissement des républiques des soviets dans différents pays. On sait que ce sont les soldats des armées vaincues fait prisonniers et libérés par les bolcheviques qui les traitent en frères qui vont partout créer des “soviets”, dont les plus connus sont les Hongrois de Bela Kun, et les spartakistes… mais il y en a partout jusqu’en France… Il s’agit d’établir des républiques soviétiques en Ukraine, en Biélorussie, en Lituanie, en Lettonie, en Estonie, en Pologne et à faire le lien avec la révolution allemande, alors en cours. Ne rencontrant d’abord aucune opposition, les forces bolchéviques se rendent maîtresses en un mois et demi des deux tiers de la Lituanie. En février 1919, leur avance est stoppée par des troupes de volontaires lituaniens et allemands (envoyés avec le soutien de la République de Weimar qui a réprimé on le sait les spartakistes, assassiné Rosa Luxembourg), qui les empêchent de s’emparer de Kaunas, la capitale provisoire de la Lituanie. À partir d’avril 1919, le conflit se complexifie sensiblement avec l’entrée en jeu de la Pologne, officiellement celle-ci se bat contre les bolcheviques mais aussi contre les nationalistes de ce qui a été jadis le grand duché de Lituanie et qui comprenait la Pologne… la “hyène de l’Europe” comme l’appelait Churchill revendique également la possession de parties du territoire lituanien. Parallèlement, tous les camps en présence doivent composer avec l’armée occidentale des volontaires, une vaste troupe hétéroclite, anti-bolchévique et germanophile, qui lutte à la fois contre les indépendances lettones et lituaniennes et contre les Bolchéviques dans les pays baltes.
Les Impérialistes de l’Entente (le groupe franco-britannique) avec déjà à leur côté les Etats-Unis ayant fait la paix avec les Allemands et les Autrichiens ont les mais libres pour écraser le “bolchevisme mondial” avec son principal foyer la République des soviets dont ils organisent le blocus sous le slogan : jamais il n’y aura de paix tant qu’il y aura le bolchevisme.
Les 24-27 novembre 1918, les troupes anglo-françaises débarquent à
Sébastopol et à Odessa. Un des plans de l’époque en date du 12 novembre
1918 stipule :
“Il est indispensable d’anéantir le bolchevisme… dans
ce plan et le suivant en date du 18 janvier 1919 sont exposés en détail
les principaux axes de l’intervention en Russie et évalués les forces
armées dont disposait l’entente pour atteindre ces objectifs. Dans
toutes les déclarations est réaffirmé la nécessité “vitale” d’en finir
avec le régime soviétique “incompatible avec une paix durable” tout doit
être subordonné pour le supprimer le plus vite possible pour ériger un
mur avec le centre de l’Europe.. Les lieux d’intervention sont répartis :
l’Angleterre a en charge l’opération dans le Nord de la Russie et
participation avec la France en Pologne, opération dans le Sud-est afin
de faire jonction avec les forces armées qui interviennent en Sibérie.
États-Unis : Pologne. France : Sibérie, Pologne et Ukraine aidée de
l’Italie. Il s’agit partout d’organiser des armées nationalistes
anti-bolcheviques alors que nul ne peut ignorer que ces nationalistes
sont non seulement anti-russes mais surtout anti-juives et formées de
volontaires pour tous les pogromes.
Le gouvernement soviétique, Lénine en particulier, a dénoncé le sens de cet assaut et ils avaient fait irruption en Russie sans déclaration de guerre malgré les sept propositions de paix de 1918, ces proclamations s’adressaient à l’ennemi mais aussi aux internationalistes du monde entier qui proclamaient “paix aux soviets”. Je ne reviendrai pas sur la conférence de Paris, mais je voudrais faire comprendre pour revenir à mon propos initial sur la Lituanie quelques faits : La Lituanie faisait comme une bonne partie de la Lettonie partie de l’aire polonaise et elle était dominée par une féodalité qui est restée tardive avec une paysannerie soumise avec l’aide de l’Eglise. Les juifs formaient l’artisanat urbain, et dans une ville comme Vilnius on parlait plus yiddish que Polonais ou allemand. Ce qui a été utilisé et a servi de base ultérieure à tous les crimes a été ce nationalisme anticommuniste et antisémite contre le judéo-bolchevisme.
Ce sont ces groupements que partout les Allemands ont trouvé comme collaborateurs pour mener l’assaut contre l’URSS et pour inaugurer l’extermination à grande échelle… Il n’y a pas eu que Bandera en Ukraine..
Le frère de mon père qui avait 20 ans Raymond Bleitrach a été pris dans le célèbre train qui a conduit un maximum de juifs de Marseille à Vilnius, quand ils sont sortis du train, les “nationalistes”, ceux de l’Union lituanienne des fusiliers en faisaient partie les ont achevé de rafales et enterrés dans la chaux vive..
Voilà ceux que défend cette ordure (je pèse mes mots) de Glucksmann ceux des juifs qui voteront pour lui et pour ses pareils assassineront un peu plus mon oncle de 20 ans … dans ce train, et qui a connu le même sort il y avait aussi un certain Anave… A vous de faire votre choix !
Danielle Bleitrach
(1) une biographie qui correspond en gros à mes propres informations sur cepersonnage …
Daniel Arias Histoire et Société
“Selon Brzezinski, ce système (°) présente les caractéristiques suivantes : une idéologie globale ; un État à parti unique, généralement dirigé par une seule personne ; une police terroriste ; un monopole sur les moyens de communication ; le contrôle du trafic d’armes ; et une gestion économique centralisée.”
Ceci est une bonne description de nos sociétés capitalistes si ce n’est que l’État n’est pas à parti unique mais bien à pensée unique. La direction par une personne seule reste d’une stupidité incroyable qu’il faut remplacer par le concept de classe.
Chacun de nous pourra remarquer que depuis que le vote est possible, hier limité à la classe dominante suite à la reprise en main de la Révolution Française par la bourgeoisie, il n’y a aucun changement structurel de la société ni idéologique en France. Le suffrage est certes devenu presque universel, les travailleurs étrangers n’ayant pas le droit de choisir la politique du pays auquel ils contribuent par leur travail, la liberté d’organisation politique et syndicale sont inscrites dans le papier.
Ce qui n’empêche en rien la même classe de contrôler la totalité du processus politique y compris en infiltrant les organisations ouvrières ce qui n’est pas nouveau.
Le libéralisme comme idéologie, une police au service de la propriété privée, un monopole de classe des media, le contrôle total sur le trafic d’arme par l’État des États-Unis et de la Défense Européenne en cours de construction, contrôle qui d’ailleurs n’échappe à aucun État dans le monde, une gestion économique centralisée, au profit de la classe dominante, dans les banques centrales de chaque État coordonnées au seins de la Banque des Règlements Internationaux à Bâle et dans les institutions financières née des accords de Bretton Woods dans lesquels la domination des États-Unis et totale en plus de l’imposition du Dollar comme monnaie unique du commerce international. La centralisation économique se matérialisant dans une pognée de banques et de fonds de pension disposants d’avoirs énormes et d’une liberté d’acquérir la propriété des capitaux des nations colonisées par l’imposition “d’accords” dont ceux qui nous concernent sont le plan Marshall autrement connu sous le nom d’UE.
À la lecture des écrits de Lénine et de Staline comme de Mao, ou Deng Xiaoping nous pouvons facilement prendre connaissance des débats intenses au sein de l’assemblée
politique qu’était le Parti Unique Communiste (ce qui est faux dans bien des pays socialistes y compris en Chine actuelle où d’autres partis minoritaires s’expriment).
La crise politique de l’URSS dans les années 30 est bien la démonstration d’un pluralisme au sein de l’État soviétique où ce qui était débattu n’était pas simplement cosmétique mais bien les rapports profonds entre la bourgeoisie encore présent en URSS après la Révolution d’Octobre et la marche vers le socialisme.
Pour la Chine que dit la constitution ?
La constitution chinoise est disponible via la mission de la République Populaire de Chine auprès de l’UE
http://eu.china-mission.gov.cn/fra/hylzg/200403/t20040315_8198150.htm
“La Constitution stipule que la République populaire de Chine est un Etat socialiste de dictature démocratique populaire, dirigé par la classe ouvrière et basé sur l’alliance des ouvriers et des paysans;”
“La Constitution assure les droits fondamentaux de tous les citoyens. Ce sont le droit d’élire et d’être élu; la liberté de parole, la liberté de la presse, la liberté de réunion, d’association, de cortège et de manifestation; la liberté de croyance religieuse; la liberté individuelle, la dignité personnelle, et l’inviolabilité du domicile; la liberté et l’inviolabilité de la correspondance; le droit de formuler des critiques et des suggestions à l’adresse de tous les organismes et travailleurs de l’Etat et le droit d’exercer un contrôle sur leurs activités; le droit au travail et au repos, et le droit à l’assistance matérielle de l’Etat et de la société dans la vieillesse, en cas de maladie ou de perte de la capacité de travail; le droit à l’instruction et la liberté de se consacrer à la recherche scientifique, à la création littéraire et artistique, ou à d’autres activités culturelles, etc. La Constitution précise encore la gestion démocratique dans les unités de travail de base et l’autonomie des masses, permettant au peuple de gérer directement les affaires économiques, culturelles et sociales. Par exemple, la gestion démocratique est pratiquée dans les entreprises d’Etat et les organisations économiques collectives par l’intermédiaire de l’assemblée des ouvriers et des employés ou de l’assemblée des représentants des ouvriers et des employés; l’autonomie des masses est appliquée dans les comités de citadins et les comité de villageois, chargés de régler les affaires publiques ou d’intérêt public dans leur agglomération, de transmettre au gouvernement les opinions et les revendications des masses et de présenter des propositions.”
Parti unique en Chine ? Faux, mais le PCC assure la direction.
http://fr.china-embassy.gov.cn/fra/gzzg/201106/t20110609_2573299.htm
“Coopération multipartite
Différent des systèmes multipartites ou bipartites de l’Occident, et du régime de parti unique de certains pays, le système de parti de Chine se caractérise par la direction du PCC, la coopération entre de multiples partis, le PCC au pouvoir et la participation au pouvoir de multiples partis. Au lieu de former une opposition, les partis démocratiques sont des partis amis du PCC et qui participent aux affaires politiques en union et en coopération avec le PCC. « Coexistence à long terme, contrôle mutuel, collaboration franche et partage des honneurs et déshonneurs » sont les principes fondamentaux qui guident la coopération du PCC avec les partis démocratiques. Le PCC et les partis démocratiques considèrent la Constitution comme norme fondamentale de leurs activités. Les divers partis démocratiques jouissent de la liberté politique, de l’autonomie d’organisation et ont un statut juridique égal selon les limites constitutionnelles prescrites. La Constitution stipule : « La coopération multipartite et le système de consultation politique sous la direction du PCC se poursuivent et se développent constamment. »”
Voyons ce qu’il en était de la Dictature en RDA.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_du_peuple_(Allemagne_de_l%27Est)
En 1990 12 Partis siégeaient au Volkskammer, la Chambre du Peuple, dont la CDU d’Angela Merkel, les Verts et déjà la Vereinigte Linke (Union de la Gauche [anticommuniste]) ainsi que plusieurs mouvements de droite et libéraux.
Dans nos assemblées démocratiques multi partisanes à pensée unique l’abstention des électeurs est croissante face à l’impuissance ressentie, à l’absence de reconnaissance en ces organisations et au mépris des élus pour l’affrontement des problèmes réels des populations, les débats qui en ressortent dans le système médiatique du Monde Libre sont pour la plupart du temps stérile et n’offre aucune avancée significative ni corrections des politiques dans un système où il n’existe aucune surveillance populaire des politiques menées pas plus que de possibilités de sanctions de ceux qui vont contre l’intérêt général.