Celle ci m'est parvenue après ls deux premières: Ce ménard a décidément une haute opinion de sa femme!!
Les frais de communication – on devrait d’ailleurs lui préférer le terme de propagande – et de procédure judiciaire, à charge des contribuables, sont à Béziers faramineux. Par ailleurs le maire de la ville n’hésite pas à fouler au pied des valeurs qui sont celles des progressistes dans ses opérations publicitaires.
Ainsi
la question de l’égalité des sexes a été récemment et à deux
occasions bafouée sur des affiches municipales ou sur le journal de
Béziers. La première fois pour dénoncer l’étranglement des
communes par la diminution des subventions de l’État. Oui, nous
sommes d’accord pour que soit exprimé notre désaccord sur cette
diminution. Non, nous n’approuvons pas l’utilisation d’une
femme martyrisée par son compagnon comme illustration.
La
deuxième fois on est dans le même registre. Pour demander que la
Ligne à Grande Vitesse desserve Béziers on a mis sur l’image une
femme ligotée sur la voie ferrée avec en arrière-plan une
locomotive à vapeur qui arrive sur la future victime. Un texte court
accompagne le dessin « Avec le TGV elle aurait moins
souffert ».
Oui,
nous sommes en plein délire, rien n’arrête l’imagination des
concepteurs des illustrations au service de Ménard. En tout cas pas
le respect de la dignité humaine et surtout pas celle des femmes.
Elle est mise à contribution pour promouvoir une campagne qui n’a
pas pour objectif de résoudre les problèmes mais de les utiliser
afin sans doute de répondre à une ambition politique.
Dans
l’affaire on n’oublie pas de mettre en avant les idées les plus
rétrogrades qui soient, en l’occurrence dans les cas cités le
refus d’accorder aux femmes la place qui leur revient dans notre
société.
Reconnaissons
à Ménard une certaine cohérence, celle d’une idéologie qui n’a
rien à voir avec la démocratie et l’émancipation du peuple !
blog du citoyen J.Cros: « Cessenon »
(avec l’aimable autorisation de son auteur)
Note de Pedrito :
Ces images abominables au service d'une propagande si raffinée, digne des nazis, en faveur d'un projet commercial, telle qu'elle peut inspirer un maire fasciste et son équipe d'apprentis sorciers, en disent long sur la déliquescence de la démocratie, dans sa conception fraternelle et progressiste, selon l'esprit du législateur.
Comment peut-on se prétendre chrétien, au point d'autoriser une crèche dans "sa" mairie,- la mairie appartient au peuple souverain, dans sa laïcité, la laïcité républicaine inviolable car respectueuse de toutes les croyances, et non à une petite mafia qui enfreint cette LOI, les crèches sont interdites dans les lieux publics, depuis la LOI de 1905, la religion appartient au domaine privé- et utiliser d'autre part de telles images condamnables par leur violence criminelle, où, comme par hasard, dans un cas c'est la femme violentée par le conjoint, la brute primaire, qui va mourir sous ses coups, et dans l'autre, c'est encore la femme, abandonnée par son bourreau sur les rails, pieds et poings liés, incapable d'échapper au train qui surgit?
Comment Béziers a-t-elle pu se donner une telle équipe, capable de telles monstruosités?