mardi 12 décembre 2017

A BÉZIERS, LE DÉLIRE CONTINUE







Celle ci m'est parvenue après ls deux premières: Ce ménard a décidément une haute opinion de sa femme!!

Les frais de communication – on devrait d’ailleurs lui préférer le terme de propagande – et de procédure judiciaire, à charge des contribuables, sont à Béziers faramineux. Par ailleurs le maire de la ville n’hésite pas à fouler au pied des valeurs qui sont celles des progressistes dans ses opérations publicitaires.
Ainsi la question de l’égalité des sexes a été récemment et à deux occasions bafouée sur des affiches municipales ou sur le journal de Béziers. La première fois pour dénoncer l’étranglement des communes par la diminution des subventions de l’État. Oui, nous sommes d’accord pour que soit exprimé notre désaccord sur cette diminution. Non, nous n’approuvons pas l’utilisation d’une femme martyrisée par son compagnon comme illustration.
La deuxième fois on est dans le même registre. Pour demander que la Ligne à Grande Vitesse desserve Béziers on a mis sur l’image une femme ligotée sur la voie ferrée avec en arrière-plan une locomotive à vapeur qui arrive sur la future victime. Un texte court accompagne le dessin « Avec le TGV elle aurait moins souffert ».
Oui, nous sommes en plein délire, rien n’arrête l’imagination des concepteurs des illustrations au service de Ménard. En tout cas pas le respect de la dignité humaine et surtout pas celle des femmes. Elle est mise à contribution pour promouvoir une campagne qui n’a pas pour objectif de résoudre les problèmes mais de les utiliser afin sans doute de répondre à une ambition politique.
Dans l’affaire on n’oublie pas de mettre en avant les idées les plus rétrogrades qui soient, en l’occurrence dans les cas cités le refus d’accorder aux femmes la place qui leur revient dans notre société.
Reconnaissons à Ménard une certaine cohérence, celle d’une idéologie qui n’a rien à voir avec la démocratie et l’émancipation du peuple !

blog du citoyen J.Cros: « Cessenon » (avec l’aimable autorisation de son auteur)

Note de Pedrito :
Ces images abominables au service d'une propagande si raffinée, digne des nazis,  en faveur d'un projet commercial,  telle qu'elle peut inspirer un maire fasciste et son équipe d'apprentis sorciers, en disent long sur  la déliquescence de la démocratie, dans sa conception fraternelle et progressiste, selon l'esprit du législateur. 
Comment peut-on se prétendre chrétien, au point d'autoriser une crèche dans "sa" mairie,-  la mairie appartient au peuple souverain, dans sa laïcité, la laïcité républicaine  inviolable car respectueuse de toutes les croyances, et non à une petite mafia qui enfreint cette LOI, les crèches sont interdites dans les lieux publics, depuis la LOI de 1905, la religion appartient au domaine privé- et utiliser d'autre part de telles images condamnables par leur violence criminelle, où, comme par hasard, dans un cas c'est la femme violentée par le conjoint, la brute primaire, qui va mourir sous ses coups, et dans l'autre, c'est encore la femme, abandonnée par son bourreau sur les rails,  pieds et poings liés, incapable d'échapper au train  qui surgit? 
Comment Béziers a-t-elle pu se donner une telle équipe, capable de telles monstruosités?