dimanche 17 juillet 2011

PETIT GRILL DE CÉRET: AFICIOUNAT JUSQU'AUX CHEVEUX.

Si vous passez par CÉRET DE TOROS, et que vous souhaitiez trouver un petit restaurant, par exemple après quelques matinées de novilladas émouvantes, vous trouverez dans la rue St Ferréol, qui monte vers le haut de la ville, plusieurs tables accueillantes. Mais il y en a une où le patron, au demeurant fort sympatique, -comme son personnel-, s'est offert une coiffure originale, comme vous pouvez en juger: une tête de taureau de la bouvine, en tout cas un petit chef d'oeuvre de coiffeur.




A une époque où les coiffeurs sévissent surtout avec leurs égoïnes, leurs limes et leurs râpes, la nuit, loin des regards indiscrets, dans les corrales de beaucoup de prétendues "grandes" arènes - par leur capacité, certes, les organisateurs peuvent prétendre qu'elles sont grandes, mais surtout pas par l'intégrité et l'authenticité de la lidia, absentes des pseudos corridas qu'ils organisent, corridas condamnées à disparaitre, tellement tout y est faux, truqué, clinquant, corridas bling-bling, comme dans d'autres domaines, tel celui de Bling-Bling premier, roi des arnaqueurs -, cette aficion m'a paru mériter un petit clin d'oeil et un salut amical à notre hôte, mon ami depuis déjà plusieurs années.

Le "Petit grill", à Céret. Suerte à lui.