vendredi 7 décembre 2018

POUR MA GISÈLE CHÉRIE, MES REMERCIEMENTS.....LA SUITE .....

A VOUS QUATRE, MES TRÈS CHERS  PAULETTE, YVETTE, MICHEL, ET TOI , ADORABLE SANDRINE, ET JE PENSE AUSSI A VOTRE CLAUDE BIEN AIMÉ....
Je suis heureux d’être dans votre cœur, vous êtes tellement dans le mien, votre soutien me réconforte, tes mots, jolie Sandrine, m’ont tellement ému. Je pense souvent à vous, aux beaux souvenirs communs, votre papa était un frère, que j’aimais beaucoup. Aujourd’hui, c’est une meurtrissure profonde qui m’affecte, qui n’est pas près de guérir, qui ne guérira même jamais, mais vous êtes près de moi, cela réconforte, je vous aime, tous les quatre, je vous remercie de votre soutien,de votre compassion, j’espère que vous serez longtemps, longtemps, ensemble, heureux....Soigne toi bien Paulette, tu es bien entourée, heureusement, j’espère que tous les trois tes chers enfants seront longtemps encore auprès de toi
Merci mille fois de votre affection et de votre soutien.

A MIREILLE ET SERGE.....
Vous êtes venus de loin, pour honorer mon trésor de perle qui m’a quitté, qui m’a laissé seul, vous êtes venus, et votre présence m’est d’un grand réconfort. Mille fois merci à vous deux pour ce témoignage d’amitié et de fraternité, de compassion: dans le malheur qui fait de moi un écorché, par la souffrance insupportable de la perte de ma petite femme adorée, votre geste magnifique a embaumé mon cœur, m’a apporté un réconfort que je ne pourrai oublier. Mille mercis à vous, comme à tous, mes chers amis. Je vous embrasse, j’’espère pouvoir peut-être vous revoir, si mon cœur meurtri ne me joue pas un sale tour. A vous aussi, je vous aime, comme à tous ceux et toutes celles qui éprouvent pour ma Gisèle l’intérêt et l’amour qu’elle pouvait inspirer, et qu’elle méritait, tellement elle était foncièrement bonne, adorable. Qu'elle me manque! Quel vide !

A ISABELLE ET PAUL.....
On ne se connait pas non plus depuis très longtemps, suffisamment toutefois pour ma part pour avoir apprécié votre gentillesse, vos qualités humaines, tout ce qui me touche personnellement au plus haut point, ce que je recherche et décèle chez autrui. Vos mots, votre soutien, m’ont été précieux, et resteront pour moi un signal fort, pour me permettre toute raison d’espérer encore de connaître d’autres levers de soleil, ce qui n’était pas si évident. De plus, la présence de ma fille auprès de moi dans le drame que je vis m’encourage plus encore à croire en quelques lendemains ….
Mille mercis. Je vous embrasse, et vous souhaite à tous les deux un long long chemin de bonheur ensemble. Encore merci pour votre précieuse amitié. 
 
A MON CHER CLAUDE.....
Plus de 25 ans que tu m’accompagnais contre les monstres qui dépeçaient le service public de la Poste, alors que nous le portions à bout de bras. Aujourd’hui, tu me secours encore, avec le même humanisme, la même compassion, la même fraternité, avec tes mots qui m’ont bouleversé. C’est tellement vrai, ce que tu écris, qu’elle aurait aimé continuer ce chemin accompli ensemble depuis près de 29 ans. Souviens toi : les connards de D.D., du Gers et des H.P., avaient même épluché ses comptes personnels, un comptable
« émérite » était considéré comme un truand, par des cadres cupides et incompétents. Aujourd’hui, tout va à veau l’eau. Même plus de D.D. Pauvres types ! Les voyous, c’était eux !!!
Mon trésor d’épouse, de femme adorée, est parti, et tu lui rends hommage, avec ton cœur d’homme libre et courageux. Qui n’a pas dévié d’un pouce, de son combat au service de meilleur pour l’homme. Merci, cher, très cher Claude, pour ton message qui m’est allé droit au cœur. Pour ce que tu m’as donné, appris, partagé....Je t’embrasse de tout mon cœur reconnaissant.


A YVONNE, DE CÉPET....
Chère Yvonne, on s’est peu connu, suffisamment aussi pour t’apprécier. Je pense souvent à notre ami commun, le cher LOUIS, que tu paraissais aussi beaucoup aimer, disparu beaucoup trop tôt, il y a bien longtemps....Devinez de quoi ? De cette saloperie de merde de cancer !!! Ton message m’a aussi touché, ému, et je te porterai toujours dans mon cœur. Mille mercis, je te souhaite beaucoup beaucoup de beaux jours, protège toi, pour profiter au mieux de ces beaux jours qui t’attendent, comme on les espère...

A DENIS, DE PARIS......Mille mercis pour ton amitié, ton message de soutien. Un abrazo fuerte

A SERGE …...Mon cher ami, tu ne peux savoir le chagrin qui m’envahit déjà à la pensée que désormais le chemin du Born me paraîtra un chemin de croix : elle était si heureuse chaque année en février de réserver notre chambre « AU P’TIT CREUX ».... J’ai déjà de la peine à imaginer ce trajet, ces heures, cette feria sans elle. Et pourtant : ma petite perle chérie n’est plus qu’une poignée de cendres.... Et j’ai si mal, tellement mal....Merci de ton soutien, de tes mots qui me touchent, me réconfortent. Il faudra sans doute beaucoup de temps, pour que la plaie se cicatrise. Même si elle ne se refermera jamais. Gisèle est tellement unique. Elle vous aimait tous, les Parentissois. Les retrouvailles annuelles la comblaient de joie et de bonheur, et elle partageait cette passion avec moi sans mégoter, totalement...
Merci, Serge, je t’embrasse, continue longtemps ce que vous réussissez si bien même si les bobos landais ou autres vous boudent : ils n’ont rien compris, c’est VOUS qui êtes dans le vrai

A JACQUES.
J’aime tes mots qui parlent de sale vautour, de sale bête, de sale besogne, de tout ce qui caractérise cette saloperie de mal pour lequel je considère qu’on ne consacre pas les moyens nécessaires mais toujours insuffisants, au regard de ses ravages, qui continuent de progresser à la vitesse grand V sur la planète. Mille mercis pour ta compassion, pour partager mon immense chagrin avec une telle profondeur de sentiments.
Avec toute ma gratitude

POUR MA GISÈLE CHÉRIE, MES REMERCIEMENTS ......

......A NICOLE ET CHRISTIAN.....
Je n’oublierai jamais votre spontanéité, votre présence si attachante, votre gentillesse, cet amour commun du chant dans votre beau couple, et vos encouragements, ce soir-là de vacances à Hendaye, j’étais partagé entre mon envie de chanter et le chagrin que je cachais à mon trésor, j’avais le cœur brisé, pour elle, pour mon trésor de femme, qui souffrait de cette saleté, tout en gardant espoir : mais comment ne pouvions l’un et l’autre ne pas penser sans cesse lorsqu’on est atteint de cette saloperie au diagnostic qu’on lui avait froidement, crûment, diagnostiqué ?: « JE NE VAIS PAS VOUS GUÉRIR, MAIS JE VAIS TOUT FAIRE POUR VOUS EMPÊCHER DE SOUFFRIR ? »
Depuis lors, j’ai rarement chanté, même seul, de moins en moins, mais j’’ai essayé de prendre à Gisèle le plus de tâches que je pouvais, pour lui rendre la vie la plus douce. Elle prenait le plus de repos possible.Je l'ai entourée du mieux que j'ai pu. Sans grand succès, hélas!
Nous nous sommes peu connus, vous et nous, mais je garde le souvenir, d’un couple serein, cultivé, agréable, qu’on aimerait avoir comme amis.
Un court moment heureux de notre existence, bien que chez ma biche chérie tout se dégradait. Cette année, la semaine prise à Anglet il y a un peu plus de deux mois fut un bol de bonheur, elle l’attendait, elle y tenait, comme si elle pressentait quelque chose- évidemment, elle pressentait, devait beaucoup souffrir du mal et d'inquiétude de me laisser seul,  j’en suis certain,  mais ne le montrait pas, affichait un sourire qui masquait son calvaire, les photos que je regarde aujourd’hui semblent confirmer une grande fatigue, ses poumons étaient pleins d’eau, mais nous ne le savions pas.- Et elle souffrait de plus en plus : "J'ai mal, j'ai mal," revenaient sans cesse. C'était terrible!
Des millions de mercis d’avoir pris part à ma peine qui est toujours immense, comme vous devez le deviner. Je vous souhaite d’être heureux longtemps, longtemps, longtemps, ensemble.
Je pleure, je vous embrasse.



......A MARIUS, "MEC CRÉANT"......
On ne se connait pas, que par internet. Je te remercie d’autant plus que j’apprécie tes commentaires engagés, réfléchis, d’un citoyen qui ne mâche pas ses mots pour dire des choses qui interrogent, pour peu que l’on s’inquiète des proportions croissantes et des ravages de la saloperie de maladie. Dans le service de Gisèle, à peine plus d’une vingtaine de chambres, le toubib oncologue m’a annoncé pour une semaines QUATRE décès ! Avant la fin atroce – comme les autres évidemment – de ma biche chérie.
Mille mercis à toi d’avoir visité mon blog, d’avoir développé des arguments sérieux pour ce qui concerne ce truc infect, et de m’avoir apporté ton réconfort.
Salut fraternel.

..A MIREILLE ET JEAN PIERRE H.
Comment oublier ces rencontres aficionadas, et la votre en particulier, prélude à de belles et saines amitiés ? C’était un plaisir renouvelé, chaque année, de se retrouver à Céret, Vic, et notre première rencontre à Maureillas nous avait ravis, Gisèle avait tellement apprécié votre amitié, comme elle aimait les gens agréables et sociables que nous rencontrions, et qui ajoutaient au charme de ces journées de feria, elle était toujours heureuse de faire les projets coutumiers, chaque année, et goûtait avec bonheur cette ambiance que je lui fis découvrir en mai 90, un mois après notre rencontre. Bonheur qui dura près de 29 ans, dans et hors des ruedos!
Une passion, un plaisir, qui ne la quitta jamais, au contraire, et qui me laisse bien seul, bien malheureux. Permettez que je répète une nouvelle fois:  je l’aimE tant !
Je vous embrasse, de tout mon cœur. Vous aussi, soyez heureux longtemps, longtemps, longtemps, ensemble.


 
A GHISLAINE.....
On s’est connu, pour quelques heures, autour d’une bonne table, chez Jean François, mon ami et ancien voisin de Villefranche. Je garde le souvenir d’un couple agréable, nous nous sommes découverts je crois avec votre époux pas mal de points communs. Hélas, la vie a été cruelle pour vous aussi, peu de temps après. Et malgré cela il y a peu, vous m’avez fait un signe amical, de compassion, que je n’oublierai pas.
Je vous embrasse, et espère pour vous de bien meilleurs jours que ceux que vous venez de vivre, et le plus longtemps possible, parmi vos proches.

A GÉRARD ET BÉATRICE.....
Merci à vous deux, à toi, cher collègue, et camarade et ami, à monsieur l’arbitre de Roland Garros, votre message, comme tout ceux qui me sont adressés depuis ces cruelles semaines, m’a été et demeure un précieux secours. J’espère que nous nous reverrons, un jour, au détour d’une rue, d’une rencontre innattendue.
Je vous embrasse. Si le cœur vous dit, Andrest st tout près de Tarbes : n’hésitez pas....

A TOI, CHER JOËL, DONT TU VIS LE MÊME CALVAIRE POUR TA MAMAN …..
J’espère de tout mon cœur que nous pouvons encore espérer. En tout cas, moi, je suis avec toi, je pense très fort à elle, à vous, je croise les doigts, pour que cette grande saloperie vous épargne. Je l’embrasse, à ta maman, ainsi qu’à toi. Courage !!! Pourvu qu’elle ait encore la force suffisante de se battre......

A MON CHER PIERROT ET ANNETTE.....
Qui m’aurait dit, mon Pierrot, dans les années 51/52/53, quand je faisais mes 5 km à pied par la plaine, de Marciac à Laveraët, pour « garder le bétail », selon l’expression de l’époque, je passais devant chez toi, je voyais un minot de 1 ou 2 ou 3 ans devant sa maison,  qui m’aurait dit que plus de 65 ans plus tard, j’éprouverais pour ce minot une telle amitié ? Avec qui je passerais de belles heures à jouer à notre passion commune : le tarot ? Et que tu m’adresserais des messages si poignants de compassion et de fraternité, dans une période si noire de ma vie?
Moi aussi, mon Pierrot, je te serre contre mon cœur, parce que tu en as un au moins aussi gros et disponible que le mien, tes mots m’ont fait pleurer, je te remercie pour le bien qu’ils m’apportent, même accompagné de larmes de douleur. J’embrasse aussi avec affection et reconnaissance ta chère Annette.
J’espère que nous nous reverrons, je ne l’espérais pas il y a peu de temps, aujourd’hui : SI ! Le retour de ma fille chérie m’a sauvé de mes idées noires.
Je vous embrasse encore : mille mercis à vous deux. Pierrot, tu es un type bien !

UNE SEMAINE DE DOULEUR DEPUIS QUE TU M'AS QUITTÉ

Vendredi de deuil . 7 décembre!  Ce matin, à 3H30, j'étais éveillé depuis déjà un bon moment. J'ai revu  pour la centième fois les images du vendredi dernier,30 novembre, il était un peu plus de 3H, j'avais appelé l'infirmier de nuit, ton souffle était de plus en plus saccadé, difficile, rauque. E. s'est approché de toi, est reparti, puis une minute plus tard, est revenu avec une seringue, il s'est penché vers toi, a levé la tête vers ton visage, vers mon cher amour qui n'en finissait pas de partir, il t'a dit: "PARDON, MADAME  CAUMONT", puis a pincé la peau de ta cuisse, entre deux doigts, j'ai vu la seringue s'enfoncer, tu n'as probablement rien senti, une ou deux minutes se sont écoulées, j'ai vu ta bouche ouverte se refermer, ton souffle s'est apaisé, jusqu'à presque être inaudible, tu as entrouvert les yeux à moitié, tu m'as regardé, deux, trois secondes, tes beaux yeux me disaient sans doute adieu, je t'ai crié "je t'aime", pour que tu ne partes pas, puis tu les as quand même refermés, l'infirmier E. a fait le reste, avec une infinie douceur, il a réuni les paupières. Et je n'ai plus rien entendu: ni souffle, ni plainte, tu  es partie pour toujours. Il était un peu plus de 3H30
Cette image me hante, comme me hante depuis les semaines de ton calvaire  le souvenir de ces merveilleuses années que tu m'as offertes, avec ton immense amour, sans jamais tricher, sans jamais rien mégoter, un amour total, qui me laisse inconsolable. Je reviendrai encore te parler, mon bichon adoré. Quelle femme merveilleuse tu as été pour ton mari !! 
Je t'aime à en crever. Heureusement, dans mon malheur, ma fille est revenue près de moi, devant toi, elle a posé son bras sur mon épaule, sa main sur ma main. Elle va sans doute m'aider à surmonter. Mais que je t'aime, à jamais, mon amour.....