vendredi 25 janvier 2013

LES SALTILLOS RESTERONT DANS LA FAMILLE.



 


Il venait de se débarasser de ces toros marqués du fer de MORENO de la  COVA.

José Joaquin MORENO de SILVA vient d'acheter à ses cousins Enrique et Félix MORENO de la COVA leur petit troupeau de mâles et reproducteurs  marqués du fer SALTILLO.  Cet acte marque simplement le regroupement en un seul élevage de la ganaderia que créa en 1918 Félix MORENO ARDANUY. Ainsi, un siècle plus tard, de séparé qu'il fut au sein de la même famille, l'élevage est reconstitué, probablement avec dans ses veines un apport de sang "BUENDIA", ce qui, aux dires de certains, pourrait créer beaucoup d'espoir chez les "aficionados al toro".
Ce fer semble être un des plus anciens - le neuvième - du cheptel constituant  l'élevage brave espagnol, son ancienneté remonte à 1845, et l'achat garantit que depuis l'origine, le sang SALTILLO n'a jamais quitté les héritiers de Don MORENO ARDANUY..
D'après ses déclarations recueillies sur son compte tweeter, Joaquin MORENO de SILVA avoue être très satisfait, plus que quiconque, car l'encaste est ainsi conservé par la famille. D'autant que des gens au MEXIQUE, s'intéressaient fortement à ce fer,  très côté, là-bas, où le sang SALTILLO se retrouve dans la quasi totalité des élevages Mexicains. "Avec ce lot nous arrivent 70 vaches mères environ et quelques génisses, nous verrons ce qu'il ressortira des toros que nous allons faire combattre", précise le ganadero. Cette année, il va marquer les bêtes avec le fer du "cercle et deux barres parallèles", et laissera ses deux autres fers aux deux fils Alvaro et Joaquin, bien que quelques une de leurs bêtes pourront être marquées du fer de MORENO de SILVA. Il souhaite continuer à lutter jusqu'au bout pour conserver cet encaste unique, bien qu'il sache d'expérience que la période est très difficile.  
"Lutter:  c'est ce qui m'a toujours été inculqué depuis mon plus jeune âge, conclut José Joaquin MORENO de SILVA.
En ces temps où l'on déplore très souvent l'envoi aux abattoirs et par troupeaux entiers de ce qui constitue les élevages "minoritaires", les encastes qui font honneur à la fiesta brava, et dont l'unique et immense tort  justement est de ne pas obéir aux honteux critères de la "fiesta circo", - noblesse, faiblesse, débilité, par la domec-stication-,  les "aficionados a los toros" ne pourront sans doute que se réjouir de cette nouvelle.
Enhorabuena al señor Joaquin.