vendredi 15 juin 2018

CONFIDENCES ENTRE RAPACES

E.Macron et C.Lagarde, directrice du FMI                    NO COMMENT

UN PETIT BOUQUIN SI UTILE.....




Résultat de recherche d'images pour "le capitalisme expliqué à ma petite-fille"



Prologue.
Le capitalisme domine désormais la planète. Les sociétés transcontinentales privées défient désormais les états et les institutions internationales, piétinent le bien commun, délocalisent leur production où bon leur semble, pour maximiser leurs profits, n'hésitant pas à tirer avantage du travail des enfants esclaves dans les pays du tiers monde. 
Résultat: sous l'emprise de capitalisme mondialisé, plus d'un milliard d'êtres humains voient leur vie broyée par la misère, les inégalités s'accroissent comme jamais, la planète s'épuise, la déprime s'empare des populations, les replis identitaires s'aggravent sous l'effet de la dictature du marché.
 Résultat: sous l'emprise de capitalisme mondialisé, plus d'un milliard d'êtres humains voient leur vie broyée par la misère, les inégalités s'accroissent comme jamais, la planète s'épuise, la déprime s'empare des populations, les replis identitaires s'aggravent sous l'effet de la dictature du marché. Et c'est avec ce système et l'ordre cannibale qu'il impose au monde, que Jean Ziegler propose de rompre, au terme d'un dialogue subtil et engagé avec sa petite fille.

Extraits:

La petite fille: "Il faut donc abolir purement et simplement le capitalisme? 
- Ma chère Zohra, la réponse n'est pas simple. ...A une minorité des êtres humains, notamment pour ceux qui habitent les pays de l'hémisphère Nord ou qui appartiennent aux classes dirigeantes des pays de l'hémisphère Sud, les formidables révolutions - industrielles, scientifiques, technologiques - produites par le système capitaliste durant les XIX e et XX e siècles, ont procuré un bien-être économique jamais atteint auparavant. Le mode de production capitaliste se caractérise par une vitalité et une créativité stupéfiantes. En concentrant des moyens financiers énormes, en mobilisant des talents humains, en jouant sur la compétition et la concurrence, les détenteurs du capital les plus puissants contrôlent ce que les économistes appellent le "savoir problématique", c'est-à-dire la recherche scientifique et technologique dans les domaines les plus divers.....
- Donc , le capitalisme a du bon?
-L'ordre cannibale du monde que le capitalisme a créé doit être complètement détruit, mais les formidables conquêtes de la science et de la technologie doivent non seulement être préservées, mais aussi potentialisées. Le travail, les talents, le génie humains, doivent servir le bien commun, l'intérêt public de nous tous, de tous les humains, et non uniquement le confort, le luxe, la puissance d'une minorité. Je te dirai plus tard dans quelles conditions le nouveau monde, celui dont rêvent les hommes et les femmes, peut se réaliser.
Pour l'instant, laisse moi te raconter d'où vient le capitalisme......
Capitalisme vient du mot latin "caput", qui signifie "la tête"......" etc...etc....sur 110 pages

Note de Pedrito: un petit bouquin bien fait, un style et des mots limpides, plein de détails clairement expliqués au lecteur qui cherche à comprendre où l'on nous a amenés, pourquoi nous sommes dans le mur....Alors que des écolos bobos déconnectés ou menteurs nous abreuvent de leurs discours politiciens professionnels totalement inefficaces, alors que l'environnement qui conditionne la survie de la planète connait une situation catastrophique. Mais tout le monde semble s'en contre-foutre. En premier le capitalo Hulot, le grand tricheur menteur. Bové qui a changé de râtelier. Et tous! Un peu comme les passagers du Titanic qui continuaient de danser pendant que leur cercueil flottant pour touristes bobos richissimes commençait à sombrer irrémédiablement dans l'océan.....
Aux "éditions du Seuil", un régal de lecture saine, sensée, clairvoyante, - c'est si rare, par ces temps de consommateurs asservis au système capitaliste qui les broie-, pour seulement 9 euros.

ON TAILLE, ON COUPE, DANS LA SOMME, COMME PARTOUT, AU NOM DU FRIC.....

François Ruffin

Député de la Somme

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La calculette comme seul horizon

Dernière nouvelle contre l’éducation dans la Somme : la fermeture prochaine de trois collèges. Le tout à la va-vite, sans discussion, sans concertation, sans se poser la seule question qui vaille : comment assurer un meilleur avenir à nos enfants ?
Lire en ligne
Laurent Somon, président président du Conseil départemental, a décidé de fermer trois collèges : Domart-en-Ponthieu, Feuquières-en-Vimeu et Guy Mareschal à Amiens.
Jusqu’ici, il niait: « Non, c’est une rumeur… »
Durant des années, il a nié.
Et voici que le vendredi 8, sans avoir consulté ni les enseignants, ni les élus, ni les habitants, il informe les conseillers départementaux. Quatre jours plus tard, il confirme dans la presse. Et le mercredi 27 juin, ce sera « définitivement voté ».
Des « décisions non-négociables », assène-t-il, droit dans ses bottes.
La plus faible espérance d’obtenir le bac
Ce n’est pas acceptable.
Ce n’est pas acceptable que l’avenir de nos enfants, de trois établissements, soit tranché sans table ronde, sans discussions approfondies. Que l’on y fasse intervenir les syndicats, les élus, les parents d’élèves, les équipes éducatives, mais aussi des spécialistes de l’éducation…
Avec ce constat, au centre : quant aux difficultés de lecture, chez les jeunes, notre département est aujourd’hui le deuxième, après l’Aisne (50 % de plus que la moyenne nationale !). C’est en Picardie qu’on a la plus faible espérance d’obtenir le bac.
La rectrice en convenait d’ailleurs : « Nous sommes bien conscients des difficultés éducatives propres de ce territoire ».
Comment fait-on pour sortir de cela ?
Fermer trois collèges va-t-il aider ?
Réussit-on mieux dans des collèges à taille humaine ?
Bref, comment forger un avenir meilleur à nos enfants ?
Laurent Somon n’a posé, ne s’est posé, aucune de ces questions.
Il décide seul, et avec la calculette comme unique horizon.
Nous demandons simplement aux conseillers départements, aujourd’hui, de geler la décision. De se donner le temps de discussions. De faire entrer d’autres paramètres que les « coûts » dans leurs choix.
Notre dossier "Éducation"
Non, nos enfants ne sont pas une ligne budgétaire !
Nous allons à nouveau interpeler le préfet et le ministère de l’Éducation, également : fermetures de 35 classes 63 étaient prévues au départ), suppression de 29 postes dans les collèges (pour seulement 35 élèves en moins), transfert dans les cartons des académies d’Amiens et Lille (avec le transfert, on peut craindre, du rectorat). Ca commence à faire beaucoup de coups, dans un coin qui aurait besoin, vu son « retard éducatif », de moyens supplémentaires.
Mais ces décisions locales doivent être reliées aux grands choix nationaux du président Macron : couper dans les budgets sociaux, supprimer 120 000 fonctionnaires, et pour finir donner plus aux plus riches.
Note de ma pomme
Merci à ceux qui luttent encore pour la seule cause juste qui vaille: l'abolition de cette société capitaliste de merde!