dimanche 29 avril 2018

Pensée du dimanche

Publié le 29 Avril 2018
Pensée du dimanche
Rédigé par Canaille Lerouge

samedi 28 avril 2018

CE JOUR-LA, POURTANT, LES CHEMINOTS N'ÉTAIENT PAS EN GRÈVE.....



Publié par El Diablo


Deux militantes du Front syndical de Classe qui revenaient d'une réunion de leur organisation le samedi 21 avril 2018 à Marseille DONC UN JOUR SANS GRÈVE relatent leurs péripéties en dénonçant la politique des dirigeants de la SNCF qui ne manquerait pas d'être aggravée avec l'ouverture à la concurrence et la privatisation prévue.

En réaffirmant plus que jamais leur solidarité avec la lutte actuelle des cheminots.

Voyage de retour mouvementé pour Danielle et Marie !

 TÉMOIGNAGE

Venues à Marseille pour participer à une réunion du Front Syndical de Classe, (soit dit en passant que le lieu de rencontre est une adresse à retenir : l’Ecomotive, au pied des escaliers de la gare St Charles, accueil chaleureux et repas de qualité), nous prenons le TGV de 17h51, celui-ci semble être en service depuis longtemps, au regard de son état intérieur (moquette, sièges très sales). Départ à l’heure, chouette !!

Hélas à quelques kilomètres de St Charles, et après quelques hésitations, le contrôleur nous annonce que le conducteur va essayer d’arranger l’affaire en utilisant la mallette de dépannage. Encore hélas, car c’est en vain, la seule solution est le retour à St Charles où une nouvelle rame est mise en place, propre mais…sans climatisation !

Bref, nous partons enfin, avec cependant 1 heure et demie de retard. Nouvel incident en gare de Valence, une jeune femme est victime d’un malaise dû à la chaleur régnant à bord, nouvelle attente pour le diagnostic ; heureusement pour elle, rien de grave et notre voyage peut se poursuivre. Arrivée à Lyon La Part Dieu à 21h30 au lieu de 19h54, inutile de préciser que notre train pour Clermont était parti depuis 20h43. Mais rassurez-vous, la SNCF avait prévu notre prise en charge : 2 chambres à l’hôtel Ibis (69 euros x 2), 2 plateaux repas et les horaires pour dimanche matin. Merci.

Dimanche matin, nous repartons à 6h55, destination Moulins où nous allons devoir attendre 2h25mn l’Intercité en provenance de Paris. Oh joie ! Mais pour couronner le tout, l’Intercité a aussi du retard; et c’est, très fatiguées, que nous atteignons enfin notre destination !

Nous apprendrons qu’une de nos camarades repartant sur Nice a connu la même galère, apparemment il s’agissait de « disjonctions »

Bref….Pourtant, ce jour-là, les cheminots n’étaient pas en grève ! Ils ne sont donc pas à l’origine de ces dysfonctionnements. Peut-être devrait-on plus chercher du côté du manque de maintenance du matériel et d’entretien des voies, du matériel parfois vétuste…Ce que les cheminots dénoncent souvent.

Nous ne pouvons que soutenir nos camarades cheminots dans leur lutte pour un chemin de fer digne de ce nom et chaque fois que nous en avons l’occasion, expliquons autour de nous pourquoi le combat qu’ils mènent est important.

Total soutien à vous, camarades !

LA PHRASE DU JOUR.

«Je suis en colère contre ma profession». 

Pour Maurice LEMOINE, les journalistes français qui se rendent au Venezuela ne font pas leur boulot ou qu’en partie, en ne parlant qu’à l’opposition. Il dénonce ainsi une forme d’entre-soi, où les journalistes embourgeoisés français vont à la rencontre de leurs semblables vénézuéliens, les couches aisées de la population. Refusant néanmoins la posture du donneur de leçons, Lemoine parle sans cesse du devoir pour le journaliste de contextualiser l’information, de chercher à comprendre les mœurs, l’histoire et la culture locales. Et ce dernier de citer les brutalités et les meurtres dans chaque camp.
  Maurice LEMOINE, journaliste et globe-trotter(1)

(1) Avant d'être journaliste, il a été: typographe, démarcheur d’assurances au porte-à-porte, distributeur de prospectus, vendeur de (très peu de) machines à écrire, représentant de commerce (particulièrement non doué), homme de ménage dans un Prisunic (technicien de surface, selon l’actuelle dénomination), employé de bureau, veilleur de nuit dans un Club Méditerranée, chauffeur de camion, opérateur-pupitreur, ingénieur commercial, homme de piste à l’aéroport d’Orly, etc. Il a également vécu un an et demi en brousse, au Gabon, comme « Volontaire du progrès » (ce qui lui a laissé entrevoir l’existence de la Françafrique) et un an dans un kibboutz».

vendredi 27 avril 2018

AIR FRANCE ET LA GRÈVE



mardi 24 avril 2018

AIR FRANCE : la grève commence à faire bouger la direction

L’intersyndicale d’Air France a appelé jeudi la mobilisation des salariés à "s’accentuer" pour appuyer leurs revendications salariales et annoncé de nouvelles journées de grève "début mai", sans donner de date.
"Notre action commence à porter ses fruits". Après neuf jours de grève, et alors que deux sont déjà programmés lundi et mardi prochains, l’intersyndicale précise dans un communiqué, que "les jours de grève prévus début mai" seront annoncés la semaine prochaine. "Notre action commence à porter ses fruits, il faut persévérer. La mobilisation doit donc encore s’accentuer", écrit l’intersyndicale.
Sa proposition avant le début des grèves était de 1% en deux temps pour 2018. Cet accord "n’obtiendra pas l’adhésion" d’une majorité de syndicats, prévient l’intersyndicale. Elle dénonce une "manœuvre de la direction, qui cherche à amputer les augmentations des futures années en faisant croire à un rattrapage des six dernières années de blocage".
Pas d’accord sur le montant de l’augmentation. Après trois jours de négociations, Air France a mis lundi sur la table un projet d’accord final, soumis à signature jusqu’à vendredi, prévoyant une augmentation de 2% immédiatement et une hausse de 5% sur la période 2019-2021.

FLIC IVRE FOU DU VOLANT




ble village de Seine-et-Marne.

PAR  Publié le  | Le Point.fr

Les policiers ont fini par sortir leurs armes pour maîtriser leur collègue.
Les policiers ont fini par sortir leurs armes pour maîtriser leur collègue.
© PATRICK SEEGER / DPA / AFP​
Course-poursuite dans une petite commune de Seine-et-Marne. Le 23 avril, les habitants de ce paisible village de 1 500 habitants, situé près de Coulommiers, n'en ont pas cru leurs oreilles. Des fous du volant, croyaient-ils, avaient pris leurs rues pour un circuit de Formule 1. Un véhicule à la conduite approximative et roulant à vive allure tentait de semer un équipage de police lancé à sa poursuite. Dans la voiture poursuivie, la passagère, une ado, avait prévenu sa mère que son père était venu la récupérer complètement ivre. Laquelle mère avait immédiatement appelé la police.Le fautif, un homme de 48 ans, n'est pas n'importe qui : il est le patron de la brigade anti-criminalité (BAC) de Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, ainsi que de la brigade spécialisée de terrain, en charge de la mise en œuvre de la police de sécurité du quotidien, chère au ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.

Le major exceptionnel enclenche la marche arrière

Il est aux alentours de 20 heures. Les policiers remontent les rues du village et tombent nez à nez avec le Duster du major exceptionnel – c'est son grade –, complètement saoul. Les fonctionnaires font retentir le « deux-tons », signe que le conducteur doit s'arrêter. Dans un premier temps, le gradé en infraction cherche à fuir. La course-poursuite commence. Enfin acculé, il semble obtempérer. Mais quand les policiers mettent pied à terre pour l'interpeller, il enclenche la marche arrière et fonce sur eux. Les policiers l'évitent, mais le chauffard percute violemment la voiture de police avant de reprendre la route. Puis se ravise 100 mètres plus loin où il s'immobilise.
Cette fois, les policiers mettent leur collègue en joue. Il refuse de s'allonger ventre à terre, il est immédiatement menotté. Les vaillants fonctionnaires récupèrent la passagère en pleurs et en état de choc. Le gradé titube, refuse l'éthylotest. Selon la procédure, il n'est pas nécessaire aux agents de la force publique de constater techniquement l'alcoolémie, les signes manifestes d'ivresse – élocution pâteuse, yeux brillants – suffisent à caractériser ce délit. Le major exceptionnel a terminé sa soirée en cellule de dégrisement. Il risque la révocation.

http://www.lepoint.fr/societe/info-le-point-ivre-le-patron-de-la-bac-de-clichy-sous-bois-fonce-sur-ses-collegues-venus-l-interpeller-

Note de Pedrito: je n'ai relevé cette info sur aucune chaîne télé. Nos vaillants journaleux n'ont sans doute pas eu l'autorisation , ni de Macron, ni de Collomb


Une "autre Europe" n'est pas possible.

27 Avril 2018 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Euroboycott, #l'Europe impérialiste et capitaliste, #CN du PCF, #GQ
Local abandonné, Paris XIXème
Local abandonné, Paris XIXème
Publiée en décembre 2013, une intervention au CN du PCF toujours parfaitement actuelle. Mais faut-il parler à des sourds? les peuples se mettent en marche, et n'attendront pas "la gauche" pour cela, comme le Brexit l'a montré. (note GQ)
Le projet de « refonder l’Europe » proposé par la commission projet du PCF évite de poser le problème de la reprise de la souveraineté nationale. Il ne prend aucunement conscience du fait que le capitalisme agit maintenant pour la destruction des États-Nations pour réorganiser les marchés. Les peuples, eux en ont parfaitement conscience. La question de la souveraineté (et celle de l’euro) sont des marqueurs de classe, et notre texte, malheureusement, nous place du mauvais coté de la frontière entre les exploités et la bourgeoisie mondialisée.
Cette entreprise de destruction du cadre national, qui fait bon ménage avec l’organisation du rejet de l’autre, est liée aussi à l’Acte 3 de décentralisation qui déstructure le pays de l’intérieur.
Si on laisse se poursuivre la marche à petits pas vers l’Europe supranationale qui se construit inexorablement contre la volonté des peuples, la question de son identité se posera, et la réponse sera vite trouvée : ce sera une Europe chrétienne, blanche, et impérialiste.
Au fond, le texte proposé à la discussion affirme qu’une autre Europe est possible, comme si un autre capitalisme était possible. Car l’Europe économique que l’on veut préserver, ce n’est qu’une figure du capital international. Le texte évite le débat populaire sur la sortie de l’euro. Ce faisant, le parti se coupe des masses.
Sortir de l’euro serait, à n'en pas douter une révolution, et cela ne devrait pas nous faire peur. Une telle décision bouleverserait les rapports de forces, ouvrirait une nouvelle période historique, et une nouvelle donne mondiale. Le texte semble ignorer qu’il y a quatre autres continents, et des projets de refondation monétaire qui se développent dans le monde, qu’ils proviennent d’Amérique latine ou de Chine.
Pour reconstruire un cadre international de paix et de progrès, il faut non pas améliorer l’Union européenne et lui donner un vernis idéologique « de gauche », il faut rompre avec elle pour repartir sur les bases permettant la construction d’une société socialiste.
Je conteste l’efficacité du texte "Refonder l’Europe" car je préfère que nous nous adressions à la majorité du peuple, pour empêcher le Front National et plus encore l’abstentionnisme populaire de continuer leur progression.
L’ Union Européenne est une dictature qui cache son jeu. Sa nature est profondément antidémocratique.
Pasquale Noizet, CN du PCF, 16 novembre 2013

MACRON L'AMÉRICAIN.

Macron l’Américain
On m’a dit (j’ai vérifié, ce n’est pas un fake news) que Macron a été ovationné par des étudiants, qu’il passe à la télé sans traiter les citoyens de « fainéants, illettrés, alcooliques », qu’il est devenu écolo au point de pratiquer l’arboriculture, qu’il est affectueux jusqu’aux bisous avec un dirigeant politique qui n’est pas à LREM. En plus, il parle la langue.
De sorte que je me demande s’il ne s’est pas trompé de pays en 2017 en candidatant pour la présidence de la République.
Théophraste R.

Macron à Washington et la chute de la France.

Le sommet de Macron avec Trump
met en lumière l’insignifiance géopolitique de la France

La visite aux Etats-Unis du président français Emmanuel Macron ne mérite pas l’attention que lui prêtent les médias.

Macron n’a rien à offrir à Trump. La France n’est qu’un petit joueur dans la guerre syrienne. La contribution militaire de la France au raid syrien était symbolique. La France ne dirige pas l’Europe, l’Allemagne le fait. Elle ne décide pas de la politique de l’UE, qui est décidée non pas à Paris mais à Berlin.

Macron a des idées sur l’accord nucléaire iranien et le changement climatique, qui sont complètement différentes de celles de Trump. Cependant, il ne changera pas le point de vue de Trump sur ces deux sujets. Au contraire, c’est Macron qui est forcé de changer ses idées pour les adapter à celles de Trump.

Le langage corporel entre les deux hommes a tout dit très clairement. Trump est le partenaire majoritaire dominant. C’est Macron qui suit.....
Blog Comité Valmy
Note de Pedrito: .....Comme le prouve la photo ci-dessus, Macron suit son maître. Sans compter leurs.... "Multiples bises intempestives et accolades bien viriles, on ne compte plus les petits gestes d’attention qu’ils ont eu l’un envers l’autre. A tel point que certains moments ont versé dans le loufoque, voire dans l’embarras. Alerte malaise.."





mensonges de l’Occident sur la Syrie (...)

Un général britannique dévoile
les mensonges de l’Occident sur la Syrie
Sonia L.-S. Algérie Patriotique

vendredi 27 avril 2018, par Comité Valmy

Le général-major Jonathan Shaw. D. R.

Un général britannique dévoile
les mensonges de l’Occident sur la Syrie

De Londres, Sonia L.-S. – L’ancien chef des forces spéciales britanniques affirme que personne au sein de l’armée ne croit que le président Al-Assad soit derrière l’attaque chimique à la Douma orientale. Le général-major Jonathan Shaw rejette en bloc les informations colportées par les médias et les déclarations de la sphère politique, que ce soit au Royaume-Uni ou ailleurs, qui suggère que Bachar Al-Assad a planifié le gazage de son propre peuple, en s’interrogeant : « Pourquoi Al-Assad utiliserait des armes chimiques à l’heure qu’il est, alors qu’il a gagné la guerre ? ».
« Ce n’est pas juste mon opinion personnelle, cette analyse est partagée par de hauts gradés au sein même de l’armée américaine. Il n’y a aucune raison de croire qu’Al-Assad a ordonné une telle attaque », a expliqué l’ex-commandant en chef des forces spéciales britanniques, soulignant qu’« Al-Assad a veillé à ce que les rebelles quittent les zones occupées en autobus, après que ses troupes ont repris le contrôle totale des territoires aux mains des rebelles ». « Pourquoi donc se donnerait-t-il la peine de mener des attaques à l’armement chimique étant donné qu’il a réussi à remporter la bataille militairement ? », s’est-il interrogé.
Dans un entretien exclusif accordé à l’hebdomadaire dominical britannique The Mail On Sunday, l’ancien commandant du régiment de parachutistes britanniques n’a pas hésité à pointer du doigt « les factions djihadistes et les divers groupes d’opposition syriens, certains parachutés de l’extérieur pour combattre le régime d’Al-Assad ». Selon lui, ces groupuscules sont plus tentés de recourir aux armes chimiques et faire endosser la responsabilité de tels actes au régime d’Al-Assad. Il s’agit d’une tactique visant à permettre le maintien des forces américaines en Syrie et provoquer un changement dans la stratégie des Etats-Unis dans la région, après la décision du président américain Donald Trump se désengager militairement en Syrie.
Cette analyse converge à tous points de vue avec celle développée par une autre personnalité de haut rang au sein de l’institution militaire britannique, l’amiral Lord West, ancien commandant en chef de la Royal Navy, qui avait laissé entendre qu’« à ce stade, Al-Assad n’a aucun intérêt à recourir aux armes chimiques dans sa guerre contre les factions rebelles, compte tenu des acquis réalisés par ses forces sur le terrain ». « Tout laisse plutôt croire que les factions djihadistes affiliées d’une manière ou d’une autre à Daech et qui avaient réussi à accaparer des stocks de produits chimiques comme le chlore ou le gaz sarin, avaient tout intérêt à mener ce genre d’attaque pour déclencher une mobilisation internationale contre Al-Assad », avait expliqué, en substance, l’ancien patron de la marine britannique.
S. L.-S.
25 avril 2018

ENFIN....UN PEU D'ESPOIR.......

Kim Jong-un y Moon Jae-in se retratan junto a niños coreanos. Foto: AP.
Kim Jong-Un et Moon Jae-In posent avec deux enfants Coréens 
No comment! 

jeudi 26 avril 2018

LA PENSÉE DU JOUR

DANS LE VISEUR DE L'OLIGARCHIE MONDIALE: STALINE....

.....Restent les mérites du personnage historique Staline auquel il faut rendre justice : Il a su rendre concrète l’expérience du « socialisme dans un seul pays (l’alternative étant, non pas la « révolution permanente » mais « le socialisme dans aucun pays »), expérience que l’humanité du XXème siècle devait faire. Il a su diriger le peuple soviétique pour vaincre le nazisme. Sans Staline, le Parti communiste soviétique, et le peuple russe, le Troisième Reich aurait triomphé. Staline a accéléré la décomposition du monde colonial et du racisme, et rendu dans le monde entier l’exploitation et la misère illégitimes.

 Blog de Gilles Questiaux GQ, 22 novembre 2017 (texte élaboré depuis 2010, publié en versions successives)

CES MILLIARDAIRES QUI MÈNENT LE MONDE A LA CATASTROPHE


Le président togolais Faure Gnassingbé et Vincent Bolloré  inaugurent la première Blue 2Zone à Lomé. et le trafic de bois précieux africains
Le président togolais Faure Gnassingbé et Vincent Bolloré inaugurent la première Blue 2Zone à Lomé. et le trafic de bois précieux africains



RT en français
Le groupe Bolloré a annoncé la mise en examen de Vincent Bolloré. Il avait été présenté devant les juges d'instruction après sa garde à vue. Les enquêteurs soupçonnent des irrégularités dans l'obtention de concessions portuaires en Afrique.
L'homme d'affaires Vincent Bolloré a été mis en examen le 25 avril, selon son porte-parole, qui n'a pas précisé les chefs de mise en examen du milliardaire de 66 ans, mais a clamé son innocence.
Une source judiciaire a par la suite communiqué à l'AFP qu'il avait été mis en examen pour «corruption d'agent étranger» et complicité d'«abus de confiance» et de «faux et usage de faux». Vincent Bolloré a quitté le bureau des juges sans être placé sous contrôle judiciaire.
Il a été dans un premier temps présenté aux juges chargés d'enquêter sur l'obtention par son groupe de concessions portuaires en Afrique de l'Ouest, à l'issue d'une garde à vue entamée le 24 avril au matin.
Le directeur général du groupe Bolloré, Gilles Alix, et le responsable du pôle international de Havas, Jean-Philippe Dorent, ont eux aussi été présentés aux juges d'instruction. Ils sont également susceptibles d'être mis en examen à l'issue de cet interrogatoire.

La bataille sociale inséparable de la lutte pour l'indépendance nationale et la souveraineté populaire : 2/2 - Pour gagner la bataille,  par Jean LEVY
2/2 POUR GAGNER LA BATAILLE...
par Jean LEVY
Comme nous l'avons vu, la France et les Français se sont laissés avoir l'an passé, pris dans la nasse d'une stratégie menée de main de maître, il faut le reconnaître, par l'oligarchie financière. Celle-ci, dominant l'économie, forte de l'ensemble de ses médias, avait pour objectif d'accélérer la prise en main directe par ses représentants de la politique de la France, afin d'opérer les changements structurels liés avec l'évolution du Capital mondialisé. Celui-ci  exige la levée de tous les obstacles à sa main mise totale sur toutes les sources de profits par la privatisation de tous les secteurs qui lui échappent encore. Et cela dans les délais les plus courts, sa logique interne exigeant la rotation accélérée du Capital.
Ces objectifs exigeaient donc un 'pouvoir fort', débarrassé des contingences démocratiques et appliquant contre vents et marées ces objectifs.  
Cette contre-offensive capitaliste ne date pas d'aujourd'hui. Elle s'est développée tout au long des trente dernières années avec la collaboration alternée de la vraie droite avec Giscard, Chirac et Sarkozy, et de la fausses gauche, avec Mitterrand, Jospin et Hollande. Mais la politique ainsi menée a conduit au rejet populaire des deux forces politiques. Or, l'amenuisement de chacune d'elles ne permettait plus la poursuite de cette stratégie de l'alternance. 
Et l'histoire française, ses traditions,  ne permettait pas de recourir à une "Gross Koalition" à l'allemande, un gouvernement officiellement PS-Droite.
Il fallait recourir à une autre forme d'alliance, plus dissimulée.
D'où le recours à une soit-disant force nouvelle, issue de nulle part, autour d'un homme providentiel... On a en mémoire la mise sur orbite la fusée Macron, grâce au concours bienveillant de la banque Rothschild, et à l'obligeance des ambassadeurs du patronat, tel  Jacques Attali - l'homme qui l'a présenté à François Hollande en 2010,  -  la campagne frénétique de l'ensemble des médias pour le nouveau Jupiter et la mise au ban de la société de Marine Le Pen, qualifiée unanimement danger imminent.
C'est ainsi qu'Emmanuel Macron a pu sembler sortir de l'anonymat, pourtant déjà promu secrétaire-général de L'Elysée par Hollande en 2012, puis ministre de l'Economie en 2016...Il fallait, pour la bataille présidentielle qui s'annonçait, assurer la victoire de l'associé-gérant de la banque d'affaire et déblayer sa route. Ce fut fait avec "l'affaire Fillon, éliminé moralement du tournoi, lui que tous les sondages voyait gagnant...Et,  parallèlement, Manuel  Valls, qui aurait bien goûté à la soupe, fut évincé de la primaire socialiste au profit d'un candidat non susceptible de figurer au second tour de l'élection présidentielle...
Le chemin pour Macron était ainsi dégagé, d'autant plus qu'allaient se rallier à lui, les barons du PS, tels Le Drian, Gérard Collomb, et les futurs responsables de LREM. 
Parallèlement, nombre de parlementaires Républicains gagnaient le bateau Macron avec Edouard Philippe, Bruno Le Maire et Gérard Darmanin et bien d'autres.
Ainsi, les formations dites de "gauche" comme de droite étaient ainsi laminées, laissant les rênes à Macron.
Tel est le plan concocté par l'oligarchie financière, réalisé en une petite année, et qui permis à l'élection d'un des leurs directement aux leviers de commande de la France ...
Qui parle de complot ?
Certes, ce scénario purement français s'insère dans le processus européen, dont Emmanuel Macron se veut le meilleur architecte. Ses discours,  à la Sorbonne, à Berlin comme à l'Acropole, visent à faire de l'Union européenne une sorte d'Etat souverain, structuré dans tous les domaines -  y compris militaire - en fonction des intérêts de l'oligarchie.
C'est pour lui une tâche prioritaire. Mais elle se heurte aux intérêts divergents des castes oligarchiques des Etats associés, telle l'Allemagne qui tient à conserver sa tutelle économique sur l'Europe. La volonté d'intégration poussée de l'Union, exprimée par Macron, se développe donc à contre courant du désir des peuples de maîtriser leur destin. Les derniers déboires des partisans de l'Union européenne subis en Hongrie, en Italie, en Hollande, après ceux d'Autriche, pour ne pas parler du Brexit  montrent que l'aspiration impériale d'Emmanuel Macron, peut-être victorieusement contrecarrée. 
Les luttes sociales en France s'insèrent dans ce combat des peuples européens pour leur souveraineté. En résistant au pouvoir oligarchique, les Français peuvent mettre en échec la politique que l'Union européenne veut imposer aux peuples de notre continent  : une régression historique sociale et politique.
Cette bataille ne peut être gagnée que si celle-ci se situe donc dans la lutte pour la souveraineté pleine et entière de notre République, dans une France indépendante dont le peuple fixe lui-même son destin.

Tag(s) : #Lutte de Classe Blog çà n'empêche pas Nicolas

lundi 23 avril 2018

TINTIN EN AMÉRIQUE

Tintin en Amérique
On disait notre président à nous et celui des USA les pires ennemis sur notre planète et peut-être même au-delà. Et pour preuve, les médias de la pensée unique nous présentaient en boucle la poignée d'acier très virile de Tintin d'Emannuel Macron à Donald Trump. Cela allait donc barder du haut de la Tour Eiffel. Et puis, comme les feuilles mortes, les promesses se sont ramassées à la pelle.
Donald Trump fut invité au défilé du 14 juillet 2017 avec en prime un dîner tout en haut de la Tour Eiffel, sans doute pour contrôler que pas une tête ne dépasse. Dernièrement, badaboum de la France sur la Syrie derrière Donal Trump. Et dans l'OTAN du même, la France de Manu y est comme un coq en pâte. Elle vient d'augmenter son budget militaire pour satisfaire son pote Donald et pas celui de Walt Disney.
Du coup, le big boss de la libre Amérique invite durant 3 jours notre roi élu en visite d'Etat. 3 jours, c'est le plus qu'on peut faire de l'autre côté de l'Atlantique en visite protocolaire, s'émeuvent, des larmes dans leurs commentaires, les médias de la pensée unique. Et Cocorico, notre big boss gaulois sera même reçu sur le domaine de Georges Washington, père de l'Indépendance US et premier patron des USA.
Bon, c'est juste oublier que ledit G. Washington, sur son domaine de 200 hectares, exploitait des milliers d'esclaves africains gratos. Vous ne le savez peut-être pas, mais nombre de pères-fondateurs de la libre Amérique furent de notoires planteurs esclavagistes.
Ceci dit, notre Manu national ira-t-il manger du Mcdo dans un clos réservé aux tous premiers habitants du continent américain et que Christophe Colomb avait baptisé des Indiens?. Cela serait bêta qu'il ne s'y rende pas, lui le président de la patrie des droits de l'Homme et du citoyen.
En ce moment, côté droits de l'homme blanc, à l'Assemblée nationale, l'ex-dirigeant socialiste Gérard Collomb, devenu ministre de la Police et de l'Immigration, fait passer une loi liberticide contre les réfugiés. Pile poil quand son chef est invité par Donald Trump. Comme quoi, les grands esprits de la droite réactionnaire se rencontrent toujours.
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

dimanche 22 avril 2018

CHEZ LES "AMIS" SAOUDIENS DE LA FRANCE ÉTERNELLE

NOMBRE RECORD DE DÉCAPITATIONS EN SAOUDIE



image: http://1452858779.rsc.cdn77.org/photo/20180421/f26d2213-e853-40c4-a075-4fefc2bd9ac7.jpg
Un condamné à mort nigérian est décapité au sabre en Arabie saoudite. ©Le Monde
Un condamné à mort nigérian est décapité au sabre en Arabie saoudite. ©Le Monde



Arabie saoudite: les exécutions par décapitation en hausse

Sat Apr 21, 2018 2:10PM
En Arabie saoudite, les statistiques montrent que pendant les trois premiers mois de l’an 2018, le nombre des personnes exécutées par décapitation a suivi une courbe ascendante, accusant en 2018 une hausse de 27 % par rapport à la même période en 2017.
Selon les opposants au régime des Saoud, au cours du premier trimestre de l’an 2017, les bourreaux du régime ont coupé la tête à 22 personnes, contre 39 en 2018.
Parmi les 39 décapités au sabre, 22 avaient la naturalisation saoudienne, 16 autres étaient originaires du Pakistan, d’Égypte, du Niger, de Jordanie, du Liban et de Syrie, tandis que le dernier condamné était un apatride.
Selon l’Organisation euro-saoudienne des droits de l’homme (ESOHR), 53 % des exécutions, au cours du premier trimestre de l’année 2018, ont été appliquées à des petits délinquants.
Et l’Organisation euro-saoudienne des droits de l’homme de poursuivre :
« Aux méthodes barbares souvent utilisées par les geôliers saoudiens pour extirper des aveux à leurs accusés, qui incluent de les priver de leur droit légitime de se défendre en engageant un avocat, vient s’ajouter le non-respect des autorités pénitentiaires, qui outrepassent les normes admises et refusent un procès équitable à des prévenus pour lesquels la peine capitale a été requise. »
Selon cet organisme, 42 personnes actuellement en procès risquent de se voir condamnées à la peine de mort. Certains d’entre eux n’ont pourtant commis que des délits jugés mineurs, par exemple le fait d’avoir émis des critiques contre le régime ou d’avoir participé à des manifestations.
Parmi les dossiers cités par cet organe, certains se démarquent manifestement des autres. Il s’agit de ceux qui portent l’inscription « noyau des élites » ou « noyau des favorisés et privilégiés ». Cela concerne une douzaine de personnes qui attendent leur verdict pour des chefs d’accusation ambigus, vagues, génériques ou aberrants.
Aux yeux du régime saoudien, ces personnes font partie de l’élite vivant en Arabie saoudite. Issues de différentes catégories socioprofessionnelles, elles comprennent entre autres des universitaires, des oulémas, des médecins et des commerçants accusés d’avoir espionné pour le compte de l’Iran.
Parmi les 42 personnes qui risquent d’être exécutées, on trouve 8 enfants et jeunes adolescents qui ont été condamnés en première instance à une peine de mort par décapitation. Et cela en sachant que l’Arabie saoudite est un pays signataire de la Charte des droits des enfants qui interdit catégoriquement l’exécution des mineurs.

Read more at http://www.jacques-tourtaux.com/#0xi5yGM3C2k1tTV0.99

Note de Pedrito: L’Arabie saoudite continue de traiter cruellement sa minorité chiite et vend son projet "Perspective 2030".Au «Davos des sables» organisé fin octobre à Riyad, MBS a dévoilé son plan Vision 2030 synonyme de privatisations et de chantiers pharaoniques. «Chacun veut sa part du gâteau, confirme un patron français, même si les Américains, alliés traditionnels des Saoudiens, seront sans doute les mieux servis.» Le projet phare de MBS est d'ériger sur les bords de la mer Rouge, aux confins de la Jordanie et de l'Egypte, Neom, une ville futuriste. Deux fois plus étendue que l'Ile-de-France, la cité serait un concentré de nouvelles technologies : taxis volants, livraisons par drones, parcs éoliens, agriculture verticale, robots omniprésents...
Et le monde capitaliste "libre" de fermer lez yeux  sur les décapitations: le fric n'a pas d'odeur.....

F.O.: LE "SYNDICAT" BÂTI PAR LES USA AVEC LE DOLLAR


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Et là, ce n'est pas le patron de la CFDT qui s'exprime, mais Jean-Claude Mailly, celui de FO, quelques jours avant de quitter son fauteuil, le 27 avril.
"Invité ce mardi par BFM Business à dire qui fut le « meilleur ministre du Travail » depuis son arrivée à la tête de Force ouvrière en 2004, Jean-Claude Mailly a cité Jean-Louis Borloo (2004-2007), Xavier Bertrand (2007-2009 et 2010-2012), avant d’ajouter : « que ça plaise ou pas, Mme Pénicaud, même si on n’est pas toujours d’accord, est une bonne ministre ». Et parmi les présidents qu’il a côtoyés, « le plus sympa, comme homme, [c’est Jacques]Chirac, il aime les gens ».
Revenant sur l’épisode, à l’automne 2017, des ordonnances travail, pendant lequel une partie de sa base lui avait reproché de ne pas s’être suffisamment opposé, il « ne regrette rien » mais réfute toute « décision individuelle ». « Ces décisions que nous avons prises pendant la période, elles ont été prises par les 13 membres du bureau confédéral, unanimes », a-t-il certifié. "
Petit commentaire de ma pomme: Il ne vous échappe pas que les ministres du Travail cités sont tous de droite. Mais lorsqu'il y a du grain à moudre pour les partenaires dits sociaux, peu importe qui fait tourner le moulin. Quant à Jacques Chirac qui aime bien les gens...

UN AFFRONT DE PLUS POUR MACRON


Légion d'honneur

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Bachar el-Assad a anticipé sur la procédure de retrait de la Légion d’honneur engagée en France à son endroit, estimant qu’il n’était point d’honneur de porter une distinction d’un pays «esclave» des États-Unis et préférant la rendre à la France.
Jeudi 19 avril, trois jours après que Paris a engagé une procédure de retrait de la Légion d'honneur décernée à Bachar el-Assad en 2001 par Jacques Chirac, la présidence syrienne a rendu la décoration à la France.
«Il n'est point d'honneur pour le Président Assad de porter une décoration attribuée par un régime esclave (…) des États-Unis qui soutient les terroristes», a indiqué la présidence syrienne dans un communiqué.
«Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a officiellement rendu à la République française, par le biais de l'ambassade de Roumanie à Damas qui parraine les intérêts français en Syrie, la décoration de Grand Croix de la Légion d'honneur accordée au Président Assad par l'ancien Président français Jacques Chirac», a précisé la présidence, poursuivant que la décision a été prise après «la participation de la France à l'agression tripartite aux côtés des États-Unis et du Royaume-Uni contre la Syrie le 14 avril».
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, informe le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené sous couvert d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques syrienne, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères avait dénoncé «une frappe militaire contre un État souverain sous un tel prétexte».

FLAGRANT DÉLIT DE MENSONGE DE SUPER MENTEUR

Syrie et autres lieux

Publié le 22 Avril 2018

La question des preuves.

Syrie et autres lieux

Comment peut-on accepter comme preuves devant légitimer des agressions militaires les assertions de personnages pris chaque jour en flagrant délit de mensonge à répétition sur leur actes de politique intérieurs 

Rédigé par Canaille Lerouge

SYNDICATS ET LUTTES SOCIALES

Archives de Catégorie: SYNDICATS et LUTTES SOCIALES

Jacques Rancière répond aux grévistes de Paris Nord

LES CHEMINOTS ET LES INTELLOS # 1

Philosophe, « maître ignorant », penseur de l’égalité, Jacques Rancière a été sollicité par des cheminots en grève reconductible du secteur Paris Nord autour de quelques questions ayant trait à la solidarité et à la lutte en cours contre la réforme du Rail.

Anasse, aiguilleur au Bourget : Comment un intellectuel aujourd’hui peut-être solidaire d’une grève de travailleurs.euses ?
Je n’aime pas la notion d’intellectuel qui suppose une sorte de monopole de l’intelligence ni la posture de l’intellectuel qui affiche son soutien aux luttes des travailleurs. Je pense que c’est à ceux qui mènent un combat de dire ce qu’ils attendent précisément des autres, comme actes de solidarité, qu’il s’agisse d’aides matérielles ou d’interventions par la parole. Mais surtout la distance entre les situations et les combats tend aujourd’hui à se réduire.
A l’Université comme à la SNCF ou dans d’autres secteurs d’activité, c’est la même chose qui se trouve attaquée, à savoir précisément l’existence d’un monde solidaire : un monde où tous, indépendamment de leur rang social, aient accès aux mêmes avantages qu’il s’agisse d’enseignement, de soins, de transport ou d’autres services.
Karim, Technicentre du Landy : Notre statut serait un privilège remontant à une époque révolue. Qu’est-ce qu’un droit et qu’est-ce qu’un privilège aujourd’hui selon vous ?
Un privilège c’est un avantage qu’une catégorie sociale particulière détient en fonction de sa différence, de sa supériorité sur les autres, comme c’était le cas de la noblesse d’hier. Un droit, c’est ce dont on bénéficie, au contraire, dans la mesure où on est semblable à tous. C’est aussi quelque chose qui a été acquis par une lutte pour imposer l’égalité.
Le statut de cheminot est quelque chose qui a été créé quand le mouvement populaire a imposé l’existence d’un service public qui assure à tous la possibilité d’avoir accès aux mêmes services. C’est cette idée d’une possibilité pour tous d’être éduqué, soigné, transporté, etc. dans des conditions égales qui est aujourd’hui attaquée par les puissants. Et cette attaque a besoin de se légitimer en appelant « privilège » les droits sociaux acquis par les luttes d’hier. C’est vrai que d’autres catégories de travailleurs ont perdu des droits que les cheminots ont encore. Mais justement ce que veulent ceux qui hurlent contre les « privilégiés », c’est l’absence de droits pour tous.
Laura, aiguilleuse au Bourget : La grève pourrait se durcir dans la durée. On parle de nous comme des preneurs d’otages, qu’en pensez-vous ?
La rhétorique de la « prise d’otage » appartient à la même entreprise pour discréditer les luttes sociales au nom de l’idée que ce sont les gens ordinaires qui en sont les victimes. Mais ce n’est pas simplement un abus de langage. Il faut rapprocher cet usage des mots d’une réalité très matérielle.
Depuis plusieurs années on voit se développer une tentative pour criminaliser toutes les formes d’action par lesquelles les travailleurs et travailleuses en lutte excédaient le cadre de la revendication polie, et notamment les séquestrations de patrons et de cadres. Petit à petit c’est la lutte sociale elle-même que l’on cherche à criminaliser. Il faut en même temps prêter attention aux difficultés que la grève entraîne pour beaucoup de monde et refuser le chantage à la « prise d’otage ».
[Crédit photo : Rethinkuva.org]

samedi 21 avril 2018

C'EST UN JOLI NOM BARRICADE, QUI RIME AVEC CAMARADE.....







D'après Ernest Meissonier. Une baricade Révolution de 1848
C'EST UN JOLI NOM, BARRICADE, QUI MARIE CERISE ET GRENADE
Les barricades ont illustré l'histoire sociale de la France. En mai 1968, un mot d'ordre affichait: "la barricade ferme la rue mais ouvre la voie". La grève bloquait le pays pour que le gouvernement de droite reçoive les organisations syndicales, notamment la CGT en pointe dans ce grand conflit social.
L'écrivaine et résistante Elsa Triolet disait: "les barricades n'ont que deux côtés". Et elle se trouva du bon côté. Du mien et de beaucoup d'autres dans la lutte de classe contre le capitalisme exploiteur. Pour une meilleure société plus juste et plus humaine. Pas comme ces ultra-gauchistes de mai-juin 1968 qui donnaient des leçons à la classe ouvrière, lesquels aujourd'hui se prélassent sous les ors de notre mauvais république. Exemple avec Daniel Cohn-Bendit, l'ultra-révolutionnaire d'alors, soutien de la politique réactionnaire édictée par Emmanuel Macron.
De mon côté de la barricade, il y a aussi de la solidarité. Pour reprendre Victor Hugo: "La grande chose de la démocratie c'est la solidarité. La solidarité est au-delà de la fraternité. La fraternité n'est qu'une idée humaine, la solidarité est une idée universelle". Oui solidarité internationaliste avec tous les peuples.
Toujours de mon côté de la barricade, en ce moment, la solidarité s'exprime avec les luttes en cours. La CGT a recueilli plus de 200 000 euros. Une trentaine d'intellectuels et d'artistes ont de leur côté lancé une cagnotte. Elle atteint plus de 800 000 euros.
Oui, décidément, c'est un joli nom barricade! Et toujours du bon côté.

vendredi 20 avril 2018


VIVA CUBA

“Il n’y aura pas de place pour ceux qui aspirent à restaurer le capitalisme”

Publié le
Le nouveau président de Cuba, Miguel Díaz-Canel, et l’ex-chef d’État Raúl Castro à l’Assemblée nationale, le 19 avril 2018.  PHOTO ADALBERTO ROQUE / AFP