SIGNEZ LA PÉTITION POUR QUE
MARTHA DESRUMAUX
l'ouvrière héroïque de Wazemmes
déportée, féministe, syndicaliste,
ENTRE AU PANTHÉON
L'idée de faire
entrer cette ouvrière de Wazemmes au Panthéon ne tombe pas du ciel. Déjà
en 2015, le dossier de cette ouvrière, qui ne savait ni lire ni écrire,
née à Comines sur les bords de la Lys en1897, mais qui, à 20 ans, prend
la tête des luttes pour défendre les ouvriers et les femmes, lutter
contre le fascisme et l'injustice et fait la une de La Voix du Nord.
Le dossier avait été présenté par l'ex-ministre communiste Marie-George Buffet au président François Hollande alors en quête de candidatures féminines pour le Panthéon. Finalement deux autres femmes résistantes ont été retenues : Geneviève Anthonioz-de Gaulle, nièce du général, et l'ethnologue Germaine Tillion, mais pas l'ouvrière du Nord.
Les défenseurs de notre ouvrière n'ont pas renoncé : ils ont constitué l'association des Ami.e.s de autour de Pierre Outteryck, historien du mouvement ouvrier, et qui lui a consacré un livre.
L'idée que la résistante du Nord rejoigne à son tour le Panthéon et devienne la sixième femme ne revient pas par hasard sur le devant de la scène. Sa "candidature spontanée" d'aujourd'hui mise sur un double chiffre rond (les 120 ans de sa naissance et les 15 ans de sa mort) mais aussi sur l'équation entre une icône féministe avant-gardiste et un air du temps où l'égalité entre les femmes et les hommes ne peut plus être une variable.
La pétition "Martha Desrumaux, pour une ouvrière au Panthéon" a recueilli en moins de deux semaines plus de 1 000 signatures. Elle parviendra en janvier sur le bureau d'Emmanuel Macron...
Ps La pétition atteint déjà en quelques jours 4.000 signatures
Quelques mots en bref:
Née en 1897, orpheline de père très tôt, Martha est placée à 9 ans chez des riches comme "bonne à tout faire". Elle s'enfuit et devient ouvrière dans le textile. Se syndique à 13 ans, à la CGT . Puis aux Jeunesses Socialistes de Jaurès. C'est le début d'une longue vie de luttes et de combats courageux. Première femme élue au C.C. du PCF. Puis Résistance, déportation pendant la seconde guerre mondiale, libération en 1945. Reprise des combats politiques et sociaux d'émancipation au service des travailleurs et du peuple. Jusqu'à sa mort en 1982.
Le dossier avait été présenté par l'ex-ministre communiste Marie-George Buffet au président François Hollande alors en quête de candidatures féminines pour le Panthéon. Finalement deux autres femmes résistantes ont été retenues : Geneviève Anthonioz-de Gaulle, nièce du général, et l'ethnologue Germaine Tillion, mais pas l'ouvrière du Nord.
Les défenseurs de notre ouvrière n'ont pas renoncé : ils ont constitué l'association des Ami.e.s de autour de Pierre Outteryck, historien du mouvement ouvrier, et qui lui a consacré un livre.
L'idée que la résistante du Nord rejoigne à son tour le Panthéon et devienne la sixième femme ne revient pas par hasard sur le devant de la scène. Sa "candidature spontanée" d'aujourd'hui mise sur un double chiffre rond (les 120 ans de sa naissance et les 15 ans de sa mort) mais aussi sur l'équation entre une icône féministe avant-gardiste et un air du temps où l'égalité entre les femmes et les hommes ne peut plus être une variable.
La pétition "Martha Desrumaux, pour une ouvrière au Panthéon" a recueilli en moins de deux semaines plus de 1 000 signatures. Elle parviendra en janvier sur le bureau d'Emmanuel Macron...
Ps La pétition atteint déjà en quelques jours 4.000 signatures
Quelques mots en bref:
Née en 1897, orpheline de père très tôt, Martha est placée à 9 ans chez des riches comme "bonne à tout faire". Elle s'enfuit et devient ouvrière dans le textile. Se syndique à 13 ans, à la CGT . Puis aux Jeunesses Socialistes de Jaurès. C'est le début d'une longue vie de luttes et de combats courageux. Première femme élue au C.C. du PCF. Puis Résistance, déportation pendant la seconde guerre mondiale, libération en 1945. Reprise des combats politiques et sociaux d'émancipation au service des travailleurs et du peuple. Jusqu'à sa mort en 1982.