lundi 1 septembre 2014

AFICION ET ÉMOTIONS À ST PERDON

PASSIONNANTE NOVILLADA CONCOURS

DIX HUIT rencontres avec la cavalerie, un batacazo.
Présidence - GODIN, NOGUÈS, X....- laxiste -  temps des avis non respectés, - souvent incompétent, et mélomane. Beaucoup trop! Autre scandale auquel il faudra mettre fin: la banda qui se déchaine avant la sortie de la dépouille des toros. Avant que le torero ne sorte pour saluer. On mélange tout! Manque absolu de sérieux.
Arènes debout, hors-mis quelques goujats pourtant bardés de bretelles ornées de fers d'élevage - honte à eux ! - et une minutes d'applaudissements pour saluer la mémoire d'Hubert YONNET, récemment disparu.
A noter que les trois novilleros ont accompli leur seconde faena sans la chaquetilla, après leurs trois volteretas.
Plus de deux mille entrées.
Çà commençe, disons, petitement, avec un PALHA né en Août 2010, charpenté, certes, armures modestes, sans charge. Qui se défend plus qu'il ne pousse sous la première morsure, trasera, idem pour la seconde, elle aussi trasera, la troisième dans les reins. Et trébuche dès les premiers muletazos administrés par José GARRIDO. Deux séries de naturelles en allongeant le bras, la troisième sans se croiser, puis la muleta se fait régulièrement accrocher par le quadrupède, difficile et sans jus. Quelques derechazos en se replaçant sur le chemin, entière desprendida. Avis, quatre descabellos
Second novillo de CASTILLEJO DE HUEBRA, un manso qui fuit les capes, trapu, armures commodes, qui glisse sur le sable. On craint le pire. Il pousse peu lors de la rencontre avec la pique, vite levée, puis hésite à charger de 10 mètres, et finit par s'élancer pour soulever la cavalerie. Troisième rencontre brève, il sort de lui même. Alejandro MARCOS l'entreprend à la muleta avec des gestes lents, mais beaucoup de pico, se fait bousculer à gauche. Novillo noblote, sans transmission, le garçon fait des passes de profil, se découvre. Trois quarts d'épée sur le côté.
Comme toujours, les aficionados attendaient le VALDELLAN avec l'intérêt passionné que suscite cet élevage depuis ces dernières années. Et la novillada "va a màs". L'exemplaire du jour est fin, beaucoup plus novillo que ses concurrents plus toros; manso, il gratte le sol, s'échappe vers le piquero qui rentre dans le rond, et Bartoli n'hésite pas à le piquer près de la porte. Protestations du public... Mais il parait qu'on a un bon picador français - cocorico ! - , alors, il peut faire ce qu'il veut, et ne s'en prive pas. Première mise en suerte, le VALDELLAN s'enfuit dès la morsure, charge et sort vite de la seconde rencontre, hésite très longuement pour la troisième embestida, malgré les nombreux cites du piquero, se décide enfin avant de de bousculer et secouer la monture équestre. Sa corne  caresse ensuite la fesse de Rafaël Cañada, sauvé par le burladero et la cape d'un compañero peon. Passes de châtiment ensuite, Louis HUSSON tente de réduire ce petit mais dangereux retors. Puis derechazos de loin, pico sans compter, muleta très accrochée. A gauche, çà passe mieux, et musique pour le régional adulé par ses fans landais,  malgré les gestes secs, sans temple, du Landais, pour lier des passes. Trasteo brouillon. De la droite comme de la main gauche, HUSSON torée sur le passage, ou plutôt fait des passes, se fait désarmer, sans dominer. Avis, entière jusqu'aux doigts, oreille. Derrière, "POUR L'ENCOURAGER", comme il le clame, un quidam réclame la seconde. 
Pour l'encourager à quoi?
Voici sortir le colorado con trapio de PEDRAZA DE YELTES.  Il prend une première ration, se fait fermer la porte de sortie. Pousse bien ensuite au  cite du piquero pour la seconde embestida. Reçoit enfin une piqûre symbolique pour la troisième charge au cheval. Au centre, après les clarines, GARRIDO lui donne une série de quites serrés. Déjà, le novillo ouvre la gueule: le garçon l'entreprend en citant de face, avec la main droite, puis essai à gauche, en se découvrant: cogida spectaculaire, le novillero reste KO de longues minutes, puis reprend les trastos avec beaucoup de cran, prolonge inutilement la faena avec un novillo qui ne veut plus quitter les tablas. Deux avis, deux tiers de lame, 10 decabellos: le pire est évité. Fin de la première séquence miedo y emoción.
Cinquième novillo: Hermanos SANCHEZ HERRERO. Né en octobre 2010. Le plus toro, sans doute, par le trapio, les cornes, l'image....Dès le début, avec la cape, cogida impressionnante de MARCOS, qui est évacué à l'infirmerie. Puis reviendra après les piques. Première rencontre: pique trasera, poussée, puis carioca bien pompée pour la deuxième, le novillo se défend surtout lors de la troisième embestida au cheval. Novillo difficile, refuse les capes des peons, hésite, puis charge quand on ne l'attend pas. Encore commotionné par sa cogida, MARCOS veut tenter l'impossible, donner des passes à ce novillo rendu dangereux, intoréable pour ce gamin: épée entière dans le cou. Qui ressort et retombe sur le sable. Avis. Nombreux descabellos. Fin de la seconde séquence émotion.
On attendait le novillo de l'ASTARAC, par respect et amitié pour Jean Louis DARRÉ, pour le travail qu'il accomplit patiemment, depuis des années, et dont on voudrait qu'il aboutisse comme il le souhaite et le mérite. Son novillo a du trapio, il est noir, armé "commode", comme presque tous - les défenses furent un des thèmes de la "tertulia" improvisée à la sortie des arènes, devant la buvette, par la "Peña Azucar Anti Lameculos des Callejons" chère à OGRUS." ( N'en déplaise à Jean Machin et ceux qui s'offusqueraient de cette peña, ils n'ont qu'à se moucher: nous, nous faisons des photos plus modestes, certes, mais EN PAYANT NOS PLACES, et DONC en exigeant le respect dû aux AFICIONADOS, surtout aux prétendus talibans, ayatollahs, aux braillards, aux puristes..... L'image des deux cents "invités" squatters dans le callejon de MDM où ils n'avaient rien à foutre, qu'à se montrer, pour beaucoup, m'a paru détestable )
Le  novillo du GERS charge bien dans la cape, avec noblesse,  il tape contre les planches, il est le seul à avoir rematé aux bois. Pique ratée, il soulève la cavalerie. Puis provoque un batacazo monumental. Propre. On relève le cheval, qui ne parait pas blessé. Depuis le centre, où il est mis en suerte, le novillo hésite longuement, gratte, puis charge et pousse pour une troisième rencontre en brave. Palmas nourries au piquero qui n'a fait que son métier: c'est le public nouveau qui ovationne tout ce qui peut le sortir de sa torpeur ou-et- de son ignorance. Julien DUSSEING - parfait aux banderilles- et son collègue saluent. Puis HUSSON prend la flanelle pour citer à droite, sans se croiser, et c'est la troisième voltereta du jour: impressionnante, elle aussi, on craint le pire... Le Landais revient avec courage, réussit quelques naturelles, quelques séries à droite avec le pico, évidemment, se fait à nouveau avertir; noble au début, le toro s'est avisé, il reste le maître, boca cerrada, malgré quelques passes éloignées que lui arrache HUSSON. Épée ladeada, mais efficace, oreille, mouchoir bleu inexplicable pour ce novillo qui n'a pris que deux piques, palco démago, incompétent, même si je me répète. Et vuelta du toro imméritée, aucun des 6 ne m'a paru mériter cet honneur. 
Fin de la troisième séquence émotion, fin d'une tarde infiniment intéressante.

FERIA DE ANDORRA - TERUEL-

FERIA DE VILLA DE ANDORRA: SANS TRUBLIONS FASCISANTS(1), SANS POLICIERS ZÉLÉS....(1) QUI PRÉTENDENT QUE LES ENFANTS QUI ASSISTENT AUX CORRIDAS SUBIRAIENT DES TRAUMATISMES. ENFANT, CE N'EST PAS LA CORRIDA QUI M'A TRAUMATISÉ: C'EST LA MISÈRE !!