vendredi 8 mars 2019

NOTICIAS DE LA ADA PARENTIS EN BORN


Dans le cadre de ses conférences hivernales, l’Association des Aficionados de Parentis (ADA) recevra :

Bernard SICET Membre du CPAC de la FSTF
pour une Conférence sur « le Rôle des Présidences Techniques des Corridas »

Le SAMEDI 23 MARS à partir de 18h30
Salle René Labat au Centre Administratif de Parentis Place du 14 Juillet.

La conférence est gratuite et ouverte à tous ceux qui le souhaitent.
Un apéritif dînatoire sera organisé à l’issue de la conférence au Restaurant de la Poste moyennant une participation de 20€ par personne.

Les inscriptions à l’Apéritif dinatoire sont ouvertes jusqu’au 18 Mars dernier délai à :
ada-parentis@orange.fr ou en laissant un message sur le répondeur de l’ADA au 05.58.78.45.34.

lundi 4 mars 2019

BIENTÔT CENT JOURS !!

BIENTÔT CENT JOURS... 
....Que tu es partie. Cent jours que je te cherche, dès le réveil, "les" innombrables réveils qui ponctuent mes nuits, que j'attends, que tantôt j'essaye de me raisonner, pour ensuite plus que jamais désespérer. Cent jours que ton dernier souffle me hante, me poursuit sans cesse, chaque heure de chaque jour, je revois tes yeux et ta bouche grand ouverts qui semblaient m'implorer pendant les deux ou trois interminables secondes de ta fin de vie, -ce vendredi 30 novembre  où la nuit ne finissait jamais,- jusqu'à ce qu'ils se referment, définitivement, un horrible cauchemar commençait, quand ton souffle s'est tu, que plus rien ne bougeait, de ton être torturé puis tout à coup apaisé, qui faisait depuis 29 ans ma raison de vivre et d'être heureux. NOTRE bonheur s'est éteint avec la vie qui te quittait, me reste aujourd'hui le deuil de toi, t'avoir perdu, rester seul, irrémédiablement seul, parler seul, manger seul, vivre seul, souffrir et souffrir encore et toujours, et pleurer, pleurer, plus que de raison, mais la raison ne peut rien, ni apaiser ma douleur que mon cœur seul commande, mon corps et mon cœur amputés de ton amour et de ton indicible présence. Avec toi sont partis 90% de mes capacités. Et tu le pressentais, lorsque tu me disais que je ne parviendrai pas à me "débrouiller" seul. Au fond de toi, tu savais très bien, mieux que quiconque, et sans doute mieux que moi-même, à quel point je t'aimais. Et tu m'as "préparé" jusqu'à la fin.
Cent jours bientôt où je tressaille souvent au réveil d'un petit somme  en découvrant avec effroi que tu n'es pas là, alors que mon bras se tendait naturellement vers ta place, auprès de moi.....Cent jours où je continue de te parler, dans la rue, sur les chemins, ici, dans ta maison, de parler aussi pour toi, comme si tu continuais à vivre, car tu es toujours là, partout, à chaque instant, quand je réponds à ma sœur ou à un proche "Nous aussi on t'embrasse...."Pourquoi être, pourquoi suis-je ainsi condamné à souffrir sans relâche? Pourquoi l'apaisement ne prend-il pas le relais, afin que vivre soit plus vivable, moins cruel? C'est sans doute le prix de l'immense bonheur  que tu m'as apporté, et qu'aujourd'hui je dois payer, tellement nous étions heureux par rapport à beaucoup d'autres qui ne connaissent ni ne connaîtront jamais rien de semblable. C'est vrai que ma vie près de toi a été une longue lune de miel. Tu as été si merveilleusement présente! Un monument d'amour!! Mais toi, mon cher trésor, ma bichette chérie, tu as payé cher ce bonheur, d'abord avec ta leucémie chronique qui a duré des années, - tu as été déclarée guérie par Loïc Ysebaert, mais est-ce que ce qui allait suivre n'a eu aucun rapport avec cette leucémie?- et puis la suite, justement, cette saloperie de cancer de merde qui t'a fait mourir à petit feu pendant trois ans, du jour où "on"  t'a annoncé - V....F...., l'oncologue "psychologue ratée" de l'Ormeau, -  qu'elle n'allait pas te guérir, mais calmer ta douleur. Et toi, mon cher amour adoré, tu as dû vivre avec çà..... Survivre, avec çà....Tu ne devais penser qu'à çà, mais moi, auprès de toi, au commencement, je ne suis pas sûr d'en avoir eu pleinement et constamment conscience. Tu te battais toujours, mais tu montrais si peu ton combat, ton inquiétude, ta souffrance, tellement tu étais courageuse, et tu m'insufflais ton courage, au point que j'en sous-estimais presque la menace permanente....Tu devais gagner, NOUS devions gagner, toi et moi, j'avais fini par en être persuadé, tellement tu étais forte....
Jeudi dernier, lorsqu'on est venu te voir, avec D.., que j'ai embrassé et mouillé de mes larmes cette boîte noire où reposent tes cendres, j'ai eu l'impression que tu entendais ma plainte, mais si c'était le cas, tu entends tous les jours le cri de ma souffrance. C'est ainsi: tu ne me réponds pas, depuis le royaume du silence où tu es entrée il y a plus de trois mois, mais tu sais, tu dois savoir, tellement nous nous aimions, que je t'aime comme un fou, que rien n'a changé depuis que tu m'as quitté, ma vie et mes espoirs de bonheur sont brisés à jamais....Ce sera dur, et long, me dit-on çà et là, mais j'ai tellement mal de toi, que je doute. Et mes innombrables "bobos" qui ont pris le dessus depuis que tu n'es plus là pour m'aider n'arrangent pas les choses: arthrite, arthrose, sciatique, calculs dont les ultra sons n'ont servi à rien, qu'à me faire saigner abondamment, phlébite....il paraît que toutes ces misères sont la suite logique de ces mois passés à tenter de te prodiguer l'amour qui aurait pu, du moins je le croyais, t'empêcher de me laisser seul. Mais cet amour, aussi fort qu'il ait pu être, n'a pas suffi à ce que nous sortions vainqueurs d'un combat trop inégal. Je m'en veux. Pardon, mon amour chéri.  Je t'aime tant, et tant....Tu me manques tellement!