jeudi 7 mars 2024

 

Une bataille déjà perdue à l’Ouest

Les forces de l'OTAN précipitent chaque jour le monde occidental vers un conflit nucléaire avec la Russie. Le scandale du « Taurus Leak », en février dernier, a révélé le projet clandestin de bombardement du Pont de Crimée par l'Allemagne, et l'engagement des troupes françaises, britanniques et américaines en Ukraine, nous rapprochent dangereusement d'un affrontement direct avec la Russie. Les armes fournies à l'Ukraine et la planification d'attaque de cibles stratégiques russes, au mépris des opinions publiques réticentes à la guerre, démontrent une volonté de confrontation avec la première puissance nucléaire du monde. C'est une première défaite pour l'occident, celle de la guerre d'information.

Les détails sur la réunion stratégique, bêtement tenue sur la plateforme WebEx le 19 février 2024, par des hauts gradés de la Bundeswehr, dont le général de brigade Frank Gräfe et le Lieutenant-général Ingo Gerhartz, jettent une lumière crue sur les intentions belliqueuses des pays occidentaux. Les discussions sur l'utilisation prochaine des missiles allemands Taurus, la planification de bombardement de cibles russes telles que le pont de Crimée, l'implication croissante d'entreprises allemandes dans ces opérations, soulèvent des questions alarmantes quant aux chances de paix. Au lieu de chercher des solutions diplomatiques, les pays de l'OTAN sont, de toute évidence, déterminés à précipiter le monde dans un conflit ouvert.

 

Suicide à l'allemande ?

Ces révélations révèlent l'inquiétant amateurisme de la Bundeswehr. La réunion du 19 février 2024, qui aurait dû être confidentielle par essence et tenue sur un système crypté militaire, a été organisée sur une simple plate-forme « civile » : WebEx. Le manque de discernement des officiers de haut rang de la Bundeswehr est d'autant plus inquiétant qu'ils évoquent, comme une affaire de logistique, l'engagement de leur pays dans des actions belliqueuses à l'encontre de la première puissance nucléaire du monde.

Cet incident gravissime, qui constitue probablement un tournant dans la guerre nucléaire à venir, révèle une étrange affection qui touche l'Allemagne, et l'Occident en général. Il y a un mal étrange qui touche nos nations, une sorte de pulsion de mort que l'on retrouve chez les jeunes gens drogués de Berlin, de Paris, de Londres et de New-York. C'est comme si le vide spirituel poussait les populations vers le désir de mourir.

 

Le Risque de Conflit Nucléaire

L'envoi d'armes telles que les missiles Taurus, Storm Shadows, Scalp ou de chasseurs Rafale, capables d'atteindre Moscou et d'autres zones sensibles en Russie, sont les premiers pas vers une escalade incontrôlable. Les casus belli ainsi créés par les membres de l'OTAN rendent la situation extrêmement volatile et nous mènent sans faillir vers un conflit mondial. Les dirigeants occidentaux ignorent obstinément les implications désastreuses de leur escalade verbale. Plutôt que l'arrêt du conflit en Ukraine, ils envoient des troupes et des armes stratégiques en catimini.

 

La Véritable Agenda de l'OTAN

Les révélations du 19 février ne font que confirmer les accusations de la Russie et d'autres pays quant aux intentions de guerre de l'OTAN. Au lieu de chercher à préserver la paix et la stabilité, l'OTAN pousse le monde vers la guerre pour servir ses propres intérêts. L'agenda caché derrière ces actions est, bien entendu, de renverser la tendance actuelle qui voit l'Occident, et en particulier l'empire américain, perdre de son influence et de sa puissance. Cette escalade vers la guerre, loin d'être une porte de sortie, ne fera que précipiter une fin désastreuse pour le camp occidental comme pour la Russie.

 

L'Occident perd déjà la guerre de l'information.

Les détails révélés lors de cette réunion, notamment l'intention d'attaquer des cibles russes telles que le pont de Crimée et les bases militaires, montrent une insouciance choquante de la part des responsables militaires allemands.

L'implication d'entreprises allemandes dans la planification logistique, la coopération entre le secteur privé et le gouvernement dans des opérations militaires gravissimes, donnent l'impression d'une entreprise économique.

Outre l'implication allemande, les discussions lors de la réunion ont également révélé l'hypocrisie de la France et du Royaume-Uni à propos du conflit ukrainien. La livraison prévue de missiles allemands Taurus à l'Ukraine, l'emploi de chasseurs Rafale, sont les prolongements de livraisons et d'emplois de missiles britanniques Storm Shadows et français Scalp, par des troupes clandestines de ces pays. Ces armements sophistiqués, capables d'atteindre des cibles russes stratégiques, constituent une escalade incontrôlable du conflit par la faute de l'OTAN sous commandement américain.

La fuite du 19 février 2024 est une bataille perdue dans la guerre de l'information entre l'OTAN et la Russie, bien que la guerre soit déjà perdue dans l'opinion occidentale, hostile à tout engagement militaire. La prochaine étape, nous le savons, sera l'affrontement direct entre les puissances nucléaires russes et occidentales.

 

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Sources :

https://www.suedkurier.de/ueberregional/politik/das-taurus-leak-wie-geht-es-weiter-im-abhoer-skandal ;art410924,11920403

https://www.stern.de/politik/taurus-leak—das-schreiben-deutsche-medien-ueber-die-abhoeraffaere-34512762.html

https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/russland-taurus-leak-beweist-deutsche-kriegsplanungen-li.2193282


 

JO de Paris 2024 : "Sur la préparation sociale des JO, je donne un carton rouge au gouvernement", déclare Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a donné dimanche "un carton rouge au gouvernement", en estimant que la "préparation sociale" des Jeux olympiques était en panne à moins de cinq mois de l'évènement sportif qui débutera le 26 juillet prochain.

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"La CGT s'est battue pour gagner la charte sociale des Jeux olympiques, ce qui est une première mondiale, ce qui a permis de diviser par quatre le nombre d'accidents du travail sur les chantiers. Le problème, c'est que là, cette charte sociale est en panne. Sur la préparation sociale des JO, je donne un carton rouge au gouvernement", a déclaré la secrétaire générale de la CGT, invitée de LCI. 

Il n'y a pas de négociation dans les entreprises, pas de négociation dans la fonction publique.

Sophie Binet

"Là, c'est le niveau zéro de la préparation à la fois pour celles et ceux qui vont devoir travailler plus cet été et donc à qui on demande de ne pas prendre leurs congés payés, de faire des heures sup', etc. Et aujourd'hui, nous n'avons aucune réponse pour ces travailleurs et travailleuses, il n'y a pas de négociation dans les entreprises, pas de négociation dans la fonction publique", a regretté la syndicaliste.

Des grèves au moment des JO ? 

"Je demande au Premier ministre de réunir au plus vite une table ronde avec tous les acteurs sociaux pour qu'on puisse faire le tour de cette impréparation sociale des JO", a poursuivi Mme Binet. La responsable de la CGT n'a pas écarté la menace de grèves sectorielles au moment des JO cet été, tout en nuançant son propos. 

"S'il y a des remises en cause des droits des travailleurs, oui il y en aura mais ce n'est pas ce que nous souhaitons", a-t-elle déclaré. "Nous souhaitons avoir un travail préventif (...) On est encore dans le timing. Il faut se dépêcher d'ouvrir des négociations à tous les étages", a plaidé Sophie Binet.

Une "trêve" sociale souhaitée 

Le président du comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris Tony Estanguet a dit mercredi souhaiter "une trêve" sociale pendant les JO. Des négociations ont été engagées depuis plusieurs mois dans différents secteurs pour parer à un conflit social dans la police, les transports et l'hôpital afin de compenser les congés reportés et les heures supplémentaires de l'été.  

Une prime, jusqu'à 1 900 euros, a par exemple été annoncée le 30 janvier par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour les policiers et gendarmes travaillant en Ile-de-France. Mais la question n'est pas totalement réglée dans les autres secteurs.

 

Publié par El Diablo

Source : d'après TVL

 

Macron : «aucune limite» au soutien de la France à l'Ukraine

Emmanuel Macron a réuni le 7 mars 2024 les chefs de parti français, après avoir agité l'éventualité d'une présence militaire en Ukraine, vivement critiquée par les dirigeants européens et les oppositions françaises. Il a aussi rencontré la veille ses prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy pour les consulter.

Le président français a affirmé le 7 mars 2024 qu'il n'y avait « aucune limite » ni «ligne rouge» au soutien de la France à l'Ukraine, selon des chefs de partis politiques qu'il a reçus, réitérant ainsi une position jugée «irresponsable» par les oppositions et vertement dénoncée par la Russie. 

Le chef de l'Etat a expliqué qu'il « fallait soutenir l'Ukraine "quoi qu'il en coûte"», a affirmé le coordinateur du parti de la gauche radicale La France insoumise (LFI) Manuel Bompard, en faisant part de son «inquiétude».

« Le président de la République est prêt à un soutien sans limite et semble-t-il jusqu'au-boutiste à l'Ukraine», «il n'y a aucune limite et aucune ligne rouge», a aussi déploré Jordan Bardella, le président du parti d'extrême droite Rassemblement national.

Le Kremlin dénonce l'augmentation de l'implication française en Ukraine

«M. Macron est convaincu de sa politique consistant à vouloir infliger une défaite stratégique à notre pays et il continue d'augmenter le niveau d'implication directe de la France» en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans une vidéo diffusée par le journaliste russe Pavel Zaroubine.

«Si Macron dit qu’il n’y a plus de lignes rouges pour soutenir l’Ukraine, alors la Fédération de Russie n’a plus de lignes rouges par rapport à la France», a déclaré l'ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité Dmitri Medvedev, cité par l'agence TASS.

Emmanuel Macron a présenté le 7 mars 2024 aux dirigeants des formations politiques représentées au Parlement les résultats de la conférence internationale de soutien militaire à l'Ukraine organisée la semaine dernière à Paris.

Un accord bilatéral de sécurité signé le 16 février entre Paris et Kiev fera ensuite l'objet d'un débat, suivi d'un vote non contraignant, le 12 mars à l'Assemblée nationale, puis le lendemain au Sénat. «Je pense que ça clarifiera» les positions, a confié Emmanuel Macron à quelques journalistes le 5 mars en marge d'un déplacement à Prague. 

En ligne de mire figure le Rassemblement national (RN), qui fait la course en tête des sondages pour les élections européennes du 9 juin, crédité de 28 à 30% des intentions de vote.

Les macronistes ressassent leurs accusations contre le RN et LFI

L'exécutif français a tiré à boulets rouges ces derniers jours sur le RN mené par son jeune président Jordan Bardella, dont le parti est régulièrement accusé de complaisance vis-à-vis de Moscou, en dépit du soutien de celui-ci à l'Ukraine.

Le Premier ministre Gabriel Attal a ainsi estimé fin février qu'il y avait lieu «de se demander si les troupes de Vladimir Poutine [n'étaient] pas déjà » en France, visant nommément Marine Le Pen. Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a, lui, jugé la semaine dernière qu’« une grande partie» du Rassemblement national et du parti de la gauche radicale La France insoumise (LFI) étaient des «proxys» de la Russie.

« Ne laissez pas entrer les nationalistes. Ils étaient déjà la guerre. Ils sont désormais la défaite face à la Russie », a enjoint Emmanuel Macron à ses ministres.

Certains critiquent l'utilisation d'une grave question internationale à des fins politiciennes présumées : « Comment ne pas voir un piège fatal pour les opposants d'Emmanuel Macron quand critiquer aujourd'hui l'aventurisme guerrier du chef de l'État revient à prendre le risque d'être transformé en agent du Kremlin ?», s'est ainsi interrogé le Journal du dimanche, marqué à droite.

Hollande est convaincu de bien connaître Poutine

Le 6 mars au soir, Emmanuel Macron a aussi consulté ses deux prédécesseurs, François Hollande et Nicolas Sarkozy.

Devant la presse, François Hollande s’est targué d’avoir « beaucoup rencontré» Vladimir Poutine. «Il était toujours dans cette recherche du rapport de force, il veut impressionner, donc la seule réponse possible, c’est de montrer que nous sommes avec les Ukrainiens dans une totale solidarité, que nous leur apportons tout le soutien nécessaire, sans nous-mêmes participer à quelque combat que ce soit», a insisté l’ancien président, qui avait d’ailleurs confié au printemps 2023 avoir voulu avec Angela Merkel utiliser les accords de Minsk pour accorder plus de temps à Kiev.

Interrogé sur d’éventuels envois de troupes occidentales, l'ancien président socialiste a répondu : «Ma position sur les questions militaires c’est : moins on en dit, mieux on agit. Ne pas dire ce que l’on fait, mais faire ce que l’on n’a pas dit. C’est ça qui permet d’avoir le plus d’efficacité.»

François Hollande a aussi donné le coup de semonce de la dégradation des relations entre Paris et Moscou en annulant la commande par les Russes de deux porte-hélicoptères Mistral à la suite du rattachement de la Crimée à la Russie en 2014. Une mesure prise sous pression américaine.

Nicolas Sarkozy s’est montré moins disert. À l’été 2023, l’ancien dirigeant de la droite française s’était démarqué du discours atlantiste en estimant que la France et la Russie avaient besoin l’une de l’autre. En 2008, il s’était illustré en négociant un cessez-le-feu avec Vladimir Poutine à la suite de l’intervention russe en Géorgie.

Le débat s’annonce houleux

Le débat au Parlement s'annonce houleux non pas au sujet de l'accord bilatéral de sécurité, sur lequel porte formellement le vote, mais en raison des récentes déclarations présidentielles sur les options militaires de la France en Ukraine.

Le 26 février, le président français a estimé que l'envoi, à l'avenir, de troupes occidentales en Ukraine ne devait pas «être exclu». Des propos désavoués par la quasi-totalité des dirigeants européens mais aussi par Washington. 

Une folie pour les oppositions, de LFI au RN, en passant par le Parti socialiste et le parti de droite Les Républicains, qui ont dénoncé des propos «irresponsables», même si l'exécutif a tenté de préciser le lendemain qu'un tel scénario n'était pas acté et ne concernerait que des missions d'appui aux troupes ukrainiennes, loin des combats.

Les Européens et les Américains se sont presque tous publiquement démarqués de cette position, mais Emmanuel Macron n'en démord pas, ayant appelé le 5 mars lors d'un déplacement à Prague les alliés de Kiev à «ne pas être lâches ». Des propos qui ont fait encore grincer des dents à Berlin et Washington.

Les oppositions, de gauche comme de droite, comptent bien rappeler à l'Élysée leur désapprobation farouche à tout envoi de troupes, beaucoup estimant que le président français a affaibli la position française en Europe, mais aussi face à Moscou.

La Russie, de son côté, dénonce depuis mi-janvier et l'annonce par Emmanuel Macron d'une livraison supplémentaire de 40 missiles Scalp à Kiev l'implication croissante de Paris en Ukraine.

 

La Russie refuse d’accepter un destin arrangé par l’Occident

L’avertissement de Poutine est direct et explicite

Le spectre de l’Armageddon a été évoqué suffisamment souvent au cours des deux années de guerre en Ukraine pour que la référence à ce spectre dans le discours sur l’état de l’Union prononcé jeudi par le président russe Vladimir Poutine ait un air familier. C’est là que réside le risque d’une erreur d’appréciation de la part du public occidental, qui pourrait croire que Poutine ne faisait que “crier au loup“.

Trois choses doivent être notées d’emblée. Premièrement, Poutine a été explicite et direct. Il a fait savoir à l’avance qu’il serait obligé de répondre avec une capacité nucléaire si l’État russe était menacé. Laissant de côté les sous-entendus ou les allusions sombres, Poutine a fait une sombre déclaration d’une importance capitale.

Deuxièmement, Poutine s’est adressé à l’Assemblée fédérale devant la crème de la crème de l’élite russe et a mis toute la nation dans la confidence en disant que le pays pourrait être poussé à une guerre nucléaire pour sa propre préservation.

Troisièmement, un contexte spécifique se dessine, précipité par des hommes d’État occidentaux imprudents et impétueux qui cherchent désespérément à éviter une défaite imminente dans la guerre qu’ils ont commencée en premier lieu, avec l’intention déclarée de détruire l’économie russe et de créer une instabilité sociale et politique qui conduirait à un changement de régime au Kremlin.

En réalité, le pronostic du secrétaire d’État américain Lloyd Austin, jeudi, lors d’une audition au Congrès à Washington, selon lequel “l’OTAN se battra contre la Russie” si l’Ukraine est vaincue, est la manifestation d’une situation difficile à laquelle l’administration Biden est confrontée après avoir conduit l’Europe au bord d’une défaite abyssale en Ukraine, engendrant de graves incertitudes quant à son redressement économique et à sa désindustrialisation en raison de la retombée des sanctions contre la Russie.

En clair, Austin voulait dire que si l’Ukraine perd, l’OTAN devra s’opposer à la Russie, faute de quoi la crédibilité future du système d’alliance occidental sera menacée. C’est un appel à l’Europe pour qu’elle se mobilise en vue d’une guerre continentale.

Ce que le président français Emmanuel Macron a déclaré plus tôt la semaine dernière, lundi, était également une articulation de ce même état d’esprit, lorsqu’il a provoqué une tempête en laissant entendre que l’envoi de troupes au sol pour aider Kiev était une possibilité.

Pour citer Macron, “Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer officiellement des troupes au sol mais [...] rien n’est exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre. La défaite de la Russie est indispensable à la sécurité et à la stabilité de l’Europe.”

Macron s’exprimait après un sommet de 20 pays européens à Paris, au cours duquel un “document à diffusion restreinte” avait laissé entendre “qu’un certain nombre d’États membres de l’OTAN et de l’UE envisageaient d’envoyer des troupes en Ukraine sur une base bilatérale“, selon le premier ministre slovaque, Robert Fico.

Fico a déclaré que le document “fait froid dans le dos”, car il laisse entendre qu’”un certain nombre d’États membres de l’OTAN et de l’UE envisagent d’envoyer des troupes en Ukraine sur une base bilatérale“.

La révélation de Fico ne devrait pas surprendre Moscou, qui vient de rendre publique la transcription d’une conversation confidentielle entre deux généraux allemands, le 19 février dernier, évoquant le scénario d’une attaque potentielle du pont de Crimée avec des missiles Taurus et un éventuel déploiement de combat de Berlin en Ukraine, malgré tous les démentis publics du chancelier Olaf Scholz.

Le ministre russe des affaires étrangères, Sergey Lavrov, a qualifié la transcription de “révélation fracassante“. Il est intéressant de noter que la transcription révèle que des militaires américains et britanniques sont déjà déployés en Ukraine – ce que Moscou prétend depuis des mois – ainsi que d’autres détails.

C’est l’heure de vérité pour la Russie. Après avoir appris à vivre avec l’augmentation constante de l’armement occidental fourni à l’Ukraine, qui comprend désormais des missiles Patriot et des avions de chasse F-16, après avoir signalé en vain que toute attaque contre la Crimée ou contre le territoire russe serait considérée comme une ligne rouge, après avoir évité avec prudence la participation des États-Unis et du Royaume-Uni à des opérations visant à ramener la guerre sur le territoire russe, la déclaration belliqueuse de Macron la semaine dernière a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour le Kremlin. Elle envisage le déploiement de troupes occidentales pour combattre et tuer des soldats russes et conquérir des territoires au nom de Kiev.

Lors du discours de jeudi, qui était presque entièrement consacré à une feuille de route extrêmement ambitieuse et tournée vers l’avenir pour traiter les questions sociales et économiques dans le cadre de la nouvelle normalité à laquelle la Russie est parvenue malgré les sanctions occidentales, Poutine a lancé un avertissement à l’ensemble de l’Occident en mettant l’arme nucléaire sur la table.

Poutine a souligné que tout (nouveau) manquement aux règles de base non écrites serait inacceptable : si les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN fournissent une assistance militaire à l’Ukraine mais n’attaquent pas le sol russe et ne s’engagent pas directement dans des combats, la Russie se limitera à utiliser des armes conventionnelles.

L’essentiel des remarques de Poutine réside dans son refus d’accepter un destin pour la Russie arrangé par l’Occident. Le raisonnement sous-jacent n’est pas difficile à comprendre. En clair, la Russie ne permettra aucune tentative de la part des États-Unis et de leurs alliés de remodeler la situation sur le terrain en faisant intervenir sur les lignes de front du personnel militaire de l’OTAN soutenu par un armement de pointe et des capacités satellitaires.

Poutine a fermement placé la balle dans le camp occidental pour décider si l’OTAN prendra le risque d’une confrontation nucléaire, ce qui n’est évidemment pas le choix de la Russie.

Le contexte dans lequel tout cela se déroule a été décrit de façon pittoresque par le dirigeant d’un pays de l’OTAN, le premier ministre hongrois Viktor Orban, qui s’est adressé à un forum de diplomates de haut niveau à Antalya, sur la Riviera turque, le week-end dernier, en soulignant que “les Européens, ainsi que les Ukrainiens, sont en train de perdre la guerre et n’ont aucune idée de la façon de sortir de cette situation“.

Orban a déclaré : “Nous, Européens, sommes maintenant dans une position difficile“, ajoutant que les pays européens ont pris le conflit en Ukraine “comme leur propre guerre” et réalisent tardivement que le temps n’est pas du côté de l’Ukraine. « Le temps est du côté de la Russie. C’est pourquoi il est nécessaire de cesser immédiatement les hostilités ».

Selon lui, « si vous pensez que c’est votre guerre, mais que l’ennemi est plus fort que vous et qu’il a des avantages sur le champ de bataille, dans ce cas, vous êtes dans le camp des perdants et il ne sera pas facile de trouver une issue à cette situation. Aujourd’hui, nous, Européens, avec les Ukrainiens, sommes en train de perdre la guerre et n’avons aucune idée de la manière de sortir de cette situation, de ce conflit. C’est un problème très grave ».

C’est le nœud du problème. Dans ces circonstances, il serait catastrophique que l’opinion publique et les dirigeants occidentaux ne saisissent pas toute la portée de l’avertissement brutal de Poutine, selon lequel Moscou pense ce qu’elle dit, à savoir qu’elle considérera tout déploiement de combat occidental en Ukraine par les pays de l’OTAN comme un acte de guerre.

Certes, si la Russie est confrontée au risque d’une défaite militaire en Ukraine face aux forces de l’OTAN en déploiement de combat et que les régions du Donbass et de la Novorossiya risquent d’être à nouveau soumises, cela menacerait la stabilité et l’intégrité de l’État russe – et remettrait en question la légitimité des dirigeants du Kremlin eux-mêmes – et la question de l’utilisation des armes nucléaires deviendrait alors plus ouverte.

Pour enfoncer le clou, Poutine a passé en revue l’inventaire russe qui étaye la supériorité nucléaire de la Russie aujourd’hui, supériorité que les États-Unis ne peuvent en aucun cas égaler. Il a en outre déclassifié certaines informations top secrètes : « Les efforts visant à développer plusieurs autres nouveaux systèmes d’armes se poursuivent, et nous attendons d’en savoir encore plus sur les réalisations de nos chercheurs et de nos fabricants d’armes ».

M.K. BHADRAKUMAR

Le 4 mars 2024 – Source Indian Punchline
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone. Blog A.N.C.

 

“Ils boivent le sang de nos enfants.” Pourquoi un pays pro-américain a-t-il soudain la haine des États-Unis ?

Nous voyons s’accélérer l’évolution de l’Afrique de l’ouest largement franophone, mais déjà le Nigeria témoigne des mêmes ébranlements.. Ce n’est pas seulement la France qui est rejetée mais bien le modèle occidental, voir les Etats-unis. C’est ce qui m’a tellement intéressé dans le film Black tea, ces nouveaux rapports sud-sud prévus dès 1983 par Fidel Castro, le fait qu’ils ne passent même plus par la langue anglaise, comme le dollar. La Russie est très attentive à ce fait que nous ignorons totalement et qui est la transformation la plus essentielle pourtant. Nous ne voyons que les évolutions d’alliance à travers les conflits mais ils se construisent autrement au plus près de la vie des populations (note de danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://aif.ru/politics/world/pyut_krov_nashih_detey_pochemu_proamerikanskaya_strana_voznenavidela_ssha

Mon père adorait les Américains”, reconnaît Omar Ndungu, un enseignant de 55 ans. – Il buvait des litres de Coca-Cola, écoutait de la musique américaine et regardait des films hollywoodiens. Rien d’étonnant à cela ! L’Amérique était un rêve, nous voyions des touristes noirs des États-Unis venir à la station balnéaire de Mombasa – bien habillés, avec de l’argent – et nous les enviions. C’était incroyable : des Noirs comme nous, qui vivent dans la richesse et voyagent dans le monde entier ! Aujourd’hui, mon père n’allume la télévision que pour regarder le cinéma indien – Hollywood lui reste en travers de la gorge. Tout comme il était de bon ton d’aimer l’Amérique au Kenya, il est aujourd’hui de bon ton de la détester. Même chez les jeunes ! Le Kenya est méconnaissable – nos politiciens rivalisent de slogans anti-américains, ce qui n’était jamais arrivé dans la république auparavant !

…En 2007, 87 % (!) des Kényans approuvaient les États-Unis. Cependant, en 2015, ce chiffre n’était plus que de 58 %, et aujourd’hui de 39 % : la majorité des Kényans sont désormais favorables à la Chine. Pourquoi les États-Unis ont-ils réussi à perdre de l’influence auprès de leurs fans, et quelle conclusion la Russie doit-elle en tirer ? L’éditorialiste de l’AiF (Argumenty i Fakty) nous le dit.

Nairobi. Photo : AiF/Georgy Zotov

“On nous a menti sur les États-Unis.

…- Je me souviens encore d’une époque où toute ma cour, voire toute ma ville, voulait émigrer en Amérique ! – me raconte Mohammed Mganga, entraîneur de football. – Les gens étaient obsédés par cette idée. On pensait qu’une fois arrivé aux États-Unis, on deviendrait riche, tout de suite. On achetait une maison, la meilleure voiture. Les immigrants venaient de là comme s’ils étaient d’une autre planète. Assis dans des restaurants, ils dépensaient le salaire d’un mois d’un travailleur kenyan. Et puis il s’est avéré que pas tous, bien sûr, mais beaucoup d’entre eux vendaient de la drogue dans les rues d’Amérique, servaient de combattants dans des gangs de rue.

Les Kényans honnêtes travaillent 17 heures par jour aux États-Unis, au volant ou sur des chantiers de construction, sans assurance maladie, et meurent d’une crise cardiaque à l’âge de quarante ans, comme mon ami d’enfance qui est allé au Kansas. Je ne dis rien, mon frère, beaucoup de Kényans s’en sortent très bien en Amérique ! Mais nous avions l’habitude de penser que c’était un paradis pour tout le monde. Un monde magique de gens heureux. Mon père avait l’habitude de dire : “Ici, il y a des drogués à tous les coins de rue, mais en Amérique, je parie qu’il n’y en a pas. Avec l’internet, on peut voir de ses propres yeux ce qu’il en est. Dire que je suis déçu, c’est ne rien dire. On nous a toujours menti sur les États-Unis”.

Photo : AiF/Georgy Zotov

“Les pauvres sont plus faciles à gouverner”.

John Wekesa, un élève de 16 ans vivant dans les bidonvilles de Kibera (banlieue de Nairobi), porte une veste ornée d’un drapeau américain. Le garçon se justifie immédiatement en disant qu’on le lui a donné gratuitement lors d’un événement caritatif. “Je déteste l’Amérique ! – me dit-il. “Pourquoi ? “Ils nous ont tout promis, et notre pays est toujours pauvre ! S’ils voulaient nous aider, ils l’auraient fait depuis longtemps ! Pendant un demi-siècle, les États-Unis nous ont dit combien ils nous aimaient et nous plaignaient, alors que nous vivions dans la crasse et parmi la racaille. Et puis les Chinois sont arrivés, et en dix ans seulement, ils ont construit des autoroutes, des usines, des ponts, des gares et des aéroports d’une qualité exceptionnelle. Qui a empêché les Américains de faire tout cela ? Mais non, ils préfèrent que l’Afrique reste pauvre, pour que les Noirs soient plus faciles à gouverner !”.

David Kiptoo, 42 ans, homme d’affaires prospère et directeur d’une société qui emmène des touristes en safari, est d’accord avec ce garçon à moitié affamé issu d’un bidonville en ruine. “En ce moment même, l’Amérique verse 100 millions de dollars à notre gouvernement pour que 1 000 policiers kenyans viennent prendre le contrôle d’Haïti en proie à des émeutes”, déclare-t-il. – Il s’insurge. – Mais bon sang, Haïti est juste à côté des États-Unis et je ne sais même pas où se trouve cette île ! Pourquoi les Marines n’y vont-ils pas et ne s’attaquent-ils pas eux-mêmes aux gangs de rue ? Non, ils préfèrent que les Kényans meurent là-bas. Les Américains boivent le sang de nos enfants !”.

Un taudis à Nairobi, Kenya. Photo : AiF/Georgy Zotov

“Ils nous jettent les restes”.

…Même les commerçants des marchés de Mombasa, qui sont (soyons francs) des gens pas très futés, lorsqu’on les interroge sur leur attitude à l’égard de l’Amérique, commencent à me prouver avec ferveur à quel point ils la détestent. “Hé, regardez ça ! – me dit le vendeur Alex Melvin en me montrant des chapatis (pains plats) chauds et fraîchement cuits. – Tout est fait avec de la farine russe, c’est bon marché ! Pourquoi les États-Unis produisent-ils des montagnes de blé et les vendent-ils aux affamés pour un prix dérisoire ? La Russie est aussi loin, mais elle ne nous arnaque pas sur son blé.

Les Américains ne s’intéressent qu’aux dollars, ils ne font rien gratuitement. Les commerçants sont en ébullition et j’essaie de calmer les gens en leur expliquant : “Les gars, les choses vont-elles vraiment si mal ? Les États-Unis apportent de l’aide humanitaire à l’Afrique, de la nourriture, ils nourrissent les gens dans les bidonvilles”. Cela provoque une nouvelle explosion d’indignation. “Et alors !” – s’écrie Melvin. – Ils donnent aux Kényans des restes dont ils ne veulent plus, et ils font des profits énormes sur les conserves périmées. Ils nous jettent des morceaux de pain pourris, et nous envoyons nos garçons mourir pour les intérêts américains !”.

Jusqu’à récemment, les États-Unis étaient l’un des principaux partenaires commerciaux du Kenya. Aujourd’hui, ils sont passés à la cinquième place : le thé, les roses et le café kenyans sont achetés avec empressement par les pays voisins et la Chine. Les échanges avec la Chine sont passés de 100 millions de dollars à près de 6 milliards de dollars par an en 20 ans. Pour me rendre à Mombasa, j’emprunte la ligne ferroviaire à grande vitesse, également construite par les Chinois. Dans les rues de la ville côtière, on fait du “pain russe” – le Kenya est devenu l’un des dix premiers acheteurs étrangers de blé russe, ayant doublé ses achats de nos céréales. Et il en veut encore plus.

“Ils font la guerre sur le dos des autres “.

…- Ce n’est pas surprenant”, déclare l’économiste George Okumu. – Le Kenya illustre parfaitement l’Afrique de ces derniers temps : un pays qui idolâtrait les États-Unis en est arrivé au point où la majorité de la population ne peut plus tolérer les politiques américaines. Cela se produit non seulement dans notre pays, mais aussi sur l’ensemble du “continent noir”. À une époque, le Kenya était très bien financé par les États-Unis, puis il a cessé de l’être. Les gens ne comprenaient pas pourquoi ? L’explication est simple. Les troupes kenyanes combattaient les militants islamistes en Somalie, et il est toujours plus facile et plus commode de se battre avec les mains d’autrui.

Cela a permis l’ouverture d’une base militaire américaine au Kenya et l’introduction de marines. Mais dès que la menace terroriste a disparu, le financement a cessé – et de nombreux soldats kenyans ont été tués dans des combats avec des islamistes. Nous sommes amis avec l’Amérique depuis des décennies, mais nos vies ne sont pas devenues plus riches. Mais lorsque les entreprises chinoises ont commencé à acheter des céréales à la Russie, tout s’est immédiatement amélioré. 40 % de fans de l’Amérique au Kenya, c’est beaucoup. Je prédis que dans dix ans, il n’en restera plus que 5 %.

Photo : AiF/Georgy Zotov

…Près de mon hôtel à Nairobi, je m’approche d’un vendeur ambulant : des ananas pelés sont empilés sur une charrette. Le fruit parfumé peut être acheté (en termes de notre monnaie) pour seulement 20 roubles. C’est déjà le soir et les fruits se sont considérablement détériorés sous l’effet de la chaleur. “Il n’y en a pas de plus frais ?”. “Nous n’en avons plus, prends ce qu’il y a. D’où viens-tu d’ailleurs ?”. “De Russie. “Oh, wow.” Le vendeur se penche et sort un nouvel ananas du tiroir. “Désolé. Je vois que tu es blanc, j’ai cru que tu étais américain ou britannique”. Je secoue la tête : “Qu’est-ce que ça peut faire ! personne ne veut qu’on lui vende de la merde, c’est de la triche.” L’Africain épluche un ananas et objecte : “Écoute, ils ont eu mon pays gratuitement pendant tant d’années, est-ce que je peux faire pareil avec eux ?” Des sentiments similaires ne sont pas rares au Kenya. Oui, il y a beaucoup de gens qui aiment l’Amérique. Mais ils sont de moins en moins nombreux chaque année. Les États-Unis et la France perdent de leur influence en Afrique, et la Russie devrait en profiter. Comme le fait la Chine : gagner en popularité et en argent.

Photo : AiF/Georgy Zotov

 

Une résistance pro-russe se développe sur les arrières des Forces Armées du régime de Kiev ?

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Quand j’ai reçu ces informations je suis resté, comme on dit, « sur le cul » ! Et puis, en connaissant la provenance, je me suis remémoré certains faits :

-en 2014 j’ai vu des reportages sur les TV roumaines montrant ces mères ukrainiennes d’origine roumaine se heurtant aux agents recruteurs de Kiev venus rafler leurs enfants pour les envoyer, déjà, sur le front ;

-nous avons aussi tous pu voir, notamment sur les réseaux sociaux, la chasse aux russophones dans l’ouest de l’Ukraine et les grandes villes, ces gens scotchés à des piliers, humiliés ;

-nous savons tous, j’espère, que depuis début 2022 l’Ukraine a perdu près de la moitié de sa population, près de 20% de son territoire, et que les cimetières sont pleins à craquer …

… alors comment ne pas croire que, dans ce qu’il reste de ce pays, des gens s’organisent pour changer le régime en place (qui a suspendu les élections officiellement car il y a la guerre, mais plus probablement parce que le peuple ukrainien ne le reconduirait pas) et avoir un gouvernement qui se batte pour la Paix ???

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Ces derniers jours, le nombre de reportages publiés par les médias ukrainiens sur les opérations des partisans pro-russes dans diverses régions contrôlées par Kiev a considérablement augmenté.

Dans la nuit du 4 février, près du village de Leninskoye, dans la région d'Odessa, un entrepôt ukrainien abritant des volontaires pour les Forces armées ukrainiennes a été incendié. Selon les informations locales, l'incendie a détruit des uniformes militaires, des armes anti-drones, des médicaments, etc., qui étaient stockés dans la banlieue d'Odessa avant d'être envoyés dans la région de Kherson. https://southfront.press/pro-russian-partisans-join-battle-against-kiev-military/

Le 30 janvier, des partisans pro-russes de la région de Kherson ont partagé des images de l'incendie criminel d'une armoire relais sur une voie ferrée gardée, utilisée par les forces armées kiéviennes. L'attaque contre une ligne ferroviaire d'importance stratégique est un signe clair que la prochaine opération pourrait cibler le matériel militaire ukrainien ou le personnel militaire nécessaire à la poursuite d'au moins certaines opérations à travers le fleuve Dniepr.

Certains citoyens pro-russes des régions contrôlées par Kiev se sont livrés à des actions de résistance. Par exemple, deux habitants de la région de Kharkiv ont utilisé l’addiction de l'armée ukrainienne à l'alcool pour les empoisonner avec une mixture faite maison. Ces clandestins ont mené ces activités subversives pendant six mois. Au cours de cette période, ils ont réussi à vendre à l'Armée kiévienne plus de 600 litres d'alcool empoisonné, c'est-à-dire. environ 100 litres par mois. Plus de 600 militants ukrainiens ont été empoisonnés.

Les empoisonneurs ont été capturés par les services de sécurité ukrainiens et ont admis qu'ils avaient été motivés par leurs idéaux politiques. Cependant, les services de sécurité ukrainiens n’ont trouvé aucun lien entre les empoisonneurs et les services russes.

La guérilla pro-russe reste active dans les régions contrôlées par les forces de Kiev. Il s'agit principalement de groupes d'activistes très motivés et unis par leurs idéaux. Ils fournissent aux forces russes des données et des coordonnées importantes pour les frappes contre l'armée ukrainienne, allument des incendies criminels sur des installations militaires ukrainiennes, etc. Certains de ces groupes, par exemple dans les régions du sud de Kherson, Odessa et Mykolaïv, sont organisés et sont en contact avec les forces armées russes. Cependant, de nombreux militants pro-russes agissent de leur propre chef et s’inspirent de leurs idéaux.

Des saboteurs clandestins pro-russes ont lancé une nouvelle attaque contre l’armée ukrainienne. La cible était un train militaire des Forces armées ukrainiennes dans la région de Vinnytsia.

Des sources locales ont rapporté qu'un train militaire ukrainien chargé d'obus et de missiles de 155 mm avait déraillé près du village de Serebria. Le train transportant des munitions et d'autres équipements militaires provenait apparemment de Roumanie et se dirigeait vers les lignes de front ukrainiennes. À la suite de l'attaque, un wagon contenant des munitions a explosé et le feu a endommagé une grande quantité de matériels militaires. La voie de chemin de fer a été bloqué dans la région.

https://southfront.press/pro-russian-saboteurs-derailed-train-with-foreign-ammunition-in-ukrainian-rear-report/

 

Les attaques menées par des partisans ukrainiens dans différentes régions contrôlées par Kiev, ciblent souvent les voies ferrées utilisées par l’armée. L'interruption de l'approvisionnement en munitions en provenance de l'étranger pourrait avoir un impact significatif sur les combats en cours dans différentes directions. les militaires ukrainiens déployés dans différentes régions se plaignent du manque de munitions nécessaires à la conduite des opérations militaires. Zelensky, lui aussi, se plaint auprès de ses « partenaires » de l’OTAN de l’insuffisance des fournitures militaires et les rend directement responsables des défaites de Kiev.

(source Général Delawarde)

Autre aspect, le "scandale avec l'armée allemande et le pont de Kertch", qui semble là-aussi démontrer qu'existe, au sein de l'OTAN et de l'UE, une 5ème colonne russe ... parce que les "hackers" ont bon dos !!!

Un enregistrement audio de 40 minutes d’une conversation entre deux hauts responsables militaires allemands concernant le bombardement du pont de Crimée a été publié par la presse russe. https://francais.rt.com/russie/109807-missiles-taurus-quand-officiers-allemands

Ce qui est intéressant, ce n’est pas tant la révélation de l’implication directe de l’appareil militaire otanien dans la guerre civile ukrainienne, qui n’est aujourd’hui qu’un secret de polichinelle, mais c’est surtout le fait que les russes détiennent cet enregistrement et sans doute beaucoup d’autres, qu’ils nous font savoir qu’ils savent et qu’ils en ont les preuves, et que ces preuves les autoriseraient déjà à frapper, en légitime défense, le territoire de l’État membre de l’OTAN qui participerait, si peu que ce soit, à l’attaque d’une cible en territoire russe …. Ce qui est intéressant aussi, c’est de prendre conscience que si ce genre d’information ultra-classifiée parvient aux services russes, c’est que la Russie dispose d’un grand nombre d’amis au sein même des appareils militaires otaniens, amis qui n’approuvent pas la ligne mondialiste imposée par Washington à ses vassaux européens et qui s’en désolidarisent au point d’apporter des renseignements à l’adversaire imposé par une oligarchie mondialiste jugée intéressée et corrompue.

La photo présente l'Ukraine et ses ethnies ... elle mériterait d'être affinée bien entendu mais déjà cela explique l'aspect "disparate" de cette Ukraine !

Estelle Floriani     Agora Vox

 

Publié par El Diablo

 

Les États-Unis lancent une guerre contre les voitures électriques chinoises

L’industrie américaine est à la traîne, mais Joe Biden s’appuiera sur le protectionnisme pour gagner les élections de 2024, estime Timour Fomenko.

L’administration Biden a annoncé le lancement d’une enquête sur les «voitures intelligentes» chinoises, s’engageant à protéger l’industrie automobile américaine. Fidèle à son habitude, la Maison Blanche a qualifié ces voitures de «menace pour la sécurité nationale» et a affirmé, sans aucun fondement, qu’elles pouvaient transmettre des données à la Chine.

Naturellement, tout observateur expérimenté et honnête devrait savoir que la rhétorique des «menaces pour la sécurité nationale» est toujours utilisée pour justifier, souvent sans preuve, l’inscription d’un produit ou d’un service chinois sur liste noire et son exclusion du marché américain. La société Huawei, parmi d’autres entreprises chinoises, a fait l’objet de ce type de traitement.

Cette rhétorique frôle souvent l’hystérie, et Rick Scott, sénateur représentant la Floride, en est un exemple récent : il a déclaré que l’ail exporté par la Chine constituait une menace pour la sécurité nationale. Il s’agit peut-être d’un cas isolé, mais lorsqu’il s’agit de technologie, tout ce qui vient de Chine est généralement accusé d’espionnage, avec la paranoïa au centre du consensus politique pour justifier des mesures aussi sévères.

Empêcher Pékin de progresser dans la chaîne de valeur mondiale 

La politique étrangère de l’administration Biden consiste en réalité à tenter de bloquer les avancées technologiques et industrielles de la Chine afin d’empêcher Pékin de progresser dans la chaîne de valeur mondiale et d’éroder la domination américaine dans des secteurs clés, et par conséquent, de saper l’hégémonie des États-Unis.

Les efforts de la Maison Blanche ont surtout porté sur le démantèlement de l’industrie chinoise des semi-conducteurs, en mettant en place un nombre toujours croissant de mesures de contrôle sur les exportations pour tenter de priver les entreprises chinoises de l’accès aux semi-conducteurs avancés et aux équipements de leur fabrication. Jake Sullivan, conseiller américain à la sécurité nationale, a baptisé cette stratégie de «small yard, high fence» («petite cour, haute clôture»).

Les États-Unis sont connus pour leur protectionnisme à l’égard de leur industrie automobile sur tous les fronts, avec une approche sévère tant à l’égard de leurs amis que de leurs adversaires. Ces dernières années, une impulsion politique a été donnée pour faire progresser l’industrie des énergies renouvelables, ce qui a entraîné une hausse de la demande de voitures électriques, de batteries, de panneaux solaires et d’autres produits partout dans le monde.

La Chine s’est retrouvée au premier rang des producteurs et exportateurs de produits liés aux énergies renouvelables sur la planète, dépassant largement le Japon pour devenir le premier exportateur mondial d’automobiles. La demande de voitures électriques chinoises est en plein essor.

 

La Chine a également réussi à exploiter des vides juridiques en fabriquant ses voitures au Mexique

 

Même si les voitures fabriquées en Chine sont déjà soumises à des droits de douane de 25 % aux États-Unis, les prix compétitifs et moins élevés de ces modèles ne sont guère dissuasifs et leur nombre ne cesse d’augmenter. De plus, la Chine a également réussi à exploiter des vides juridiques en fabriquant ses voitures au Mexique, ce qui leur donne le droit d’entrer dans le cadre de l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et de bénéficier ainsi de droits de douane encore moins élevés. Cette situation soumet l’administration Biden à une pression politique et, à l’approche des élections, elle sera naturellement encline à faire preuve de fermeté à l’égard de la Chine dans les mois à venir.

En effet, il sera confronté à un adversaire politique qui appelle à adopter une attitude plus rigoureuse envers la Chine et qui a déjà, lors de sa précédente présidence, fait évoluer la politique économique américaine en faveur du protectionnisme. En d’autres termes, Biden sera soumis à des pressions politiques qui l’obligeront d’adhérer du bout des lèvres aux idées de Trump dans le domaine économique pour contrebalancer Trump lui-même. Pour obtenir les votes des travailleurs américains, il doit montrer qu’il lutte pour les emplois américains, c’est pourquoi le ciblage des véhicules électriques chinois sera à l’ordre de jour. On pourrait ajouter que les États clés dans l’industrie automobile tel que le Michigan, peuvent lui faire gagner ou perdre les élections, ce qui a coûté l’élection de 2016, à Hillary Clinton, par exemple.

Hystérie antichinoise à la Maison Blanche

Bien entendu, c’est pour cette raison que la Maison Blanche se plonge également dans une hystérie antichinoise, notamment en affirmant que Pékin contrôlera à distance des voitures électriques et intelligentes pour bloquer les routes et systèmes américains, entre autres choses. La politique américaine se caractérise par le recours aux diffamations, à la peur et à l’hystérie afin d’obtenir l’approbation des politiques, particulièrement dans l’environnement polarisé d’aujourd’hui.

Ainsi, même si les relations sino-américaines ont été calmes aux plus hauts niveaux dans les premiers mois de 2024, on peut s’attendre à ce que cette année devienne turbulente et imprévisible, comme c’était le cas en 2020, sans même prendre en compte la situation encore plus chaotique de la pandémie de Covid-19. Quoi qu’il en soit, au niveau macro, les États-Unis ne veulent pas non plus que la Chine domine les industries globales ou, comme l’a dit Biden, « les technologies du futur ». Ainsi, même si les États-Unis accusent un énorme retard sur la Chine dans la fabrication de véhicules électriques, ils peuvent toutefois prendre des mesures visant à protéger leurs propres marchés.

Vu sur l’application RT News

 

George Galloway remporte très largement l'élection partielle de Rochdale, qui était de fait un référendum sur Gaza

George Galloway, candidat pour son Workers’ Party of Britain [Parti des Travailleurs de Grande-Bretagne] a remporté l'élection partielle de Rochdale jeudi par une écrasante majorité, remportant 40 pour cent des voix. La deuxième place, avec 21 pour cent, est revenue à un candidat indépendant, l'homme d'affaires David Tully.

Le vote du Labour (Parti travailliste) a chuté de 44 points de pourcentage par rapport à ses performances de 2019 et le Parti conservateur de 19 points. Le taux de participation était d'environ 40 pour cent, ce qui correspond aux résultats des élections les plus récentes.

George Galloway [Photo by Vince Millett/Flickr / CC BY 2.0]

L'élection partielle était essentiellement un référendum sur le génocide de Gaza et la complicité de l'impérialisme britannique.

Le candidat travailliste, Azhar Ali, a été désavoué par le parti après des commentaires fuités fait lors d'une réunion privée, selon lesquels Israël avait permis l'attaque du Hamas le 7 octobre. Sa destitution est intervenue trop tard pour changer son statut lors du scrutin, ce qui signifie qu'Ali s'est présenté en tant que travailliste mais qu'il aurait siégé au Parlement en tant qu'indépendant s'il avait gagné. Il s'est rapidement déshonoré en allant ramper devant le chef travailliste Sir Kier Starmer et sa chasse aux sorcières visant l'opposition au gouvernement israélien.

La direction du Labour avait interdit toute campagne en faveur d'Ali à Rochdale et des informations suggèrent qu'il s'est mis au vert.

Dans ces conditions, Galloway est intervenu explicitement sur la question de Gaza, s'opposant surtout au Labour pour son soutien à la guerre d'Israël. La question était déjà particulièrement importante dans une circonscription comptant près de 30 pour cent de musulmans.

Dans son discours de victoire, Galloway a déclaré: «Keir Starmer, ceci est pour Gaza. Et vous paierez un prix élevé en permettant, en encourageant et en couvrant la catastrophe qui se déroule actuellement en Palestine occupée, dans la bande de Gaza. »

Il a poursuivi: «Je veux avant tout dire à M. Starmer que les plaque-tectoniques ont bougé ce soir. Cela va déclencher un mouvement, un raz-de-marée, un déplacement des plaques tectoniques dans des dizaines de circonscriptions parlementaires […] Les travaillistes sont avertis qu’ils ont perdu la confiance de millions de leurs électeurs qui ont loyalement et traditionnellement voté pour eux, génération après génération… »

« Keir Starmer et Rishi Sunak sont deux fesses du même derrière et on leur a donné une grosse fessée ce soir! »

Tout cela est correct. Un porte-parole travailliste a répondu que «George Galloway n’a gagné que parce que le Labour ne s’est pas présenté». Mais la raison pour laquelle les travaillistes, en fait, ne se sont pas présentés est qu’ils n’ont pas réussi à mettre en place un candidat farouchement pro-sioniste. Les travaillistes ont saboté leur propre campagne plutôt que d’appuyer même un blairiste loyal qui avait reconnu en privé qu’Israël avait réellement eu connaissance préalable du 7 octobre pour sauver sa propre réputation auprès de ses électeurs de base indignés par les actes d'Israël.

ÇA BOUGE.....

 

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