mercredi 24 février 2021

Un chanteur espagnol jeté en prison pour avoir loué Staline et l’URSS

Ce qui est évident à la lecture de ce texte sur le deux poids, deux mesures de l’occident en matière de liberté d’opinion, c’est que les “démocraties” occidentales sous couvert de “terrorisme” sanctionnent de plus en plus des “crimes” d’opinion qui les contestent et encouragent les fascismes. C’est pour cela qu’une législation anti-terroriste dans une situation où on construit une unique alternative Le Pen-Macron n’est en fait qu’une manière de transformer la démocratie en acceptation du néo-libéralisme, d’une commune oppression des peuples en tant que travailleurs alors qu’elle est présentée sous une forme raciste ou ici anti-communiste (stalinienne) pour diviser les travailleurs. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

                            18 février 2021

Photo: REUTERS / Lorena Sopena

Texte: Vladimir Dobrynin

https://vz.ru/world/2021/2/18/1085750.html

Des émeutes et des affrontements avec la police ont secoué plusieurs villes d’Espagne – et tout cela à cause de l’arrestation d’un homme qui assure que «l’URSS reviendra». Pourquoi le chanteur Pablo Hasel a-t-il été placé en détention, pourquoi déteste-t-il la démocratie espagnole et la monarchie, et d’où lui vient son admiration pour l’Union soviétique?

Le rappeur espagnol Pablo Rivadulla Duro, mieux connu sous son nom de scène Pablo Hasel, d’après le personnages d’un recueil d’histoires de la littérature arabe, ira finalement en prison. Plusieurs dizaines de policiers, pour appréhender le chanteur, ont dû menacer de prendre d’assaut les locaux de l’université de Lleida. Le chanteur s’y était barricadé et y avait passé la nuit entouré d’une cinquantaine de ses partisans. Mais à la fin, tout s’est passé sans faire de victimes et sans bris de verre, même s’il y avait de la fumée dans les locaux, comme on peut le voir dans les images publiées par la presse espagnole. Montant dans une voiture de police après avoir été détenu, Hasel a crié: “Mort à l’Etat fasciste!”, “Ils ne nous feront jamais taire!”

Pablo Rivaduglia est né à Lerida (Lleida est la version catalane du nom de la ville) en 1988. Comme la plupart des Catalans, il n’est pas enthousiaste à l’idée d’avoir leur autonomie au sein du royaume espagnol, et cela se reflète dans son travail, qui est principalement consacré à la critique de la famille royale et de ses activités. La démocratie moderne, qu’il décrit comme la tyrannie, est un autre sujet auquel Hasel réagit vivement.

D’où vient que Pablo, pour le moins, n’aime pas le monarque espagnol? Le fait est peut-être que, de son point de vue, le gouvernement dissimule les machinations du roi détrôné, contraint de quitter son pays en raison de soupçons d’avoir reçu illégalement 65 millions d’euros de ses collègues saoudiens et de ne pas avoir payé d’impôts dessus.

Les médias espagnols estiment qu’à un âge trop jeune il “a commencé à lire des livres” et qu’il y a “puisé fermement de nouvelles règles”. Les livres n’étaient pas les bons, en conséquence “sa vision du monde s’est formée sous l’influence de personnalités telles que Vladimir Maïakovski, Joseph Staline et Che Guevara”. C’était le chemin de Pablo vers le Parti communiste espagnol (rétabli) –selon l’abréviation espagnole CPE (r). Le parti a été fondé en 1975 quelques jours avant la mort du dictateur Franco, c’est-à-dire juste à la veille du triomphe de la démocratie. Que Pablo a prise à la lettre et une fois atteint un âge raisonnable, il a décidé d’utiliser les valeurs qu’elle proclamait (en particulier la liberté d’expression).

Les autorités ont enduré ces déclarations jusqu’à ce que Hasel décide de défendre le secrétaire général du CPE (r), Manuel Perez Martinez, emprisonné pour 17 ans.

Le camarade Arenas (pseudonyme du secrétaire général) a été mis derrière les barreaux en raison de son “appartenance au Groupe de résistance antifasciste (GRAPO)”. Le groupe a été créé en 1975 (quelques mois avant le départ de Franco pour un autre monde), a proclamé le marxisme-léninisme et l’antifascisme comme son idéologie, et son objectif était de construire une “république populaire, fédérale et socialiste” en Espagne. Le GRAPO est considéré comme une organisation terroriste dans l’Union européenne et aux États-Unis.

Le GRAPO était considéré comme la “branche armée” du Parti communiste. Il a fonctionné à la fin des années 70 – début des années 80 du siècle dernier. Il a à son compte environ 80 policiers tués. Le groupe obtenait lui-même de l’argent pour ses actions, en l’extorquant à des hommes d’affaires et même en dévalisant une fois une succursale de la banque Banco del Noroeste. Il ne jouissait pas d’un grand soutien. Des solitaires se faisant appeler membres du groupe de temps en temps menaient de petites actions jusqu’en 2011.

«Le GRAPO était la légitime défense contre l’impérialisme et ses crimes», «Je pense aux balles que les juges nazis ne trouveront jamais» – les tribunaux espagnols interprètent ces déclarations de Pablo Hasel comme de la propagande du terrorisme. En effet, qui est Hasel? Selon les lignes des verdicts de la cour, c’est une personne qui soutient et glorifie le terrorisme. Mais lui-même n’a pas commis d’actes de terrorisme. Admirer la brutalité de quelqu’un d’autre est à peu près la même chose que les jeunes de 14 ans échangeant volontiers leurs opinions sur les exploits du pirate Peter Blood et des corsaires.

Hasel a été arrêté pour la première fois à Lleida en octobre 2011, presque immédiatement après la sortie de sa vidéo Democracia su puta madre (la version la plus proche de la censure peut se traduire par «Démocratie, ta pute de mère»), consacrée au sort du camarade Arenas. Le rappeur a été condamné à deux ans de probation “pour avoir loué le terrorisme dans les paroles”.

En 2017, le parquet a exigé qu’on lui en ajoute encore «cinq» pour «insulte à la couronne et diffamation de l’État», publiée sur les réseaux sociaux. En 2018, il a été condamné à deux ans et un jour de prison, peine réduite à neuf mois, et le processus de dépôt et d’examen d’un appel a été retardé jusqu’en janvier 2021. A cette époque, les médias espagnols ont commencé à analyser « 64 tweets et aphorismes pour lesquels il est allé en prison».

Les plus impressionnants sont les suivants:

” GRAPO était la légitime défense contre l’impérialisme et ses crimes.”

Le bandit Bourbon [le roi Juan Carlos I] a fréquenté la monarchie saoudienne, parmi ceux qui financent Daech. Rien ne change. “

“Si les gens aiment tellement la monarchie, comme nous le disent les autorités, laissez aller la famille royale sans accompagnement dans nos rues.”

“Ada Colau [le maire de Barcelone] ne traitera pas le roi de criminel pour avoir vendu des armes à l’Arabie saoudite ou pour vivre de manière luxueuse au prix de la pauvreté de la majorité de la population.”

“Encore une famille a été expulsée de sa maison, après qu’on lui ait coupé l’eau et l’électricité : le capitalisme c’est la  barbarie, naturellement, je suis nostalgique de l’URSS.”

“Staline est un leader exceptionnel qui a envoyé des fonctionnaires corrompus au GOULAG. Nous devons retrouver la société qu’il dirigeait! Quelles que soient les manipulations qu’ils entreprennent pour interpréter les événements historiques, il reste toujours un héros pour des millions de Russes qui aspirent à se libérer du joug capitaliste et de ceux qui les ont trahis. “

    «Je suis coupable de réaliser que le capitalisme est la racine du problème. Qu’il sert les intérêts d’une poignée de sacs d’argent qui nous exploitent. »

“L’URSS reviendra, elle reviendra certainement, car il n’y a pas d’avenir sans socialisme. De plus en plus de peuples emprunteront la voie du communisme et les exploiteurs iront travailler dans les mines en Sibérie.”

“Le féminisme des exploiteurs en jupe ne représente pas les intérêts d’une femme de la classe ouvrière.”

La presse espagnole moderne a une attitude particulière à l’égard de l’URSS. Les principaux journaux du pays décrivent régulièrement les efforts héroïques de la Division Bleue espagnole qui se gelait dans les tranchées et mangeait de la vache enragée, participant au blocus nazi de Leningrad. Et voilà qu’un jeune homme loue cette même l’URSS qui a survécu à la guerre et qui l’a gagnée.

Le 13 février, à Madrid, où la quarantaine des coronavirus est endémique, une manifestation a eu lieu à la mémoire des combattants «bleus», programmée pour coïncider avec la date de leur défaite finale à Krasny Bor en 1943. Pour cette marche de trois cents nazis de la Juventud Patriota de Madrid (Jeunes patriotes de Madrid), l’autorisation officielle des autorités a été obtenue. En même temps, il est interdit à trois personnes de s’arrêter pour bavarder dans la rue. Et il est impossible d’obtenir l’autorisation pour une manifestation en général (et à plus forte raison anti-quarantaine).

La BBC britannique souligne en clair que “le rappeur espagnol Pablo Hasel a été condamné à la prison pour avoir insulté le roi”. Seule l’Espagne ne le remarque pas.

À propos, les principaux journaux du royaume pyrénéen ont préféré garder le silence sur Navalny ce jour-là: ils contredisent en quelque sorte les demandes de “libérer immédiatement le prisonnier politique russe” en incarcérant un musicien qui n’a troublé la paix du pays qu’avec ses chansons et tweets. Par ailleurs, le vice-premier ministre du gouvernement espagnol Pablo Iglesias a récemment déclaré: “Comment pouvons-nous considérer notre pays comme une démocratie si les conflits politiques ont cessé d’être réglementés par les canaux politiques, et sont finalement résolus par les tribunaux et la police?”

La formulation standard, que les libéraux russes aiment utiliser est: “Vous ne pouvez pas emprisonner pour des mots, la vraie démocratie ne fait pas cela.” Comme vous pouvez le voir, elle le fait très bien, et cela est reconnu dans les hautes instances espagnoles.

Le lendemain, des manifestations spontanées ont commencé dans plusieurs villes d’Espagne demandant la libération du rappeur et appelant la police à «ne pas recourir à la violence». Environ 200 artistes du pays, dont le réalisateur Pedro Almodovar et le célèbre acteur Javier Bardem, ont signé une pétition demandant “de revoir la législation sur la diffamation et de ne pas assimiler la critique de la monarchie au terrorisme”.

Les manifestations ne sont pas restées pacifiques longtemps – déjà mercredi, elles ont dégénéré en affrontements avec la police, utilisant des bouteilles et des pierres comme “arme du prolétariat” d’une part, et une réponse civilisée avec des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc d’autre part. Au matin du jeudi 18 février, le nombre de détenus à Madrid, Barcelone, Gérone, Lleida se comptait par dizaines.

Note de Pedrito

Qui peut nier à la lecture des multiples crimes et dérives tels celui -ci,  qui illustrent notre info quotidienne, qui pourra encore nier  que nos démocraties "libérales" occidentales sont malades du fric, du capitalisme, de l'égoïsme  et de la folie criminelle que ce mal engendre jusque chez les gosses de 13 ans dont les "bandes" criminelles sont la seule famille, sans autre repères que ceux des parents déboussolés par des décennies de promesse trahies par la gauche caviardée? 

Qu'est devenu le Parti qui redonnait espoir aux plus pauvres et aux plus humbles?

Le Parti Communiste au service du peuple et de la lutte des classes sociales laborieuses, et non des pros de la lutte des places!!  

 

samedi 20 février 2021

N. Sarkozy est-il souffrant ?

Publié le 18 Février 2021

De quelle maladie est-il atteint ? 

N. Sarkozy est-il souffrant ?

Sans solliciter un non respect du secret médical, les Françaises et les Français ont le droit de savoir.

France Info nous apprend ce 18 février que Nicolas Sarkozy s’est fait vacciner contre le Covid-19 au mois de janvier dans un hôpital militaire.

La vaccination étant réservée à ce moment-là aux personnes de plus de 75 ans et aux personnes présentant des pathologies à haut risque.

C’est cette dernière raison qui a été invoquée par le médecin pour justifier la vaccination de Nicolas Sarkozy. Le ministère des Armées n’a pas précisé la nature de cette pathologie.

France info n'est pas en mesure de nous dire si le « financement illégal de campagne électorale » la "corruption" et le "trafic d'influence" sont considérés comme une pathologie à haut risque qui pourrait ultérieurement justifier une non incarcération pour raison médicale.

 Note de Pedrito

 Pendant ce temps-là, les citoyens âgés de plus de 80 ans - bientôt 82 pour votre serviteur- sont priés d'aller se rhabiller. Des dizaines de fois un répondeur d'un service qui m'avait invité à le contacter m'invitait à renouveler mon appel, " en raison du trop grand nombre d'appels ", c'est ce qu'on appelle la pagaïe organisée, et je suis prudent dans mes termes. Un gouvernement d'incapables, de guignols, depuis le tout début de la crise, chacun y allant de ses vérités alors que le suivant ou le même affirmait aussitôt ou un peu plus tard son contraire. Un peu comme si c'était mme Le Pen aux dents un peu trop longues pour le menu qui l'attend gérant, comme Macron et ses sbires, une situation qui la dépasse. 

La France est devenue une république bananière, comme les états de Françafrique 

jeudi 18 février 2021

Esclavage ; tiré d'un journal ultra-gauchiste et subversif appelé Ouest-France

Publié le 16 Février 2021

La beauté lumineuse

de l'horizon indépassable

du capital

Esclavage ; tiré d'un journal ultra-gauchiste et subversif appelé Ouest-France

C'est dans ouest France du 15 février 2021 

Des ex-enfants esclaves en Côte d’Ivoire accusent les chocolatiers

Mars, Nestlé ou encore Mondelez figurent parmi les sept multinationales mises en cause par huit ex-travailleurs illégaux pour « complicité de travail forcé » sur des plantations ivoiriennes de cacao.

L'article, nu, sans commentaire.

Le jeune Malien avait 11 ans lorsqu’un homme l’a approché chez lui, à Kouroussandougou. L’enfant, aujourd’hui un jeune adulte dont l’identité n’a pas été dévoilée, s’est laissé convaincre de fuir la misère familiale pour filer dans une plantation de cacao en Côte d’Ivoire. Les  recruteurs  lui promettaient 25 000 francs CFA, soit 38 € par mois. Il n’en a jamais vu la couleur.

Durant deux ans, il a travaillé sans toucher un centime, affirme International Rights Advocates (IRAdvocates). Vendredi 12 février 2021, l’ONG de défense des droits humains a saisi la justice américaine au nom de ce gamin et de sept autres Maliens, ex-enfants esclaves. Ils accusent de  complicité présumée de travail forcé  les industriels du chocolat Mars, Nestlé, Cargill, Barry Callebaut, Olam, Hershey et Mondelez.

Les plantations ivoiriennes dans lesquelles les plaignants disent avoir été exploités n’appartiennent pas à ces multinationales. Mais pour Terry Collingsworth, directeur d’IRAdvocates, elles ont fermé les yeux  en y tirant profit de la vente de cacao bon marché récolté par des enfants esclaves ​. Et elles continuent de  tirer les prix si bas qu’ils ne permettent pas aux producteurs de verser des salaires à des adultes ​.

Les plaignants racontent avoir trimé gratuitement jusqu’à quatorze heures par jour, le plus souvent nourris de restes. Leur calvaire a duré deux à quatre ans, avant qu’ils ne parviennent à s’enfuir. C’est aussi pour ceux n’ont pas eu cette chance qu’ils veulent un procès. En 2018 et 2019, selon une étude publiée en octobre par l’institut de recherche indépendant NORC (Chicago),  790 000 enfants de 5 à 17 ans ont été employés illégalement pour cette production en Côte d’Ivoire ​. Le pays fournit 45 % du cacao mondial.

Selon NORC, 95 % des mineurs ont aussi manié  outils tranchants et produits chimiques ​. Un des plaignants dit avoir pulvérisé des pesticides, sans protection. Un autre a les bras couverts de cicatrices dues  à des accidents de machettes ​.

En 2001, les industriels s’étaient pourtant engagés, via le protocole Harkin-Engel, à éradiquer le travail des enfants d’ici 2005… Promesse repoussée à 2025 par la Fondation mondiale du cacao, à laquelle appartiennent les sept groupes mis en cause. Réagissant à la plainte, tous ont affirmé dans des communiqués, ce week-end, avoir déjà mis en place des actions contre le travail des mineurs.  Nous sommes résolus à y mettre fin , écrit Nestlé.

Toutes les antennes filiales succursales de "Mars, Nestlé, Cargill, Barry Callebaut, Olam, Hershey et Mondelez"installées en France sont éligibles et bénéficient de tous les avantages et cadeaux fiscaux de sont l'objet de toute la sollicitude et la prévention de Bercy.

Mais même pour lutter contre l'esclavage du 21e siècle aucun part politique ne propose la mise sous séquestrte puis la réortganisdation autour d'une propriété collective publique des avoirs et outils industriels des crapules sus nommés.

L'apport majeur de Marx à l'économie c'est cette démonstration implacable que le Capital ce n'est pas que de l'argent qui circule ou s'accumule mais qu'il est d'abord un rapport social, un rapport social d'exploitation. la démonstration par les succésseurs de la traite négrière.

 

 

Rédigé par Canaille Lerouge

 

lundi 15 février 2021

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Contre cette gauche qui n'a jamais vraiment le choix

Un texte de Laurent Brun, secrétaire général des cheminots CGT, que je fais mien. Contre cette gauche qui n'avait pas le choix d'être le gérant loyal du capitalisme, selon les mots de Léon Blum, dirigeant national de la SFIO, l'ancêtre du PS, et chef de gouvernement sous le Front populaire.

Avant lui, en 1914, c'est "l'Union sacrée" des socialistes entrant au gouvernement pour mener la boucherie de la Première Guerre mondiale, avec le soutien actif de la CGT social-démocrate à cette époque. C'est en 1937, la "pause sociale" décrétée par Léon Blum qui tourne le dos au programme social du Front Populaire et la non-intervention à l'Espagne de Front Populaire attaquée par le nazisme et le fascisme international. C'est en 1956, le PCF votant les pleins pouvoirs au gouvernement socialiste de Guy Mollet, dans l'espoir d'un Front unique de la gauche. Mais c'est la terrible guerre d'Algérie qui s'amplifie avec l'envoi du contingent pour mater les combats d'indépendance de cette colonie.

C'est aussi en 1982, la politique de "rigueur" instaurée par le premier président socialiste de la France: François Mitterrand, un an après son élection soutenu au 2e tour par le PCF.

Le texte de Laurent Brun:

Pour redonner l'espoir à gauche, pour écarter les fascistes et leurs idées du pouvoir, pour reprendre le stylo qui fait la loi des mains des capitalistes, il ne suffira pas de s’attrouper ou de s’unir dans une liste ou derrière un.e candidat.e.
 
Il faut reconstruire une véritable idéologie de lPour redonner l’espoir à gauche, poa transformation sociale.
 
Il ne s’agit pas seulement de distribuer quelques subventions, de baisser le prix d’un service municipal ou d’instaurer une gratuité sur tel ou tel élément.
 
Il faut transformer la manière de gérer, mener des luttes pour changer les règles, s’approprier collectivement des outils jusque là privés pour investir de nouveaux champs d’intervention.
 
Sans cela, le pouvoir de gauche n’est qu’un simple gestionnaire. Et lorsque l’argent vient à manquer pour satisfaire l’ensemble des besoins, on reprend la vieille logique de la trahison « on n’a pas le choix ». Mitterand n’a pas eu le choix du tournant de la rigueur. Jospin n’a pas eu le choix de la privatisation d’Air France et de l’abandon des Lu. Hollande n’a pas eu le choix de la loi travail ou du cice pour la compétitivité... Mais aujourd’hui, la ville de Lyon n’a pas le choix (voir article), la région occitanie n’a pas le choix de reprendre en gestion directe des lignes de chemin de fer, le printemps marseillais n’a pas le choix de remettre en cause le droit de grève dans les cantine... et donc la classe ouvrière prendra le choix d’aller à la pêche les jours d’élection car au final, ça sert à quoi des élus qui n’ont pas le choix.
 
Il va nous falloir un grand moment d’autocritique et d’analyse sur nos pratiques de gestion si nous voulons sortir de la défiance généralisée.
 
Et les arguments du style « c’est mieux que la droite », ou encore « ils ont fait ça, mais ils ont aussi fait telle bonne mesure » n’ont strictement aucun poids. D’ailleurs ils nous conduisent d’échec en échec.
 
Non vraiment, il faut réfléchir à une véritable autre manière de faire. Sinon le pire est à venir.
 
Je sais très bien qu’on ne fait pas toujours ce que l’on veut, qu’on ne peut pas en un clin d’œil changer le système qui par bien des aspects contraint les choix, et que les rapports de forces ne nous sont pas toujours favorables. Mais je ne peux plus supporter les élus qui expliquent qu’ils ont mener une bataille simplement parce qu’ils ont eu une discussion soutenue avec un préfet, un employeur ou un ministre. Une discussion, ça n’est pas une bataille ! Sauf peut être pour la CFDT. Une bataille c’est un ensemble d’actions qui visent à mobiliser la population ou une fraction de celle ci, à appuyer sur les contradictions de l’adversaire (y compris quand on est dans un exécutif ou il est majoritaire), à le forcer à se dévoiler publiquement pour être soumis au jugement collectif... Quand on mène une vraie bataille et qu’on est battu, on peut dire qu’on a pas le choix. Mais quand on a juste mené des discussions, on peut dire qu’on a fait le choix. De se ranger du côté du système.
 
Bref. Le syndrome de la gauche plurielle est encore bien présent.
 
Certain considèreront que je suis un gauchiste. Pourtant, je continue d’être discipliné et d’aller voter « pour le moins pire ». Mais j’en ai marre. Et surtout, des milliers de nos concitoyens ne nous bousculent pas avec des coups de gueule comme je peux le faire, ils se contentent de nous ignorer et de ne plus voter du tout, de ne plus se battre. C’est peut être plus agréable pour l’esprit de certain qui peuvent tranquillement affirmer que le peuple n’a rien compris ou qu’il faut « faire de la politique autrement » tout en continuant à tout faire pareil. Mais c’est tout aussi dramatique. Et il faudra bien un jour qu’on en tire des leçons.
 
Si nous voulons reconstruire une organisation de masse et un rapport de force plus conséquent, il faut reconstruire une véritable idéologie de la transformation sociale. Et vite.

 Note de Pedrito:

Je fais mien ce texte à 100/100. 

Je viens de vérifier mes bulletins de retraite: depuis juillet 2020, je perçois 265 euros de moins.

Qui pourra me faire croire que je pourrai attendre n'importe quelle promesse émanant de n'importe quel candidat se réclamant d'une trompeuse "union de la gauche"? 

Depuis 81 avec Mitterrand l'infâme politicien,  nous avons assez donné! De même que son poulain Mélenchon, il  peut aller se rhabiller, ainsi que Hidalgo et tout ce qui peut se prévaloir de l'étiquette socialiste.

Basta!! Il faut un vrai candidat de gauche écolo pour cette présidentielle. Sinon: abstention !!!!

jeudi 11 février 2021

Raphaël Glucksmann, le nouveau substitut de la cause ouïghour

C’est le deuxième article en quelques jours sur cet aventurier politique fait député par la grâce du PS.
Pourquoi, encore lui ? Parce qu’il le vaut bien.
LGS

Ils sont devenus la préoccupation première des responsables politiques américains qui jusqu’ici se souciaient peu, pour ne pas dire pas du tout, des peuples opprimés. Selon Donald Trump des entreprises chinoises exploitent la communauté Ouïghour. Même ton chez Joe Biden, qui parle de répression. En France, les chantres des réseaux acquis à l’Amérique impérialiste relaient comme ils l’ont toujours fait quel que soit le pouvoir en place la rhétorique étasunienne sans jamais y apporter la moindre correction. 

Sur les chaînes de télévision et dans les grands médias en général, seuls “les spécialistes” favorables aux affirmations américaines sont tolérés. Pourtant, il existe des voix dissonantes. Le journaliste Maxime Vivas, l’un des rares à s’être vraiment rendu sur place, publie un livre-enquête : Ouïghour pour en finir avec les fake news. L’historien André Lacroix écrit : Après le Tibet, place au Xinjiang pour discréditer la Chine. Docteur en information et en communication, Emmanuel Wathelet, sans toutefois nier les dérives du capitalisme chinois, revient méthodiquement sur les mensonges d’Amnesty International sur la Chine

Difficile pour nous de trancher définitivement, mais une chose est sûre : les réseaux inféodés à Washington nous ont appris à nous méfier de leurs affirmations. Quoi de plus légitime de douter d’un pays qui dans son histoire n’a eu de préoccupations que pour l’hégémonie de son Dollar ? Partant de ce principe, il nous a semblé, en attendant un éventuel débat contradictoire à la télévision entre débatteurs avisés, de revenir sur la carrière d’un supporter inconditionnel de la cause Ouïghour si l’on s’en tient à ses dires. 

La méthode à papa 

Fils du nouveau philosophe André Glucksmann, Raphaël s’est particulièrement inspiré jusqu’alors de l’approche intellectuelle de son père. Ce dernier, qualifié par le sociologue Claude Grignonde de « révolutionnaire conservateur », qui « met l’est à la place de l’ouest, la gauche à la place de la droite, la droite à la gauche de la gauche […], transforme les révolutions victorieuses en révolutions manquées et les révolutions manquées en révolutions réussies », s’était fait remarquer dans les années 70/80 en devenant la figure de proue de l’accueil des « Boat People » vietnamiens. Cela sans jamais rappeler que le malheur des réfugiés vietnamiens était pour l’essentiel le fruit d’un Apocalypse créé par les Américains. (Plusieurs millions de morts et de mutilés). Ainsi, le journaliste John Pilger démontre avec une grande pertinence la similitude entre l’apparition des Khmers rouges au Cambodge et celle de Daech en Irak et Syrie. Deux sectes insignifiantes au départ qui ont émergé à la suite des désastres engendrés par l’intervention américaine. 

Dans la période post 11-Septembre qui a fait sombrer indéniablement le monde dans l’idéologie bushiste, la famille Glucksmann, André en tête, a contribué à légitimer l’idéologie néo-conservatrice. Partisans zélés de l’interventionnisme américain, le père, le fils Glucksmann, et leurs amis de la mouvance atlantiste seront à l’origine d’un projet politique qui prendra la forme d’une revue intitulée ”Le Meilleur des mondes”. Impulsée par le Cercle de l’Oratoire, un think tank acquis à l’Amérique imperialiste, cette publication s’avérera être le porte-voix de la propagande des va-t-en guerre, avec le résultat que l’on sait : plus d’un million de morts. Ce chiffre hallucinant et non définitif émane d’un rapport publié par un groupe de médecins lauréats du prix Nobel. La « guerre mondiale contre le terrorisme » a tué plus d‘un million de civils.

Le conseiller de Sarkozy

En 2019, lors de l’élection européenne, Raphaël Glucksmann assure qu’avec lui « La gauche n’est pas morte” et qu’ “il y a une opportunité historique qu’elle gagne au niveau européen ». Dans la campagne qui précéda un échec qui était quasi certain (6,19 %), Raphaël Glucksmann, affaibli par son parcours politique sinueux, refusa que l’on évoque sa proximité avec Nicolas Sarkozy en 2007. Néanmoins, contacté par France Inter, l’entourage de l’époque de Nicolas Sarkozy affirma que Raphaël Glucksmann et l’ancien président “s’appréciaient”. “Ils s’entretenaient régulièrement et Raphaël Glucksmann le conseillait sur la Géorgie.” Nous les voyons même ensemble sur des photos en 2008.

A vrai dire Raphaël Glucksmann connaissait les rouages atlantistes, jusqu’à devenir en 2009 conseiller du chef d’État géorgien, Mikheïl Saakachvili. Qui est donc Monsieur Saakachvili ? Dans le genre aventurier sans scrupule, l’ancien président géorgien se pose là. En 2008, il fait pénétrer son armée dans Tskhinvali, la petite capitale de la région séparatiste d’Ossétie du Sud qualifiée en occident de “pro-russe”. Au bout de 24 heures les troupes géorgiennes refluent en désordre balayées par les troupes Russes. Résultat : Le cessez-le-feu intervient 3 jours plus tard avec le retrait des troupes russes. Saakachvili fut lui aussi un bushiste convaincu. D’ailleurs il enverra ses soldats aux côtés des américains en Irak. Expulsé de Géorgie en 2013 où il est passible de prison pour quatre chefs d’accusation, nous retrouvons comme par enchantement Mikheïl Saakachvili recyclé par un truchement mystérieux en gouverneur de la région d’Odessa en Ukraine.

Une femme sous influence

En Ukraine, Raphaël Glucksmann a également ses entrées. Après le putsch du Maïdan, sous couvert de rétablir la démocratie, il devient l’un des nouveaux préposés en charge du catéchisme libéral-fasciste ukrainien. Libéral, car totalement inféodé au capitalisme occidental. Fasciste, car pour parvenir à leurs fins, les dirigeants se sont agglomérés à des miliciens d’extrême droite. Des activistes ultra-violents qui depuis 2014 font régner la terreur en Ukraine. Ukraine : une milice d’extrême droite détruit un camp de Roms à la hache.

Or qui était l’épouse de Raphaël Glucksmann de 2009 à 2014, lors de cette période de violence en Ukraine ? Eka Zgouladze, celle-là même qui, de décembre 2014 à mai 2016, allait devenir vice-ministre de l’Intérieur de l’Ukraine. Lorsqu’elle rencontre Raphaël Glucksmann, elle est vice-ministre de l’Intérieur de Géorgie, alors dirigée par l’atlantiste Saakachvili (2005-2012) dont Raphaël Glucksmann est un conseiller officieux depuis 2004. Aussi comprenons que notre donneur de leçons en série fut marié à une femme qui allait devenir ministre à la tête d’une véritable organisation militaire et maffieuse parallèle, capable d’employer des régiments néonazis pour ses basses œuvres et ainsi faire basculer la pseudo-révolution de l’Euro-maïdan dans le camp atlantiste.

L’indignation à géométrie variable

Raphaël Glucksmann soutient également la cause des Tchétchènes, nous dit-il. Dans le même temps, il soutient aussi l’ultranationaliste Alexeï Navalny, crédité de 2 à 3 % d’intentions de vote en 2017. Nos médias nous le présentent toujours comme l’unique opposant à Poutine en omettant constamment de parler du Parti Communiste russe, qui est en fait le véritable principal parti d’opposition avec 11,7 % des voix obtenues par son candidat Pavel Groudinine en 2017. Ceci étant, le cas “Navalny coqueluche des occidentaux” est intéressant pour plusieurs raisons dont nous retiendrons ici la plus significative : Dans une vidéo de 2018, Navalny s’est en effet exhibé avec un pistolet automatique pour promouvoir l’autorisation d’utiliser les armes à feu contre les Tchétchènes, qu’il a comparés à des cafards. Alexeï Navalny et les cafards Tchétchènes. Nous sommes donc face à un cas d’école du “paradoxe néocons” : D’un côté tenir un discours empreint de « droitdelhommisme » et de l’autre copiner avec les pires extrémistes, du moment qu’ils servent les intérêts américains. Avez-vous déjà entendu Raphaël Glucksmann s’exprimer sur les drones secrets du tandem Obama/Biden qui leur ont permis d’assassiner au nom de la Sécurité nationale des milliers d’innocents ? Et là, une fois encore il s’agit d’informations prouvées et même confessées, accessibles à tous.

Il n’y a donc aucune originalité dans le « procès néocons » que Raphaël Glucksmann livre contre la Chine. Sa démarche consiste à constamment stigmatiser les cibles désignées au préalable par l’administration américaine, la Chine nous avons vu, mais aussi la Russie, Cuba, l’Iran, ou le Venezuela, tout en omettant de mentionner des informations capitales sur les dérives autoritaires de nombreux alliés de l’Amérique. En conformité avec le logiciel atlantiste, Raphaël Glucksmann délaisse volontairement les dérives et bavures du Pentagone et de la CIA à qui l’appareil politico-économique demande de conduire des guerres pour des motifs extrêmement contestables. 

Pleutre et minimaliste

A contrario, prenons deux exemples emblématiques : Bien qu’il ait été présenté lors de la campagne des élections européennes de mai 2019 comme la “tête de gondole” du groupe de “l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates” au Parlement européen, Glucksmann, l’auto proclamé défenseur des opprimés, ne semble pas réagir immédiatement à la famine au Yémen qui est créée de toute pièce par Washington et Riyad, nous explique le magazine américain Counterpunch. A la question “Doit-on vendre des armes à l’Arabie saoudite, un état qui pratique la charia en étant un allié indéfectible des puissances dites démocratiques ?” Raphaël Glucksmann se contente dans un communiqué lapidaire de demander timidement au président de la République “de « faire toute la « transparence » (…) sur les exportations d’armes françaises et sur les liens de la France avec les régimes autoritaires comme l’Arabie saoudite et l’Egypte.”

De la transparence et pas plus pour contenter Raphaël, alors qu’une ONG pourtant acquise aux intérêts de l’occident comme Human Rights Watch déclare « Le gouvernement ne peut plus nier le risque de complicité dans des crimes de guerre ». Depuis 2015, la guerre au Yémen a fait au moins 10.000 morts, et poussé des millions de Yéménites à la famine. La question sera d’ailleurs complètement éclaircie par Amnesty International, une autre ONG à la solde de l’occident, qui malgré tout nous signale que la France « pays des droits de l’Homme » est l’un des plus gros fournisseurs d’armes à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. La transparence est assurément faite, et visiblement elle suffit à Raphaël Glucksmann. 

Récemment sur RMC, à la question “La France doit-elle accueillir Julian Assange ?”, le journaliste lanceur d’alertes emprisonné et torturé dans les geôles de l’occident, Glucksmann répond oui en précisant toutefois qu’ “il n’a aucune sympathie pour Julian Assange qui travaille pour la chaine TV Russia Today et qui en plus a une mentalité un peu complotiste“. 

Cette discussion avec Bourdin se conclut d’ailleurs par un lapsus oh combien révélateur : Glucksmann confond l’organisation WikiLeaks fondée par Julian Assange qui nous informe sur les bavures américaines, avec l’encyclopédie Wikipédia “noyautée par la CIA” nous dit le journal 20minutes. Une information édulcorée mais malgré tout présente aussi sur le site du Nouvelobs. Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : Pour que Glucksmann nous sorte quelques mots sur les crimes de guerre au Yemen ou sur l’acharnement tortionnaire que subit Julian Assange, il faut les lui arracher de la bouche. 

Jeter le discrédit sur quelqu’un en le traitant de complotiste est, comme nous venons de le voir, une autre spécificité de Glucksmann. Ainsi nous avons écrit en préambule qu’il s’était surtout fait connaître en tant que contributeur de la revue néocons / atlantiste “Le Meilleur des Mondes”. Or le bien fondé de cette publication s’appuyait sur le fait que Saddam Hussein avait des armes de destruction massive et qu’il avait l’intention de les utiliser. Ce mensonge vendu à l’époque par Colin Powell, secrétaire d’État des États-Unis, fut à l’origine de la destruction de l’Irak. Dès lors, ouvrons les yeux et comprenons qu’il s’agit là de l’une des pires théories du complot, puisque ce mensonge à caractère paranoïaque a eu pour conséquence d’occasionner la destruction d’un pays dont la population et singulièrement ses enfants, étaient déjà ravagés par un strict embargo imposé par les mêmes Etats-Unis. 

Conclusion 

Il fit ses premiers pas aux côtés des membres du Cercle de l’Oratoire, la principale structure de rayonnement de la propagande néocons en France. Il fut ensuite le collaborateur de Saakachvili, un pantin à la solde de l’Amérique. Aujourd’hui il cautionne les allégations de Trump et Biden. Bref, à l’instar de Robert Ménard qui fut à la pointe de la campagne anti-JO de Pékin, Raphaël Glucksmann a résolument orienté sa carrière vers les intérêts américains. Si les Ouïghours ont vraiment besoin d’un porte parole crédible, il va sans dire qu’avec Raphaël Glucksmann leur avocat commis d’office, il n’ont pas touché le gros lot. 

Habitué aux semblants de débats dépourvus de contradicteurs, notre homme évolue depuis toujours dans un entre-soi qui lui procure l’assurance de ne jamais être vraiment mis en difficulté. Or sans opposer les différents points de vue pour démêler le vrai du faux, il est difficile de pouvoir valider ou pas les différentes déclarations sur la question des conditions de vie des Ouïghours en Chine. Surtout quand les accusations viennent d’un camp qui au nom des droits de l’homme a plongé des parties importantes du monde dans un chaos indescriptible. Une chose est certaine, l’ascension fulgurante de la Chine ne plaide pas en sa faveur.

Ainsi, les vociférations de Raphaël Glucksmann sont en accord avec la position commune des pays occidentaux à l’égard du pouvoir politique chinois. Elles se propagent parallèlement au fond ancestral de racisme anti-asiatique qui puise sa force dans l’histoire sordide de nos guerres coloniales. Il est préoccupant de constater combien les messages haineux d’incitation à la violence envers la Chine se multiplient. Ainsi l’Association des Jeunes Chinois de France (AJCFt), nous alertait dernièrement que “les chinois” sont accusés entre autres d’être à l’origine de la propagation du nouveau coronavirus. 

( Blog Le Grand Soir )

Biden veut «faire payer la Russie»,

le Kremlin lui répond

Le Kremlin, Moscou

 USA : Joé Biden provoque Moscou...

Par Anna Dedkova

Le Kremlin a dénoncé «une rhétorique très agressive» dans le récent discours de Joe Biden, lequel a promis de ne pas «se soumettre face aux actes agressifs de la Russie» et de la «faire payer.» 

Le Kremlin considère comme inacceptables les «notes d’ultimatum» dans les déclarations sur la Russie du Président américain, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d’un point de presse.

Discours de Biden

S’exprimant au département d'État dans un discours d'ouverture sur la politique étrangère, il a déclaré que les États-Unis feraient «payer» la Russie pour ses actions.

«J’ai clairement dit au Président Poutine, d’une façon très différente de mon prédécesseur, que le temps où les États-Unis se soumettaient face aux actes agressifs de la Russie [...] était révolu», a-t-il déclaré. «Nous n'hésiterons pas à faire payer la Russie et à défendre nos intérêts vitaux et notre peuple, et nous serons plus efficaces dans nos relations avec la Russie lorsque nous travaillerons de manière coalisée et en coordination avec d'autres partenaires partageant les mêmes idées».

M.Biden n'a pas annoncé de mesures concrètes visant Moscou, mais a multiplié les mises en garde et a appelé à la libération d'Alexeï Navalny. Le 2 février, un tribunal de Moscou avait annulé la peine avec sursis de l'opposant dans l'affaire Yves Rocher, la remplaçant par 3,5 ans de prison.

Réponse du Kremlin

Le porte-parole du Kremlin a dénoncé vendredi les propos «très agressifs» du nouveau Président américain.

«C'est une rhétorique très agressive et non constructive, nous le regrettons», a-t-il déclaré.

Il a cependant dit espérer qu'il resterait «une base pour de la coopération, malgré l'énorme quantité de différends et de différences sur des sujets clés».

«Les notes d'ultimatum sont généralement inacceptables pour nous. Nous avons déjà dit que nous ne tiendrions pas compte de telles déclarations, d'une sorte de déclarations de mentor», a déclaré le Kremlin.

 Blog de Nicolas

Note de Pedrito:

Après le temps trop bref du rêve, la réalité est de retour: l'aigle impérialiste américain montre déjà ses serres. Il restera encore longtemps aux peuples  à conquérir la  PAIX  du monde