vendredi 30 juillet 2021

         Le marxiste léniniste Guido Bellido  (Perú Libre)  désigné Premier ministre du Pérou

 
Vendredi 30 Juillet 2021
 

Le président du Pérou, Pedro Castillo, a nommé Guido Bellido comme Premier ministre (Président du Conseil des ministres).

Article et traduction Nico Maury



Guido Bellido est député et Secrétaire régional du parti Perú Libre à Cuzco. Sa nomination envoi un premier signe sur l'orientation socialiste du gouvernement voulu par Pedro Castillo.

Guido Bellido est un indigène Quechua et un économiste de profession. Bellido, qui ne cache pas ses sympathies communistes, n'hésitant pas à prendre la défense du Sendero Luminoso (guérilla maoïste péruvienne).

Il est un proche allié du Secrétaire national du parti marxiste-léniniste Perú Libre, Vladimir Cerrón, connu pour son soutien à Cuba et au Venezuela, ainsi qu'aux nationalisations massives.

L'actuel Premier ministre a prêté serment après l' investiture symbolique de Pedro Castillo à Ayacucho. La prestation de serment officielle a eu lieu mercredi 28 juillet au Congrès de la République.
 
 
 Image
 
 

 

BREF COUP D'OEIL DANS LE RÉTRO.....

 .... SUR UNE MASCARADE ÉLECTORALE QUI DEVRAIT FAIRE DATE DANS NOTRE DÉMOCRATIE ...."ÉVOLUTIVE".

 Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Allez, un dernier coup! Parce que la route vers la démocratie est longue en France

Et en tout cas, selon les médias, Valérie Pécresse (Île-de-France), Xavier Bertrand (Hauts-de-France) et Laurent Vauquiez (Mi-bas-de-France, pardon Auvergne-Rhône-Alpes) ont été brillamment réélus dans leurs pantoufles de droite. Et ils candidatent pour remplacer Macron, de droite, dans son palais de l'Elysée.

Au fait, je parie que personne ne vous a informé sur le mode de scrutin démocratique institué pour les élections régionales.

Au premier tour, la liste, qui recueille la majorité absolue des suffrages exprimés, reçoit un quart des sièges à pourvoir, arrondi à l’entier supérieur (art. 338 du code électoral). Les autres sièges sont répartis à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne entre les listes ayant obtenu plus de 5% des suffrages exprimés. Vous n'avez rien pigé? Peu importe, ce n'est pas demain la veille qu'une liste obtiendrait la majorité absolue des exprimés.

Sinon, au deuxième tour, seules sont autorisées à se présenter les listes avec plus de 10% des exprimés au premier tour. Par ailleurs, une liste avec plus de 5% des exprimés peut fusionner avec une liste ayant obtenu plus de 10%. Ben oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué!

Et la répartition des sièges au deuxième tour dans notre République qui, selon la Constitution, est démocratique et sociale? Attention, accrochez-vous bien!

La répartition des sièges se fait selon les mêmes règles qu’au premier tour. La liste en tête bénéficie d’une prime majoritaire et reçoit un quart des sièges à pourvoir, arrondi à l’entier supérieur. Le restant des sièges est réparti à la proportionnelle, y compris pour la liste arrivée en tête, encore faut-il que les autres listes aient recueilli plus de 5% des exprimés.

Vous vous êtes endormis avec tous ces calculs politiciens? Bon, n'ayez crainte, on vous réveillera dans 6 ans pour cette belle leçon de scrutin hautement proportionnel et de ce fait grandement démocratique. Peut-être...

Car dans notre France, toujours sociale et démocratique, notre roi élu, avec 6,7% du corps électoral, lors de ce scrutin régional, veut rallonger le départ à la retraite à 64 ans et détruire le reste. Ce qui n'était même pas dans son programme de campagne:"Les spécificités de certains régimes ne disparaîtront pas. Les règles de base seront les mêmes pour tous, mais les taux de cotisation ou les conditions d'âge pourront différer, en raison notamment des caractéristiques des métiers. Il y aura toujours un âge légal de la retraite à partir duquel on pourra liquider ses droits. Il restera à 62 ans. Mais ceux qui le souhaitent pourront choisir de travailler plus longtemps afin d'améliorer leur pension."

sources:https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/retraites

Bon, Emmanuel Macron est chef-commis du capital ou il ne l'est pas!

 

Note de Pedrito:

Comment imaginer qu'avec une telle salade macronienne il n'y ait pas pléthore de candidats de droite et d'ailleurs au trône de sa majesté Jupin?

 


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Entre deux pauses estivales, loin de mon ordinateur et des réseaux dits sociaux, retour à ma cambuse de Mantes-la-Jolie, et toujours sous le coup d'une expropriation de mon petit pavillon de banlieue, vu que la municipalité de droite et la communauté des communes du GPS&O, dirigée par la droite et la "gauche", souhaitent établir du "gross" immobilier spéculatif pour des promoteurs dans une zone pavillonnaire.

Ceci dit, heureusement que je n'étais pas revenu pour me faire administrer une deuxième dose de vaccin. J'aurais pu me retrouver en garde à vue. C'est ce qu'a subi un quinquagénaire de Dijon.

Selon France bleu, Il était parti "se faire vacciner pour obtenir son passe sanitaire, mais se retrouve quelques heures plus tard en garde à vue ! Un homme d'une cinquantaine d'années s'est présenté, ce mardi 27 juillet 2021, au centre de vaccination du Zénith à Dijon, pour y recevoir sa deuxième injection mais au lieu de rentrer chez lui avec son précieux sésame, il a dû s'expliquer devant les policiers. En cause : son document attestant de sa première injection a paru frauduleux au médecin qui devait le piquer. Résultat : le quinquagénaire s'est retrouvé au poste."

Après moult vérifications, le procureur de la République a levé la gav. Mais il s'est félicité publiquement sur "la grande réactivité des différents services, entre le préfet, le procureur et les services de police."

L'histoire ne dit pas si l'individu, selon la police, a apprécié pareillement et si, malgré tout, il a reçu sa deuxième vaccination. A mon avis, la police nationale n'a aucune compétence pour cela dans ses locaux. Mais sait-on jamais.

En attendant, grand merci au procureur de la République de Dijon pour sa défense de la santé publique et de l'ordre qui est également public.

Sinon, ce dessin à l'adresse de ceux oubliés par le capital dans cette pandémie mondiale:

 

 

 Coucou, me revoiolu!