Et
en tout cas, selon les médias, Valérie Pécresse (Île-de-France), Xavier
Bertrand (Hauts-de-France) et Laurent Vauquiez (Mi-bas-de-France,
pardon Auvergne-Rhône-Alpes) ont été brillamment réélus dans leurs
pantoufles de droite. Et ils candidatent pour remplacer Macron, de
droite, dans son palais de l'Elysée.
Au fait, je parie que personne ne vous a informé sur le mode de scrutin démocratique institué pour les élections régionales.
Au premier tour,
la liste, qui recueille la majorité absolue des suffrages exprimés,
reçoit un quart des sièges à pourvoir, arrondi à l’entier supérieur
(art. 338 du code électoral). Les autres sièges sont répartis à la
proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne entre les
listes ayant obtenu plus de 5% des suffrages exprimés. Vous n'avez rien
pigé? Peu importe, ce n'est pas demain la veille qu'une liste
obtiendrait la majorité absolue des exprimés.
Sinon, au deuxième tour,
seules sont autorisées à se présenter les listes avec plus de 10% des
exprimés au premier tour. Par ailleurs, une liste avec plus de 5% des
exprimés peut fusionner avec une liste ayant obtenu plus de 10%. Ben
oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué!
Et la répartition des sièges au deuxième tour dans notre République qui, selon la Constitution, est démocratique et sociale? Attention, accrochez-vous bien!
La
répartition des sièges se fait selon les mêmes règles qu’au premier
tour. La liste en tête bénéficie d’une prime majoritaire et reçoit un
quart des sièges à pourvoir, arrondi à l’entier supérieur. Le restant
des sièges est réparti à la proportionnelle, y compris pour la liste
arrivée en tête, encore faut-il que les autres listes aient recueilli
plus de 5% des exprimés.
Vous
vous êtes endormis avec tous ces calculs politiciens? Bon, n'ayez
crainte, on vous réveillera dans 6 ans pour cette belle leçon de scrutin
hautement proportionnel et de ce fait grandement démocratique. Peut-être...
Car dans notre France, toujours sociale et démocratique, notre
roi élu, avec 6,7% du corps électoral, lors de ce scrutin régional,
veut rallonger le départ à la retraite à 64 ans et détruire le reste. Ce
qui n'était même pas dans son programme de campagne:"Les spécificités de certains régimes ne disparaîtront pas.
Les règles de base seront les mêmes pour tous, mais les taux de
cotisation ou les conditions d'âge pourront différer, en raison
notamment des caractéristiques des métiers. Il y aura toujours un âge légal de la retraite à partir duquel on pourra liquider ses droits. Il restera à 62 ans. Mais ceux qui le souhaitent pourront choisir de travailler plus longtemps afin d'améliorer leur pension."
sources:https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/retraites
Bon, Emmanuel Macron est chef-commis du capital ou il ne l'est pas!
Note de Pedrito:
Comment imaginer qu'avec une telle salade macronienne il n'y ait pas pléthore de candidats de droite et d'ailleurs au trône de sa majesté Jupin?