jeudi 9 avril 2020


Le Phare du Touquet Paris plage, un petit père des peuples.

Publié le 8 Avril 2020
Blog de Canaille le rouge

Le culte de la personnalité, 
les pratiques
reprochées à Poutine,
ce n'est pas que chez les autres
Le Phare du Touquet Paris plage, un petit père des peuples.
Comment est-il possible que tous ceux qui se bousculent pour nous expliquer que l'urgence est de préparer une 6e République (ils n'ont pas tort) soient d'un silence impressionnant dès lors qu'il faut interpeller avec la plus grande fermeté le premier ministre pour qu'il exige du locataire de l'Élysée qu'il respecte les prérogatives constitutionnelles de sa fonction ?Touthenmacronaparte le grand faitout, sait tout, décide de tout, est partout.
Omniscient, il est urgentiste, biologiste, logisticien, un peu CRS, pas mal comédien, un peu adjudant -un peu trop- beaucoup maréchal, agriculteur, bref jamais la réalité d'un pouvoir personnel et quasi dictatorial n'aura autant été le brouet quotidien indigeste à avaler par les habitants de notre pays. 
Hier démasqué à Pantin - il nous la joue Jonhson ?- ce jour à Marseille (comme si en plus de Gaudin et Vassal Marseille avait besoin de ça), lundi soir Delahousse de service. on ne sait s'il part à Rome vendredi prochain. 
Or, à suivre la presse les radios et télés, aucun de ceux qui nous font miroiter d'ultérieurs jours heureux avec cette nouvelle République -dont ils maintiennent le caractère délégataire et donc aliénant  du point de vue de la citoyenneté -  aucun donc pour interpeller publiquement, saisir le conseil constitutionnel pour clarifier les responsabilités de chacun sur cette violation du texte fondamental, dont singulièrement son préambule.
Si constitutionnellement le chef de l'état en tant de guerre est chef des armées, il n'en est pas le chef d'état major.
En temps de guerre sanitaire il en est de même.
Son rôle est de donner des moyens pas de les répartir au gré de choix arbitraires calés sur le maintien d'un cap ayant empalé le navire sur les écueils des exigences de la finance et du dividende rentier.
Le laisser tordre les institutions comme il le fait est lui laisser la main pour aggraver l'intensité du désastre humain sans nom, le démembrement social et économique que nous subissons. C'est laisser les démolisseurs continuer l'effondrement.
Pour construire demain il faut résister maintenant. Que ceux qui se parfument du nom douteux de politiciens s'occupe de ce point là, pour ce qui est de la politique - la vie de la cité - au mouvement social de vite reprendre la main. Et sans attendre une trêve des confineurs.


 


LE CAPITALISME FOURNIT LE SUPERFLU QUI DÉTRUIT INEXORABLEMENT LA PLANÈTE: NATURE ET HUMAINS.
 
LE SOCIALISME 
FOURNIT.... LE NÉCESSAIRE.


 INVENTONS  LE VRAI SOCIALISME 
 QUI PROTÈGERA LA PLANÈTE 
 ET L'ÊTRE HUMAIN.

INCURIE, SOUMISSION: NE VOYEZ-VOUS RIEN VENIR?




Revue non exhaustive des éditocrates et  chiens de garde de la presse aux ordres  du souverain

 
Les réactions des commentateurs vedettes sont exemplaires de la manière dont « l’union sacrée », appelée des vœux du gouvernement, se traduit dans les grands médias par une mise en veilleuse – voire une remise en cause – de toute critique. Elles témoignent tout particulièrement de l’incurie des éditocrates, et de leur rôle de chiens de garde de l’ordre social, particulièrement évident en période de crise.
  Frédéric Lemaire

Petite revue de quelques chiens de garde dont il serait intéressant qu'ils nous dévoilent le montant de leurs appointements. Juste comme çà, pour savoir, et peut-être mieux comprendre le pourquoi de leur acharnement à dénigrer celles et ceux qui osent exiger clarté et rigueur dans les décisions souvent hallucinatoires prises par le prince et son entourage.
 
Bruno Jeudy, autre chien de garde, approuvait l’intervention d’Emmanuel Macron « positionné en père de famille, [...] en première ligne de cette guerre sanitaire ». Le 31 mars, il applaudissait une nouvelle fois l’intervention « d’un président à l’offensive » ciblant « les leaders populistes, qu’ils soient d’extrême-droite ou de la gauche de l’échiquier, qui s’en prennent régulièrement à Macron et sa gestion de la crise ». Oubliant au passage, léger détail, que les principales critiques émanaient en réalité des personnels hospitaliers. 
Même son de cloche chez l’inoxydable Alain Duhamel, le 31 mars toujours, qui reprend quant à lui presque mot pour mot les éléments de langage du gouvernement.
Emmanuel Macron : Quand on mène une bataille, on doit être unis pour la gagner. Et je pense que toutes celles et ceux qui cherchent déjà à faire des procès alors que nous n’avons pas gagné la guerre sont irresponsables.
Alain Duhamel : Ce n’est pas quand on est dans la bataille, une bataille qui est difficile pour tout le monde et pour laquelle tellement de gens se donnent tellement de mal, ce n’est pas le moment de vouloir commencer des procès […] On n’a pas besoin de discorde en ce moment, on a besoin d’unité.
Une imitation – il faut le reconnaître – très réussie !

Bien sûr, BFM-TV n’est pas un cas à part ;
Philippe Val adressait sur LCI un satisfecit à l’action gouvernementale :Moi, je pense que c’est plutôt bien fait. Le gouvernement a hérité d’un système de santé avec beaucoup de problèmes, ça vient de loin, mais ils font ce qu’ils peuvent avec, on a un sens des responsabilités, c’est pas mal !
Sur LCI . Thierry Amouroux, secrétaire général du syndicat des infirmiers, répondait vertement à Marie-Eve Malouines, ancienne présidente de LCP, en évoquant notamment la pénurie de masques de protection et l’impréparation du gouvernement :
- Marie-Eve Malouines : C’est la stratégie du gouvernement, qui préfère dire les choses par étapes, progressivement, y compris le confinement qui a été annoncé progressivement, plutôt que de le faire tout d’un coup. On pourra en reparler longtemps, et savoir s’il aurait fallu faire comme ça, c’est le choix qui a été fait, et on doit tous l’assumer en réalité.
- Thierry Amouroux : Non, non, non, ils ont fait leurs choix, ils l’assumeront devant la justice pénale parce qu’il y aura quantité de plaintes, de médecins et de soignants dès que l’épidémie sera passée […] ! Il faut bien comprendre que nous, on est tous dans la mouise, les gens qui ont les mains dans le cambouis, comme vous dites.
Voici maintenant Jean-Michel Aphatie l’incontournable abonné permanent des plateaux où l’on cause pour justifier les très – TROP - confortables émoluments . Dans ses éditos quotidiens sur LCI, l’éditocrate joue également la partition de la communication officielle. Le 26 mars, il revient sur l’intervention d’Emmanuel Macron à Mulhouse. Et conclut : « Tout le monde doit être derrière les pouvoirs publics aujourd’hui dans cette crise, et ce qu’a annoncé Emmanuel Macron est peut-être de nature à restaurer une confiance nécessaire pour gagner la bataille contre le virus ». Deux jours plus tard, estimant sans doute ne pas avoir obtenu satisfaction, il s’en plaint sur le plateau de « C l’hebdo » : « [Je suis] étonné des critiques qu’on adresse au gouvernement ». Et un coup de langue, un…..Mais combien perçoit-il, pour ce boulot de désinfo?

Et dans les autres médias ? Les condamnations des critiques sont également nombreuses. L’éditorialiste macronolâtre du Parisien Nicolas Charbonneau s’élève contre toute « désunion nationale » : « l’heure des procureurs n’est pas venue […] ne soyons pas le seul pays au monde à s’entredéchirer avant même d’avoir emporté la bataille contre la maladie » (29/03). Dans sa chronique quotidienne sur France Inter du 30 mars, Thomas Legrand se félicite quant à lui du « langage de vérité » du Premier ministre et appelle à mettre la pédale douce sur les critiques dans la période actuelle : « Il sera toujours temps de se retourner sur le sujet après la crise, pour en tirer des leçons… Pour l’instant, c’est la course contre la montre, la bataille. »
Même son de cloche dans la matinale de RTL. Lorsque Jérôme Martin, président de l’Union française pour une médecine libre, regrette le manque de matériel (respirateurs, masques), Yves Calvi tempère des propos qu’il juge « accusatoires » : « en ce moment j’ai envie de vous dire, on a besoin d’union nationale, et on a besoin d’informer les Français aussi, c’est un équilibre qui est délicat ». Il ne faudrait pas y aller trop fort sur l’information…
En termes de propos « accusatoires », il faut dire que lui non plus n’est pas en reste. Le 12 mars, dans « L’info du vrai » sur Canal +, il se livrait à une attaque en règle… contre les revendications des personnels de santé : « Je vais choquer tout le monde en disant ça mais la pleurniche permanente hospitalière fait qu’on est en permanence au chevet de notre hôpital ». « Pleurniche permanente » : encore une fois, les hospitaliers aujourd’hui en première ligne et subissant manque de moyens et pénuries apprécieront… Surtout venant d’un animateur dont les revenus annuels bruts cumulés approchaient, en 2016, le million d’euros.
Note de P. : Bravo à ce salopard pour ses leçons de morale à ceux qui nous soignent de manière héroïque avec des salaires 40 fois inférieurs à ce minable donneur de leçons

Jean Quatremer balaie quant à lui d’un revers de main la responsabilité du gouvernement dans l’impréparation face à la crise Sur France 5, dans « C à vous » (30 mars), on se paye carrément le porte-parole de l’association des médecins urgentistes de France, Christophe Prudhomme (au plus grand bonheur de Raphaël Enthoven). Alors qu’Anne-Élisabeth Lemoine invite Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la santé désormais chroniqueuse, plusieurs extraits sont diffusés : dans le premier, daté du 29 mars, on voit l’urgentiste dénoncer « l’incurie du gouvernement », et pointer le fait que les personnels de santé sont contraints de choisir les patients à mettre en réanimation. Dans le second, Édouard Philippe annonce « qu’il ne laissera personne dire qu’il y a eu du retard sur la prise de décision s’agissant du confinement ». Le troisième extrait est introduit par l’ancienne ministre de la santé elle-même, qui prend un ton matois. On y voit Christophe Prudhomme, le 6 mars sur le plateau de LCI, dénoncer la surréaction des politiques face à un virus jugé « peu mortel 
Et Roselyne Bachelot de dérouler en brocardant « monsieur Prudhomme, le représentant de la CGT »,
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DES "HÉROS" QUI ONT UN SACRÉ CULOT!

Aujourd'hui, 8 Avril 2020, sur la N.R. des Hautes Pyrénées, une pleine page de pub qu'on reçoit en pleine figure à l'ouverture du journal, comme une provocation, une injure, avec, en caractères énormes, cette pub qui me hérisse:

NOUS PRENONS SOIN DE VOTRE EAU,
PRENEZ SOIN DE VOUS
  la SAUR,
 " héros du quotidien" (sic)....
 
une pub payée avec le fric des citoyens pris pour des veaux, parce que obligés depuis de nombreuses années, pour ceux qui sont servis par la SAUR, de se coltiner : 
1° une eau sale, souvent ferreuse, parfaitement déguelasse et vendue à prix d'or, 
2° l'obligation de ne pas pouvoir faire autrement que recevoir en plus sur leur journal cette pub provocante, mensongère, outrageante, qui nous promet aujourd'hui ,"de recevoir chez nous, à chaque instant, une eau de qualité, c'est notre vocation depuis 80 ans....défendre l'eau, c'est notre combat", alors que là où la Saur sévit déjà depuis de nombreuses années, aujourd'hui encore, il n'est pas rare que l'eau qui s'écoule du robinet est scandaleusement imbuvable, inconsommable,  trouble, noire, jaune, selon les jours. Imaginez l'état du linge qui sort de la machine avec une telle eau digne de la Françafrique, imaginez aussi l'état des machines à laver, linge ou vaisselle. 
Il y a 25 ans environ, j'habitais à Chelles Débat, nous avons été contraints de fonder, avec des amis révoltés comme moi par cette escroquerie, - payer cher de l'eau sale et inutilisable à un monopole qui nous était imposé, sans aucun autre moyen de défense pour être respecté - l'AEVA, Association pour l'Eau de la Vallée de l'Arros, pour obliger la SAUR à livrer à ses clients de l'eau seulement potable, à la place de la saleté immonde qui nous était distribuée. Nous avons eu toutes les peines du monde à être entendus, la plupart des maires des villages refusaient de nous écouter, se moquaient même, prétextant pour l'un d'eux, toujours maire aujourd'hui, que notre démarche était politique. Lorsqu'on se plaignait à la SAUR au téléphone, on répondait à chacun d'entre nous que " vous êtes le premier, vous êtes le seul à vous plaindre", autant dire que la SAUR se foutait de nous. J'ai quitté le village fin 99, mais j'apprends aujourd'hui par des habitants des coteaux où règne la SAUR que les problème est toujours le même, avec en plus le culot de se présenter sur la presse, à l'aide de pleines pages de pub payée par les consommateurs, comme un organisme sérieux, scrupuleusement à l'écoute de ses abonnés.
Cet organisme va-t-il étendre ses méfaits sur de nouvelles communes du département, comme on l'ntend dire ici et là? Si ces saloperies doivent continuer, comme aujourd'hui d'autres citoyens continuent de s'en plaindre, dans les communes d'Angos et environnantes, j'espère que les futurs maires concernés seront plus préoccupés par le bien être et la santé des habitants, autrement et plus sérieusement que ceux dont j'ai fait partie, quand certains maires de villages nous avaient abandonnés au je- m'enfoutisme de la SAUR, lorsque le Conseiller général de Tournay ne daignait pas nous écouter.
Après la malhonnêteté qu'ils ont fait preuve avec nous, il y a peu, habitants et abonnés de la vallée de l'ARROS, ces "héros du quotidien" de la pub de la N.R. affichent un culot à toute épreuve.