jeudi 20 février 2020

DE PLUS EN PLUS DE VIRUS: VIRUS DE LA TOMATE, DES TRÈS GROS SALAIRES, ETC....





Publié par Le Mantois et Partout ailleurs


Un premier cas de virus est confirmé en France, dans le Finistère. Certes sans danger pour l'homme, il détruit absolument les cultures à haute densité de plantation comme les cultures sous serre.
En cause, des graines achetées aux Pays-Bas, semées en Angleterre et dont les plants ont été vendus en France. Entre parenthèses, bonjour à l'écologie dans le transport intercontinental dans l'UE du capital!
Virus destructeur sur les tomates et les poivrons à quelques jours du Salon de l'Agriculture.
La FNSEA, le syndicat patronal des agriculteurs a toujours été pour l'UE du capital. CQFD.
Mediapart révèle dans une enquête que les salaires des dirigeants du principal syndicat agricole de France ont augmenté de 5 à 30% ces dernières années, pour parfois atteindre une rémunération supérieure à celle du ministre de l'Agriculture. Des chiffres qui pourraient crisper, à trois jours d'un Salon de l'Agriculture consacré en partie à la précarité rampante dans le monde agricole.
C'est un train de vie qui pourrait créer quelques tensions, à trois jours de l'ouverture du Salon de l'Agriculture, consacré en partie à la faiblesse des revenus du monde agricole. Mediapart révèle que les rémunérations des cadres de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) ont fortement augmenté ces dernières années, de 5 à 30% depuis 2019, selon les cas. Le nouveau directeur général Clément Faurax (nommé en avril 2019) a par exemple bénéficié d'un bonus de 22%. Il perçoit ainsi 13.400 euros brut mensuels, soit quelque 3.000 euros de plus que le ministre de l'Agriculture actuel Didier Guillaume, selon Mediapart, qui rappelle que l'essentiel des ressources de la fédération provient des cotisations des adhérents.

Un temps partiel à 14.900 euros brut mensuels

L'ancienne directrice générale de la FNSEA, Catherine Lion, qui touchait 14.800 euros brut mensuels en poste, a pour sa part vu sa rémunération sensiblement augmenter lorsqu'elle est devenue conseillère de la Fédération, à temps partiel. Pour trois jours de travail par semaine, elle a donc perçu, entre avril et septembre 2019, 14.900 euros brut mensuels - dont 6.000 euros de "prime mensuelle", l’équivalent de ce que touche en moyenne un exploitant agricole sur une année entière, a calculé Mediapart. Prenant sa retraite au 1er octobre 2019, Catherine Lion touchera ses indemnités ainsi qu'une "prime équivalente à six mois de salaire", pour un total de 146.300 euros. Dès lors, l'ancienne directrice générale, toujours salariée à temps partiel du syndicat, atteint grâce au cumul salaire et retraite "plus de 12.500 euros par mois", assure Mediapart.

Des salaires "dans la grille de ce qui se fait" pour la FNSEA

SANS RIRE DU TOUT du côté du Finistère.

LE VÉNÉZUELA VA-T-IL ÉCHAPPER À LA PIEUVRE US ?

                                                       Arrivée "triomphale" de Guaido à Caracas

Après une tournée dans les métropoles impérialistes pour chercher les appuis qu'il n'a pas dans son pays, Guaido est rentré à Caracas où il a été accueilli comme un traître à sa patrie par les citoyens présents et le personnel de l'aéroport,  Les employés de la compagnie aérienne publique Conviasa, sanctionnée quatre jours plus tôt par les Etats-Unis, l'ont traité de " Sale traître, assassin !"  et des patriotes  Vénézuéliens en colère lui ont fait connaître leur façon de penser. Détail amusant : les médias bourgeois en perdent leur latin au point que Le Monde rapporte cette arrivée de façon véridique alors que Libération invente une arrivée triomphale du Guaido à Caracas. France info titre "Accueil triomphal" et Le Matin (Suisse), "Accueil mouvementé" précisant "L'opposant est arrivé à l'aéroport international de Maiquetia, qui dessert Caracas, qu'il a ensuite quitté au milieu des invectives et échauffourées entre ses supporters, dont plusieurs députés, et des partisans du président vénézuélien Nicolas Maduro".
Guaido a déclaré " J'apporte l'engagement du monde libre (Trump et l'UE !...), prêt à nous aider à retrouver la démocratie et la liberté". En réponse  «Guaido, fasciste!», ont crié les travailleurs de la compagnie aérienne sanctionnée le 7 février par les États-Unis, après avoir pénétré dans la zone où des journalistes attendaient l'opposant. Quelques instants auparavant, il avait été aspergé d'un soda par une employée de Conviasa
Il faut dire que Guaido a approuvé les très rudes sanctions prises par Trump contre le Venezuela. Cet acte anti-populaire et anti-patriotique passe mal dans la population qui souffre de ces sanctions étasuniennes. Même Le Monde qui est un soutien constant du représentant de l'oligarchie vénézuélienne écrit "Sa popularité est tombée dans les sondages, passant de 63 % à 39 %..../... et l’opposition est toujours divisée". Passons sur les chiffres qui sont faux mais qui ne peuvent cacher la tendance : Guaido est rejeté par toujours plus de Vénézuéliens même anti-bolivariens. 
Faire le beau à Davos avec les milliardaires, lécher les bottes du butor de la Maison Blanche, être reçu par les dirigeants de l'UE, Macron, Merkel ou Johnson, est une chose,  avoir le soutien de son peuple c'est une autre paire de manche. Et il semble bien que le président Nicolas Maduro a raison d'annoncer "l’échec de l’aventure putschiste".  Soulignons d'ailleurs que Guaido rejette dès à présent le résultat des prochaines élections législatives qu'il qualifie de "farce" puisqu'il sait....qu'il les perdra.
Reste que Trump a affiché un total soutien à sa marionnette et que les Etats-Unis resserrent l'étau sur l'économie du Venezuela rendant la vie des femmes et des hommes difficiles. Face à ces assauts répétés et constants de l'impérialisme et de l'oligarchie le courage du peuple vénézuélien est admirable. Il est vrai que le bilan social du gouvernement bolivarien plaide en sa faveur et que les classes populaires connaissent à la fois ces conquêtes bolivariennes et la politique de casse sociale que mènerait l'oligarchie si elle revenait au pouvoir.  
Et aussi il faut relever que Chavez et Maduro sont apparus comme des patriotes contrairement à l'opposition de droite totalement inféodée à Washington dont elle soutient même les sanctions contre le pays. Cela explique la fidélité de l'armée et de larges couches du peuple qui identifient le bolivarisme à la dignité et à l’indépendance nationales. Une dimension fondamentale du combat révolutionnaire, dimension nullement contradictoire avec la dimension sociale. Au contraire le patriotisme de gauche est une condition d'une révolution sociale victorieuse. Ceux qui oublient cette vérité condamnent le mouvement ouvrier et populaire à la défaite. 

Antoine Manessis.

Médias, coronavirus et dénigrement: une mise au point de l'ambassade de Chine

19 Février 2020 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Chine, #Ce que dit la presse
Médias, coronavirus et dénigrement : une mise au point de l'ambassade de Chine
 

Ambassadeur de Chine : déclaration du 14/02/2020.


Ces derniers temps, l’Organisation mondiale de la Santé, de nombreux gouvernements ainsi que de nombreux experts étrangers ont largement salué et soutenu les efforts du gouvernement et du peuple chinois dans leur lutte contre l’épidémie de Covid-19, dit coronavirus.
Mais par ailleurs, nous avons également découvert des accusations gratuites et malveillantes. Certains se sont délectés avec un malin plaisir des insuffisances et des erreurs commises par les Autorités chinoises au début de l’épidémie, les imputant au « caractère totalitaire du régime chinois ». Très franchement, qui au monde, pourrait faire face à une épidémie d’une telle soudaineté et prétendre en venir à bout dans la décontraction ? Dans leur gestion de l’ouragan Katrina de 2005 et de l’épidémie de Grippe A de 2009, les Autorités américaines ont dû faire face à d’innombrables problèmes. Pourtant, personne n’a alors songé à les imputer à leur régime politique ou au capitalisme.
D’autres blâment « l’absence totale et délibérée de transparence du Gouvernement chinois dans sa communication sur l’épidémie » alors que c’est exactement le contraire. La cellule de coordination interministérielle de notre Gouvernement tient des points de presse quotidiens et rapporte au peuple chinois comme à la communauté internationale, avec la plus grande transparence et la plus grande rigueur, les chiffres et l’évolution en temps réel de l’épidémie. Ces données portent sur tous les types de cas : infections confirmées, cas suspects, cas graves, guérisons, décès et personnes placées en quarantaine. Si on considère que tout cela est de la «rétention d’information », quid de l’attitude de l’administration américaine qui a attendu trois ans après la fin de l’épidémie de Grippe A pour reconnaître avoir sous-estimé sa gravité, et qui s’en est sortie par une pirouette en invoquant un « problème de statistique » ? 
Lorsque le Gouvernement chinois enquête sur les défaillances de certains fonctionnaires, certains l’accusent encore de rechercher des « boucs- émissaires ». Oui, des enquêtes ont été diligentées dans plusieurs provinces chinoises sur les manquements de certains responsables dans la lutte contre le virus. Certains sont poursuivis et d’autres déjà révoqués. C’est l’illustration de la forte capacité du système socialiste chinois à corriger ses erreurs. Des forêts en Australie en 2019, qui donc, parmi les hommes politiques ou les responsables de ces pays, a été poursuivi ou limogé ? Rien de tout cela n’a troublé les vacances du président américain, ni celles du premier ministre australien.
Certains reprochent au Gouvernement chinois de « renforcer la censure ». Selon eux, la fermeture - dans le respect du droit - de comptes Wechat diffusant des rumeurs, revient à signer « l’arrêt de mort sociale » de leurs propriétaires. Je rappelle que sur Facebook, rien que sur les trois derniers trimestres de l’année dernière, 5,4 milliards de comptes ont été supprimés pour diffusion de rumeurs. Est-ce que cela signifie que Facebook a prononcé 5,4 milliards d’arrêts de mort ? Pourquoi le même phénomène est-il qualifié en Occident de « lutte contre les fake news » et d’« écrasement de la liberté d’expression » quand il se produit en Chine ?
La logique à l’œuvre, derrière ces absurdités, est en fait très simple : c’est le fameux « deux poids deux mesures » qui permet d’interdire aux Chinois ce que s’autorisent les Occidentaux. Certains problèmes, de nature technique en Occident, deviennent politiques dès qu’ils concernent la Chine. Rien d’étonnant à cela. Au fond, c’est l’« égocentrisme occidental » qui s’exprime. La Chine a mis quelques décennies pour accomplir le parcours de développement réalisé par l’Occident en quelques siècles. Sa classe moyenne est aujourd’hui plus nombreuse que l’ensemble de la population américaine. Certains ont du mal à accepter le fait qu’un pays appauvri et affaibli en un siècle ait pu émerger, sans emprunter le modèle occidental. Ça les dérange et ils ne le digèrent pas. Par conséquent, dès que la Chine fait face à des difficultés, on les voit bondir et s’ingénier à l’accabler davantage à coups de discours méphitiques. On a vu fleurir dans les médias des titres comme : « China Is the Real Sick Man of Asia », « Coronavirus Made in China », « Alerte jaune » et « Péril jaune », tous faisant l’amalgame entre l’épidémie, la Chine, le peuple chinois, voire la communauté asiatique toute entière. Si des Occidentaux étaient victimes de ce type de discours humiliant, ils les jugeraient contraires au droit et à la morale. S’ils visaient des Africains ou des Arabes, ils seraient considérés comme politiquement incorrects. Mais s’ils visent des Chinois, alors, c’est la « liberté d’expression ». 
Chez certains médias, la critique-réflexe de tout ce qui est chinois confine à la paranoïa. Ces soi-disant sinologues, plongés dans leurs études de la Chine depuis des dizaines d’années sans finalement n’y rien comprendre, sont pathétiques. Ils ne s’intéressent qu’aux « problèmes » du pays, espérant y trouver les moindres prémices du fiasco chinois, au lieu d’essayer de réfléchir aux ressorts de son émergence rapide. Ainsi, ils continuent d’aller d’erreur en erreur. Ils s’attendent sans doute à ce que cette grande épidémie provoque l’effondrement de la Chine socialiste dirigée par le PCC. En se voilant la face, ces gens-là trompent leurs opinions publiques avec des fariboles auxquelles eux-mêmes ne croient pas, le tout au préjudice des nations et des peuples. Inutile de dire combien le Gouvernement et le parti communiste chinois sont vigilants face à la survenue de cette épidémie. Ils y ont réagi avec tout le sérieux qui s’imposait. Dans une éthique de responsabilité, tant vis-à-vis des Chinois que de la communauté internationale, les mesures de prévention et de contrôle les plus complètes et les plus strictes ont été prises, dont beaucoup bien plus draconiennes que les exigences du Règlement sanitaire international (RSI) et des recommandations de l’OMS. En décidant des mesures de contrôle strictes à Wuhan, ville de plus de 10 millions d’habitants et au Hubei, province de 59 millions d’habitants, nous avons consenti à d’énormes sacrifices. Certains disent que ces mesures « violent les droits de l’Homme ». Mais, pardon de vous le rappeler ! C’est vous qui bénéficiez des bienfaits de ces mesures ! Selon les chiffres de l’OMS, jusqu’au 10 février, on ne comptait que 319 cas confirmés et 1 seul décès hors de Chine. Alors qu’en 2009, après le déclenchement de l’épidémie de Grippe A aux États-Unis, le Gouvernement américain n’avait adopté aucune mesure stricte de contrôle et de prévention pendant 6 mois, de sorte que l’épidémie s’est propagée dans 214 pays et régions, infectant plus de 1,6 millions de personnes et causant plus de 280 000 morts. Sans l’immense sacrifice consenti par le peuple chinois, le tableau épidémiologique mondial serait bien différent. Nous n’attendons pas des médias occidentaux qu’ils nous encensent, mais simplement qu’ils nous traitent en égal et sans parti pris.
Note d'information complémentaire :
Si pour le moment la Chine n’a pas réellement pu compter sur l’aide des pays occidentaux, tout juste préoccupés de rapatrier leurs ressortissants alors que Pékin s’activait pour mettre en place une quarantaine efficace, elle peut en revanche compter sur celle de Cuba qui, comme toujours, mobilise ses laboratoires de recherche de pointe pour apporter son appui. C’est un médicament d’origine cubaine qui est utilisé pour combattre le coronavirus en renforçant le système immunitaire des malades : l’Interferon Alfa 2B, un médicament antiviral développé par Cuba et déjà utilisée pour des infections virales provoquées notamment par le VIH, le papillomavirus ou encore dans certains cas de cancers et d’hépatites.
La dernière pandémie enregistrée par l’Organisation mondiale de la Santé est la grippe H1N1 en 2009. Elle s’était déclarée au Mexique avant de se développer aux USA. Le gouvernement Obama avait attendu le 25 octobre 2009 pour déclarer une urgence nationale alors que les premiers cas étaient enregistrés le 24 avril 2009. Les USA ne mirent pas en œuvre de mesure de quarantaine ni de contrôle des déplacements.  Cette maladie pour laquelle il existait un vaccin aura fait 12 000 morts, causé 265 000 hospitalisations et touché 59 millions d’Américains d’après le Centre pour le contrôle des maladies et la prévention (US CDC).
Envoyé par Bruno Drweski

              


     

                                                                
Ne boudons pas notre plaisir. 

La chose est suffisamment rare pour ne pas être soulignée. Voici un film politiquement honnête sur un sujet que les lecteurs de ce blog connaissent sans doute bien. Celui des "5" agents Cubains de l'anti-terrorisme envoyés à Miami, bastion de la contre-révolution mafieuse, pour infiltrer les organisations terroristes et prévenir les attentats à Cuba. Arrêtés par le FBI et ils connurent les geôles étasuniennes pendant de très  longues années pour avoir protégé leur pays des criminels anti-castristes.

Les "5" sont victimes de nombreuses violations des lois et de la Constitution étasunienne tant dans leur traitement  que dans la tenue de leur procès. Finalement libérés après une longue campagne internationale, les "5" sont rentrés à Cuba.

Voilà trop brièvement racontée l'histoire qui sert de toile de fond au film d'Olivier Assayas avec Pénélope Cruz, Edgar Ramirez dans le rôle de René Gonzales et de sa femme. 

Le film décrit avec justesse le contexte historique, la nature mafieuse des anti-castristes, les attentats criminels qu'ils réalisent à Cuba et la nature défensive de l'action des agent cubains pour protéger leur patrie. Il montre les sacrifices personnels, les déchirements familiaux et l'intégrité éthique de ces patriotes révolutionnaires cubains. Le terme mérité de héros appliqué à Cuba pour les "5" est, le film le montre, amplement mérité.

Les acteurs sont justes, la construction du film prenante. Une mention particulière à Edgar Ramirez qui campe un René Gonzales avec beaucoup de finesse. Pour avoir rencontré et échangé avec René Gonzales pendant un long moment je dois dire que sa force tranquille après 15 ans de prison m'a véritablement et durablement impressionné.

Bref n'hésitez pas, allez voir ce film, Cuban Network, et qu'il soit une occasion pour chacun de nous de rappeler ces événements à ceux, trop nombreux, qui ne connaissent pas cette histoire, l'histoire des "5" héros cubains.

Antoine Manessis.


                                             Avec René Gonzales et sa femme à la Fête de l'Humanité