vendredi 30 septembre 2022

LA PHRASE DU JOUR.

 "Plus l'homme est célèbre, plus le bulldozer à étouffer la parole est lourd et puissant"  

On pourrait ajouter  ".... plus il est efficace et donc dangereux".

Ces mots sont de Hélène DEVINCK, qui dénonce PPDA, "présentateur vedette " du journal de 20h de TF1, dont elle est l'une des 90 femmes victimes des viols et violences du prédateur sexuel, elle qui rédigeait pour lui le journal de 20 heures sur TF1, et qui a donc été violée comme beaucoup beaucoup d'autres femmes qui ont été piégées par les apparences de romantique ou de gendre idéal du prédateur, ce que nie lâchement le "journaliste".

D'autant plus lâche que c'est lui, aujourd'hui, se sentant protégé par la règle de la prescription qui permet de classer sans suites les plaintes accumulées contre lui, qui ose porter plainte contre ses victimes!!!

TF1 où tout le monde était au courant des frasques criminelles de PPDA, mais la loi du silence a régné par la crainte et la  peur pendant  de trop nombreuses années. Combien? Comment savoir, puisqu'on continue d'opposer la règle criminelle de la prescription. Jusqu'où? Jusqu'à quand? Il faudra bien que tombe le mur de cette honte. 

Qui règne sur TF1?

Bouygues ! Un intouchable du système qui protège un autre intouchable....

Pourtant, "les témoignages sont des PREUVES", a déclaré un officier de police qui recueillait  les plaintes.

La phrase figure dans le livre "IMPUNITÉS" que l'autrice publie aux éditions du Seuil.

 

Publié par El Diablo

On ne perd jamais son temps à lire Antoine Prost.

« En réponse à l'affirmation de la députée EE-LV, l'historien Antoine Prost revient sur la constitution de la Confédération générale du travail en 1895 et rappelle que « travail » désignait les producteurs par opposition aux improductifs qui se contentaient de consommer.

Un historien ne peut laisser Sandrine Rousseau déclarer que le travail est une valeur de droite sans réagir. Cette affirmation constitue en effet un reniement de toute la tradition de notre mouvement ouvrier. Si les syndicats ont appelé en 1895 « Confédération générale du travail » - et non des syndicats - l'organisation qui les regroupait, ce n'est pas par hasard, mais après en avoir délibéré et pour des raisons de fond. Le « travail » désignait l'ensemble des producteurs, ceux qui produisent, par opposition aux improductifs, qui se contentaient de consommer. La société reposait entièrement sur le travail, « qui est tout, qui doit occuper le premier rang dans la société », « qui est le seul moteur de la vie et de l'activité humaine ». En 1895, le congrès de la Fédération nationale des bourses du travail s'achevait en leur assignant pour mission d'assurer «la prépondérance et la grandeur, seule véritable, du travail, créateur et unique source de toute richesse, de tout bien-être !»

Face aux repus de la bourgeoisie, aux vautours, aux profiteurs, aux exploiteurs, le travail fondait l'éminente dignité des travailleurs. On s'adressait à une assemblée d'ouvriers en disant : « Travailleurs » ou « Camarades ». « Ouvrier » s'employait pour des cas concrets, avec un complément précis : ouvrier de telle usine, de telle ville ou de tel métier. Travailleurs, comme citoyens, marquait une considération.

Le contraire du travail ? L'oisiveté

Le travail asservi, surexploité, devait être libéré, et seule la révolution mettrait fin à cette aliénation ; elle signifierait la victoire du travail. En attendant, le mouvement ouvrier se mobilisait pour la journée de huit heures. Les travailleurs voulaient ainsi non seulement limiter leur fatigue et donner du temps à leur famille, mais aussi se cultiver. Ils n'opposaient pas le loisir au travail, ils les combinaient. Le contraire du travail, c'était l'oisiveté. Et le premier scandale qu'offrait la bourgeoisie provenait de son inutilité sociale : elle ne produisait rien. Le jugement était excessif, car elle avait industrialisé le pays, mais son travail ne se voyait pas. Le secteur tertiaire offrait peu d'emplois, et le peuple des ouvriers, des artisans, des petits commerçants à la fois l'enviait et n'en comprenait pas le rôle, d'où la critique récurrente des fonctionnaires improductifs et trop nombreux - le leitmotiv a traversé plus d'un siècle sans prendre une ride.

Par contre, on voyait vivre de leurs loyers les propriétaires d'immeubles de rapport, de leurs fermages ceux de domaines agricoles, de leurs rentes enfin des oisifs qui n'étaient pas tous des vieillards. Les uns comme les autres menaient une existence confortable sans rien faire. Flaubert a résumé leur condition dans l'Education sentimentale, en prêtant à son héros une réplique aussi brève qu'éloquente. Un bel héritage lui permettant de s'installer à Paris, sa mère lui demande ce qu'il allait y faire, et il répond : « Rien. » La condamnation morale sans appel de ces non-travailleurs comme parasites découle du culte du travail. La stigmatisation des dividendes perpétue aujourd'hui cette tradition que Sandrine Rousseau récuse.

Elle en a, certes, le droit mais il faut en tirer les conséquences et d'abord demander à la CGT d'abandonner son « T »."

Antoine Prost, professeur émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien directeur du Centre d'histoire sociale des mondes contemporains

Vu sur Facebook

SORTIR DE L'OTAN....VITE !!

 

Le peuple tchèque de retour dans la rue

Le 28 septembre le peuple tchèque est de nouveau redescendu dans la rue pour exiger la sortie de l’OTAN et la démission de l’actuel gouvernement. Ces photos et informations que vous ne verrez pas dans les médias français pas plus que ceux d’autres mouvements européens et mondiaux sont transmis par le parti communiste du Canada.

Tel que promis, il y a déjà plusieurs semaines, des suites d’une première grande manifestation, la population de Prague est à nouveau redescendue dans les rues de la capitale tchèque, hier, 28 septembre, pour dénoncer la vie chère, exiger la démission du gouvernement actuel et demander aussi le retrait de la République tchèque de l’OTAN, de même son désengagement du conflit en Ukraine. Ci-joint de multiples autres photos, issues du compte Facebook du Parti communiste de Bohème et Moravie (République tchèque), soit le KSCM, ainsi qu’une vidéo montrant la cheffe du KSCM, Katerina Konecna, prenant la parole lors de cette manifestation qui regroupait une fois de plus plusieurs dizaines de milliers de personnes.

***



Afghanistan : les talibans signent un accord avec la Russie pour la livraison de pétrole et de blé

Cette article de la Tribune qui n’est pas à proprement parler un soutien de Poutine a le mérite de nous montrer à quel point hors Europe, le monde bouge. Placé en « alerte maximale » par l’ONU sur le risque de famine, l’Afghanistan, coupé des financements internationaux, n’a d’autres choix que de se tourner vers un autre État devenu paria. L’accord prévoit que Kaboul reçoive notamment de Russie un million de tonnes d’essence, un million de tonnes de diesel, et 500.000 tonnes de gaz de pétrole liquéfié (GPL). Pour Moscou, il ne reste plus qu’à définir « les volumes et les listes de produits » achetés. Il s’agit d’un maillon essentiel de la stabilité de l’Asie centrale et cet accord n’a pu intervenir que dans le prolongement des discussions de Samarkande que les médias occidentaux ont superbement ignorées alors que la Russie, la Chine et l’Inde s’y entendaient pour tenter de récréer, malgré les manœuvres des Etats-Unis, des formes de développement et d’échanges qui réduiraient les menées terroristes exacerbées par les USA et l’OTAN. Mais il s’agit en particulier avec le grain d’une réorientation globale de l’URSS et de la Chine dans de nouvelles relations avec le sud. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et societe)

Écoutez cet articlePoweredbyETX Studio00:00/03:19latribune.fr28 Sept 2022, 17:11

Les talibans se sont dits prêts à conclure des accords économiques avec quiconque le souhaite.
Les talibans se sont dits prêts à conclure des accords économiques avec quiconque le souhaite. (Crédits : JORGE SILVA)

Alors que l’Afghanistan est en proie à la famine, liée à l’explosion de la pauvreté depuis l’arrivée des talibans au pouvoir en août 2021 et à la guerre en Ukraine, la Russie a fait une offre au régime islamique. Banni du commerce international suite au déclenchement de la guerre en Ukraine et contraint de tisser de nouvelles alliances, le Kremlin a signé avec le régime de Kaboul un accord prévoyant la fourniture par Moscou de millions de tonnes de produits pétroliers et de blé. C’est le premier grand contrat économique passé par les talibans depuis leur retour au pouvoir.

Le pays qui a vu la fuite des Occidentaux et le retrait de l’armée américaine a été mis en « alerte maximale » par l’ONU sur le risque de famine, avec l’Éthiopie, le Nigeria, le Soudan du Sud, la Somalie et le Yémen. Plus de la moitié des 38 millions d’Afghans sont confrontés à la faim.

Dans une économie non productrice, délaissée par les capitaux étrangers, les talibans n’ont d’autres choix que de se tourner vers un autre Etat paria. « Le contrat a été conclu le mois dernier, quand le ministre de l’Industrie et du Commerce a visité la Russie », a déclaré mercredi à l’AFP le porte-parole de ce ministère afghan, Abdul Salam Jawad.

Il n’a donné aucune précision sur les conditions financières du contrat.

Les banques ne sont plus approvisionnées

L’accord prévoit que Kaboul reçoive un million de tonnes d’essence, un million de tonnes de diesel, 500.000 tonnes de gaz de pétrole liquéfié (GPL) et deux millions de tonnes de blé.

Pour rappel, Vladimir Poutine a dit mardi s’attendre à une récolte « record » de 150 millions de tonnes de céréales en Russie en 2022.

Le ministère afghan de l’Economie a indiqué dans un communiqué que cet approvisionnement devrait arriver « dans les prochaines semaines ».

Le représentant spécial du président russe pour l’Afghanistan, Zamir Kaboulov, cité par l’agence russe TASS, a confirmé mercredi que « des accords préliminaires avaient été signés ». Les deux parties (russe et afghane) doivent désormais se mettre d’accord « sur les volumes et les listes de produits », a expliqué M. Kaboulov.

Le système bancaire s’est quasiment effondré après le gel par les Etats-Unis de 7 milliards de dollars d’avoirs de la Banque centrale d’Afghanistan, dans la foulée de la prise du pouvoir par les islamistes.

La situation a encore empiré avec l’arrêt du versement des milliards de dollars d’aide étrangère qui avaient porté à bout de bras le budget de l’Etat pendant les 20 ans d’occupation américaine.closevolume_off

Deux années de sécheresse ont aussi eu de lourdes répercussions sur la production agricole afghane.

Les talibans se sont dits prêts à conclure des accords économiques avec quiconque le souhaite. Ils ont jusqu’ici reçu du pétrole et du gaz de l’Iran voisin.

Le régime taliban n’a été reconnu par aucun pays, mais Moscou avait maintenu des relations avec ce mouvement avant même qu’il ne revienne au pouvoir.

La Russie est l’un des rares pays à avoir maintenu une représentation diplomatique à Kaboul après le retour au pouvoir des taliban en août 2021.

(Avec AFP)

 
Note de Pedrito
Quand l'URSS avait sa patte sur l' AFGHANISTAN, les intégristes d'Allah n'y faisaient pas la loi, et les femmes de ce pays n'étaient pas contraintes de vivre avec cet immonde nikab sur le visage. Mais les justiciers yankees sont arrivés, ils ont aidé et armé les talibans, pour botter le cul des soviétiques et les bouter hors de ce pays. Ce qui a été fait!
Et aujourd'hui on connait le" résulta final: la terreur et la misère règnent à Kaboul.
A leur tour, les amerloques de Biden le sénile sont persona non grata. Comme dans de très nombreux pays de la planète qui souhaitent s'affranchir de la dictature du roi dollar et de ses méthodes impérialistes. Mais de plus, les Russes, - que des attardés osent qualifier d'impérialistes, - chassés par la porte de l'Afghanistan avec l'aide des Américains, reviennent par la fenêtre de la salutaire coopération entre pays qui n'ont d'autres choix que de commercer entre eux. 
Peut-être Macron et l'occident otanisé finiront-ils par comprendre?
Les temps changent, et c'est heureux....Entre autres pour libérer les populations des jougs religieux et impérialistes
Et ce n'est pas fini, c'est juste le commencement.


jeudi 29 septembre 2022

Vladimir Poutine accorde la nationalité russe au lanceur d'alerte Edward Snowden

L'ancien employé de la NSA ne sera pas concerné par l'ordre de mobilisation pour l'offensive en Ukraine.

Article rédigé par
L'Américain Edward Snowden à Moscou (Russie), le 21 octobre 2015. (LOTTA HARDELIN / DAGENS NYHETER / AFP)

Selon un décret publié lundi 26 septembre, le président Vladimir Poutine a accordé la nationalité russe au lanceur d'alerte et ancien employé de la NSA américaine Edward Snowden, réfugié en Russie depuis 2013 après avoir quitté les Etats-Unis. Le nom d'Edward Snowden apparaît aux côtés de dizaines d'autres dans ce décret publié sur le site du gouvernement russe.

Cette annonce intervient près de deux ans après l'obtention par l'ex-consultant du renseignement d'un titre de résident permanent en Russie. Il a réagi à cette nouvelle en publiant sur Twitter une photo de sa famille. "Nous n'avons pas envie d'être séparés de nos enfants. (...) C'est pourquoi avons demandé la double nationalité russo-américaine", écrit-il.

L'homme de 39 ans est recherché par les Etats-Unis pour avoir transmis à la presse des dizaines de milliers de documents de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) prouvant l'ampleur de la surveillance électronique exercée par Washington. Ces révélations avaient alors suscité de très fortes tensions entre les Etats-Unis et leurs alliés et la décision des autorités russes de lui accorder un permis de séjour avait provoqué la colère de Washington.

Une demande d'Edward Snowden

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé à l'agence Ria Novosti que la nationalité russe avait été accordée à Edward Snowden à sa propre demande. L'avocat russe du lanceur d'alerte, Anatoli Koutcherena, a pour sa part précisé qu'Edward Snowden ne serait pas concerné par l'ordre de mobilisation pour l'offensive en Ukraine, décrété par Vladimir Poutine la semaine dernière pour certaines catégories de Russes.

Edward Snowden, privé de son passeport américain sur demande de Washington, s'était retrouvé à Moscou en mai 2013 après y être arrivé depuis Hong Kong et dans l'intention de trouver refuge en Amérique latine. Il s'était finalement retrouvé bloqué en Russie, où il a obtenu l'asile.


 

Non, le massacre de notre système de santé n'est pas inéluctable, ensemble nous pouvons faire bouger les choses !

Publié le par Front de Gauche Pierre Bénite

Le 22 septembre, les personnels de la santé et de l'action sociale se sont de nouveau retrouvés dans la rue, devant leurs établissements et les ARS (agences régionales de santé) pour, encore une fois, dénoncer la casse de l'hôpital public, l'abandon des secteurs médicaux-sociaux et de la psychiatrie.

 

Localement, ils ont été rejoints par des collectifs d'usagers et des élu·e·s, afin d'exiger tous ensemble l'arrêt des fermetures de lits, de services, de maternités, de services d'urgences. « Il nous faut des lits, du personnel et des augmentations de salaire ! » Voilà ce qu'elles et ils réclament et cela inlassablement depuis des années.

 

Après des décennies de diète budgétaire délibérément organisée, après l'épreuve de la pandémie et les miettes accordées par le gouvernement Macron avec le Ségur de la santé, beaucoup de soignant·e·s serrent les dents, épuisé·e·s, s'efforçant malgré tout d'assurer une prise en charge de qualité de leurs patients dans un contexte de manque de lits et de personnels, alors que d'autres craquent, écœuré·e·s au point de démissionner. La crise hospitalière atteint son paroxysme, avec cet été le tri aux urgences, un pas de plus dans la rupture d'égalité d'accès aux soins, mesure que le ministre de la Santé et de la Prévention entend pérenniser.

 

Aucune proposition, ni du ministre de la Santé, ni du président Macron, avec sa prétendue volonté de refondation du système de santé, ne laisse présager un changement de cap dans la politique de casse de l'hôpital public, pris pour cible constante dans leur obsessionnelle volonté de réduire les dépenses publiques, dont notre système de santé public et son financement par la Sécurité sociale.

 

Sécurité sociale qui va faire l'objet, n'en doutons pas, d'une nouvelle attaque avec l'examen et le vote du PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale) pour 2023. Ce PLFSS, qui devrait être dévoilé dans les jours à venir et qui se voudrait exceptionnellement ambitieux au vu du cataclysme sanitaire en cours, nous fait craindre de nouvelles restrictions budgétaires. Il va faire l'objet de batailles intenses, notamment autour de l'Ondam (objectif national des dépenses d'assurance maladie) qui va fixer les budgets alloués aux dépenses d'assurance maladie au sein d'enveloppes fermées. Nos parlementaires communistes vont s'attacher à porter de nombreuses propositions, dans une approche qui replace l'humain au cœur de notre projet, avec des mesures d'urgence pour l'hôpital public et notre système de santé.

 

Car nul besoin d'une consultation citoyenne, comme le propose E. Macron, pour savoir qu'il faut engager un grand plan de formations ambitieux, une nouvelle politique de l'emploi à l'hôpital et dans les établissements médico-sociaux, avec des recrutements massifs, une réelle augmentation généralisée des salaires, de nouveaux droits pour les salarié·e·s et leurs représentants. Des financements, à la hauteur des besoins actuels immenses, doivent permettre aux établissements hospitaliers de retrouver des marges financières nécessaires pour répondre aux attentes urgentes des professionnel·le·s et de la population, avec notamment notre proposition d'exonération de la taxe sur les salaires, de récupération de la TVA, de la reprise intégrale de la dette, et bien entendu d'une Sécurité sociale en capacité de répondre aux besoins de l'hôpital public, de la santé et de la retraite.

 

Autant le travail de nos parlementaires est essentiel pour faire aboutir ces propositions, autant une mobilisation large, en lien avec les syndicats, les collectifs de défense professionnels et citoyens et la population, est indispensable pour être en capacité d'exiger un système de santé et de protection sociale à la hauteur des besoins du 21e siècle.

 

Soyons toutes et tous le 29 octobre dans la rue pour exiger un véritable changement de politique de santé !

 

Maryse Montangon Membre du CEN

responsable nationale collectif Santé, protection sociale

 

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

capture d'écran

capture d'écran

Elisabeth Borne, qui était de gôche quand la gôche était au pouvoir, Première ministre de Macron 2 est pour "le choix du dialogue et de la concertation". Ah bon?

Ben oui, concertation avant Noël... Pour que la droite, qui n'est pas celle de Macron, mais toutefois d'accord avec les Marchés, vote. Sans doute avec la complicité des partenaires "sociaux": le patronat bien sûr, mais aussi du côté des stylos des syndicats libres et non faussés pour parapher un recul social de plus.

Sinon, c'est fait: projet de loi présenté avant la fin de l'hiver et loi appliquée en juillet 2023. Na!

Et dans la presse aux ordres: cela fut "un bouillant dîner à l'Elysée sur la méthode à présenter"(sic)

Mais qu'ont-ils mangé hier soir? Pas ça, si?

 

Retraites: la concertation, toujours la concertation... Mais à la sauce du capital

 

 

Opération spéciale de la Russie en Ukraine

jeudi 29 septembre 2022 par Bruno Drweski/ANC

Je pense que ce résumé de la situation est consistant et concis :

"L’affrontement avec les USA est le sens de ce qui se passe en Ukraine. Après les débâcles successives, les USA ne peuvent pas se permettre de perdre, ils s’engagent de toutes leurs forces y compris de propagande. Ils ont un triple objectif : démanteler la Russie, la disloquer et profiter de ses ressources, en faire autant avec l’Europe et enfin la Chine, le challenger. A noter le fait que si en France, nos médias font grand bruit sur le débat ouvert en Russie concernant les fautes commises par l’armée russe et le gouvernement, le silence est fait sur les votes. Pourtant ces votes, l’ampleur de l’adhésion non seulement dans le Donbass mais dans les territoires libérés ou occupés est difficilement niable au même titre que l’est le débat précédent dont chacun fait état en Russie, les deux vont ensemble". (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

L’ancien président du parlement novorossien Oleg Tsaryov sur les buts et objectifs des Etats-Unis dans le conflit ukrainien :

“Après le retrait honteux d’Afghanistan et la crise économique qui se profile, pour les États-Unis, une victoire russe dans l’Opération spéciale serait une catastrophe géopolitique. Une défaite ukrainienne signifierait une défaite américaine. Cela signifie la perte du leadership américain sur la scène mondiale, la trahison des alliés, la perte de contrôle sur de nombreux processus mondiaux et bien d’autres conséquences désagréables.

Avec le conflit militaire en Ukraine, les États-Unis résolvent simultanément plusieurs problèmes. La première et principale tâche des États-Unis est la destruction maximale de la population russe, la destruction des stocks d’armes soviétiques et la déstabilisation de l’économie et de la situation politique intérieure. Dans le même temps, la tâche maximale est de désintégrer la Russie et de prendre le contrôle des ressources naturelles russes.

Le deuxième objectif était de frapper l’Union européenne, qui commençait à concurrencer les États-Unis. L’objectif est de détruire l’économie de l’UE et de réaliser la fuite des capitaux et le transfert des industries vers les États-Unis.

Le troisième objectif, ne soyez pas surpris, est de frapper l’économie chinoise. L’Europe est le premier importateur de la Chine. La réduction ou la perte d’un marché comme l’Europe sera préjudiciable à la Chine. Le conflit armé en cours en Ukraine n’est pas bon pour la Chine. Il se peut que la Chine ait attiré l’attention de la Russie sur ce point, ce qui explique pourquoi la Russie a fait avancer les choses de manière très nette après le sommet de l’OCS.

Il n’est pas à l’avantage des États-Unis de mettre fin rapidement au conflit maintenant, même s’il devait se terminer par une victoire ukrainienne. La guerre n’a pas encore résolu tous les problèmes pour les Américains. En fournissant des armes et une aide financière, les États-Unis régulent la vitesse du conflit.

Dans le même temps, il est très important pour les États-Unis que la Russie évolue strictement selon un scénario orienté vers l’attrition et la résolution du conflit, sans dépasser certaines limites. Pour ce faire, il faut maintenir à tout moment l’illusion que des accords de paix avec l’Ukraine pourront bientôt être signés et que la guerre prendra fin. Et pour maintenir la possibilité d’un dialogue avec l’Ukraine, la Russie ne doit pas frapper les infrastructures de transport et d’énergie de l’Ukraine, ni Kiev, ni les dirigeants ukrainiens”.

(BD-ANC)

 

Note de Pedrito

Autant dire que si la Russie tombait sous la coupe de l'OTAN , c'est-à-dire sous le joug yankee, puis ce serait au tour de la Chine de subir la vindicte amerloque, et çà en serait fini de l'Europe, la France comme les autres nations deviendrait une colonie de l'empire américain.

Adieu, république et liberté chéries. 

Pourrait-on seulement espérer un réveil, dans cette léthargie ambiante traumatisante?

OTAN EN EMPORTE LE SANG

Le sabotage des gazoducs du dernier recours européen…ça pue la guerre totale !

C’est officiel, la population de quatre ex-régions de l’Ukraine vient de se prononcer de manière écrasante pour leur entrée dans la fédération de Russie… Adhésion à la Russie : 93% pour le « oui » dans la région de Zaporojié, 87% dans celle de Kherson.

De l’avis des observateurs internationaux présents, le scrutin s’est déroulé de manière « parfaitement conforme aux normes généralement acceptées » et avec un « haut niveau d’activité des citoyens ».

« Ces scrutins « correspondent à tous les critères de la démocratie », estime l’observateur espagnol Fernando Moragon. « L’Occident ne peut pas imaginer ce qui se passe en réalité. Chez eux, nous observons un déclin de la démocratie, et ce que nous voyons ici, c’est de la véritable démocratie », a-t-il déclaré lors d’un point-presse ».

Mais il n’y a pas que la démocratie bourgeoise « modèle » occidentale qui prenne l’eau à cette occasion… Washington (qui s’est montré si bien intentionné tout au long du projet Nordstream 2 a peut-être déjà adopté son ultime sanction contre la Russie : le sabotage de Nordstream 1 et 2 ! N’en déplaise au sinistre clown narcomane de Kiev qui accuse ce soir la Russie d’avoir elle-même mené ces sabotages alors qu’il lui suffisait de couper les vannes !!!….

« La destruction qui s’est produite le même jour simultanément sur deux conduites des gazoducs du système Nord Stream est sans précédent. Il n’est pas encore possible d’estimer le calendrier de la restauration de l’infrastructure de transport de gaz », a précisé Nord Stream AG. L’un des incidents s’étant déroulé dans la zone économique exclusive du Danemark, et l’autre dans celle de la Suède, les autorités de ces pays n’ont pas fait part des causes des fuites. La police suédoise a ouvert une enquête préliminaire sur un possible sabotage. Conséquences. Le centre sismologique a expliqué que dans la zone des fuites, de fortes explosions ont été enregistrées, et des images ont été diffusées par des médias locaux ».

Ainsi il y a plus que jamais de l’eau dans le gaz entre la Russie et l’Occident, ce dernier (en particulier sur le continent européen) devant se préparer, plus encore après ce sabordage du radeau de la méduse atlantiste, à un hiver 2022-2023 énergétiquement particulièrement périlleux, prélude d’un hiver économique et social beaucoup plus long… « Winter is coming » !…

Vincent Gouysse,
http://www.marxisme.fr
https://les7duquebec.net/archives/277107

 

LE VOILE SE LÈVE....TOUT DOUCEMENT

 La phrase du jour....

 

"2014 est un millésime très particulier car l’impérialisme qui a mené avec succès le coup d’état de Maidan reçoit un énorme soufflet en retour : le vote par 95% des criméens du rattachement aussitôt effectif de la Crimée à la Fédération de Russie", 

....phrase extraite de l'article " LE VOILE SE LÈVE....TOUT  DOUCEMENT", publié aujourd'hui sur Histoire et Société.

Note de P.

Les mensonges assénés chaque jour par les merdias au service de l'empire américain ne sont crus que par ceux qui le veulent, soit par entêtement, ou -et- par soumission au veau d'or, soit parce que çà les arrange, ce sont les milliardaires capitalistes.

Mais tout le monde n'est pas milliardaire capitaliste.

Restent donc les aveugles, les borgnes, et les sourds. De droite ou de "g.....". Je n'ose pas écrire le mot qui ne convient pas.

Çà en fait du monde qui avale des couleuvres yankees !!!!

A propos des fuites de Nordstream 2

Après avoir expliqué que les Russes bombardaient la centrale nucléaire de Zaporijia occupée par les Russes, des experts de l’expertise ayant longuement enquêté sur les plateaux télé affirment que la Russie a saboté les gazoducs contrôlés par la Russie. C’est Tintin chez les Kremlinologues, commentait un journaliste de Marianne, qu’il nous soit donc permis de souligner quelques incohérences dans la démonstration de qui fait quoi.Comme le notait un ami-camarade : Quand je ne connais pas je me la boucle. Mais j’ai le droit d’avoir des doutes non ? Les Russes, soit ils sont vraiment cons comme la lune . Soit ils sont diaboliques. Ils envoient des missiles sur une centrale nucléaire qu’ils contrôlent militairement, ils font des charniers avec des croix et le nom de leurs victimes dessus, ils sabordent leurs propres gazoducs. D’ailleurs c’est peut-être aussi les popovs qui ont armé les talibans en Afghanistan de lance-missiles sol-air américains Stinger pour faire croire que c’était le gouvernement états-unien qui les fournissait.(note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

le livre porte en titre : comment faire sauter un pipeline ?

« Dans le cadre de l’exercice de l’OTAN, le 6 juin. ” La flotte de la marine américaine opère des drones sous-marins où ? Juste au large de la côte de Bornholm, donc juste dans la zone des fuites de Nordstream2. Après ça, la marine américaine et britannique se sont entraînés le 22 août, la marine ukrainienne s’occupe de ces drones. Ce fait a rarement été pris en compte…

Détruire le gazoduc Nord Stream et “Fuck the EU !”

Par Dimitris Konstantakopoulos

Source: http://www.defenddemocracy.press/destroy-the-nord-stream-fuck-the-eu/

“Merci les USA” écrit sur son compte twitter l’ancien ministre des affaires étrangères de Pologne, membre du comité directeur du Club Bilderberg et actuel député européen Roman Sikorski (https://news.antiwar.com/2022/09/27/explosions-cause-major-damage-to-both-nord-stream-pipelines/). Sikorski fait référence au sabotage, selon toutes les indications, des deux pipelines sous-marins Nord Stream capables de transporter le gaz naturel de la Russie vers l’Allemagne. Sikorsky se réjouit que la Russie paie le prix de ses opérations en Ukraine et voit le pipeline de vingt milliards de dollars gisant inutilisable dans les profondeurs de la mer Baltique.

Les États-Unis nient bien sûr avoir un quelconque lien avec le sabotage du gazoduc. Mais normalement, les soupçons se portent sur eux, étant donné les nombreuses déclarations de responsables américains contre les deux pipelines. En janvier dernier par exemple, le président Biden lui-même a eu le dialogue suivant avec des journalistes :

Président Biden : “Si la Russie nous envahit… alors il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin”.

Journaliste : “Mais comment ferez-vous cela, exactement, puisque… le projet est sous le contrôle de l’Allemagne ?”

Biden : “Je vous promets que nous serons en mesure de le faire”. (http://abcn.ws/3B5SScx). 

Quant à la secrétaire d’État adjointe Victoria Nuland (et l’un des protagonistes du coup d’État à Kiev en 2014), elle l’a dit en janvier dernier : “Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, Nord Stream 2 n’avancera pas” (souligné par nous). 

Maintenant, Zelenski s’est précipité pour accuser la Russie d’être responsable du sabotage. Cette affirmation est plutôt ridicule comme l’était son autre affirmation selon laquelle les Russes, qui l’occupent, bombardaient la centrale nucléaire de Zaporizhie (ou l’accusation contre Poutine selon laquelle il est responsable de l’assassinat d’un journaliste russe soutenant sa campagne ukrainienne à Moscou). 

Bien que ridicules, de telles affirmations sont utiles aux forces extrémistes et aux services secrets qui contrôlent et utilisent le président ukrainien comme un provocateur international, afin même d’intervenir dans la vie intérieure de l’Allemagne au nom du “parti de la guerre” international.

Dans un environnement public occidental dominé par l’hystérie anti-russe, il est presque impossible de trouver des médias qui exposent le ridicule de telles affirmations, notamment par crainte de paraître pro-russe.

Confrontés au dilemme de croire les médias auxquels ils font confiance ou leur esprit contre eux, les citoyens sont jetés dans une confusion généralisée. C’est aussi la logique de Goebbels: mentez, mentez, il en restera quelque chose.

Avec les deux pipelines en bon état, la Russie tient largement en main l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne. Moscou peut fournir du gaz si elle le souhaite ou peut refuser de le faire. Pour que les pipelines soient une arme entre ses mains, comme l’affirme Bloomberg, la Russie a besoin que les pipelines existent et puissent fonctionner.

Mais si les gazoducs sont en état de marche, l’Allemagne peut aussi, si elle décide de changer sa politique à l’égard de l’Ukraine, par exemple sous la pression du manque d’énergie, rétablir immédiatement le flux complet du gaz russe vers elle.

Au contraire, avec les deux pipelines hors service, Berlin est désespérément dépendante des États-Unis pour son approvisionnement en énergie, il lui sera donc beaucoup plus difficile de changer de politique sur l’Ukraine, si elle le souhaite.

En d’autres termes, ce que le sabotage des deux pipelines accomplit, c’est qu’il prive d’une part la Russie de son “arme” et que, d’autre part, il lie l’Allemagne et, d’une manière plus générale, l’Europe, à la politique belliciste de l’OTAN qui continue son action contre la Russie. Cela prouve ainsi, une fois de plus, que nous n’avons pas seulement affaire à une guerre contre la Russie, mais, aussi, à une guerre indirecte contre l’Europe lancée par l'”Empire”. 

C’est l’Europe qui paie le coût des sanctions, son économie étant désormais sous la menace d’un effondrement complet, d’autant plus que le conflit autour de l’Ukraine s’intensifie. Les Etats européens, leur économie, leurs forces armées et leurs services secrets deviennent plus que jamais dépendants des Etats-Unis. L’Europe perd toute possibilité de cultiver des relations équilibrées avec Washington et Moscou, ce qui est une condition préalable à toute autonomie européenne. Elle se transforme en vassal total des Etats-Unis (Oscar Lafontaine : “L’Allemagne agit comme un vassal américain dans la guerre d’Ukraine” | cf. Defend Democracy Press) et de l’Empire international de la finance “super-impérialiste” (pour reprendre la terminologie de Kautsky) qui dirige l'”Occident collectif”.

Cela ne doit pas être une surprise pour ceux qui connaissent les stratégies américaines et, en particulier, celles des néocons. L’une des idées principales qui sous-tendent leurs textes, comme par exemple le rapport Wolfowitz ou le Projet pour un nouveau siècle américain, est que Washington doit tout faire pour ne pas permettre à deux des pôles de puissance mineurs du monde (par exemple l’Europe et la Russie ou la Russie et la Chine) de développer des relations privilégiées entre eux, car dans ce cas ils remettraient en cause la domination mondiale des Etats-Unis. 

La destruction des relations Europe – Russie est un objectif secondaire, non déclaré mais très important de la politique ukrainienne des Etats-Unis depuis de nombreuses années. Nous avons eu une manifestation de cette politique lors de la crise ukrainienne de 2014. Les ministres des affaires étrangères français, allemand et polonais se sont alors rendus à Kiev et ont négocié un accord permettant une sortie pacifique de la crise. Les auteurs du coup d’État, dont le Secteur droit et d’autres paramilitaires d’extrême droite, ont attendu que leur avion quitte Kiev et, aussitôt après, ont lancé leur provocation suivie immédiatement de leur coup d’État armé contre Ianoukovitch. 

Une phrase prononcée alors par Victoria Nuland est devenue célèbre : “Fuck the EU!”. 

Nous devons maintenant souligner le fait que trop peu d’Etats ont la capacité technique d’entreprendre une opération comme celle qui a été mené contre le Nord Stream et, également, une chance raisonnable de la garder secrète pendant une longue période après celle-ci. Je crois qu’il nous est conseillé de ne pas tirer de conclusions hâtives quant à savoir qui était directement responsable. 

Au contraire, il est presque certain que le sabotage des pipelines (alors que les référendums dans le Donbass et ailleurs avaient lieu), a été planifié et décidé par les centres de pouvoir de l'”Empire profond” et du “Parti de la guerre”, contrôlant tout l'”Occident collectif” et même les États-Unis eux-mêmes. Nous avons vu l’action de ce parti à plusieurs reprises, non seulement sur le front de la crise ukrainienne, mais aussi de celles du Moyen-Orient et de la Chine. Maintenant, ils semblent avoir détourné, en quelque sorte, tout l’establishment politique occidental. 

À propos, Mme Victoria Nuland est une personne clé qui relie tous ces “fronts”. Elle était la conseillère du républicain Dick Cheney lorsqu’il a lancé les guerres au Moyen-Orient et elle était également secrétaire d’État adjointe sous le président démocrate Obama, lorsque la crise ukrainienne a éclaté.  

Tant que le parti de la guerre ne rencontre aucune résistance sérieuse, que ce soit de la part de l’establishment politique, économique et médiatique occidental, ou des mouvements et partis de masse en Europe et en Amérique, ou des prétendus “intellectuels”, il peut généraliser sans limites le conflit avec la Russie. Ils ne provoqueront pas la défaite de la Russie comme ils l’espèrent, mais ils tendent à conduire l'”Occident collectif” au néo-fascisme (“néoclassique” ou “postmoderne”) et à une guerre mondiale totale.

Malheureusement, la plupart des politiciens, intellectuels, analystes ou activistes européens, même ceux qui, parmi eux, sont considérés comme radicaux, car ils ont vécu toute leur vie dans des temps relativement libres et prospères, semblent être organiquement incapables de réaliser pleinement vers quel type de précipice nous nous dirigeons et d’agir en conséquence.

Que savons-nous jusqu’à présent? Pas grand chose mais cela n’empêche pas Ursula von der Leyden et ses pareils de monter un dossier contre la Russie alors que le peu que l’on a dans cette affaire désigne les Américains et les Ukrainiens…

Map showing the areas where the nordstream 1 and 2 pipelines have leaked

 Note de P.

Ils en ont pas marre, d'être pris à ce point pour des pignoufs, des demeurés, des jambons, des cons, quoi, les citoyens français qui gobent toutes les âneries déversées sur les chaines télé par des chiens de garde très grassement payés pour leur faire avaler les couleuvres yankees, mais surtout les gens qui se disent de gauche, notamment ceux qui se prétendent cocos?

Ils sont devenus complices de l'OTAN, ce tas d'immondices au service de l'empire amerloque....

THOREZ! DUCLOS! MARCHAIS! AU SECOURS! RÉVEILLEZ-VOUS!!

ILS sont devenus fous !!!

Sur terre, sur mer et dans les airs, l’arrogance criminelle des milliardaires


Entre eux et nous

la question de la pollution le démontre,

c’est une lutte à mort.

Sur terre, sur mer et dans les airs, l’arrogance criminelle des milliardaires

Alors que la presse de masse culpabilise les consommateurs, les appelle à acheter moins de fruits et légumes "moches donc moins chers", de rationner la viande, de baisser les radiateurs, d'économiser le fioul, l’électricité, maintenant avec "nos amis écolo compatibles" d'aller ""pisser sous la douche pour économiser l'eau" de laisser sa voiture et d'user du vélo etc. des info nous arrivent d'horizons non dédiés à la prise du palais d'hiver. Les chiffres mis à disposition par les agences et instituts de statistiques nous apprennent que concernant la France, les 10 % le plus riches de notre pays ont une empreinte carbone cinq fois plus prégnante que celle des 50 % les moins riches.

Chacun de ces 10 % pollue 25 fois plus qu’un des 50 %. (ce ne sont que des moyennes)

Nous connaissions les frasques de ces richissimes du jet privé qui prennent leur avion pour faire leur marché aux antiquailles, surfent à surveiller leurs pillages artistiques et culturels ou juste pour sortir le soir.

La traçabilité établie de B. Arnault vient de défrayer la chronique et cela l’a mis en colère - c’est bon signe.

Il y a l'air, mais côté nautique, n’oublions pas ces yachts munis quasiment tous d’une armada de Jet skis et canots tout temps, très souvent d’une plate forme d’hélicoptère avec leur polluant frelon asiatique à l’abri.

Un article de la revue "Géo" (qui n’est pas à proprement parler un brûlot subversif) nous apprend que parmi l’escadre des amiraux du capital, "L'idol," propriété de l'héritier de Décathlon membre de la galaxie Mulliez,Thomas Leclerq, (lequel avait notamment fait parler de lui en 2019. A son bord, un mouvement social mené par l'équipage alors payé 3.4 € de l’heure pour travailler 105 heures par semaine) *. Géo nous communique son bilan CO2 pour la seule journée du 15 août . "Il aurait produit environ 3.7 tonnes de CO² en consommant 1439.7 litres de carburant", sa source précisant non sans ironie : 

"Si Thomas compte faire pipi sous la douche pour compenser cette empreinte carbone, ça lui prendra 3795 ans, 9 mois et 2 jours (2.6g de CO² économisé en moyenne par jour)"

En termes de pollution, la palme des records (en France) pourrait bien revenir à Symphony, le petit canot du méga multi-smicard horaire du courroucé évoqué ci dessus. Et pour cause. L’article de Géo nous apprend que si "l'Idol" consommerait pas moins de 256 litres par heure, la périssoire du patron de LVMH avec ses 101.5m de long,

"est propulsé par 4 moteurs MTU 16V 4000 M73, qui consomment chacun 657 litres par heure selon les données constructeur. Dotés d'immenses réservoirs de carburant de 256 000 litres, Symphonie possède une autonomie de 5 500 milles. Ses réservoirs d'eau offrent quant à eux une capacité de 56 000 litres. De quoi tenir de longs mois. Considéré comme l'un des plus gros méga-yacht au monde, le Symphony est notamment composé 6 ponts équipés de larges terrasses, d'une piscine de nage à contre-courant, d'une piste de danse, d'un practice de golf, d'un héliport, et émettrait pas moins de... 16.000 tonnes de CO2 par an. Soit 44 tonnes jours. Cela équivaut à la totalité des émissions émises par les déplacements extérieurs en jet du milliardaire français, en une seule année."

La méthode de calcul utilisée ne donne à voir que les émissions émises par les déplacements, "et non pas le CO² émis par l’utilisation des piscines, SPA, salles de sport, équipement high tech, ni d’éventuels tours en hélicoptère", préviennent-les pisteurs des flibustiers du CO2. Et au vu des équipements des super-yacht, on peut supposer sans prendre trop de risques, que le total de ces émissions soit nettement supérieur.

Donc, le négoce, que ce soit le grand luxe ou le panier des familles de la ZUP alimente les coffres polluant permettant ces situations.

Avec ces chiffres, vous dites quoi à ce salaud de pollueur qui se lève à 2h00 du matin et qui doit prendre sa voiture pour se taper 60 bornes pour aller ramasser les ordures d’Auteuil Neuilly Passy ou à l’infirmière qui ne prend pas de vélo pour faire sa tournée de soins à domicile mais épuise sa vieille Clio diesel ?

Et vous voudriez laisser continus ces 10% qui culpabilisent les 50% ? Un simple ajustement des règles vous suffirait ? Entre eux et nous la question de la pollution le démontre, c’est une lutte à mort.

Th Leclerc négrier

https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/marins-son-yatch-se-rebellent-rendez-vous-aux-prud-hommes-fils-du-fondateur-decathlon-thomas-leclerc-1763699.html

 

mercredi 28 septembre 2022

L’Europe se dirige vers une « récession profonde » et une désindustrialisation

Voici par le magazine FORBES, le sombre tableau qui attend l’Europe devant sa rupture suicidaire face à la Russie et l’isolement choisi pour complaire aux volontés hégémoniques des USA. Il y a quelque chose de fascinant dans la fuite en avant de l’UE et le délire belliciste qui s’empare des dirigeants pour ne pas avoir à rendre des comptes… (note et traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Forbes

  • 13 septembre 2022

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Avec des prix du gaz naturel supérieurs de plus de 100 dollars par mégawattheure à ce qu’ils étaient il y a un an, les économies d’Europe occidentale se dirigent vers le Moyen Âge.


Les forêts sont coupées pour faire du bois de chauffage, tandis que la Russie riposte par ses propres sanctions à la guerre en Ukraine en coupant le filet de gaz naturel qu’elle envoyait encore en Europe.

L’Allemagne, qui voit ses entreprises souffrir de factures d’électricité élevées (Arcelor Mittal y ferme deux aciéries), parle enfin de se découpler de la Chine. La crise énergétique les rend nerveux. Ils veulent faire en sorte qu’il soit plus difficile pour les fabricants de délocaliser, maintenant que leur facture d’énergie n’a jamais été aussi élevée.

Il ne s’agit plus d’une crise à court terme. Les histoires de l’Europe occidentale ressemblent à celles que l’on entendait autrefois dans des pays comme la Bolivie. Une inflation élevée et des rations de ressources imposées par l’État.

Les investissements des entreprises vont là où l’argent va le plus loin. Auparavant, c’étaient les taxes et les coûts de la main-d’œuvre et de l’environnement qui étaient pris en compte. Maintenant, les entreprises européennes vont ajouter l’électricité au mélange. Rien de tout cela n’est de bon augure pour les entreprises européennes.

C’est pourquoi la nouvelle Première ministre britannique, Liz Truss, a renoncé à écouter le lobby du climat et a déclaré que le pays mettrait fin à son interdiction de la fracturation. La Grande-Bretagne est dans le même bateau que l’UE. Le Brexit ne l’a pas protégée des erreurs politiques de l’Europe.

L’Allemagne signe des contrats à long terme pour le GNL américain afin de se sauver, bien qu’elle doive trouver un endroit pour tout stocker. Pour cette raison, elle devra construire de nouveaux terminaux pour traiter ces cargaisons rapidement.

Mais ces mesures auraient dû être prises il y a des années, ou du moins mises en place avant l’annonce des sanctions russes. L’Europe n’avait pas d’As dans sa manche.

« Nous nous attendons désormais à une récession prolongée plus profonde et à une inflation élevée plus persistante en raison de l’impact de la hausse des prix de l’énergie, d’un cycle de resserrement plus décisif de la Banque centrale européenne et d’une demande… plus faible », indiquent les économistes de Barclays Capital dirigés par Silvia Ardagna.

La Banque centrale européenne a relevé son principal taux de prêt de 75 points de base à 1,25 % la semaine dernière. Ce taux reste historiquement bas. Mais l’économie européenne s’est tellement habituée à des taux proches de zéro que les liquidités vont commencer à se tarir avec la hausse du coût du capital. Tous les traders sur marge vont réfléchir à deux fois avant d’acheter des titres avec un effet de levier, entre autres.

La récession en Europe : Quelle sera son ampleur ?

Barclays prévoit une récession dans la zone euro au quatrième trimestre qui persistera jusqu’au deuxième trimestre de 2023, avec une contraction de 1,7 % du PIB réel.

Certains pays seront moins bien lotis que d’autres.

Barclays a revu à la baisse les taux de croissance de la France (2023 : -1,2%), de l’Espagne (-1,6%), de l’Italie (-2,1%) et de l’Allemagne (-2,3%). L’Allemagne sera la pire en raison de sa forte dépendance au gaz russe et des goulets d’étranglement dans le transport du gaz en Europe. La plupart des gazoducs proviennent de Russie.

L’Italie est le deuxième pays le moins performant, car elle est fortement dépendante du gaz naturel pour produire de l’électricité, puisqu’elle l’utilise pour environ 50 % de sa production. Ces facteurs signifient que l’Allemagne et l’Italie sont plus susceptibles de faire face à des pénuries physiques, tandis que la crise énergétique représente davantage un choc de prix pour la France et l’Espagne, ont écrit vendredi les économistes de Barclays.

L’inflation en Europe devrait culminer à 9,3 % au quatrième trimestre. Selon Barclays, les moteurs nationaux de l’inflation à moyen terme semblent désormais plus faibles qu’en juin, en raison du ralentissement de la demande et de la stagnation des revenus réels.

Les Européens vont dépenser beaucoup en carburant. Les prix du gaz naturel ont augmenté d’environ 170 dollars par mégawattheure au cours des 12 derniers mois. Aux États-Unis, nous mesurons le prix du gaz naturel par unité thermique britannique. Vendredi, les prix ont clôturé à 8,81 dollars par million de BTU pour le contrat à terme le plus proche, tandis que le gaz naturel européen avoisine les 50 dollars par million de BTU.

Malgré ces vents contraires, la BCE devrait relever ses taux de 75 points de base en octobre pour lutter contre l’inflation.

Découplage énergétique entre l’Europe et la Russie

Au cours des cinq dernières années, l’Union européenne a consommé en moyenne 400 milliards de mètres cubes (mmc) de gaz naturel par an, dont environ 100 mmc pour les ménages et 167 mmc pour l’industrie. Enfin, 133 milliards de mètres cubes supplémentaires ont été utilisés comme intrants intermédiaires dans le secteur de l’énergie.

Avant la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’Union européenne importait près de la moitié de son gaz naturel de Russie. Aussi, lorsque la Russie réduit ses exportations de gaz vers l’Europe en représailles aux sanctions, la seule chose à faire est de rationner et de chercher des alternatives. La raison pour laquelle ces dirigeants n’y ont pas pensé plus tôt est à débattre avec une autre source.

Barclays calcule que la Russie n’exporte qu’environ 25 % de sa quantité annuelle moyenne vers l’Europe (sur la base de moyennes sur cinq ans) et qu’elle va suspendre les expéditions du gazoduc Nord Stream, qui relie la Russie à l’Allemagne.

L’Europe a pu remplacer de grandes quantités de gaz russe par du GNL plus coûteux provenant d’autres producteurs, mais elle a également dû réduire sa consommation de gaz.

Selon la Commission européenne, l’Europe doit réduire sa consommation de gaz d’environ 15 % (soit environ 60 milliards de mètres cubes) de sa consommation annuelle si elle rompt avec la Russie. Ce calcul suppose toutefois que la Russie vende du gaz naturel à l’Europe.

Sur ces 60 milliards de mètres cubes d’économies, Barclays estime, sur la base d’un document du FMI publié le 19 juillet 2022, que 16 milliards de mètres cubes environ seront le véritable manque à gagner, mais cela suppose que le reste des 60 milliards de mètres cubes peut être compensé par les énergies renouvelables. Étant donné que l’Allemagne brûle à nouveau du charbon, il est peu probable que l’énergie solaire et éolienne puisse la sauver.

Selon Barclays, l’Europe peut combler la majeure partie de ce déficit (moins les 16 milliards de mètres cubes) si elle ajoute le nucléaire et le charbon à sa matrice d’énergie renouvelable. Tout mandat visant à réduire la consommation d’énergie nuira à l’économie autant que les factures d’électricité élevées.

Finalement, la classe d’affaires européenne et la population en général feront pression sur les dirigeants pour qu’ils changent de cap. Si cette pression s’accompagne d’un plus grand nombre d’annonces de licenciements et de fermetures d’usines (imaginez BMW arrêtant ses chaînes de montage de véhicules électriques parce que la recharge d’une voiture est trop coûteuse, tout comme les matériaux à forte intensité énergétique nécessaires à sa fabrication – comme l’acier), alors c’est probablement le moment ou jamais d’annoncer le creux de la vague de cette crise.

Les prix du gaz naturel en Europe sont en train de chuter pour plusieurs raisons, notamment parce que les investisseurs en matières premières se sont retirés après une énorme flambée des prix. C’est une bonne nouvelle pour l’Europe.

Les protestations ne font que commencer. Tout comme les licenciements et les fermetures d’emplois bien rémunérés. Ces prix vont devoir baisser encore plus.

Barclays prévoit une reprise en forme de U pour le second semestre de l’année prochaine. Cela signifie que le FTSE Europe pourrait l’anticiper vers le mois de mars.

Article traduit de Forbes US – Auteur : Kenneth Rapoza

<<< À lire également : Les prix de l&#8217;essence pourraient encore grimper cet hiver, car l&#8217;Europe se prive de pétrole r


 


 

Réouverture de la frontière entre le Venezuela et la Colombie

Le pont de la Paix

D’épais nuages de fumée noirs se confondent avec la brume des gaz lacrymogènes. Des cris et des détonations tonnent dans le ciel et une averse de pierres, de plomb et de feu se déversent sur des silhouettes cagoulées qui s’affrontent sur le Pont. L’atmosphère irrespirable rajoute à la scène une tension macabre et historique. Si la frontière divise, le pont a toujours été le symbole de l’union entre deux peuples tellement semblables qui aiment pourtant à s’imaginer des différences irréconciliables. Ce jour-là, point d’union. Le pont s’est métamorphosé en scènes de guerre.

Sous l’apparence médiatique d’une « intervention humanitaire », les États-Unis et leurs vassaux régionaux du groupe de Lima se sont lancés dans une opération de changement de régime au Venezuela. Objectif des putschistes : tenter de s’emparer du territoire vénézuélien frontalier pour y établir une base arrière nécessaire dans la conquête du pouvoir. La prise du pont est un objectif stratégique pour morceler le territoire bolivarien.

Pendant 16 heures, les patriotes vénézuéliens vont résister aux assauts répétés de groupes de choc de l’ultradroite vénézuélienne, assisté en cela par les groupes narcoparamilitaires colombiens qui pullulent dans la région. La bataille pour le contrôle des ponts qui enjambent la rivière Táchira a commencé en ce jour du 23 février 2019.

Le Pont Simon Bolivar est un symbole de la relation fraternelle et tortueuse qu’entretiennent la Colombie et le Venezuela. L’infrastructure, qui porte le nom du Libertador, relie la ville vénézuélienne de San Antonio à celle de Villa del Rosario, lieu de naissance de Francisco de Paula Santander, adversaire historique du projet bolivarien. Condamné à mort puis gracié par Bolivar, il participera à éteindre le rêve d’une grande Colombie égalitaire voulu par le Libertador.

Durant les années où l’Uribisme a dominé la scène politique, cette tension historique a perpétuellement été remise au goût du jour. De chaque côté du pont, deux idéologies, deux visions du monde se font face depuis de trop longues années. Bolivar contre Santander, Socialisme du XXIe siècle contre narco-néolibéralisme, souveraineté nationale contre doctrine Monroe.

Dans les merveilleux plis de la terre colombienne, le narco-État uribiste a semé la haine et récolté la barbarie. De nombreux groupes armés ont prospéré sur cette portion de territoire. Certains, comme les paramilitaires, n’ont pas hésité à traverser la frontière pour déstabiliser la Révolution bolivarienne et imposer dans certaines villes et villages vénézuéliens la même terreur qu’ils faisaient régner du coté colombien.

Les alliances prouvées entre l’opposition vénézuélienne et ces gangs mafieux montrent bien que le fléau a débordé les eaux de la rivière pour submerger le pont et s’installer chez le voisin d’en face. La paix durable en Colombie implique une relation harmonieuse entre les deux pays réconciliés.

Car, au-delà des multiples confrontations, le Pont Simon Bolivar est aussi le témoin des robustes liens humains, culturels et économiques qui unissent cette région binationale. De San Cristobal à Pamplona, de Rubio à Ocaña, on parle le même langage, on danse le même vallenato, et on partage passionnément, depuis des siècles, le même toit, les mêmes familles, les mêmes amours. Malgré les déchirements, Cúcuta et San Antonio forment une seule métropole, traversé par un cours d’eau, tels la Tamise ou la Seine coupant en deux rives leurs capitales européennes.

Les déboires d’un pays ont toujours trouvé une solution sur l’autre berge. Durant des années, les colombiens fuyant la guerre et les déplacements de population ont traversé le Pont pour y chercher un havre de paix où établir leurs foyers. Depuis l’instauration d’un blocus criminel contre le Venezuela par les États-Unis et leurs alliés, de nombreux tachirenses sont allés, à leur tour, s’installer de l’autre côté du Pont.

La dynamique économique de cette région binationale en fait une des principales frontières commerciales du continent. Lorsque Washington ne se mêle pas du destin commun des deux voisins, sept milliards de dollars de marchandises peuvent transiter par le Pont Simon Bolivar chaque année. Le Pont est un facteur d’échange et de commerce primordial pour la vie des habitants. Que l’on vienne á le fermer, et l’économie de la région frontalière colombienne du Nord Santander, ainsi que [la plupart des commerces de Cúcuta se retrouve instantanément impactés, et parfois au bord de la faillite.

Ce 26 septembre 2022 marque une date historique. Il marque la fin de la Bataille du Pont, initié trois ans auparavant. La réouverture de la frontière colombo-vénézuélienne est une victoire de la fraternité, et un immense espoir pour la construction d’une « paix totale de justice sociale », pour reprendre les mots du président colombien Gustavo Petro.

Mais pour renvoyer les forces obscures, les cartels et leurs parrains politiques dans les tréfonds du rio Táchira, les défis sont immenses. Légaliser le commerce illégal ne sera pas chose aisée. Lutter contre les groupes armés, le trafic d’essence, la contrebande d’extraction et le blanchiment d’argent non plus. Un premier pas significatif serait sans doute l’abrogation de la loi colombienne 681 du 10 août 2001 qui légalise la spoliation de carburant vénézuélien, ou encore celle de la résolution de la Banque Centrale de Colombie du 5 mai 2000, qui délègue aux agences de change frontalières avec le Venezuela le soin de déterminer elles-mêmes le cours du peso par rapport au bolivar comme bon leur semble. Une législation sur mesure pour le blanchiment d’argent sale.

Sur la base du respect et de la coopération, deux pays souverains vont devoir reconstruire le rêve de Bolivar, mis en sommeil pendant 200 ans. Pour que plus jamais le pont qui porte son nom ne se convertisse de nouveau en un symbole guerre et de destruction.

Romain MIGUS

 

Les objectifs de guerre de l'OTAN en Ukraine

28 Septembre 2022 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Ukraine, #Russie, #Impérialisme, #États-Unis, #L'Europe impérialiste et capitaliste

Comme quoi il ne faut jamais faire la guerre à moitié. Poutine ferait mieux de s'inspirer de Lénine que de Nicolas II

Comme quoi il ne faut jamais faire la guerre à moitié. Poutine ferait mieux de s'inspirer de Lénine que de Nicolas II

Envoyé par Bruno Drweski :

Je pense que ce résumé de la situation est consistant et concis :

"L’affrontement avec les USA est le sens de ce qui se passe en Ukraine. Après les débâcles successives, les USA ne peuvent pas se permettre de perdre, ils s’engagent de toutes leurs forces y compris de propagande. Ils ont un triple objectif: démanteler la Russie, la disloquer et profiter de ses ressources, en faire autant avec l’Europe et enfin la Chine, le challenger. A noter le fait que si en France, nos médias font grand bruit sur le débat ouvert en Russie concernant les fautes commises par l’armée russe et le gouvernement, le silence est fait sur les votes. Pourtant ces votes, l’ampleur de l’adhésion non seulement dans le Donbass mais dans les territoires libérés ou occupés est difficilement niable au même titre que l’est le débat précédent dont chacun fait état en Russie, les deux vont ensemble". (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

L’ancien président du parlement novorossien Oleg Tsaryov sur les buts et objectifs des Etats-Unis dans le conflit ukrainien :

“Après le retrait honteux d’Afghanistan et la crise économique qui se profile, pour les États-Unis, une victoire russe dans l’Opération spéciale serait une catastrophe géopolitique. Une défaite ukrainienne signifierait une défaite américaine. Cela signifie la perte du leadership américain sur la scène mondiale, la trahison des alliés, la perte de contrôle sur de nombreux processus mondiaux et bien d’autres conséquences désagréables.

Avec le conflit militaire en Ukraine, les Etats-Unis résolvent simultanément plusieurs problèmes. La première et principale tâche des États-Unis est la destruction maximale de la population russe, la destruction des stocks d’armes soviétiques et la déstabilisation de l’économie et de la situation politique intérieure. Dans le même temps, la tâche maximale est de désintégrer la Russie et de prendre le contrôle des ressources naturelles russes.

Le deuxième objectif était de frapper l’Union européenne, qui commençait à concurrencer les États-Unis. L’objectif est de détruire l’économie de l’UE et de réaliser la fuite des capitaux et le transfert des industries vers les États-Unis.

Le troisième objectif, ne soyez pas surpris, est de frapper l’économie chinoise. L’Europe est le premier importateur de la Chine. La réduction ou la perte d’un marché comme l’Europe sera préjudiciable à la Chine. Le conflit armé en cours en Ukraine n’est pas bon pour la Chine. Il se peut que la Chine ait attiré l’attention de la Russie sur ce point, ce qui explique pourquoi la Russie a fait avancer les choses de manière très nette après le sommet de l’OCS.

Il n’est pas à l’avantage des États-Unis de mettre fin rapidement au conflit maintenant, même s’il devait se terminer par une victoire ukrainienne. La guerre n’a pas encore résolu tous les problèmes pour les Américains. En fournissant des armes et une aide financière, les États-Unis régulent la vitesse du conflit.

Dans le même temps, il est très important pour les États-Unis que la Russie évolue strictement selon un scénario orienté vers l’attrition et la résolution du conflit, sans dépasser certaines limites. Pour ce faire, il faut maintenir à tout moment l’illusion que des accords de paix avec l’Ukraine pourront bientôt être signés et que la guerre prendra fin. Et pour maintenir la possibilité d’un dialogue avec l’Ukraine, la Russie ne doit pas frapper les infrastructures de transport et d’énergie de l’Ukraine, ni Kiev, ni les dirigeants ukrainiens”.