"Plus l'homme est célèbre, plus le bulldozer à étouffer la parole est lourd et puissant"
On pourrait ajouter ".... plus il est efficace et donc dangereux".
Ces mots sont de Hélène DEVINCK, qui dénonce PPDA, "présentateur vedette " du journal de 20h de TF1, dont elle est l'une des 90 femmes victimes des viols et violences du prédateur sexuel, elle qui rédigeait pour lui le journal de 20 heures sur TF1, et qui a donc été violée comme beaucoup beaucoup d'autres femmes qui ont été piégées par les apparences de romantique ou de gendre idéal du prédateur, ce que nie lâchement le "journaliste".
D'autant plus lâche que c'est lui, aujourd'hui, se sentant protégé par la règle de la prescription qui permet de classer sans suites les plaintes accumulées contre lui, qui ose porter plainte contre ses victimes!!!
TF1 où tout le monde était au courant des frasques criminelles de PPDA, mais la loi du silence a régné par la crainte et la peur pendant de trop nombreuses années. Combien? Comment savoir, puisqu'on continue d'opposer la règle criminelle de la prescription. Jusqu'où? Jusqu'à quand? Il faudra bien que tombe le mur de cette honte.
Qui règne sur TF1?
Bouygues ! Un intouchable du système qui protège un autre intouchable....
Pourtant, "les témoignages sont des PREUVES", a déclaré un officier de police qui recueillait les plaintes.
La phrase figure dans le livre "IMPUNITÉS" que l'autrice publie aux éditions du Seuil.
« En
réponse à l'affirmation de la députée EE-LV, l'historien Antoine Prost
revient sur la constitution de la Confédération générale du travail en
1895 et rappelle que « travail » désignait les producteurs par
opposition aux improductifs qui se contentaient de consommer.
Un
historien ne peut laisser Sandrine Rousseau déclarer que le travail est
une valeur de droite sans réagir. Cette affirmation constitue en effet
un reniement de toute la tradition de notre mouvement ouvrier. Si les
syndicats ont appelé en 1895 « Confédération générale du travail » - et
non des syndicats - l'organisation qui les regroupait, ce n'est pas par
hasard, mais après en avoir délibéré et pour des raisons de fond. Le «
travail » désignait l'ensemble des producteurs, ceux qui produisent, par
opposition aux improductifs, qui se contentaient de consommer. La
société reposait entièrement sur le travail, « qui est tout, qui doit
occuper le premier rang dans la société », « qui est le seul moteur de
la vie et de l'activité humaine ». En 1895, le congrès de la Fédération
nationale des bourses du travail s'achevait en leur assignant pour
mission d'assurer «la prépondérance et la grandeur, seule véritable, du
travail, créateur et unique source de toute richesse, de tout bien-être
!»
Face
aux repus de la bourgeoisie, aux vautours, aux profiteurs, aux
exploiteurs, le travail fondait l'éminente dignité des travailleurs. On
s'adressait à une assemblée d'ouvriers en disant : « Travailleurs » ou «
Camarades ». « Ouvrier » s'employait pour des cas concrets, avec un
complément précis : ouvrier de telle usine, de telle ville ou de tel
métier. Travailleurs, comme citoyens, marquait une considération.
Le contraire du travail ? L'oisiveté
Le
travail asservi, surexploité, devait être libéré, et seule la
révolution mettrait fin à cette aliénation ; elle signifierait la
victoire du travail. En attendant, le mouvement ouvrier se mobilisait
pour la journée de huit heures. Les travailleurs voulaient ainsi non
seulement limiter leur fatigue et donner du temps à leur famille, mais
aussi se cultiver. Ils n'opposaient pas le loisir au travail, ils les
combinaient. Le contraire du travail, c'était l'oisiveté. Et le premier
scandale qu'offrait la bourgeoisie provenait de son inutilité sociale :
elle ne produisait rien. Le jugement était excessif, car elle avait
industrialisé le pays, mais son travail ne se voyait pas. Le secteur
tertiaire offrait peu d'emplois, et le peuple des ouvriers, des
artisans, des petits commerçants à la fois l'enviait et n'en comprenait
pas le rôle, d'où la critique récurrente des fonctionnaires improductifs
et trop nombreux - le leitmotiv a traversé plus d'un siècle sans
prendre une ride.
Par
contre, on voyait vivre de leurs loyers les propriétaires d'immeubles
de rapport, de leurs fermages ceux de domaines agricoles, de leurs
rentes enfin des oisifs qui n'étaient pas tous des vieillards. Les uns
comme les autres menaient une existence confortable sans rien faire.
Flaubert a résumé leur condition dans l'Education sentimentale, en
prêtant à son héros une réplique aussi brève qu'éloquente. Un bel
héritage lui permettant de s'installer à Paris, sa mère lui demande ce
qu'il allait y faire, et il répond : « Rien. » La condamnation morale
sans appel de ces non-travailleurs comme parasites découle du culte du
travail. La stigmatisation des dividendes perpétue aujourd'hui cette
tradition que Sandrine Rousseau récuse.
Elle en a, certes, le droit mais il faut en tirer les conséquences et d'abord demander à la CGT d'abandonner son « T »."
Antoine Prost,
professeur émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien
directeur du Centre d'histoire sociale des mondes contemporains
Le 28 septembre le peuple tchèque est de nouveau
redescendu dans la rue pour exiger la sortie de l’OTAN et la démission
de l’actuel gouvernement. Ces photos et informations que vous ne verrez
pas dans les médias français pas plus que ceux d’autres mouvements
européens et mondiaux sont transmis par le parti communiste du Canada.
Tel que promis, il y a déjà plusieurs semaines, des suites d’une première grande manifestation, la population de Prague est à nouveau redescendue dans les rues de la capitale tchèque, hier, 28 septembre, pour dénoncer la vie chère, exiger la démission du gouvernement actuel et demander aussi le retrait de la République tchèque de l’OTAN, de même son désengagement du conflit en Ukraine. Ci-joint de multiples autres photos, issues du compte Facebook du Parti communiste de Bohème et Moravie (République tchèque), soit le KSCM, ainsi qu’une vidéo montrant la cheffe du KSCM, Katerina Konecna, prenant la parole lors de cette manifestation qui regroupait une fois de plus plusieurs dizaines de milliers de personnes.
***
Afghanistan : les talibans signent un accord avec la Russie pour la livraison de pétrole et de blé
Cette article de la Tribune qui n’est pas à proprement parler un
soutien de Poutine a le mérite de nous montrer à quel point hors Europe,
le monde bouge. Placé en « alerte maximale » par l’ONU sur le risque de
famine, l’Afghanistan, coupé des financements internationaux, n’a
d’autres choix que de se tourner vers un autre État devenu paria.
L’accord prévoit que Kaboul reçoive notamment de Russie un million de
tonnes d’essence, un million de tonnes de diesel, et 500.000 tonnes de
gaz de pétrole liquéfié (GPL). Pour Moscou, il ne reste plus qu’à
définir « les volumes et les listes de produits » achetés. Il s’agit
d’un maillon essentiel de la stabilité de l’Asie centrale et cet accord
n’a pu intervenir que dans le prolongement des discussions de Samarkande
que les médias occidentaux ont superbement ignorées alors que la
Russie, la Chine et l’Inde s’y entendaient pour tenter de récréer,
malgré les manœuvres des Etats-Unis, des formes de développement et
d’échanges qui réduiraient les menées terroristes exacerbées par les USA
et l’OTAN. Mais il s’agit en particulier avec le grain d’une
réorientation globale de l’URSS et de la Chine dans de nouvelles
relations avec le sud. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et
societe)
Alors que l’Afghanistan est en proie à la famine, liée à l’explosion
de la pauvreté depuis l’arrivée des talibans au pouvoir en août 2021 et à
la guerre en Ukraine, la Russie a fait une offre au régime islamique.
Banni du commerce international suite au déclenchement de la guerre en
Ukraine et contraint de tisser de nouvelles alliances, le Kremlin a
signé avec le régime de Kaboul un accord prévoyant la fourniture par
Moscou de millions de tonnes de produits pétroliers et de blé. C’est le
premier grand contrat économique passé par les talibans depuis leur
retour au pouvoir.
Le pays qui a vu la fuite des Occidentaux et le retrait de l’armée
américaine a été mis en « alerte maximale » par l’ONU sur le risque de
famine, avec l’Éthiopie, le Nigeria, le Soudan du Sud, la Somalie et le
Yémen. Plus de la moitié des 38 millions d’Afghans sont confrontés à la
faim.
Dans une économie non productrice, délaissée par les capitaux
étrangers, les talibans n’ont d’autres choix que de se tourner vers un
autre Etat paria. « Le contrat a été conclu le mois dernier, quand le
ministre de l’Industrie et du Commerce a visité la Russie », a déclaré
mercredi à l’AFP le porte-parole de ce ministère afghan, Abdul Salam
Jawad.
Il n’a donné aucune précision sur les conditions financières du contrat.
Les banques ne sont plus approvisionnées
L’accord prévoit que Kaboul reçoive un million de tonnes d’essence,
un million de tonnes de diesel, 500.000 tonnes de gaz de pétrole
liquéfié (GPL) et deux millions de tonnes de blé.
Pour rappel, Vladimir Poutine a dit mardi s’attendre à une récolte «
record » de 150 millions de tonnes de céréales en Russie en 2022.
Le ministère afghan de l’Economie a indiqué dans un communiqué que
cet approvisionnement devrait arriver « dans les prochaines semaines ».
Le représentant spécial du président russe pour l’Afghanistan, Zamir
Kaboulov, cité par l’agence russe TASS, a confirmé mercredi que « des
accords préliminaires avaient été signés ». Les deux parties (russe et
afghane) doivent désormais se mettre d’accord « sur les volumes et les
listes de produits », a expliqué M. Kaboulov.
Le système bancaire s’est quasiment effondré après le gel par les
Etats-Unis de 7 milliards de dollars d’avoirs de la Banque centrale
d’Afghanistan, dans la foulée de la prise du pouvoir par les islamistes.
La situation a encore empiré avec l’arrêt du versement des milliards
de dollars d’aide étrangère qui avaient porté à bout de bras le budget
de l’Etat pendant les 20 ans d’occupation américaine.closevolume_off
Deux années de sécheresse ont aussi eu de lourdes répercussions sur la production agricole afghane.
Les talibans se sont dits prêts à conclure des accords économiques
avec quiconque le souhaite. Ils ont jusqu’ici reçu du pétrole et du gaz
de l’Iran voisin.
Le régime taliban n’a été reconnu par aucun pays, mais Moscou avait
maintenu des relations avec ce mouvement avant même qu’il ne revienne au
pouvoir.
La Russie est l’un des rares pays à avoir maintenu une représentation
diplomatique à Kaboul après le retour au pouvoir des taliban en août
2021.
(Avec AFP)
Note de Pedrito
Quand l'URSS avait sa patte sur l' AFGHANISTAN, les intégristes d'Allah n'y faisaient pas la loi, et les femmes de ce pays n'étaient pas contraintes de vivre avec cet immonde nikab sur le visage. Mais les justiciers yankees sont arrivés, ils ont aidé et armé les talibans, pour botter le cul des soviétiques et les bouter hors de ce pays. Ce qui a été fait!
Et aujourd'hui on connait le" résulta final: la terreur et la misère règnent à Kaboul.
A leur tour, les amerloques de Biden le sénile sont persona non grata. Comme dans de très nombreux pays de la planète qui souhaitent s'affranchir de la dictature du roi dollar et de ses méthodes impérialistes. Mais de plus, les Russes, - que des attardés osent qualifier d'impérialistes, - chassés par la porte de l'Afghanistan avec l'aide des Américains, reviennent par la fenêtre de la salutaire coopération entre pays qui n'ont d'autres choix que de commercer entre eux.
Peut-être Macron et l'occident otanisé finiront-ils par comprendre?
Les temps changent, et c'est heureux....Entre autres pour libérer les populations des jougs religieux et impérialistes
Et ce n'est pas fini, c'est juste le commencement.
jeudi 29 septembre 2022
Vladimir Poutine accorde la nationalité russe au lanceur d'alerte Edward Snowden
L'ancien employé de la NSA ne sera pas concerné par l'ordre de mobilisation pour l'offensive en Ukraine.
Selon un décret publié lundi 26 septembre, le président Vladimir Poutine a accordé la nationalité russe au lanceur d'alerte et ancien employé de la NSA américaine Edward Snowden,
réfugié en Russie depuis 2013 après avoir quitté les Etats-Unis. Le nom
d'Edward Snowden apparaît aux côtés de dizaines d'autres dans ce décret
publié sur le site du gouvernement russe.
L'homme de 39 ans est recherché par les Etats-Unis pour avoir
transmis à la presse des dizaines de milliers de documents de l'Agence
nationale de sécurité américaine (NSA) prouvant l'ampleur de la
surveillance électronique exercée par Washington. Ces révélations
avaient alors suscité de très fortes tensions entre les Etats-Unis et
leurs alliés et la décision des autorités russes de lui accorder un
permis de séjour avait provoqué la colère de Washington.
Une demande d'Edward Snowden
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé à l'agence Ria
Novosti que la nationalité russe avait été accordée à Edward Snowden à
sa propre demande. L'avocat russe du lanceur d'alerte, Anatoli
Koutcherena, a pour sa part précisé qu'Edward Snowden ne serait pas
concerné par l'ordre de mobilisation pour l'offensive en Ukraine,
décrété par Vladimir Poutine la semaine dernière pour certaines
catégories de Russes.
Edward Snowden, privé de son passeport américain sur demande de
Washington, s'était retrouvé à Moscou en mai 2013 après y être arrivé
depuis Hong Kong et dans l'intention de trouver refuge en Amérique
latine. Il s'était finalement retrouvé bloqué en Russie, où il a obtenu
l'asile.
Non, le massacre de notre système de santé n'est pas
inéluctable, ensemble nous pouvons faire bouger les choses !
Publié le
par Front de Gauche Pierre Bénite
Le
22 septembre, les personnels de la santé et de l'action sociale se sont
de nouveau retrouvés dans la rue, devant leurs établissements et les
ARS (agences régionales de santé) pour, encore une fois, dénoncer la
casse de l'hôpital public, l'abandon des secteurs médicaux-sociaux et de
la psychiatrie.
Localement,
ils ont été rejoints par des collectifs d'usagers et des élu·e·s, afin
d'exiger tous ensemble l'arrêt des fermetures de lits, de services, de
maternités, de services d'urgences. « Il nous faut des lits, du
personnel et des augmentations de salaire ! » Voilà ce qu'elles et ils
réclament et cela inlassablement depuis des années.
Après des
décennies de diète budgétaire délibérément organisée, après l'épreuve de
la pandémie et les miettes accordées par le gouvernement Macron avec le
Ségur de la santé, beaucoup de soignant·e·s serrent les dents,
épuisé·e·s, s'efforçant malgré tout d'assurer une prise en charge de
qualité de leurs patients dans un contexte de manque de lits et de
personnels, alors que d'autres craquent, écœuré·e·s au point de
démissionner. La crise hospitalière atteint son paroxysme, avec cet été
le tri aux urgences, un pas de plus dans la rupture d'égalité d'accès
aux soins, mesure que le ministre de la Santé et de la Prévention entend
pérenniser.
Aucune
proposition, ni du ministre de la Santé, ni du président Macron, avec sa
prétendue volonté de refondation du système de santé, ne laisse
présager un changement de cap dans la politique de casse de l'hôpital
public, pris pour cible constante dans leur obsessionnelle volonté de
réduire les dépenses publiques, dont notre système de santé public et
son financement par la Sécurité sociale.
Sécurité
sociale qui va faire l'objet, n'en doutons pas, d'une nouvelle attaque
avec l'examen et le vote du PLFSS (projet de loi de financement de la
Sécurité sociale) pour 2023. Ce PLFSS, qui devrait être dévoilé dans les
jours à venir et qui se voudrait exceptionnellement ambitieux au vu du
cataclysme sanitaire en cours, nous fait craindre de nouvelles
restrictions budgétaires. Il va faire l'objet de batailles intenses,
notamment autour de l'Ondam (objectif national des dépenses d'assurance
maladie) qui va fixer les budgets alloués aux dépenses d'assurance
maladie au sein d'enveloppes fermées. Nos parlementaires communistes
vont s'attacher à porter de nombreuses propositions, dans une approche
qui replace l'humain au cœur de notre projet, avec des mesures d'urgence
pour l'hôpital public et notre système de santé.
Car nul
besoin d'une consultation citoyenne, comme le propose E. Macron, pour
savoir qu'il faut engager un grand plan de formations ambitieux, une
nouvelle politique de l'emploi à l'hôpital et dans les établissements
médico-sociaux, avec des recrutements massifs, une réelle augmentation
généralisée des salaires, de nouveaux droits pour les salarié·e·s et
leurs représentants. Des financements, à la hauteur des besoins actuels
immenses, doivent permettre aux établissements hospitaliers de retrouver
des marges financières nécessaires pour répondre aux attentes urgentes
des professionnel·le·s et de la population, avec notamment notre
proposition d'exonération de la taxe sur les salaires, de récupération
de la TVA, de la reprise intégrale de la dette, et bien entendu d'une
Sécurité sociale en capacité de répondre aux besoins de l'hôpital
public, de la santé et de la retraite.
Autant le
travail de nos parlementaires est essentiel pour faire aboutir ces
propositions, autant une mobilisation large, en lien avec les syndicats,
les collectifs de défense professionnels et citoyens et la population,
est indispensable pour être en capacité d'exiger un système de santé et
de protection sociale à la hauteur des besoins du 21e siècle.
Soyons toutes et tous le 29 octobre dans la rue pour exiger un véritable changement de politique de santé !
Maryse Montangon Membre du CEN
responsable nationale collectif Santé, protection sociale
Elisabeth Borne, qui était de gôche quand la gôche était au pouvoir, Première ministre de Macron 2 est pour "le choix du dialogue et de la concertation". Ah bon?
Ben
oui, concertation avant Noël... Pour que la droite, qui n'est pas celle
de Macron, mais toutefois d'accord avec les Marchés, vote. Sans doute
avec la complicité des partenaires "sociaux": le patronat bien
sûr, mais aussi du côté des stylos des syndicats libres et non faussés
pour parapher un recul social de plus.
Sinon, c'est fait: projet de loi présenté avant la fin de l'hiver et loi appliquée en juillet 2023. Na!
Et dans la presse aux ordres: cela fut "un bouillant dîner à l'Elysée sur la méthode à présenter"(sic)
Mais qu'ont-ils mangé hier soir? Pas ça, si?
Opération spéciale de la Russie en Ukraine
jeudi 29 septembre 2022
par Bruno Drweski/ANC
Je pense que ce résumé de la situation est consistant et concis :
"L’affrontement avec
les USA est le sens de ce qui se passe en Ukraine. Après les débâcles
successives, les USA ne peuvent pas se permettre de perdre, ils
s’engagent de toutes leurs forces y compris de propagande. Ils ont un
triple objectif : démanteler la Russie, la disloquer et profiter de ses
ressources, en faire autant avec l’Europe et enfin la Chine, le
challenger. A noter le fait que si en France, nos médias font grand
bruit sur le débat ouvert en Russie concernant les fautes commises par
l’armée russe et le gouvernement, le silence est fait sur les votes.
Pourtant ces votes, l’ampleur de l’adhésion non seulement dans le
Donbass mais dans les territoires libérés ou occupés est difficilement
niable au même titre que l’est le débat précédent dont chacun fait état
en Russie, les deux vont ensemble". (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)
L’ancien président du parlement novorossien Oleg Tsaryov sur les buts et objectifs des Etats-Unis dans le conflit ukrainien :
“Après le retrait honteux d’Afghanistan et la crise économique qui
se profile, pour les États-Unis, une victoire russe dans l’Opération
spéciale serait une catastrophe géopolitique. Une défaite ukrainienne
signifierait une défaite américaine. Cela signifie la perte du
leadership américain sur la scène mondiale, la trahison des alliés, la
perte de contrôle sur de nombreux processus mondiaux et bien d’autres
conséquences désagréables.
Avec le conflit militaire en Ukraine, les États-Unis résolvent
simultanément plusieurs problèmes. La première et principale tâche des
États-Unis est la destruction maximale de la population russe, la
destruction des stocks d’armes soviétiques et la déstabilisation de
l’économie et de la situation politique intérieure. Dans le même temps,
la tâche maximale est de désintégrer la Russie et de prendre le contrôle
des ressources naturelles russes.
Le deuxième objectif était de frapper l’Union européenne, qui
commençait à concurrencer les États-Unis. L’objectif est de détruire
l’économie de l’UE et de réaliser la fuite des capitaux et le transfert
des industries vers les États-Unis.
Le troisième objectif, ne soyez pas surpris, est de frapper
l’économie chinoise. L’Europe est le premier importateur de la Chine. La
réduction ou la perte d’un marché comme l’Europe sera préjudiciable à
la Chine. Le conflit armé en cours en Ukraine n’est pas bon pour la
Chine. Il se peut que la Chine ait attiré l’attention de la Russie sur
ce point, ce qui explique pourquoi la Russie a fait avancer les choses
de manière très nette après le sommet de l’OCS.
Il n’est pas à l’avantage des États-Unis de mettre fin rapidement au
conflit maintenant, même s’il devait se terminer par une victoire
ukrainienne. La guerre n’a pas encore résolu tous les problèmes pour les
Américains. En fournissant des armes et une aide financière, les
États-Unis régulent la vitesse du conflit.
Dans le même temps, il est très important pour les États-Unis
que la Russie évolue strictement selon un scénario orienté vers
l’attrition et la résolution du conflit, sans dépasser certaines
limites. Pour ce faire, il faut maintenir à tout moment l’illusion que
des accords de paix avec l’Ukraine pourront bientôt être signés et que
la guerre prendra fin. Et pour maintenir la possibilité d’un dialogue
avec l’Ukraine, la Russie ne doit pas frapper les infrastructures de
transport et d’énergie de l’Ukraine, ni Kiev, ni les dirigeants
ukrainiens”.
(BD-ANC)
Note de Pedrito
Autant dire que si la Russie tombait sous la coupe de l'OTAN , c'est-à-dire sous le joug yankee, puis ce serait au tour de la Chine de subir la vindicte amerloque, et çà en serait fini de l'Europe, la France comme les autres nations deviendrait une colonie de l'empire américain.
Adieu, république et liberté chéries.
Pourrait-on seulement espérer un réveil, dans cette léthargie ambiante traumatisante?
Le sabotage des gazoducs du dernier recours européen…ça pue la guerre totale !
Vincent GOUYSSE "Le Grand Soir"
C’est
officiel, la population de quatre ex-régions de l’Ukraine vient de se
prononcer de manière écrasante pour leur entrée dans la fédération de
Russie… Adhésion à la Russie : 93% pour le « oui » dans la région de
Zaporojié, 87% dans celle de Kherson.
De
l’avis des observateurs internationaux présents, le scrutin s’est
déroulé de manière « parfaitement conforme aux normes généralement
acceptées » et avec un « haut niveau d’activité des citoyens ».
« Ces
scrutins « correspondent à tous les critères de la démocratie », estime
l’observateur espagnol Fernando Moragon. « L’Occident ne peut pas
imaginer ce qui se passe en réalité. Chez eux, nous observons un déclin
de la démocratie, et ce que nous voyons ici, c’est de la véritable
démocratie », a-t-il déclaré lors d’un point-presse ».
Mais il n’y
a pas que la démocratie bourgeoise « modèle » occidentale qui prenne
l’eau à cette occasion… Washington (qui s’est montré si bien intentionné
tout au long du projet Nordstream 2 a peut-être déjà adopté son ultime
sanction contre la Russie : le sabotage de Nordstream 1 et 2 ! N’en
déplaise au sinistre clown narcomane de Kiev qui accuse ce soir la
Russie d’avoir elle-même mené ces sabotages alors qu’il lui suffisait de
couper les vannes !!!….
« La destruction qui s’est produite le même jour simultanément sur deux
conduites des gazoducs du système Nord Stream est sans précédent. Il
n’est pas encore possible d’estimer le calendrier de la restauration de
l’infrastructure de transport de gaz », a précisé Nord Stream AG. L’un
des incidents s’étant déroulé dans la zone économique exclusive du
Danemark, et l’autre dans celle de la Suède, les autorités de ces pays
n’ont pas fait part des causes des fuites. La police suédoise a ouvert
une enquête préliminaire sur un possible sabotage. Conséquences. Le
centre sismologique a expliqué que dans la zone des fuites, de fortes
explosions ont été enregistrées, et des images ont été diffusées par des
médias locaux ».
Ainsi il y a plus que jamais de l’eau dans le
gaz entre la Russie et l’Occident, ce dernier (en particulier sur le
continent européen) devant se préparer, plus encore après ce sabordage
du radeau de la méduse atlantiste, à un hiver 2022-2023 énergétiquement
particulièrement périlleux, prélude d’un hiver économique et social
beaucoup plus long… « Winter is coming » !…
"2014 est un millésime très particulier car l’impérialisme qui a
mené avec succès le coup d’état de Maidan reçoit un énorme soufflet en
retour : le vote par 95% des criméens du rattachement aussitôt effectif
de la Crimée à la Fédération de Russie",
....phrase extraite de l'article " LE VOILE SE LÈVE....TOUT DOUCEMENT", publié aujourd'hui sur Histoire et Société.
Note de P.
Les mensonges assénés chaque jour par les merdias au service de l'empire américain ne sont crus que par ceux qui le veulent, soit par entêtement, ou -et- par soumission au veau d'or, soit parce que çà les arrange, ce sont les milliardaires capitalistes.
Mais tout le monde n'est pas milliardaire capitaliste.
Restent donc les aveugles, les borgnes, et les sourds. De droite ou de "g.....". Je n'ose pas écrire le mot qui ne convient pas.
Çà en fait du monde qui avale des couleuvres yankees !!!!
Après avoir expliqué que les Russes bombardaient la centrale
nucléaire de Zaporijia occupée par les Russes, des experts de
l’expertise ayant longuement enquêté sur les plateaux télé affirment que
la Russie a saboté les gazoducs contrôlés par la Russie. C’est Tintin
chez les Kremlinologues, commentait un journaliste de Marianne, qu’il
nous soit donc permis de souligner quelques incohérences dans la
démonstration de qui fait quoi.Comme le notait un ami-camarade : Quand
je ne connais pas je me la boucle. Mais j’ai le droit d’avoir des doutes
non ? Les Russes, soit ils sont vraiment cons comme la lune . Soit ils
sont diaboliques. Ils envoient des missiles sur une centrale nucléaire
qu’ils contrôlent militairement, ils font des charniers avec des croix
et le nom de leurs victimes dessus, ils sabordent leurs propres
gazoducs. D’ailleurs c’est peut-être aussi les popovs qui ont armé les
talibans en Afghanistan de lance-missiles sol-air américains Stinger
pour faire croire que c’était le gouvernement états-unien qui les
fournissait.(note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
« Dans le cadre de l’exercice de l’OTAN, le 6 juin. ” La flotte de
la marine américaine opère des drones sous-marins où ? Juste au large de
la côte de Bornholm, donc juste dans la zone des fuites de Nordstream2.
Après ça, la marine américaine et britannique se sont entraînés le 22
août, la marine ukrainienne s’occupe de ces drones. Ce fait a rarement
été pris en compte…
Détruire le gazoduc Nord Stream et “Fuck the EU !”
“Merci les USA” écrit sur son compte twitter l’ancien
ministre des affaires étrangères de Pologne, membre du comité directeur
du Club Bilderberg et actuel député européen Roman Sikorski
(https://news.antiwar.com/2022/09/27/explosions-cause-major-damage-to-both-nord-stream-pipelines/).
Sikorski fait référence au sabotage, selon toutes les indications, des
deux pipelines sous-marins Nord Stream capables de transporter le gaz
naturel de la Russie vers l’Allemagne. Sikorsky se réjouit que la Russie
paie le prix de ses opérations en Ukraine et voit le pipeline de vingt
milliards de dollars gisant inutilisable dans les profondeurs de la mer
Baltique.
Les États-Unis nient bien sûr avoir un quelconque lien avec
le sabotage du gazoduc. Mais normalement, les soupçons se portent sur
eux, étant donné les nombreuses déclarations de responsables américains
contre les deux pipelines. En janvier dernier par exemple, le président
Biden lui-même a eu le dialogue suivant avec des journalistes :
Président Biden : “Si la Russie nous envahit… alors il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin”.
Journaliste : “Mais comment ferez-vous cela, exactement, puisque… le projet est sous le contrôle de l’Allemagne ?”
Biden : “Je vous promets que nous serons en mesure de le faire”. (http://abcn.ws/3B5SScx).
Quant à la secrétaire d’État adjointe Victoria Nuland (et
l’un des protagonistes du coup d’État à Kiev en 2014), elle l’a dit en
janvier dernier : “Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou
d’une autre, Nord Stream 2 n’avancera pas” (souligné par nous).
Maintenant, Zelenski s’est précipité pour accuser la Russie
d’être responsable du sabotage. Cette affirmation est plutôt ridicule
comme l’était son autre affirmation selon laquelle les Russes, qui l’occupent,
bombardaient la centrale nucléaire de Zaporizhie (ou l’accusation
contre Poutine selon laquelle il est responsable de l’assassinat d’un
journaliste russe soutenant sa campagne ukrainienne à Moscou).
Bien que ridicules, de telles affirmations sont utiles aux
forces extrémistes et aux services secrets qui contrôlent et utilisent
le président ukrainien comme un provocateur international, afin même
d’intervenir dans la vie intérieure de l’Allemagne au nom du “parti de
la guerre” international.
Dans un environnement public occidental dominé par l’hystérie
anti-russe, il est presque impossible de trouver des médias qui
exposent le ridicule de telles affirmations, notamment par crainte de
paraître pro-russe.
Confrontés au dilemme de croire les médias auxquels ils font
confiance ou leur esprit contre eux, les citoyens sont jetés dans une
confusion généralisée. C’est aussi la logique de Goebbels: mentez,
mentez, il en restera quelque chose.
Avec les deux pipelines en bon état, la Russie tient
largement en main l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne. Moscou
peut fournir du gaz si elle le souhaite ou peut refuser de le faire.
Pour que les pipelines soient une arme entre ses mains, comme l’affirme
Bloomberg, la Russie a besoin que les pipelines existent et puissent
fonctionner.
Mais si les gazoducs sont en état de marche, l’Allemagne peut
aussi, si elle décide de changer sa politique à l’égard de l’Ukraine,
par exemple sous la pression du manque d’énergie, rétablir immédiatement
le flux complet du gaz russe vers elle.
Au contraire, avec les deux pipelines hors service, Berlin
est désespérément dépendante des États-Unis pour son approvisionnement
en énergie, il lui sera donc beaucoup plus difficile de changer de
politique sur l’Ukraine, si elle le souhaite.
En d’autres termes, ce que le sabotage des deux pipelines
accomplit, c’est qu’il prive d’une part la Russie de son “arme” et que,
d’autre part, il lie l’Allemagne et, d’une manière plus générale,
l’Europe, à la politique belliciste de l’OTAN qui continue son action
contre la Russie. Cela prouve ainsi, une fois de plus, que nous n’avons
pas seulement affaire à une guerre contre la Russie, mais, aussi, à une
guerre indirecte contre l’Europe lancée par l'”Empire”.
C’est l’Europe qui paie le coût des sanctions, son économie
étant désormais sous la menace d’un effondrement complet, d’autant plus
que le conflit autour de l’Ukraine s’intensifie. Les Etats européens,
leur économie, leurs forces armées et leurs services secrets deviennent
plus que jamais dépendants des Etats-Unis. L’Europe perd toute
possibilité de cultiver des relations équilibrées avec Washington et
Moscou, ce qui est une condition préalable à toute autonomie européenne.
Elle se transforme en vassal total des Etats-Unis (Oscar Lafontaine :
“L’Allemagne agit comme un vassal américain dans la guerre d’Ukraine” |
cf. Defend Democracy Press) et de l’Empire international de la
finance “super-impérialiste” (pour reprendre la terminologie de Kautsky)
qui dirige l'”Occident collectif”.
Cela ne doit pas être une surprise pour ceux qui connaissent
les stratégies américaines et, en particulier, celles des néocons. L’une
des idées principales qui sous-tendent leurs textes, comme par exemple
le rapport Wolfowitz ou le Projet pour un nouveau siècle américain, est
que Washington doit tout faire pour ne pas permettre à deux des pôles de
puissance mineurs du monde (par exemple l’Europe et la Russie ou la
Russie et la Chine) de développer des relations privilégiées entre eux,
car dans ce cas ils remettraient en cause la domination mondiale des
Etats-Unis.
La destruction des relations Europe – Russie est un objectif
secondaire, non déclaré mais très important de la politique ukrainienne
des Etats-Unis depuis de nombreuses années. Nous avons eu une
manifestation de cette politique lors de la crise ukrainienne de 2014.
Les ministres des affaires étrangères français, allemand et polonais se
sont alors rendus à Kiev et ont négocié un accord permettant une sortie
pacifique de la crise. Les auteurs du coup d’État, dont le Secteur droit
et d’autres paramilitaires d’extrême droite, ont attendu que leur avion
quitte Kiev et, aussitôt après, ont lancé leur provocation suivie
immédiatement de leur coup d’État armé contre Ianoukovitch.
Une phrase prononcée alors par Victoria Nuland est devenue célèbre : “Fuck the EU!”.
Nous devons maintenant souligner le fait que trop peu d’Etats
ont la capacité technique d’entreprendre une opération comme celle qui a
été mené contre le Nord Stream et, également, une chance raisonnable de
la garder secrète pendant une longue période après celle-ci. Je crois
qu’il nous est conseillé de ne pas tirer de conclusions hâtives quant à
savoir qui était directement responsable.
Au contraire, il est presque certain que le sabotage des
pipelines (alors que les référendums dans le Donbass et ailleurs avaient
lieu), a été planifié et décidé par les centres de pouvoir de l'”Empire
profond” et du “Parti de la guerre”, contrôlant tout l'”Occident
collectif” et même les États-Unis eux-mêmes. Nous avons vu l’action de
ce parti à plusieurs reprises, non seulement sur le front de la crise
ukrainienne, mais aussi de celles du Moyen-Orient et de la Chine.
Maintenant, ils semblent avoir détourné, en quelque sorte, tout
l’establishment politique occidental.
À propos, Mme Victoria Nuland est une personne clé qui relie
tous ces “fronts”. Elle était la conseillère du républicain Dick Cheney
lorsqu’il a lancé les guerres au Moyen-Orient et elle était également
secrétaire d’État adjointe sous le président démocrate Obama, lorsque la
crise ukrainienne a éclaté.
Tant que le parti de la guerre ne rencontre aucune résistance
sérieuse, que ce soit de la part de l’establishment politique,
économique et médiatique occidental, ou des mouvements et partis de
masse en Europe et en Amérique, ou des prétendus “intellectuels”, il
peut généraliser sans limites le conflit avec la Russie. Ils ne
provoqueront pas la défaite de la Russie comme ils l’espèrent, mais ils
tendent à conduire l'”Occident collectif” au néo-fascisme
(“néoclassique” ou “postmoderne”) et à une guerre mondiale totale.
Malheureusement, la plupart des politiciens, intellectuels,
analystes ou activistes européens, même ceux qui, parmi eux, sont
considérés comme radicaux, car ils ont vécu toute leur vie dans des
temps relativement libres et prospères, semblent être organiquement
incapables de réaliser pleinement vers quel type de précipice nous nous
dirigeons et d’agir en conséquence.
Que savons-nous jusqu’à présent? Pas grand chose mais cela n’empêche
pas Ursula von der Leyden et ses pareils de monter un dossier contre la
Russie alors que le peu que l’on a dans cette affaire désigne les
Américains et les Ukrainiens…
Note de P.
Ils en ont pas marre, d'être pris à ce point pour des pignoufs, des demeurés, des jambons, des cons, quoi, les citoyens français qui gobent toutes les âneries déversées sur les chaines télé par des chiens de garde très grassement payés pour leur faire avaler les couleuvres yankees, mais surtout les gens qui se disent de gauche, notamment ceux qui se prétendent cocos?
Ils sont devenus complices de l'OTAN, ce tas d'immondices au service de l'empire amerloque....
THOREZ! DUCLOS! MARCHAIS! AU SECOURS! RÉVEILLEZ-VOUS!!
ILS sont devenus fous !!!
Sur terre, sur mer et dans les airs, l’arrogance criminelle des milliardaires
Par Canaille Lerouge
Entre eux et nous
la question de la pollution le démontre,
c’est une lutte à mort.
Alors que la presse de masse
culpabilise les consommateurs, les appelle à acheter moins de fruits et
légumes "moches donc moins chers",de rationner la viande, de baisser
les radiateurs, d'économiser le fioul, l’électricité, maintenant avec
"nos amis écolo compatibles" d'aller ""pisser sous la douche pour économiser l'eau"
de laisser sa voiture et d'user du vélo etc. des info nous arrivent
d'horizons non dédiés à la prise du palais d'hiver. Les chiffres mis à
disposition par les agences et instituts de statistiques nous apprennent
que concernant la France, les 10 % le plus riches de notre pays ont une
empreinte carbone cinq fois plus prégnante que celle des 50 % les moins
riches.
Chacun de ces 10 % pollue 25 fois plus qu’un des 50 %. (ce ne sont que des moyennes)
Nous connaissions les frasques
de ces richissimes du jet privé qui prennent leur avion pour faire leur
marché aux antiquailles, surfent à surveiller leurs pillages artistiques
et culturels ou juste pour sortir le soir.
La traçabilité établie de B. Arnault vient de défrayer la chronique et cela l’a mis en colère - c’est bon signe.
Il y a l'air, mais côté
nautique, n’oublions pas ces yachts munis quasiment tous d’une armada de
Jet skis et canots tout temps, très souvent d’une plate forme
d’hélicoptère avec leur polluant frelon asiatique à l’abri.
Un article de la revue "Géo" (qui
n’est pas à proprement parler un brûlot subversif) nous apprend que
parmi l’escadre des amiraux du capital, "L'idol," propriété de
l'héritier de Décathlon membre de la galaxie Mulliez,Thomas Leclerq,
(lequel avait notamment fait parler de lui en 2019. A son bord, un
mouvement social mené par l'équipage alors payé 3.4 € de l’heure pour
travailler 105 heures par semaine) *. Géo nous communique son bilan CO2
pour la seule journée du 15 août . "Il aurait produit environ 3.7 tonnes
de CO² en consommant 1439.7 litres de carburant", sa source précisant
non sans ironie :
"Si
Thomas compte faire pipi sous la douche pour compenser cette empreinte
carbone, ça lui prendra 3795 ans, 9 mois et 2 jours (2.6g de CO²
économisé en moyenne par jour)"
En termes de pollution, la palme
des records (en France) pourrait bien revenir à Symphony, le petit
canot du méga multi-smicard horaire du courroucé évoqué ci dessus. Et
pour cause. L’article de Géo nous apprend que si "l'Idol" consommerait
pas moins de 256 litres par heure, la périssoire du patron de LVMH avec
ses 101.5m de long,
"est propulsé par 4 moteurs MTU 16V 4000 M73, qui consomment chacun 657 litres par heure selon les données constructeur. Dotés
d'immenses réservoirs de carburant de 256 000 litres, Symphonie possède
une autonomie de 5 500 milles. Ses réservoirs d'eau offrent quant à eux
une capacité de 56 000 litres. De quoi tenir de longs mois. Considéré
comme l'un des plus gros méga-yacht au monde, le Symphony est notamment
composé 6 ponts équipés de larges terrasses, d'une piscine de nage à
contre-courant, d'une piste de danse, d'un practice de golf, d'un
héliport, et émettrait pas moins de... 16.000 tonnes de CO2 par an. Soit
44 tonnes jours. Cela équivaut à la totalité des émissions émises par
les déplacements extérieurs en jet du milliardaire français, en une
seule année."
La méthode de calcul utilisée ne donne à voir que les émissions émises par les déplacements, "et
non pas le CO² émis par l’utilisation des piscines, SPA, salles de
sport, équipement high tech, ni d’éventuels tours en hélicoptère",
préviennent-les pisteurs des flibustiers du CO2. Et au vu des
équipements des super-yacht, on peut supposer sans prendre trop de
risques, que le total de ces émissions soit nettement supérieur.
Donc, le négoce, que ce soit le
grand luxe ou le panier des familles de la ZUP alimente les coffres
polluant permettant ces situations.
Avec ces chiffres, vous dites
quoi à ce salaud de pollueur qui se lève à 2h00 du matin et qui doit
prendre sa voiture pour se taper 60 bornes pour aller ramasser les
ordures d’Auteuil Neuilly Passy ou à l’infirmière qui ne prend pas de
vélo pour faire sa tournée de soins à domicile mais épuise sa vieille
Clio diesel ?
Et vous voudriez laisser
continus ces 10% qui culpabilisent les 50% ? Un simple ajustement des
règles vous suffirait ? Entre eux et nous la question de la pollution le
démontre, c’est une lutte à mort.
Voici par le magazine FORBES, le sombre tableau qui attend l’Europe
devant sa rupture suicidaire face à la Russie et l’isolement choisi pour
complaire aux volontés hégémoniques des USA. Il y a quelque chose de
fascinant dans la fuite en avant de l’UE et le délire belliciste qui
s’empare des dirigeants pour ne pas avoir à rendre des comptes… (note et
traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Share on facebookShare on twitterShare on linkedinShare on email
Avec des prix du gaz naturel supérieurs de plus de 100
dollars par mégawattheure à ce qu’ils étaient il y a un an, les
économies d’Europe occidentale se dirigent vers le Moyen Âge.
Les forêts sont coupées pour faire du bois de chauffage, tandis que
la Russie riposte par ses propres sanctions à la guerre en Ukraine en
coupant le filet de gaz naturel qu’elle envoyait encore en Europe.
L’Allemagne, qui voit ses entreprises souffrir de factures d’électricité élevées (Arcelor Mittal y
ferme deux aciéries), parle enfin de se découpler de la Chine. La crise
énergétique les rend nerveux. Ils veulent faire en sorte qu’il soit
plus difficile pour les fabricants de délocaliser, maintenant que leur
facture d’énergie n’a jamais été aussi élevée.
Il ne s’agit plus d’une crise à court terme. Les histoires de
l’Europe occidentale ressemblent à celles que l’on entendait autrefois
dans des pays comme la Bolivie. Une inflation élevée et des rations de
ressources imposées par l’État.
Les investissements des entreprises vont là où l’argent va le plus
loin. Auparavant, c’étaient les taxes et les coûts de la main-d’œuvre et
de l’environnement qui étaient pris en compte. Maintenant, les
entreprises européennes vont ajouter l’électricité au mélange. Rien de
tout cela n’est de bon augure pour les entreprises européennes.
C’est pourquoi la nouvelle Première ministre britannique, Liz Truss, a
renoncé à écouter le lobby du climat et a déclaré que le pays mettrait
fin à son interdiction de la fracturation. La Grande-Bretagne est dans
le même bateau que l’UE. Le Brexit ne l’a pas protégée des erreurs
politiques de l’Europe.
L’Allemagne signe des contrats à long terme pour le GNL américain
afin de se sauver, bien qu’elle doive trouver un endroit pour tout
stocker. Pour cette raison, elle devra construire de nouveaux terminaux
pour traiter ces cargaisons rapidement.
Mais ces mesures auraient dû être prises il y a des années, ou du
moins mises en place avant l’annonce des sanctions russes. L’Europe
n’avait pas d’As dans sa manche.
« Nous nous attendons désormais à une récession prolongée plus
profonde et à une inflation élevée plus persistante en raison de
l’impact de la hausse des prix de l’énergie, d’un cycle de resserrement
plus décisif de la Banque centrale européenne et d’une demande… plus
faible », indiquent les économistes de Barclays Capital dirigés par
Silvia Ardagna.
La Banque centrale européenne a relevé son principal taux de prêt de
75 points de base à 1,25 % la semaine dernière. Ce taux reste
historiquement bas. Mais l’économie européenne s’est tellement habituée à
des taux proches de zéro que les liquidités vont commencer à se tarir
avec la hausse du coût du capital. Tous les traders sur marge vont
réfléchir à deux fois avant d’acheter des titres avec un effet de
levier, entre autres.
La récession en Europe : Quelle sera son ampleur ?
Barclays prévoit une récession dans la zone euro au quatrième
trimestre qui persistera jusqu’au deuxième trimestre de 2023, avec une
contraction de 1,7 % du PIB réel.
Certains pays seront moins bien lotis que d’autres.
Barclays a revu à la baisse les taux de croissance de la France
(2023 : -1,2%), de l’Espagne (-1,6%), de l’Italie (-2,1%) et de
l’Allemagne (-2,3%). L’Allemagne sera la pire en raison de sa forte
dépendance au gaz russe et des goulets d’étranglement dans le transport
du gaz en Europe. La plupart des gazoducs proviennent de Russie.
L’Italie est le deuxième pays le moins performant, car elle est
fortement dépendante du gaz naturel pour produire de l’électricité,
puisqu’elle l’utilise pour environ 50 % de sa production. Ces facteurs
signifient que l’Allemagne et l’Italie sont plus susceptibles de faire
face à des pénuries physiques, tandis que la crise énergétique
représente davantage un choc de prix pour la France et l’Espagne, ont
écrit vendredi les économistes de Barclays.
L’inflation en Europe devrait culminer à 9,3 % au quatrième
trimestre. Selon Barclays, les moteurs nationaux de l’inflation à moyen
terme semblent désormais plus faibles qu’en juin, en raison du
ralentissement de la demande et de la stagnation des revenus réels.
Les Européens vont dépenser beaucoup en carburant. Les prix du gaz
naturel ont augmenté d’environ 170 dollars par mégawattheure au cours
des 12 derniers mois. Aux États-Unis, nous mesurons le prix du gaz
naturel par unité thermique britannique. Vendredi, les prix ont clôturé à
8,81 dollars par million de BTU pour le contrat à terme le plus proche,
tandis que le gaz naturel européen avoisine les 50 dollars par million
de BTU.
Malgré ces vents contraires, la BCE devrait relever ses taux de 75 points de base en octobre pour lutter contre l’inflation.
Découplage énergétique entre l’Europe et la Russie
Au cours des cinq dernières années, l’Union européenne a consommé en
moyenne 400 milliards de mètres cubes (mmc) de gaz naturel par an, dont
environ 100 mmc pour les ménages et 167 mmc pour l’industrie. Enfin, 133
milliards de mètres cubes supplémentaires ont été utilisés comme
intrants intermédiaires dans le secteur de l’énergie.
Avant la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’Union européenne
importait près de la moitié de son gaz naturel de Russie. Aussi, lorsque
la Russie réduit ses exportations de gaz vers l’Europe en représailles
aux sanctions, la seule chose à faire est de rationner et de chercher
des alternatives. La raison pour laquelle ces dirigeants n’y ont pas
pensé plus tôt est à débattre avec une autre source.
Barclays calcule que la Russie n’exporte qu’environ 25 % de sa
quantité annuelle moyenne vers l’Europe (sur la base de moyennes sur
cinq ans) et qu’elle va suspendre les expéditions du gazoduc Nord
Stream, qui relie la Russie à l’Allemagne.
L’Europe a pu remplacer de grandes quantités de gaz russe par du GNL
plus coûteux provenant d’autres producteurs, mais elle a également dû
réduire sa consommation de gaz.
Selon la Commission européenne, l’Europe doit réduire sa consommation
de gaz d’environ 15 % (soit environ 60 milliards de mètres cubes) de sa
consommation annuelle si elle rompt avec la Russie. Ce calcul suppose
toutefois que la Russie vende du gaz naturel à l’Europe.
Sur ces 60 milliards de mètres cubes d’économies, Barclays estime,
sur la base d’un document du FMI publié le 19 juillet 2022, que 16
milliards de mètres cubes environ seront le véritable manque à gagner,
mais cela suppose que le reste des 60 milliards de mètres cubes peut
être compensé par les énergies renouvelables. Étant donné que
l’Allemagne brûle à nouveau du charbon, il est peu probable que
l’énergie solaire et éolienne puisse la sauver.
Selon Barclays, l’Europe peut combler la majeure partie de ce déficit
(moins les 16 milliards de mètres cubes) si elle ajoute le nucléaire et
le charbon à sa matrice d’énergie renouvelable. Tout mandat visant à
réduire la consommation d’énergie nuira à l’économie autant que les
factures d’électricité élevées.
Finalement, la classe d’affaires européenne et la population en
général feront pression sur les dirigeants pour qu’ils changent de cap.
Si cette pression s’accompagne d’un plus grand nombre d’annonces de
licenciements et de fermetures d’usines (imaginez BMW arrêtant ses
chaînes de montage de véhicules électriques parce que la recharge d’une
voiture est trop coûteuse, tout comme les matériaux à forte intensité
énergétique nécessaires à sa fabrication – comme l’acier), alors c’est
probablement le moment ou jamais d’annoncer le creux de la vague de
cette crise.
Les prix du gaz naturel en Europe sont en train de chuter pour
plusieurs raisons, notamment parce que les investisseurs en matières
premières se sont retirés après une énorme flambée des prix. C’est une
bonne nouvelle pour l’Europe.
Les protestations ne font que commencer. Tout comme les licenciements
et les fermetures d’emplois bien rémunérés. Ces prix vont devoir
baisser encore plus.
Barclays prévoit une reprise en forme de U pour le second semestre de
l’année prochaine. Cela signifie que le FTSE Europe pourrait
l’anticiper vers le mois de mars.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Kenneth Rapoza
Réouverture de la frontière entre le Venezuela et la Colombie
Le pont de la Paix
Romain MIGUS
D’épais
nuages de fumée noirs se confondent avec la brume des gaz lacrymogènes.
Des cris et des détonations tonnent dans le ciel et une averse de
pierres, de plomb et de feu se déversent sur des silhouettes cagoulées
qui s’affrontent sur le Pont. L’atmosphère irrespirable rajoute à la
scène une tension macabre et historique. Si la frontière divise, le pont
a toujours été le symbole de l’union entre deux peuples tellement
semblables qui aiment pourtant à s’imaginer des différences
irréconciliables. Ce jour-là, point d’union. Le pont s’est métamorphosé
en scènes de guerre.
Sous l’apparence médiatique d’une
« intervention humanitaire », les États-Unis et leurs vassaux régionaux
du groupe de Lima se sont lancés dans une opération de changement de
régime au Venezuela. Objectif des putschistes : tenter de s’emparer du
territoire vénézuélien frontalier pour y établir une base arrière
nécessaire dans la conquête du pouvoir. La prise du pont est un objectif
stratégique pour morceler le territoire bolivarien.
Pendant 16
heures, les patriotes vénézuéliens vont résister aux assauts répétés de
groupes de choc de l’ultradroite vénézuélienne, assisté en cela par les
groupes narcoparamilitaires colombiens qui pullulent dans la région. La
bataille pour le contrôle des ponts qui enjambent la rivière Táchira a
commencé en ce jour du 23 février 2019.
Le Pont Simon Bolivar est
un symbole de la relation fraternelle et tortueuse qu’entretiennent la
Colombie et le Venezuela. L’infrastructure, qui porte le nom du
Libertador, relie la ville vénézuélienne de San Antonio à celle de Villa
del Rosario, lieu de naissance de Francisco de Paula Santander,
adversaire historique du projet bolivarien. Condamné à mort puis gracié
par Bolivar, il participera à éteindre le rêve d’une grande Colombie
égalitaire voulu par le Libertador.
Durant les années où l’Uribisme a dominé la scène politique,
cette tension historique a perpétuellement été remise au goût du jour.
De chaque côté du pont, deux idéologies, deux visions du monde se font
face depuis de trop longues années. Bolivar contre Santander, Socialisme
du XXIe siècle contre narco-néolibéralisme, souveraineté nationale
contre doctrine Monroe.
Car, au-delà des multiples confrontations, le
Pont Simon Bolivar est aussi le témoin des robustes liens humains,
culturels et économiques qui unissent cette région binationale. De San
Cristobal à Pamplona, de Rubio à Ocaña, on parle le même langage, on
danse le même vallenato, et on partage passionnément, depuis des
siècles, le même toit, les mêmes familles, les mêmes amours. Malgré les
déchirements, Cúcuta et San Antonio forment une seule métropole,
traversé par un cours d’eau, tels la Tamise ou la Seine coupant en deux
rives leurs capitales européennes.
Les déboires d’un pays ont
toujours trouvé une solution sur l’autre berge. Durant des années, les
colombiens fuyant la guerre et les déplacements de population ont
traversé le Pont pour y chercher un havre de paix où établir leurs
foyers. Depuis l’instauration d’un blocus criminel contre le Venezuela
par les États-Unis et leurs alliés, de nombreux tachirenses sont allés, à leur tour, s’installer de l’autre côté du Pont.
Ce
26 septembre 2022 marque une date historique. Il marque la fin de la
Bataille du Pont, initié trois ans auparavant. La réouverture de la
frontière colombo-vénézuélienne est une victoire de la fraternité, et un
immense espoir pour la construction d’une « paix totale de justice
sociale », pour reprendre les mots du président colombien Gustavo Petro.
Mais
pour renvoyer les forces obscures, les cartels et leurs parrains
politiques dans les tréfonds du rio Táchira, les défis sont immenses.
Légaliser le commerce illégal ne sera pas chose aisée. Lutter contre les
groupes armés, le trafic d’essence, la contrebande d’extraction et le
blanchiment d’argent non plus. Un premier pas significatif serait sans
doute l’abrogation de la loi colombienne 681 du 10 août 2001 qui légalise la spoliation de carburant vénézuélien, ou encore celle de la résolution de la Banque Centrale de Colombie du 5 mai 2000,
qui délègue aux agences de change frontalières avec le Venezuela le
soin de déterminer elles-mêmes le cours du peso par rapport au bolivar
comme bon leur semble. Une législation sur mesure pour le blanchiment
d’argent sale.
Sur la base du respect et de la coopération, deux
pays souverains vont devoir reconstruire le rêve de Bolivar, mis en
sommeil pendant 200 ans. Pour que plus jamais le pont qui porte son nom
ne se convertisse de nouveau en un symbole guerre et de destruction.
Comme quoi il ne faut jamais faire la guerre à moitié. Poutine ferait mieux de s'inspirer de Lénine que de Nicolas II
Envoyé par Bruno Drweski :
Je pense que ce résumé de la situation est consistant et concis :
"L’affrontement
avec les USA est le sens de ce qui se passe en Ukraine. Après les
débâcles successives, les USA ne peuvent pas se permettre de perdre, ils
s’engagent de toutes leurs forces y compris de propagande. Ils ont un
triple objectif: démanteler la Russie, la disloquer et profiter de ses
ressources, en faire autant avec l’Europe et enfin la Chine, le
challenger. A noter le fait que si en France, nos médias font grand
bruit sur le débat ouvert en Russie concernant les fautes commises par
l’armée russe et le gouvernement, le silence est fait sur les votes.
Pourtant ces votes, l’ampleur de l’adhésion non seulement dans le
Donbass mais dans les territoires libérés ou occupés est difficilement
niable au même titre que l’est le débat précédent dont chacun fait état
en Russie, les deux vont ensemble". (note de Danielle Bleitrach,
traduction de Marianne Dunlop)
L’ancien président du parlement novorossien Oleg Tsaryov sur les buts et objectifs des Etats-Unis dans le conflit ukrainien :
“Après le
retrait honteux d’Afghanistan et la crise économique qui se profile,
pour les États-Unis, une victoire russe dans l’Opération spéciale
serait une catastrophe géopolitique. Une défaite ukrainienne
signifierait une défaite américaine. Cela signifie la perte du
leadership américain sur la scène mondiale, la trahison des alliés, la
perte de contrôle sur de nombreux processus mondiaux et bien d’autres
conséquences désagréables.
Avec le
conflit militaire en Ukraine, les Etats-Unis résolvent simultanément
plusieurs problèmes. La première et principale tâche des États-Unis est
la destruction maximale de la population russe, la destruction des
stocks d’armes soviétiques et la déstabilisation de l’économie et de la
situation politique intérieure. Dans le même temps, la tâche maximale
est de désintégrer la Russie et de prendre le contrôle des ressources
naturelles russes.
Le deuxième
objectif était de frapper l’Union européenne, qui commençait à
concurrencer les États-Unis. L’objectif est de détruire l’économie de
l’UE et de réaliser la fuite des capitaux et le transfert des industries
vers les États-Unis.
Le troisième
objectif, ne soyez pas surpris, est de frapper l’économie chinoise.
L’Europe est le premier importateur de la Chine. La réduction ou la
perte d’un marché comme l’Europe sera préjudiciable à la Chine. Le
conflit armé en cours en Ukraine n’est pas bon pour la Chine. Il se peut
que la Chine ait attiré l’attention de la Russie sur ce point, ce qui
explique pourquoi la Russie a fait avancer les choses de manière très
nette après le sommet de l’OCS.
Il n’est pas
à l’avantage des États-Unis de mettre fin rapidement au conflit
maintenant, même s’il devait se terminer par une victoire ukrainienne.
La guerre n’a pas encore résolu tous les problèmes pour les Américains.
En fournissant des armes et une aide financière, les États-Unis régulent
la vitesse du conflit.
Dans le même
temps, il est très important pour les États-Unis que la Russie évolue
strictement selon un scénario orienté vers l’attrition et la résolution
du conflit, sans dépasser certaines limites. Pour ce faire, il faut
maintenir à tout moment l’illusion que des accords de paix avec
l’Ukraine pourront bientôt être signés et que la guerre prendra fin. Et
pour maintenir la possibilité d’un dialogue avec l’Ukraine, la Russie ne
doit pas frapper les infrastructures de transport et d’énergie de
l’Ukraine, ni Kiev, ni les dirigeants ukrainiens”.