lundi 3 décembre 2012

ACHO, AU PÉROU: TOUJOURS PAS DE MIRACLES.

QUATRIÈME CORRIDA DE ABONO A ACHO: DES CHÈVRES  EN GUISE DE TOROS.

UN SOBRERO A SAUVÉ LA TARDE, ET CE FUT TOUT
Texte de Pocho Paccini BUSTOS
Au Pérou, existe non seulement la télévision poubelle, la presse poubelle, mais aussi les toros bons pour la poubelle.
Tout ce que véhicule la télé et la presse de programmes qualifiés de sensationnels, ne sont ni plus ni moins que des produits pour la poubelle, produits par la presse taurine « officielle », qui contrairement à ce que l’on pourrait espérer, est celle qui se lit le plus
Avec les toros « combattus » à ACHO, c’est ainsi que çà se passe. Au mieux c’est ce qui convient au public lui même, un public friand des pires saloperies, depuis la corrida jusqu’à cette presse « officielle » qu’il affectionne, et de ces toros de merde qui sortirent ce dimanche dernier à ACHO, pour la « feria du seigneur des miracles. »
Ces toros de merde que les vedettes de la tauromachie de cette époque eurent la chance de rencontrer et que sont El Juli, Ponce, et Manzanarès , vous pouvez les voir au campo sur la video  ci-jointe ».......... », avant qu’ils ne soient passés par les limes du barbier( sous entendu AVANT QU’ON NE LEUR AIT  SCIÉ LES CORNES, note de Pedrito)
Dans ce que j’avance, il n’y a aucune intention de nuire ou d’offenser qui que ce soit : nous vivons dans un pazys de liberté, et chacun trouve son plaisir là où il le peut, goûts et couleurs ne se discutent pas.
Le problème dans notre monde d’aficion vient de ce que nous sommes en minorité ceux qui n’acceptent pas des demi toros, que nous pourrions appeler des chèvres, honteusement et impunément afeitées, - cornes trafiquées et racccourcies, animaux trop faibles, sans aucune ressource pour livrer combat.
Nous exigeons que soit clairement publié ce que recouvre ce qui est présenté comme « CORRIDA DE TOROS », dont le prix d’entrée le plus bas de ce jour coûtait 115 dollars, sans parler de la revente
Que nous fassions parti de la minorité ne signifie que l’on puisse impunément bafouer nos droits , et que ceci finisse par devenir la norme
Plus de la moitié des animaux qui sortirent en plaza de ACHO avaient à peine le trapio de novillos, et pour la plus grande honte de l’arène la plus ancienne d’Amérique, ils étaient affreusement afeités. Mais comme le public est festivalier et superficiel , il ne sait que se vanter bruyamment d’avoir assisté à un spectacle grandiose, il se fout donc de tout ce qui importe.
Ils ont annoncé un grand cartel comme il y en a même pas en Espagne, avec un brindis au prix Nobel qui défend la Fiesta mais surtout pas le toro, Mario Vargas LLOSA, un cartel à la dérive, par la faute du trafic honteux entre l’empresa, l’éleveur, et les toreros, qui faisaient semblant de ne pas avoir à faire à des moruchos – bœufs domestiques-
  Passons aux faits pour ce qui concerne les toreros et leurs bédigues
Pönce : son premier est un chat : on lui change. Sort à sa place un sobrero juste de présentation, Ponce ne se confie pas, escamote l’estocade, et s’adjuge une oreille après pétition. Son second ressemble à un sabot, il n’est pas piqué, brâme sous les banderilles. Ponce ne se confie pas plus, puis après avoir joué et palpé le torito en passant, il loge une épée tombée : oreille des festivaliers.
Le Juli obtient un sombrero sale, mais le meilleur de la corrida en présentation : il fut correct, fit ce que l’on attendait de lui, obtint à la sortie plus d’applaudissements que Ponce. Rien à dire pour le second, un déchet de l’élevage du jour.
Le premier de Manzanaeès ressemblait au bœuf de l’étable de la Nativité. Rien non plus pour le second, qui n’avait rien d’un toro

Note de Pedrito : Sur le blog de POCHO PACCINI BUSTOS, « El DESJARRETE de ACHO- les photos parlent d’elles-mêmes : toritos minables, toreo avec pico et fuera de cacho. Corrida honteuse pour public de gogos. Il y a du souci à se faire....
TONI « EL CHOFFRE » commente justement : « C’est l’empresario taurin qui choisit les « toros », puis qui engage les « toreros » qui ne savent plus toréer que de profil, fuera de cacho, sans se croiser, avec le pico, les chèvres qu’ils imposent- il se plie à leurs conditions, à leurs exigences- c’est lui le responsable des toros qui sont présentés, il vend son produit. » Et l’ami ENEKO ANDUEZA ajoute « La corrida sans toro est un simulâcre sans aucun sens, le toro perd son combat glorieux, et l’aficionado reste éternellement insatisfait en assistant à des spectacles qui n'ont aucune raison d’être.... »

Gracias y abrazos a POCHO, aficionado de verdad, que me autoriza traducir sus entradas, para el placer de amigos aficionados galos.

LA VALSE DES CUADRAS DE CABALLOS

Fin de l’aventure, pour la cuadra de caballos « EL PIMPI » ?.....

Nathalie VALLEJO, qui avait courageusement repris les rênes de l’entreprise à laquelle son époux Luis Antonio avait voué sa trop courte vie, avant qu’il ne disparaisse brutalement il y a peu, vient d’annoncer qu’elle jette l’éponge.
Se sentant abandonnée par les quelques arènes qui lui avaient jusqu’ici leur confiance, elle annonce qu ‘elle se consacrera désormais au dressage, à la pension de chevaux, activités qui, souhaitons le, lui apporteront plus de satisfactions que le difficile choix qu’ elle avait accompli en mémoire de son mari.
Les bruits persistants sur ses possibles difficultés ont sans doute alimenté les craintes des organisateurs , qui ont préféré prendre les devants : choisir une cavalerie dont ils pouvaient être sûrs, plutôt que de réserver une cuadra sur laquelle il semblerait qu’ils ne pourraient pas compter.
Souhaitons lui plein succès . Peut-être un au revoir, plutôt qu’un adieu aux riedos ?

..Et arrivée dans le GERS de la cuadra BONIJOL.

Entre MARCIAC et MIRANDE, à quelques lieues de BARS et des pâturages du Cantaou chers à Jean Louis DARRÉ et à sa « GANADERIA DE de l’ASTARAC : surprise ! Au bord de la route départementale qui descend sur LAAS, plusieurs camions de la cuadra BONIJOL stationnent aux abords d’une ferme. Image insolite que ces véhicules régulièrement rencontrés auprès de nombreuses arènes, et qui semblent avoir élu domicile dans ce pays cher à mon cœur. Objet d’une très prochaine visite au nouveau maître des lieux, avec sa permission, j’espère, et avec mon Canon, pour quelques clichés et un petit mot, sans autre prétention que de partager avec les amis aficionados.