Une disposition sur laquelle le patron de la FNSEA se fait discret et pour cause, c’est son propre syndicat qui était à la table des négociations avec Bercy pour entériner sa suppression. Début octobre, Luc Smessaert, le vice-président de la FNSEA s’auto-congratulait ainsi de ce que « la fermeté de la FNSEA [avait] payé ». Et d’expliquer qu’« après l’annonce, il y a quelques mois, par le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, de revoir la détaxation dont bénéficie le gazole non routier (GNR) pour les agriculteurs, la FNSEA s’est mobilisée sur-le-champ. Plutôt que de choisir la voie du refus de la décision du gouvernement, elle a préféré la stratégie de la négociation ». Un autosatisfecit beaucoup moins bruyant aujourd’hui.