Les médias vont le
claironner, elle est la candidate de la gauche. C'était prévisible dès
le départ, un procédé élégant de débarquer Hidalgo comme candidate de la
social démocratie, de contrer Mélenchon et les verts en marginalisant
Fabien Roussel.
Il ne s'agit en aucune façon d'un sondage. Dans le sondage le sondé
ne choisit pas d'être sondé. Les électeurs pensent à peu près tous la
même chose et sont issus du même milieu statistiquement parlant.
Le plus dur pour elle est à venir mais une chose est certaine. A
gauche Taubira n'est pas une candidate de rassemblement mais de
division. Il est probable que personne ne se retrrera à part peut-être
Hidalgo.
C'est vous qui avez les cartes en main pour empêcher que les mêmes
promesses creuses donnent les mêmes résultats désespérants.
Après une réunion avec Vladimir Poutine, le président chinois a estimé " que
les deux pays devaient entreprendre davantage d’actions communes pour
mieux préserver leurs intérêts en matière de sécurité et renforcer la
collaboration et la coopération pour avoir davantage leur mot à dire
dans la gouvernance globale et les affaires internationales".
Il a également dit "qu'il comprenait les
préoccupations de la Russie et soutenait totalement les initiatives
russes pour obtenir ces garanties en matière de sécurité"
Mardi, dans un éditorial intitulé "l’OTAN doit retrouver la raison", le China Daily a reproché à l’OTAN "d’avoir poursuivi son expansion vers l’Est ces vingt dernières années, malgré l’opposition constante et forte de Moscou"
Le ministre des Affaires étrangères chinois s’est entretenu avec son homologue américain. Wang Yi, a défendu jeudi les "préoccupations raisonnables de la Russie pour sa sécurité",
lors de son échange téléphonique avec son homologue américain Antony
Blinken "Nous appelons toutes les parties au calme, à s’abstenir
d’accroître les tensions et monter la crise en épingle". Wang a fait
valoir que "la sécurité régionale ne saurait être garantie par le renforcement ou l’expansion de blocs militaires". Il a estimé que "les préoccupations raisonnables de la Russie en matière de sécurité doivent être prises au sérieux et recevoir une solution".
La
Russie, quant à elle, dément tout projet d’invasion mais exige que
l’OTAN s’engage à refuser une adhésion de l’Ukraine, une demande rejetée
par les impérialistes étasuniens qui se posent en
puissance expansionniste et belliciste.
Par
ailleurs ça tangue au sein même de l'OTAN puisque l'Allemagne et la
France tentent de jouer les "go between," les intermédiaires, entre les
Etats-Unis et la Russie. Ainsi l'Allemagne a refusé de vendre des armes à
l'Ukraine, lui envoyant des casques...à la place des armes réclamées. "L'Allemagne est devenue le maillon faible de la ligne de défense de l'Otan"
dit le Washington Post. Ne serait-ce pas plutôt une prise en compte de
la réalité géopolitique et économique de la part de Berlin face à
l'aventurisme des Etats-Unis ? De plus une fraction importante du SPD
milite depuis toujours pour que l'Allemagne adopte "une approche respectueuse"
dans ses relations avec Moscou. Et les Grünen, malgré leur virage à
droite, conserve une tendance pacifiste encore forte. Le projet de
gazoduc Nord Stream 2, enjeu important pour la Russie et l'Allemagne,
pèse aussi dans le sens de l'apaisement des relations entre les deux
pays.
La France a adopté une position proche de l'Allemagne. L'Elysée trouve les signaux venant de Moscou comme "très encourageants".
Quant
à l'Ukraine elle cherche à diversifier ses échanges économiques et la
Chine a désormais pris la première place dans ces échanges. Des liens
économiques importants pourraient placer l'Ukraine dans une situation
délicate, en la contraignant à mieux tenir compte les positions de la
Chine en matière de politique étrangère, faute de quoi elle pourrait
craindre de s'exposer à des sanctions économiques. Les dirigeants
chinois, comme les occidentaux, n'hésitent pas à sanctionner tout pays
qui s'écarte des règles du jeu. La Russie peut voir d'un bon œil le
rapprochement sino-ukrainien, qui entérinerait davantage encore
l'éloignement de Kiev de l'OTAN.
On
le voit la situation est complexe, mouvante, travaillée par des forces
contradictoires mais des perspectives de sortie de crise semblent
s'affirmer enfin.
Antoine Manessis.
Crise ukrainienne : l’Amérique et ses petits valets
Une fois de plus, les « élites » politiques et intellectuelles de
notre pays donnent un spectacle parfaitement déplorable. Comme ce fut le
cas en 2003 avec l’agression americano-britannique de l’Irak, pays
souverain et reconnu comme tel à l’ONU. Un « crime contre la paix » en droit international depuis 1945.
Les
petits télégraphistes de l’Empire
Toute une cohorte d’hommes politiques sans principe et
d’intellectuels dévoyés apporta alors un soutien sans faille à cette
guerre d’agression, en relayant sans vergogne une propagande dont le
caractère totalement mensonger est aujourd’hui avéré. Mais dès cette
époque l’imposture relevait également de l’évidence. On se rappellera
les noms de ceux qui se sont alors illustrés en se comportant alors et
publiquement en complices d’un acte de brigandage. Et on se souviendra
de ceux de ces politiques qui se rendirent discrètement à l’ambassade
des États-Unis pour se désolidariser du président Chirac qui s’opposant à
cette aventure, sauvait l’honneur de la France. On les retrouve
aujourd’hui, les mêmes ou leurs héritiers, mais avec cette différence
qu’ils ont été rejoints par une grande partie de la classe politique.
Celle-ci, n’étant plus gênée par la position du chef de l’État, en
rajoute sur la double servilité vis-à-vis des États-Unis et de
l’Allemagne. Il est vrai qu’Emmanuel Macron donne l’exemple, multipliant
de façon ridicule, rodomontades et coups de menton. C’est d’ailleurs à
cette occasion que l’on constate les conséquences de l’activisme
américain sur notre territoire, et le rôle délétère de la fameuse
French-American Foundation. Qui délivre ces qualifications avantageuses
de « young leader » qui aident les carrières et garantissent un
atlantisme sans faille pour la suite. D’Alain Juppé à Amélie de
Monchalin en passant par Macron naturellement, Édouard Philippe, Laurent
Joffrin, Arnaud Montebourg, Alain Minc, Jacques Attali, François
Hollande, Pierre Moscovici, etc. etc. etc. Il ne manque personne de
l’oligarchie économique, politique, administrative, médiatique et de
ceux qui la servent. Alors c’est sans surprise que l’on assiste à un
total alignement sur les positions américaines les plus extrémistes. La
ligne appliquée étant d’abord celle de la diabolisation de Vladimir
Poutine à partir de caricatures et d’insultes comme en témoigne
l’effarante couverture de l ‘Express. Ensuite de la pratique du mensonge
pur et simple et enfin d’une totale déformation du réel. Il y a même de
ce point de vue une surenchère entre les organes appartenant aux
principaux oligarques. Comme le démontre la lecture du Monde dirigé par
Sylvie Kaufmann (Young leader) et appartenant à Mathieu Pigasse (Young
leader), ou de l’Obs possédé par le même. On y retrouve exactement les
mêmes déformations approximations et arguments que dans le Point,
l’Express, ou le Figaro. Une technique très prisée consiste donner la
parole à de soi-disant experts aux références ronflantes, qui ne sont
que des militants de la cause américaine. Comme l’ineffable duo formé
par Nicolas Tenzer et Françoise Thom qui se caractérisent par une
russophobie quasi fanatique. Et malheureusement les grands médias
audiovisuels d’information ne sont pas en reste, avec comme d’habitude
une mention particulière pour le service public. Alors, oubliées les
couveuses du Koweït, les fioles de Colin Powell, et on constate que
malheureusement le mal est plus profond dans notre pays qu’ailleurs. Aux
États-Unis, la grande presse est bien évidemment au service de Biden,
mais on y trouve quand même un peu de contradiction. C’est la même chose
en Grande-Bretagne et en Allemagne, pays pourtant très engagés dans la
crise.
La fable
et le réel
Que nous raconte donc ces militants des intérêts du complexe
militaro-industriel américain ? Bien sûr que Vladimir Poutine mange les
petits enfants, mais surtout qu’il veut pour des raisons obscures
envahir l’Ukraine et provoquer une guerre mondiale. Comme effectivement
on se demande légitimement pourquoi vouloir cette agression qui
déboucherait inéluctablement sur un conflit nucléaire, certains, sans
peur du ridicule, nous fournissent la réponse. « La hantise de Poutine est que l’Ukraine se coule avec succès dans le moule démocratique “à l’occidentale”
» n’a pas eu peur d’écrire sans rire Alain Frachon éditorialiste du
Monde ! L’Ukraine est un État complètement failli, gangrené jusqu’à l’os
par la corruption, à l’économie effondrée. Où des organisations
néonazies font la pluie le beau temps et ont érigé la figure d’un
génocidaire nazi auxiliaire de la Shoah, en héros national.
Effectivement, c’est un sacré modèle et l’on comprend que Vladimir
Poutine ne veuille pas que son peuple cède à la tentation. Bon, il faut
être sérieux et arrêter de se moquer du monde.
La Russie, passée directement de l’absolutisme tsariste au stalinisme
puis par le saccage eltsinien, a désormais un régime qui lui est propre
et dont Dominique Reynié a dit à juste titre qu’il était le plus
démocratique que ce pays ait connu jusqu’à présent… Ce n’est sûrement
pas le modèle que nous souhaiterions pour la France, mais nous serions
avisés d’être modestes et d’abandonner cette prétention à incarner
l’idéal démocratique humain.
Alors, pourquoi cette crise et pourquoi ces bruits de bottes
? Inutile de se lancer dans de grandes considérations, il faut simplement
revenir à quelques faits et partir du réel.
Les Américains n’ont pas cessé d’être en guerre depuis le 7 décembre
1941, avec cette caractéristique que depuis 1950, ils ont multiplié les
interventions militaires sur des territoires étrangers. De la Corée à
l’Afghanistan en passant par le Vietnam, le Cambodge Saint-Domingue, le
Panama, la Grenade, le Nicaragua, la Somalie, la Serbie, l’Afghanistan,
la Syrie, la Libye et bien évidemment l’Irak deux fois. Concernant
l’agression de l’Irak en 2003 il convient de rappeler qu’au regard des
règles du droit international, il s’agit d’un « crime contre la paix
» prévu par les statuts du tribunal de Nuremberg. La guerre menée par
les États-Unis et la Grande-Bretagne a été accompagnée de la commission
de nombreux crimes de guerre et affiche un terrible bilan humain, sans
parler du chaos sanglant provoqué au Moyen-Orient. George Bush et son
caniche Tony Blair relèvent de la justice internationale et devraient
croupir en prison. Leurs crimes ont été commis en s’appuyant sur des
propagandes mensongères et avec l’appui, y compris en France, de relais
que le droit pénal permet de considérer comme complices. On leur
rappellera que le journaliste Julius Streicher fut condamné pour ses
écrits antisémites, et pendu à Nuremberg en 1946.
Concernant
l’Afghanistan Il faut également rappeler que les États-Unis viennent d’en être
chassés par les talibans après 20 ans d’une guerre elle aussi marquée par les
crimes. Et ce sont ces gens-là, armés d’un sentiment de supériorité morale
usurpé, et surtout soucieux d’une hégémonie stratégique au service de leurs
intérêts mercantiles, qui se prétendent aujourd’hui défenseurs de la
civilisation ? Et concernant l’Ukraine, n’oublions pas qu’un coup d’État dirigé
contre un président démocratiquement élu a été téléguidé en 2014, par les
États-Unis plongeant le pays dans le chaos.
Plus
jamais Barbarossa
Les Russes n’ont donc aucune envie de récupérer l’Ukraine, simplement,
comme la Chine, ils ont décidé que l’unilatéralisme Yankee ça suffisait. Et
qu’eux aussi pouvaient tracer des lignes rouges. Pas pour des raisons morales
mais pour des raisons historiques et pour défendre leur patrie.
Pour avoir bien connu l’Union soviétique, je sais à quel point le
traumatisme de la deuxième guerre mondiale est incroyablement vivace.
Nous avons pu voir au moment des commémorations du centenaire de la
première, de l’importance chez nous de sa mémoire. Le traumatisme de la «
Grande guerre patriotique », c’est la même chose puissance
dix. Les Russes savent bien que c’est sur eux qu’a reposé l’effort
principal pour aller tuer la Bête nazie jusque dans sa tanière. Au prix
de la destruction de leur pays et de 25 millions (!) de morts.
On ne leur refera pas le coup de Barbarossa et du 22 juin 1941. Jamais.
Ne pas comprendre ça, c’est être soit complètement abruti, soit un
agent américain directement ou indirectement stipendié. Sachant qu’il
est possible d’être les deux. Comme ne pas savoir que les pays de l’Est
du « camp socialiste » jusqu’à la chute du Mur constituaient
d’abord et avant tout un glacis protecteur. En 1991 la Russie qui avec
l’URSS, avait récupéré l’empire des tsars a accepté de le démanteler et
de dissoudre le Pacte de Varsovie. Les États-Unis n’ont rien trouvé de
mieux que de violer leurs engagements et d’intégrer les pays rendus
ainsi indépendants à l’OTAN. Installant aux portes de la Russie une
puissance militaire hostile, pourtant elle-même située à 6000 km.
Mais ce n’est pas suffisant, et aujourd’hui les USA se fabriquent par
le mensonge et la propagande des ennemis pour tenter de ralentir leur
déclin et nourrir le monstre corrompu qu’est leur complexe
militaro-industriel. Il y a, à Washington des tarés mentaux qui pensent
qu’ils peuvent lancer une guerre nucléaire et la gagner ! Intégrer
l’Ukraine à l’OTAN revient à installer des missiles directement aux
frontières de la Russie. Ce qui empêchera la riposte en cas de tir, en
rendant inopérant faute de temps, leur système de bouclier antimissiles.
C’est le principe même de la dissuasion qui serait détruit, alors qu’il
a apporté la paix en Europe depuis 1945. Prétendre que c’est l’UE est
une imbécillité.
Imaginons la Russie
passant un accord militaire avec le Mexique et installant des bases de missiles
à la frontière du Texas. A-t-on oublié que Kennedy fut prêt à déclencher une
guerre nucléaire si les soviétiques installaient des missiles à Cuba ?
Imagine-t-on quelle aurait été la position de Charles de Gaulle s’il
avait été confronté à ce problème ? Et dans quelle voie il aurait engagé
la France ? Poser la question c’est y répondre.
La
propagande de guerre froide ne fait pas dans la nuance. Voilà des mois
que tout ce que l'Occident compte de porte-parole martèle d'une seule
voix que la Russie va envahir l’Ukraine, que la guerre est imminente et
qu’il faut se préparer à l’affronter. Vieille rengaine ! Au temps de
l’affrontement Est-Ouest, on prétendait en Occident que la menace
soviétique était suspendue comme l’épée de Damoclès au-dessus des
démocraties. On affirmait même que l’arsenal militaire de l’URSS était
nettement supérieur à celui des États-Unis, et qu’elle risquait
d’exploiter cette supériorité pour envahir et soumettre l’Europe.
Or
tout était faux. Cette menace systémique était une fiction. L’arsenal
soviétique fut toujours inférieur à celui de ses adversaires, et les
dirigeants de l’URSS n’ont jamais envisagé d’envahir l’Europe
occidentale. En fait, la course aux armements fut sciemment entretenue
par Washington dès le lendemain de la victoire alliée sur l’Allemagne et
le Japon. Cyniquement, le camp occidental avait deux bonnes raisons de
provoquer cette compétition : la guerre avait exténué l’URSS, causant 27
millions de morts et détruisant 30% de son potentiel économique, et
elle avait fantastiquement enrichi les USA, qui assuraient 50% de la
production industrielle mondiale en 1945.
Forgée
par la guerre, cette suprématie économique sans précédent favorisait
une politique étrangère agressive, hypocritement revêtue des oripeaux
idéologiques de la défense du « monde libre » contre le « totalitarisme
soviétique ». Cette politique impérialiste, conformément à la doctrine
forgée par George Kennan en 1947, avait un objectif clair : l’épuisement
progressif de l’URSS – rudement éprouvée par l’invasion hitlérienne –
dans une compétition militaire où le système soviétique allait dilapider
les moyens qu’il aurait pu consacrer à son développement.
Force
est de constater que cette politique a porté ses fruits. Surclassée par
un capitalisme occidental qui bénéficiait de conditions nettement plus
favorables au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Union
soviétique a fini par quitter la scène en 1991 au terme d’une
compétition harassante. Pourtant rien ne semble avoir changé, et la
guerre froide continue de plus belle.Trente ans après la disparition de
l’URSS, l’hostilité occidentale ne faiblit pas. On continue de prêter à
Moscou des intentions belliqueuses, alors même que les démonstrations de
force de l’OTAN aux frontières de la Russie illustrent suffisamment la
réalité de la menace occidentale.
«
De Staline à Poutine ». Quoi de plus ridicule que ce récit où transpire
la bonne conscience occidentale, attribuant toutes les tares à la
Russie, incriminant une puissance maléfique dont la résilience ferait
peser une menace irrésistible sur le monde prétendument civilisé ? Ce
discours lancinant s’obstine à désigner dans la Russie actuelle une
sorte d’ennemi systémique, l’empire du mal soviétique ayant été
simplement repeint aux couleurs russes pour les besoins de la cause. Aux
yeux des élites dirigeantes occidentales, il faut croire que Moscou
reste Moscou, et que la menace venant de l’Est est une donnée permanente
de la géopolitique eurasienne.
Pour
les obsédés de l’ogre moscovite, la Russie a tous les torts. Elle ne se
contente pas de menacer l'Ukraine en massant ses blindés à ses
frontières, elle veut aussi installer à Kiev un pouvoir pro-russe.
Singulière inversion accusatoire, qui attribue à Moscou la politique
menée par les Occidentaux dans un pays qu’ils ont vassalisé à coup de
subventions en espérant le transformer en futur joyau de l’OTAN. En y
fomentant le coup d’État de février 2014, ils ont tout fait pour le
détacher de son voisin afin d’isoler davantage la Russie, dans la foulée
de ces «révolutions colorées» qui ont été savamment orchestrées en
Europe orientale et dans le Caucase. C’est depuis cette date que
l’Ukraine est en proie à une grave crise intérieure, et Moscou n’y est
absolument pour rien.
Car
le putsch de Maidan a porté au pouvoir une clique ultra-nationaliste
dont la politique a humilié la population russophone des régions
orientales. Cette provocation délibérée des autorités usurpatrices de
Kiev, soutenues par des groupes néo-nazis, a poussé les patriotes du
Donbass et de Crimée à la résistance et à la sécession. Mais il n’y a
jamais eu d'invasion moscovite. Aucun char russe ne foule le territoire
ukrainien, et Moscou a toujours recommandé, pour résoudre la crise
interne, une solution négociée de type fédéral ménageant les intérêts
des différentes composantes du peuple ukrainien. Il est ahurissant de
voir l’OTAN stigmatiser la Russie pour sa politique à l’égard de ce
pays, alors que la seule armée qui tue des Ukrainiens est celle de Kiev,
qui bombarde quotidiennement les populations civiles des républiques
sécessionnistes de Donetsk et Lougansk.
C'est
l’agressivité irresponsable de cette armée, noyautée par les
ultra-nationalistes et portée à bout de bras par les puissances
occidentales, qui entretient un climat d’affrontement dans la région.
C’est l’hystérie antirusse des puissances occidentales qui jette de
l’huile sur le feu dans la région, et non cette menace imaginaire contre
l’Ukraine que les affabulateurs de la presse atlantiste attribuent à la
Russie. Dans la crise actuelle, il est clair que c’est l’Occident qui
représente une menace pour la paix en défiant outrageusement la Russie à
ses frontières, et non l’inverse. Que l’on sache, Moscou n'organise pas
de manœuvres militaires avec le Mexique ou le Canada, et sa flotte de
guerre ne croise guère au large de Manhattan.
Washington,
en revanche, poursuit l'encerclement de la Russie en étendant
systématiquement le périmètre de l’OTAN à ses frontières. Or cette
politique viole l’engagement pris auprès de Mikhaïl Gorbatchev, lequel
accepta la réunification de l’Allemagne en échange d’une promesse de
non-extension de l’Alliance atlantique vers l’Est européen. Cette
offensive géopolitique est d’autant plus menaçante qu’elle s’est
accompagnée de l’installation, sur le territoire des nouveaux
États-membres, d’un bouclier antimissile américain. Impensable au temps
de l’URSS, ce dispositif fait peser sur Moscou la menace d’une première
frappe et rend caduc tout accord de désarmement nucléaire.
Impossible
d’oublier, enfin, la toile de fond de cette démonstration de force du
camp occidental maquillée en riposte aux ambitions de l’ogre russe :
colossal, le budget militaire américain représente près de la moitié des
dépenses militaires mondiales, dépassant en 2021 les 740 milliards de
dollars. En augmentation constante, il équivaut à neuf fois celui de la
Russie, proportion qui s’élève à seize fois pour l’ensemble des
États-membres de l’OTAN. Hormis les faux naïfs, qui peut accréditer la
fable d’une invasion militaire imminente de l’Ukraine par les forces
russes ? Prétendre que Moscou prépare la guerre pour assouvir ses
appétits territoriaux aux dépens de ses voisins mériterait un éclat de
rire s’il ne s’agissait d’une crise internationale sérieuse au cours de
laquelle, une fois de plus, le bellicisme de Washington tente d’enrayer
le déclin irrésistible d’un Occident vassalisé.
753-24/01/2022
La presse aux mains des groupes capitalistes les plus puissants a une
fonction idéologique : diffuser les idées du capital, être le porte-
voix de la classe dominante – le capitalisme.
Elle est en même temps une marchandise qui doit rapporter des profits. Comme
toute les activités les entreprises d'information, les médias suivent
donc les lois de développement du capitalisme : celle de la
concentration du capital. Cette concentration des médias français
continue de s’accélérer depuis de nombreuses années déjà mais c’est seulement maintenant que 250 professionnels de la presse, de la télévision et de la radio s’alarment : « l’hyper concentration des médias est un fléau médiatique, social et démocratique ».
Aujourd’hui huit milliardaires, patrons de grands groupes industriels,
commerciaux et de services se partagent l’essentiel de la presse et de
l'audio-visuel français : Bernard Arnaud, Martin Bouygues, la famille
Dassault, Xavier Niel, Patrick Drahi, Vincent Bolloré, Arnaud Lagardère
et François Pinault sans omettre le magnat tchèque Daniel Kretinsky
l’ambitieux débutant. Aucun nouveau texte ne régit cet ensemble
tentaculaire depuis la loi de 1986, loi dite Léotard. Celle-ci visait officiellement
à la régulation de la concentration dans le secteur de la
communication. Si tant est que ce fût là son véritable objectif, on peut
affirmer qu’elle ne l’a pas atteint quand on sait que l’OPA de Vivendi
(de Bolloré) sur Le groupe Lagardère interviendra au début du printemps La commission Concentration des médias, mis en place par le Sénat,
auditionne actuellement les patrons de presse. Logiquement, Bolloré, à
la tête de CNews, Canal+, C8, Europe1 bientôt, le JDD, Paris Match,
Prisma (une trentaine de magazines), Editis (une cinquantaine de maisons
d’édition), Universal music Group, Dailymotion, Gameloft (éditeur de
jeux vidéo) etc. est reçu le premier. Il tente de minimiser le poids de
son groupe dans le paysage médiatique ainsi que son pouvoir personnel « je n’ai pas le pouvoir de nommer qui que ce soit (…) mon projet est purement économique et non pas politique ou idéologique ». Le géant Vivendi est "un petit nain"
face aux GAFA d’où son patriotisme économique dans la volonté de faire
rayonner la culture française. Alors que d’aucuns l’accusent d’avoir
contribué à la popularité de Zemmour, il a expliqué que son groupe était
bel et bien pluraliste, lui-même chrétien-démocrate et, s’inspirant de
Voltaire « je ne partage pas vos idées mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer ». Quant
à Bernard Arnaud, le milliardaire du luxe, il se dépeint en bienfaiteur
de la presse. Même si ses deux journaux, Les Echos et le Parisien ne
sont qu’une goutte d’eau au sein de l’empire LVMH, ils n’en demeurent
pas moins de véritables outils d’influence. Mais comme Bolloré la
veille, il affirme sa volonté de s’en tenir à distance, « l’objectif, c’est que ces entreprises réussissent à devenir rentables ». Quant à Radio Classique, Challenges, l’Opinion, Investir "des activités marginales qui sans lui, le mécène, n’auraient pas survécu". Rien
ne nous surprend dans les propos de ces deux capitalistes et leurs
suivants diront la même chose. Bolloré affirme sans rire :« je n’ai pas
envie de financer un journal qui devienne le support de l’extrême droite
ou de l’extrême gauche ». Pour Bernard Arnaud : « il faut bien que
l’actionnaire puisse réagir à un moment ou un autre. Si Les Echos
devaient défendre demain l’économie marxiste, je serais quand même
extrêmement gêné. Il faut quand même qu’il y ait des garde-fous » Comme
par exemple l'Autorité publique française de régulation de la
communication audiovisuelle et numérique (ARCOM ex CSA) et l’AdlC
(Autorité de la concurrence). Pour le dossier du rapprochement TF1-M6
qui donnerait à Bouygues 75% du marché publicitaire et une part de
marché de 52% sur le carrefour d’audience du soir devant France
Télévisions à 43 %, l’avis du CSA n’interviendra qu’en mars. Quant à
celui de l’AdlC, il est retardé du fait que sa présidente Isabelle da
Silva vient d’être éjectée au moment du renouvellement de son mandat,
elle ne cachait pas qu’il s’agissait d’un projet juridiquement difficile
à valider. En l’écartant en cette période électorale, le pouvoir se passe de l’aval de cette autorité. Les
médias sont bien une marchandise en ce qu’ils génèrent des profits
faramineux mais avant tout, ils sont utilisés comme des outils dans la
bataille idéologique pour justifier l'idée qu'il n'y a aucune autre
possibilité autre que le système capitaliste. Ils orientent, ils
manipulent l'information et jouent le rôle d'un anesthésiant puissant
pour le peuple. Les
outils officiellement mis en place pour limiter la concentration des
médias ne sont et ne seront-pour ceux qui émergeront encore-que des
avatars du laisser-faire dont ont besoin les grands patrons pour
endormir le peuple, l’empêcher de réfléchir pour l’empêcher d’agir
contre l’ordre capitaliste. Ainsi, les luttes actuelles des travailleurs
longues, déterminées et souvent victorieuses, pour les salaires,
l’emploi et la protection sociale sont méthodiquement tués par les
médias qui veulent forger l’opinion. Il est hors de
question pour le capital de laisser subsister le moindre espoir de
changement de société dans les têtes des salariés tant il redoute son
réveil en force. Les médias sont le reflet de la société et naissent de
l’état du rapport actuel des forces entre le capital et le travail. Pour
développer la lutte contre le capitalisme jusqu’à l’abattre, pour
construire la société socialiste que nous voulons, il nous appartient en
tant que parti révolutionnaire et en tant que militants d’être toujours
plus dans les luttes économiques et sociales, de mener et d’appeler à
la lutte politique conte le capitalisme, de porter le débat politique
partout et tout le temps. La presse ne sera au service du peuple, que
quand la société sera au service du peuple. C’est en convainquant tout
autour de nous, en organisant la lutte politique contre le capitalisme
et en ouvrant sans relâche, une perspective de changement de société que
nous gagnerons cette bataille. Nos armes sont nos idées, nos arguments,
utilisons-les massivement au service de la lutte de classe, pour
construire un autre monde !
La
présidente élue du Honduras, Xiomara Castro, qui a été investie ce
jeudi lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au stade national de
Tegucigalpa, a donné le nom des ministres qui composeront son cabinet de
gouvernement.
Avec
la présidente, le vice-président Salvador Nasralla et Doris Guitiérres,
nommée à la présidence, ont également prêté serment.
Dans
son premier discours à la nation, Xiomara Castro a dit : « La
présidence de la République n’a jamais été occupée par une femme. 200
ans sont passés depuis que l’indépendance a été proclamée. Nous rompons
des chaînes. Nous rompons des traditions. »
Elle
a remercié le peuple pour cet événement historique et elle a annoncé
qu’elle donnerait les chiffres de la crise sociale et qu’elle ferait ses
propositions de travail dans les prochains jours.
Elle
a ajouté qu’elle reçoit le pays en banqueroute : « Le pays doit savoir
ce qu’ils ont fait avec l’argent et où sont les 20 000 000 de $ qu’ils
ont sorti en prêts. »
« Mon
gouvernement ne continuera pas le tourbillon de pillages. Nous devons
arracher les racines de la corruption de 12 ans de dictature. Nous avons
le droit de nous refonder sur des valeurs souveraines, pas sur l’usure
et la spéculation. »
« Nous
avons le devoir de restaurer le système économique sur la base de la
transparence, de l’efficacité, de la production et de la justice sociale
dans la distribution de la richesse et du revenu national. »
Sur
la dette, elle a déclaré qu’il est pratiquement impossible de respecter
les échéances : « La seule façon de faire est un processus de
restructuration complète grâce à un accord avec les créanciers privés et
publics. »
Et
elle a annoncé que le majeure partie du budget sera destinée aux soldes
et aux salaires : « Cette décennie n’a pas été la décennie perdue comme
celle de 1980 mais la décennie corrompue.
« Disposer
de ressources économiques pour investir dans les gens est l’une de mes
missions essentielles pendant mon mandat. L’axe transversal du prochain
budget que je présenterai devant le Congrès sera la transparence et
l’anti-corruption. »
A
propos de la situation de l’entreprise nationale de l’énergie
électrique (ENEE), elle a déclaré : « Le problème va au-delà du problème
de l’énergie. L’ENEE est une souillure que nous laisse la dictature.
Les options que m’ont présenté les organismes financiers sont de
contracter plus de dette mais pas pour sauver l’ENEE, pour sauver les
fournisseurs de l’entreprise. »
Et
elle a précisé : « Pendant cette cérémonie, je remets au Congrès
National le projet d’abrogation de la loi sur les ZEDE (zones spéciales
de développement économique). »
Plus
d’escadrons de la mort, plus de silence face aux féminicides. Plus de
tueurs à gages. Plus de trafic de drogues ni de crime orgn aisé. »
Elle
a affirmé que l’éducation est l’un des objectifs de haute priorité :
« Nous engagerons des dialogues avec les maîtres pour le retour de nos
enfants dans les classes de faiçon présentielle. »
La
vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, et la vice-présidente
argentine, Cristina Fernández de Kirchner, ont assisté à l’investiture
de Xiomara Castro.
Si vous ne le savez pas, c'est Christiane Taubira qui en a été désignée. Elle a reçu la mention Bien +, devant Yannick Jadot Assez bien +, Jean-Luc Mélenchon Assez bien - -M...., Jean-Luc que troisième?. Suivaient dans les mentions Passable +ou - :Pierre Larrouturou, Anne Hidalgo, Charlotte Marchandise. Anna Aguet-Porterie récolte la mention Insuffisant. Les votants devaient classer les candidats en fonction de la question suivante : "pour
faire gagner l'écologie et la justice sociale à l'élection
présidentielle, j'estime que chacune de ces personnalités serait..."
Ben oui, pourquoi faire facile (en décomptant simplement le nombre de voix pour chaque candidat), quand on peut faire difficile avec des mentions allant de Très Bien + à Très mal -.
En
tout cas, 84% des 460 000 inscrits à cette Primaire populaire ont
semblé s'y retrouver. Bon, Jadot, Mélenchon et Hidalgo étaient inscrits
contre leur gré et le candidat du Pcf pas inscrit du tout par les
initiateurs de cette Primaire socialiste. L'inspecteur Gadget est sur
l'enquête.
Voilà donc Christiane Taubira intronisée candidate de "l'écologie et de la justice sociale à l'élection présidentielle".
Son programme sera dévoilé dans une quinzaine de jours. Et elle va
demander aux autres candidats de gauche de suivre son étoile du berger.
Pas celle de la Cfdt, mais l'autre, la vraie, pour construire
l'histoire, celle à ne pas dormir debout.
Je
ne trahis pas un secret en disant qu'elle est la chouchoute des
Radicaux de gauche dont le vrai patron est le magnat de la presse libre
et non faussée du Midi: La Dépêche, Midi Libre, L'Indépendant, etc: Jean-Michel Baylet, ex-ministre de Manuel Valls sous Hollande président. Une référence, ma foi.
Christiane
Taubira, quant à elle, fut ministre de la Justice de Hollande président
dont l'action économique et sociale fut carrément de drauche. De ce
fait, l'élue de la Primaire populaire connut Manuel Valls comme premier
ministre socialiste avant que celui-ci ne se fasse élire conseiller
municipal de droite en Espagne. Christiane Taubira fréquenta également
en conseil des ministres Emmanuel Macron, ministre de l'Economie. Une
référence, quoi.
Mais peut-être pas pour dénigrer ladite candidate sur sa sincérité à vouloir bouleverser les choses. Si?
Note de ¨Pedrito
La "référence" dans le texte est plus communément qualifiée ou désignée par "le veau sous la mère" dans le midi toulousain où règnent "la Dépêche", " la Nouvelle République.... En matière d'infos, dans la NR, heureusement qu'il reste aux bigourdans d'autres sources autrement plus culturelles, par exemple internet....Si ce n'était la rubrique du carnet noir, il y a peu à lire, et encore, ne pas être trop regardant, ni sur la rédaction, ni sur l'orthographe. Et ce n'est pas Taubira, propulsée candidate " de gauche " par le patron du groupe Dépêche, qui élève l'intérêt d'une élection tronquée par Macron et ses concurrents de droite.
Inde : la vie des vaches plus sacrée que celle des musulmans et... surtout des femmes
lundi 31 janvier 2022
par Jean Penichon blog ANC
Qui a dit que c’était la plus grande démocratie du monde ?
Végétarien ou non ? La réponse vous classe selon plusieurs axes :
caste conservatisme.(...) Les végétariens sont susceptibles d’être
identifiés comme des hindous traditionnels de caste supérieure, tandis
que non-végétarien pourrait donc signifier musulman. Ainsi tout le monde
n’est pas à égalité. Il y-en a qui sont plus égaux que d’autres...
Aujourd’hui des foules indoues attaquent et même assassinent des
personnes qu’elles soupçonnent d’abattre des vaches ou de consommer du
bœuf (qui n’est donc pas une vache NDLR).
Être végétarien ou non végétarien n’est plus une question de choix ; cela peut faire la différence entre la vie et la mort.
Le gouvernement a renforcé les lois sur la protection des vaches...(Modi veut emmerder les musulmans, comme dirait l’autre.)
Pourtant, en Inde, une femme est violée toutes les quinze minutes.
Cela a conduit des militantes féministes à suggérer que le pays est plus
sûr pour les vaches que pour les femmes.
C’est une affirmation qui fait rire.
Malheureusement, ce n’est pas une blague !
La provocation intolérable et inadmissible de la Russie, par Atilio Boron
Pas un CANDIDAT français à la présidentielle qui a les “Cojóns”
de dire ça… ET après ils peuvent feindre de s’intéresser au pouvoir
d’achat, aux services publics, quand ils cautionnent une telle gabegie
pour les trusts de l’armement… Vous savez le prix d’une base, de son
fonctionnement, celui d’une ville et plus encore, celui d’un porte
avion, d’un sous marin nucléaire, 100 MILLIONS de dollars pour l’avion
furtif tombé à l’eau du côté de la mer de Chine. Pour être candidat aux
présidentielles, en FRANCE, avoir sa chance, pour être accepté des
médias marchands d’armes il faut feindre de l’ignorer, il faut jouer le
jeu en plaçant un signe d’égalité entre la RUSSIE et l’OTAN, entre la
CHINE et les USA… Ne jamais dire le cout des armes, ne jamais remettre
en cause “les démocraties” et bien dénoncer “le totalitarisme”. La
Lâcheté n’a jamais été un programme pour la FRANCE… Même des sanctions
imposées par les USA nuiraient plus àl’EUROPE qu’aux USA,mais ily a les
vendus ceux qui vivent des subsides de la CIA qui continuent là et en
CHINE à jouer les va-en guerre, à relayer toutes les propagandes
speudo-démocratiques… qui paye qui pour pareille folie ? Toute la gauche
est vérolée et les groupuscules ne valent pas mieux au contraire, ils
jouent le maximalisme pour interdire toute issue… Un exemple, Ils
feignent tous-enfin- d’être contre le blocus de CUBA,mais si on
attendait après eux CUBA n’existerait plus, sans la RUSSIE, sans la
Chine, le VIETNAM et l’Amérique latine, CUBA n’existerait plus … Alors
J’en profite pour vous annoncer la fin de ce site histoire et societe,
cela ne sert à rien d’avoir le moindre sens de l’honneur dans une
situation pareille, cette campagne électorale estune indignité et
j’étouffe de mépris. jE ne peux agir qu’en croyant ce que je dis et il
m’est impossible de continuer à agir dans pareil contexte de lâcheté
impuissante. C’est donc le dernier texte qui sera publié sur ce site au
moins jusqu’à la fin avril et jamais plus iln’aura les mêmes références.
En revanche tout ce qu’il contient pourra continuer à être consulté et
commenté. (danielle bleitrach)
ps. Bon maintenant vous arrêtez de
m’interpréter selon vos critères, je choisis d’agir et de penser après
les élections. Dans les élections on ne refait pas un terrain mais on
l’utilise et la situation est pourrie par trente et plus de démission et
de liquidation. et je ne peux rien attendre de mieux que ce que fait
Roussel .Donc j’espère qu’après les élections présidentielles et
législatives cela se décantera et il sera plus aisé de voir ce qui est
possible et ce qui ne l’est pas. Pour moi vu ce qui m’intéresse je ne
vais pas me ronger les sangs avec la médiocrité, le mot est faible, de
ce qui est en particulier le pastis marseillais qui est le pire en
manière de minables, et j’attends en faisant autre chose, lire, aller au
cinéma et me détendre. A ce moment là on verra qui est capable de quoi
et Roussel ou un autre fera la preuve de ce dont il est capable. Je n’ai
ni sympathie, ni antipathie, aucun culte de la personnalité, j’attends
les faits. Pour le moment arrêtez votre numéro, il ne me déçoit pas, il
est difficile pour lui de faire mieux. Donc je vote pour lui mais c’est
tout, je n’attends rien et je me détends. En politique il faut parfois
savoir attendre et je crains que l’on ne soit confrontés à des enjeux
auxquels personne n’est préparé, je souhaite pour tous que cela ne soit
pas le cas. . Maintenant arrêtez votre psychologie à deux balles et
dites vous bien que je suis un peu différente sinon je n’aurais pas
tenu.
Cette carte permet d’économiser mille mots car elle montre non
seulement les bases militaires des Etats-Unis et de l’OTAN encerclant la
Russie à sa frontière occidentale, avec les pays européens, mais aussi
celles que Washington a déployées en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est,
en dehors de celles qui sont installées sur la côte Pacifique de son
propre territoire, et surtout en Alaska. Je ne pense pas qu’un
psychologue puisse déduire de cette carte que M. Vladimir Poutine est un
paranoïaque mais qu’il est en fait objectivement harcelé de l’Ouest, du
Sud et de l’Est du territoire russe. C’est pourquoi, lorsque les hommes
armés de l’OTAN disent que la Russie est un pays « agresseur », ils
mentent de manière flagrante, et cette carte le prouve irréfutablement.
Maintenant, quiconque veut comprendre la terrible menace qui plane
sur les États-Unis n’a qu’à regarder attentivement la carte que nous
insérons ci-dessous et compter le nombre de bases militaires russes
installées à la frontière avec le Mexique et le Canada.
Mon ami Mempo Giardinelli a proposé un texte pour illustrer la carte
que j’insère ci-dessous, où il devient encore plus évident la paranoïa
infondée de la Russie et ses plaintes absurdes sur la présence de
troupes de l’OTAN, composées, en grande partie, de mercenaires féroces
recrutés entre le narco tueur à gages et la pègre, gainés dans les
uniformes officiels des forces armées de l’OTAN. « La propagande
américaine », dit Mempo, « toujours attachée à la vérité, exerce la
vraie presse libre et informe honnêtement l’opinion publique. Examinez
cette carte montrant la neutralité des États-Unis et de leurs alliés de
l’OTAN face aux avertissements injustifiés de Moscou. À moins, bien sûr,
que quelqu’un ne vienne inverser ce point de vue et dise qu’en réalité,
ce qui se passe, c’est que la Russie, un pays qui porte dans son ADN
une pulsion de mort irrépressible, ce qu’il a fait, c’est pénétrer avec
ses forces dans les endroits où les camps de scouts pacifiques de l’OTAN sont stationnés à la recherche d’un prétexte pour provoquer une guerre et ainsi étancher leur soif de violence.
Dernier rappel : la Russie était périodiquement envahie par ses
voisins. Soulignons parmi ceux qui sont les plus proches de l’invasion
et de l’occupation territoriale par le Commonwealth polono-lituanien
(1617-1618); Suède (1700-1721); la France et ses armées napoléoniennes
(1812) et l’Allemagne hitlérienne, de juin 1941 à février 1943. La Russie les a tous vaincus.L’offensive actuelle de l’OTAN sera-t-elle un remake des
invasions des 19e et 20e siècles ? Compte tenu du contexte historique,
il serait bon que les voyous occidentaux – qui se remplissent la bouche
hypocritement en parlant de paix, de justice, de démocratie, de droits
de l’homme – y réfléchissent non pas une fois, mais trois fois avant
d’attaquer à nouveau la Russie.
Mon pays était beau, d'une beauté sauvage Et l'homme le cheval et le bois et l'outil Vivaient en harmonie jusqu'à ce grand saccage Personne ne peut plus simplement vivre ici
Il pleut sur ce village aux ruelles obscures Et rien d'autre ne bouge, le silence s'installe au pied de notre lit Ô silence, tendre et déchirant violon, gaie fanfare Recouvre-nous du grand manteau de nuit, de tes ailes géantes
Mon pays était beau, d'une beauté sauvage Et l'homme le cheval et le bois et l'outil Vivaient en harmonie jusqu'à ce grand saccage Personne ne peut plus simplement vivre ici.
Aujourd'hui, une parenthèse coutumière, avec ce chant superbe de Jean FERRAT, un magnifique cri de PAIX et de désespoir combien réaliste - il a 40 ans environ, et déjà le saccage annoncé était bien avancé, il redouble à pas de géant à grands coups de ses ravages -, pour distraire un peu notre esprit de ces bruits de guerre, ces guerres qui avant de massacrer des victimes, enrichissent les milliardaires, dans le silence complice d'une presse à 99% aux ordres des grands groupes qui la payent avec notre fric, bien sûr.
Cette presse dite libre qui nous prend vraiment pour des c..., à nous asséner du matin au soir mensonges et contre vérités, plus ignobles les uns que les autres, en désignant et en nous le répétant jusqu'à l'overdose l'agresseur cow-boy impérialiste US comme un justicier, alors que c'est la Russie qui est cernée par les armées de l'OTAN, jouet des USA et sa machine de guerre, depuis la fin de l'URSS
La presse des chiens de garde du capitalisme aboie et ment sans honte ni scrupule....Quelle époque vivons-nous donc !!!