Ainsi donc, la CFDT serait devenue le syndicat majoritaire?
Il est vrai que depuis 2010 elle militait pour la retraite à points, avec son allié le Parti Socialiste. Ce parti qui, par peur d'entreprendre les vraies réformes promises à partir de 1981, nous a conduit à l'impasse actuelle: végéter, avec de moins en moins de moyens, des salaires de plus en plus minables, et choisir tous les 6 ans entre la peste et le choléra. Ajoutons à cela que l'un et l'autre ont en commun leurs racines réformistes, ce que le PS depuis longtemps englué dans l'idéologie "libérale" capitaliste ne cache même plus.....Il est loin le temps où Jaurès, fondateur du journal socialiste l'HUMANITÉ, dénonçait avec véhémence dans les colonnes de son journal le capitalisme et l' impérialisme, causes de toutes les guerres. Quand à la CFDT, née de la scission de la CFTC, il est aujourd'hui, çà n'est un secret pour personne, le syndicat des évêques, et, par sa docilité, le préféré des Macroniens. La plupart d'entre eux étant d'ailleurs d'anciens socialistes opportunistes - les carriéristes ayant quitté leur Titanic pour se rallier au candidat du cartel des banques - la CFDT avait le vent en poupe pour grossir ses effectifs, d'autant que la CGT, par de nombreuses erreurs et maladresses, notamment l'unité syndicale prônée avec des syndicats croupions, ne manqua jamais de prêter son flanc pour leur favoriser la tache.
"Pourvu qué çà doure", pourrait-on dire sur le ton des faux-culs....En souhaitant ardemment que l'infâme machination du délégué des Rotschild s'écrase contre les rochers de l'opposition populaire.
Car il serait étonnant que les salariés les plus modestes, les plus fragiles économiquement, cautionnent encore bien longtemps cette "réforme" qui n'est qu'un retour vers le moyen âge social, un trompe l'œil, un enfumage criminel, un de plus!, un marché de dupes qui ne profitera qu'aux fonds de pensions des milliardaires et autres capitalistes. Ils sont de plus en plus nombreux aujourd'hui les citoyens à se rendre compte qu'ils sont manipulés par des médias aux ordres d'un système pervers qu'ils veulent faire croire irréversible. Des médias incapables d'expliquer le pourquoi des luttes, mais ne savent que compter et recompter les trains qui passeront ou pas. Vous avez dit information? Déontologie? Alors que les luttes se poursuivent, que les salaires ne seront pas payés, qu'il faut du courage, de la ténacité, la conviction qu'on mène un combat juste, pour continuer de se battre, malgré l'adversité du pouvoir et des "journalistes" qui pour certains, palpent plusieurs smics par mois, la grasse récompense de leur soumission. Alors que le communisme, l'idéal communiste, est de retour, partout dans le monde. Mais qui en parle, ici? Comme si la France macronienne était le nombril du monde! Ils sont, ces Français, de plus en plus nombreux à ne plus vouloir être pris pour les moutons d'un syndicalisme de collaboration avec le patronat. Pas étonnant! A force d'entendre citer et vanter les pseudo "partenaires sociaux", par les médias aux ordres des grands groupes de presse et de la finance, certains Berger prennent l'expression à la lettre, et ils ne finissent à n'avoir de syndicalistes que le nom, ils sont les premiers souteneurs des décideurs politiques et politiciens, de tout ce système qui fabrique des milliardaires, mais engendre surtout des précaires, des pauvres, et ceux qui le deviendront parce que c'est la loi du capitalisme: tondre l'immense majorité de ceux qui vivent de leur travail, et qui enrichissent la petite caste de privilégiés qui tire les ficelles de ce théâtre de marionnettes, les premiers travaillent à moindre coût salarial pour faire grassement vivre les seconds.
Voilà où nous conduisent l'inefficacité et le danger de l'expression qui a été inoculée par les médias: "partenaires sociaux". Les actifs, les salariés, les retraités, les travailleurs, les assurés sociaux, nous ne sommes pas, nous ne voulons pas être désignés "partenaires" des loups qui ne cherchent qu'à dévorer, lapider, nos conquêtes sociales de la Libération, sous le prétexte que certains régimes de retraite devraient être revus et corrigés. Il faut frapper à la caisse les VRAIS privilégiés, et arrêter de culpabiliser les lampistes, les salariés de n'importe quelle branche qui ont eu le courage de lutter, revendiquer, pour obtenir des moyens de vivre. Pour cela, il faut que la vraie gauche se réveille et s'impose. Une gauche résolument de gauche, et résolument rouge vert, pour que vive la planète .
Macron est bien le président des très riches. Il s'entête, il sème la discorde, le désordre.... Il se fout du sort des plus pauvres. De ceux qui souffrent. Il veut un système taillé sur mesures par et pour les plus gros possédants de la planète.
Et tant pis si le système de retraites américain - d'après l'Institut Hoover - que Macron et les siens voudrait nous imposer ici, menace là-bas de s'effondrer!!
Ici, le combat continue, n'en déplaise à Macron et son Berger garde moutons de la CFDT, ils n'en ont pas fini avec leur hold-up sur notre régime des retraites.
Ici, le combat continue, n'en déplaise à Macron et son Berger garde moutons de la CFDT, ils n'en ont pas fini avec leur hold-up sur notre régime des retraites.