mardi 1 septembre 2020


La transition actuelle au socialisme

28 Août 2020 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #GQ, #Théorie immédiate, #Qu'est-ce que la "gauche"
De plus en plus difficile de trouver les "outils" sur Internet !
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La transition au socialisme

La principale raison de douter de la possibilité du socialisme est la prévision d’une réaction si brutale des forces qui dominent l’état actuel du monde qu’elle annulerait tout ce qu’un changement radical pourrait apporter de bon. Le camp d’Auschwitz n’a été ouvert et la bombe d’Hiroshima n’a été lancée que pour cette raison.

Nous avons deux objectifs décalés dans le temps : le socialisme qui consiste à collectiviser la production. Et le communisme qui consiste à collectiviser la consommation. Pour être plus précis, à rendre conscient et effectif le caractère collectif déjà présent dans le mode de production actuel de la consommation et de la production ! Ces deux objectifs sont considérés par la bourgeoisie, et plus encore par la petite bourgeoisie naïve et arrogante qu’elle manipule, comme l’abomination de la désolation.

A Auschwitz on a tué les juifs et à Hiroshima les Japonais, victimes sélectionnées par la haine hystérique des fauteurs directs de ces crimes, mais le noyau rationnel, sans lequel ces crimes n’auraient jamais été permis, était la nécessité d’intimider les prolétaires partout dans le monde et de refermer la session d’événements ouverte par la Révolution d’Octobre en Russie. On peut dire qu’ils ont atteint leur but.

Il est très clair que les contre-révolutions, ou les campagnes de reconquête impérialistes sont d’une cruauté et d’une virulence qui va bien au-delà de celle qui sont nécessaires pour atteindre leurs buts pratiques. Chevillée bien au cœur de la pensée bourgeoise, il y a l’idée qu’aucune alternative au capitalisme n’est légitime, que toute contestation de l’ordre économique est barbarie, et que tout, absolument tout, doit être fait pour empêcher socialisme et communisme de triompher. Et tout, absolument tout, a déjà été fait, depuis l’extermination des communards en 1871.

L’ordre bourgeois décadent est essentiellement terroriste au sens propre de ce terme.

Bien, ceci constaté, cela pourrait être très décourageant, car les gens qui se lèvent un beau matin pour entreprendre une révolution sociale, sont des gens ordinaires qui veulent une vie meilleure, ou conserver ce qu’elle a de bon, donc aux préoccupations banales et non-héroïques, et ils n’ont nulle envie affronter le feu nucléaire, les chambres à gaz, et autres traitements qui leur seront réservés s’ils veulent mettre fin à l’exploitation !

Jusqu’à présent, ce problème n’a pas été traité autrement que par l’oubli : un matin, lorsque leurs exploiteurs sont occupés à se disputer le butin, des prolétaires sans mémoire se relancent, en un combat douteux, à l’assaut du ciel, confiants en leur force et plein de fraîcheur et de naïveté. C’est peut-être bien ce qui est en train de se produire maintenant aux États-Unis.

Sans doute l’histoire révolutionnaire épique que nous laissons raconter comporte trop de martyrs et pas assez de victoires et de chefs victorieux. Gramsci et le Che sont des maîtres et des héros, mais leur destin tragique éclipse leur œuvre, et aussi les hommages hypocrites qu’on leur décerne servent à éclipser les figures victorieuses de la révolution que nous laissons dénigrer impunément.

Lors de la guerre révolutionnaire victorieuse avec l’aide cubaine qui fit suite à l’indépendance de l’Angola, le MPLA avait un mot d’ordre simple et concis : « la victoire est certaine». Il faut se souvenir de cette leçon.

Les prolétaires doivent-ils savoir qu’on leur fera payer cher leur audace démoniaque ? Qu’on leur fera payer avec la violence, et avec la misère, on leur fera payer l’outrecuidance de s’attaquer à l’ordre d’un monde inégalitaire dans son essence qui n’a quasi pas bougé depuis Christophe Colomb ?

L’élévation du niveau scolaire qui accompagne l’embourgeoisement des cerveaux dans le monde sans élever du tout le niveau de la conscience ne laisse rien ignorer des échecs et des pertes humaines dues aux révolutions, en rejetant les fautes sur leurs auteurs. Pour médias et historiens mainstream le patron des révoltés contre l’ordre social est Satan, comme dans la Bible, ce bon livre où le lot éternel des exploités est de couper le bois et de puiser l’eau.

Mais heureusement il y a les contradictions internes du capitalisme !

Aujourd’hui la contradiction principale oppose l’Occident sénescent au périphérique monde post-colonial, qui a été à la fois opprimé et instruit par l’impérialisme. En toute logique libérale, darwinienne (et non-raciste), les capitalistes occidentaux devraient s’effacer devant leurs collègues issus des continents émergents, se fondre à eux et accepter une position subalterne dans le partage de la plus-value, comme les Européens ont du l’accepter au profit des États-Unis. Et bien non ! Les Occidentaux, et parmi eux tout particulièrement les Anglo-Saxons n’acceptent pas le déclassement mondial, pour des raisons qui ne sont pas rationnelles, et qui les rendent dangereux. La situation dominante de leur partie du monde et le travail de propagande séculaire pour la justifier a fini par déteindre sur la psychologie individuelle des foules métropolitaines d’une manière inquiétante qui peut conduire à d’autres Auschwitz, d’autres Hiroshima, perpétrés sur d’autres victimes sous de bons prétextes qu’on trouvera à point nommé.


Ils n’ont même pas assez de dialectique pour comprendre que le « mal » quand il est apparu avait revêtu la forme du « bien » !

La contradiction entre travail et capital en Occident a été provisoirement et principalement résolue au bénéfice du dernier par l’externalisation de la production à toutes les échelles vers les périphéries, et l’éclatement de la contradiction impérialiste ruine ces équilibres et relance la lutte des classes dans les métropoles.

Mais la révolution ne commence pas avec des roulements de tambour, elle arrive sur des pattes de colombe. Si elle s’affiche à son de trompe, non seulement elle ne triomphera pas, mais elle risque de sombrer dans le ridicule.

Non seulement elle ne se gargarise pas d’un grand récit, mais il faut qu'une partie du camp du capital se méprenne et encourage, à son grand détriment, les premières expressions de ce qui va le supprimer, à la manière des aristocrates de la fin de l’Ancien Régime, tombés sous le charme des Lumières bourgeoises et de Jean Jacques Rousseau.

La scénographie révolutionnaire a été en grande partie récupérée, avec la complicité des idiots de l'extrême gauche, en schéma de déstabilisation des sociétés socialistes existantes et des puissances non-occidentales émergentes. La révolution, pour la plupart des gens qui la regardent à la télévision se réduit aujourd’hui à un happening médiatique dans un pays lointain contre un méchant dictateur, vieux et laid.

Ainsi les anti-autoritaires et anticapitalistes bien de chez nous qui tapent sur le tam-tam de l’interdiction d’interdire et qui s’égosillent en détournant Bella Ciao et d’autres hymnes révolutionnaires travaillent en réalité au maintien de la suprématie blanche. La différence entre un fasciste et un gauchiste est facile à voir et n’est pas bien grande : le gauchiste veut avoir sous la main des esclaves à domicile traités avec une bienveillance à double fond, en soignant sa bonne conscience, tandis que le fasciste veut exclure les non-blancs de son voisinage immédiat pour les pressurer à distance, sans doute parce qu’il a une conscience diffuse de la leçon du vieil Hegel, du fait que la dialectique du maître et de l’esclave tourne toujours à l'avantage de l’esclave.

La voie vers le socialisme en définitive ne peut être entreprise que dans un grand mouvement populaire égalitaire qui épouse les revendications élémentaires – et alimentaires- des masses. Des masses sans distinction de genre, de couleur, de religion, etc. Ces revendications qui n’ont rien de la grandeur romantique portent sur l’emploi, le salaire, le coût de la vie, le logement, la qualité des services publics (santé, éducation, transports, etc), la sécurité sociale mais aussi la sécurité dans l’espace public. Ces revendications dans la mesure où elles dépassent les préoccupations du quotidien sont formellement déterminées à préserver la paix, et exigent donc une politique internationale anti-impérialiste.

Ce mouvement doit ignorer délibérément toutes les questions de société qui sont mises en avant pour diviser les masses.

Si ce mouvement de nature réformiste radicale triomphait, c’est à dire s’il avait affaire à des capitalistes disposant d’une marge de manœuvre suffisante pour lui donner satisfaction de manière significative, il aboutirait contre nos intentions à renforcer le capitalisme. Mais on peut être à peu près sûr que l’état actuel des contradictions est tel que cette marge n’existe plus, contrairement aux années postérieures à 1945 du Plan Marshall et du Welfare State. La société capitaliste s’écroulera à cause de son incapacité à rien offrir de plus à ses prolétaires sur le plan matériel.

Mais la proposition d’un programme modeste et juste, confronté au refus brutal d’accorder satisfaction sur des demandes qui sont objectivement légitimes peut provoquer la rupture du bloc social dominant, aiguiser ses contradictions, rendre inopérantes ses forces de répressions et ses alliances internationales. Une stratégie frontalement révolutionnaire ne peut provoquer cette rupture, comme l’ont abondamment prouvé tous les échecs des militants des générations 1960 à 1980, auxquels le courage pourtant ne manquait pas et qui étaient proches de disposer de l’hégémonie intellectuelle. En face, il y avait un bloc qui était monolithique, et ce n’était pas le « bloc soviétique » comme on le croyait !

Dans une société comme la nôtre qui est menée par le bout du nez par le retour périodique des échéances électorales, ce programme ne peut pas ne pas s’exprimer dans une campagne électorale présidentielle, il doit être endossé par un candidat, et un parti qui lui donne une majorité de députés après sa victoire. Ceci pour le déclenchement de la situation, sachant qu’un programme social radical ne pourra jamais être imposé aux privilégiés du pouvoir et de la fortune et à leurs héritiers par la seule force des lois existantes.

C’est l’inattendue dans ce rôle Karine Lemarchand qui avait bien montré les limites de Mélenchon, qui s’est avéré complètement incapable de répondre à sa question : « Croyez vous que tous ceux qui sont assis sur leur tas d’or vont vous laisser faire ? » ; ce n’est pas tant le fait qu’il n’ait pas répondu à une question si difficile qu’on peut lui reprocher, que d’avoir été surpris par elle et de n’avoir pas préparé de réponse, pas même pour noyer le poisson !

Mélenchon jouait avec le feu, mais il ne faisait que jouer.

GQ, 28 août 2020




Santeplusmag

Le célébrissime Didier Raoult n’a pas cessé de lancer l’alerte quant à la pandémie. Cette fois, il frappe fort en qualifiant la gestion de crise de cette maladie du « plus grand scandale scientifique de tous les temps » et parle d’une véritable « manipulation ».

Cette déclaration relayée par nos confrères de RTL s'appuie sur des conclusions du chercheur star des médias.

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Le médecin provençal n’a jamais caché son indignation quant aux actions de la communauté scientifique face à la pandémie. En évoquant ce sujet sur les plateaux, il a toujours appelé au scandale. En s’appuyant sur ses données de chercheur, il explique que la menace est bien moins grave que ce que l’on imagine, comme relayé par RTL. Un avis qui ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique, les propos du professeur Raoult son remis en question par de nombreux détracteurs en France.

Une létalité moindre du coronavirus

Si les médias ont fait état de dizaines de milliers de décès liés au Covid-19, le professeur Didier Raoult tient à tempérer. Celui qui défendait le traitement à la chloroquine a cité les données qu’il a recueillies et publiées sur sa chaîne Youtube le 20 août. Selon ses conclusions qu’il a repris de l’Institut IHU Méditerranée-Infection, sur un échantillon de 78 994 patients, dont 6038 ont été diagnostiqués positifs, 165 personnes sont décédées. 
Une population qui représente 2,8% de ce panel.
Sur ces patients traités à la chloroquine, il évoque un pourcentage de 18 victimes qui constitue le nombre de décès après contamination.« Il n’y a pas eu d’effets secondaires graves » clame le médecin célèbre. Une déclaration parmi d’autres qui lui ont valu sa réputation d’expert irrévérencieux. Suite à ces accusations, le scientifique a également reçu des menaces d’autres médecins.

« La chloroquine aurait pu sauver

  plus de la moitié des patients »

Toujours fervent défenseur de la chloroquine, Didier Raoult n’a de cesse de défendre l’antipaludéen qui combat le virus. « Il faut arrêter une bonne fois pour toutes le mythe de la dangerosité de la chloroquine […] C’est un fantasme ! » scande-t-il.
Le médecin marseillais a également publié une étude réalisée dans un établissement hospitalier pour les personnes âgées et dépendantes (Ehpad) en avril dernier. Mêmesrésultats concluants : Le taux de mortalité s’est élevé à 27,8% pour ceux qui n’ont pas été soignés à la chloroquine tandis que celle liée aux patients qui ont bénéficié de ce traitement est de 14,4% chez cette population vulnérable au Covid-19. « La moitié de ces patients aurait pu être sauvée » déplore le médecin. Ainsi, ce dernier a toujours attesté que pour soigner le virus, tout le monde devra prendre la chloroquine.

« Le plus grand scandale scientifique »

Manipulations, pressions sont autant de subterfuges contre lesquelles Didier Raoult se révolte à l’égard de la communauté scientifique. Il explique que ses experts et lui ont la preuve que les communications scientifiques étaient soumises à certaines influences et à « des choix de très grande médiocrité ».
Le médecin marseillais ajoute que les journaux scientifiques de plus haut niveaux sont la cible de tentatives de manipulation. « C’est le plus grand scandale scientifique de tous les temps » clame le défenseur de la chloroquine dès le début de la crise sanitaire. Puis d’ajouter : « Tout ça devient du contrôle et du pouvoir imposé ».

« Une seule personne est morte » 

En retournant sur la pandémie au Covid-19, il constate un « rebond du nombre de gens testés » et de tests positifs. « Depuis début juin, nous avons 1000 cas diagnostiqués : une seule personne est morte »observe-t-il. « On est à 1 pour 1000 dans la situation actuelle » explique le médecin. Le spécialiste des maladies infectieuses et microbiologiste français a ajouté que le virus avait désormais « des formes très bénignes ». « Une de mes collaboratrices a trouvé qu’il n’y a plus du tout de troubles de coagulation chez les gens qui rentrent maintenant » a-t-il déclaré. 
Des propos qui ne sont pas au goût de tous les spécialistes puisqu’en mars, le médecin a fait l’objet de menaces de la part de ses confrères comme rapporté par LCI. Au début du printemps, une enquête a été ouverte par le parquet marseillais pour « acte d’intimidation envers une personne chargée d’une mission de service public ». Le suspect : un médecin du CHU de Nantes et les menaces auraient été reçues le dimanche 1er et lundi 2 mars. Une animosité due aux propos virulents de Didier Raoult à l’égard du personnel hospitalier.


Ça n'empêche pas Nicolas                                   Ça n'empêche pas Nicolas
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous ne sommes, sur ce blog, ni des médecins, ni des spécialistes. Il nous est difficile de trancher entre la vérité des ministres et de leurs conseillers et celles développées par les Dr Raoult et  Péronne.
Leurs accusations sont graves.
 
Il est donc nécessaire et urgent que soit organisé un débat public  télévisé et contradictoire, à une heure de grande écoute,  entre les médecins réfractaires et ceux qui, au niveau du gouvernement, ont la charge de traiter la grave crise sanitaire du coronavirus.
 
La population est tétanisée par cette pandémie...Elle est hypnotisée par le Covid-19, comme par un cobra est prêt à frapper si la musique s'arrête...
Le discours anxiogène du pouvoir et de ses médias pèse sur le moral des Français, dont certains en viennent à penser qu'il s'agit d'une "étrange épidémie", comme leur fut imposée en 1940, une "étrange défaite"...


(°) Suite de l'article précédent, qui confirme mon inquiétude sur la fascisation des esprits.....qui commence à l'école, où les enfants masqués doivent suivre des flèches tracées sur le sol. Obéir....Subir aveuglément..... Drôle de méthode d'apprendre et comprendre le civisme, la société solidaire, la citoyenneté.



LA PHRASE QUI EN DIT LONG SUR LA LONGUE MARCHE VERS LA FASCISATION DES ESPRITS.....