dimanche 7 octobre 2018

SÉISME ? TSUNAMI AU PC?

Que se passe-t-il au PCF ? Pour la première fois, le texte de la direction mis en minorité par les adhérents
André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme
André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme
La direction du Parti communiste mise en minorité après un vote historique de ses militants

Peu avant son congrès de novembre, les communistes ont voté sur l'orientation que devait prendre le parti. Ils ont rejeté la proposition de base commune, défendue par la direction, battue par un texte alternatif menée par le député André Chassaigne.

C'est une première dans l'histoire du parti. En près d'un siècle d'existence, le Parti communiste français (PCF) n'avait en effet jamais connu une désapprobation officielle de sa direction par ses militants. C'est désormais chose faite. Le 6 octobre, le PCF a publié le résultat du vote de ses adhérents quant à l'orientation du parti. La proposition de base commune adoptée par le Conseil national et soutenue par le Secrétaire national, Pierre Laurent, Le communisme est la question du XXIe siècle, n'a recueilli que 37,99 % des exprimés. Traditionnellement, le texte proposé par la direction réalise des scores hégémoniques, dignes de la culture de consensus du parti.

Sur les quatre textes en compétition, les communistes ont ainsi préféré, avec 42.15% des voix, le programme du député du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, intitulé Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle. Celui-ci remettait notamment en cause la stratégie menée par la direction du PCF. «Nos directions successives ont été gagnées par le renoncement, jusqu’à des choix qui ont déstabilisé et déstructuré notre parti», critiquait ainsi la contribution arrivée en tête des suffrages.

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Lutter contre la désinformation ou blanchir les crimes de l’armée israélienne ?

vendredi 28 septembre 2018 Rouge Midi
popularité : 99%

Une conférence intitulée « lutter contre la désinformation sur Israël avec la participation de Meyer Habib, député et Olivier Rafowicz, colonel de réserve de Tsahal » est annoncée le 15 octobre au Palais des Congrès de Marseille.
La désinformation, c’est l’apologie des crimes de guerre et la négation du peuple palestinien !
Meyer Habib, c’est le député des colons qui volent la terre palestinienne et pratiquent le nettoyage ethnique. C’est celui qui affirme qu’à Gaza « l’écrasante majorité des gens qui ont été tués étaient des terroristes et qu’Israël était en état de légitime défense ». La colonisation est illégale d’après le droit international. Est-il admissible que les colons aient un député en France ?
Olivier Rafowicz, c’est celui qui déclarait juste après le massacre de « Bordure Protectrice » à Gaza (2 400 morts pendant l’été 2014) : « Barrière protectrice » est une réaction au Hamas, organisation terroriste, qui a déclaré la guerre à Israël. Israël avait pourtant choisi d’attendre, de jouer la carte de l’apaisement ». Apaisement le quartier de Shujaïa pulvérisé ainsi que la centrale électrique, les ateliers fabriquant des yaourts, les champs ravagés, l’hôpital al Wafa transformé en montagne de décombres ? L’attaque contre une population en cage était délibérée.
On a effectivement affaire à un spécialiste de la désinformation !
À l’Union Juive Française pour la Paix, nous sommes héritiers des très nombreux Juifs qui ont considéré que leur émancipation comme minorité opprimée passait par celle de toute l’humanité.
Nous savons que le négationnisme est un mal absolu. Nier que deux millions de Gazaouis vivent dans une cage bouclée par terre, par mer et par air par l’armée israélienne, c’est du négationnisme. Nier que des tireurs d’élite de cette armée ont froidement abattu 180 personnes dont des femmes, des enfants, des journalistes, des secouristes, une infirmière … c’est du négationnisme. Traiter les Gazaouis de terroristes rappelle une sinistre période où l’occupant nazi disait (dans l’Affiche Rouge) des résistants du groupe Manouchian qu’ils prônaient « la libération par l’armée du crime ». Déshumaniser et diffamer a toujours rendu le crime plus facile.
Olivier Rafowicz explique tranquillement (8 novembre 2015) : « je ne crois pas à la coexistence pacifique avec les Arabes musulmans en Israël ». Autrefois l’OAS ne croyait pas non plus à la coexistence pacifique avec les Arabes musulmans en Algérie. Ils ont des milliers de morts sur la conscience et, au bout du compte, ils ont provoqué largement l’exode des Français d’Algérie.
Connaître la réalité de l’apartheid israélien n’est pas très compliqué. Il suffit d’aller passer quelques minutes à Hébron, là où des colons intégristes protégés par des soldats surarmés déversent leurs ordures dans la rue palestinienne et poussent leurs enfants à jeter des pierres sur les écoliers palestiniens.
Cette négation n’est pas seulement criminelle. Elle est suicidaire pour les Juifs.
Qui peut croire sérieusement que cette aventure coloniale sanglante sera éternelle ?
Nous disons aux Juifs de Marseille et d’ailleurs : nos ancêtres ont vécu très longuement dans différents pays et notamment dans ceux du monde arabe et musulman. Il n’y a pas d’alternative au « vivre ensemble dans l’égalité des droits ». Ceux qui se font les propagandistes zélés d’une armée criminelle ne sont pas vos amis, ils vous mettent sciemment en danger. Quand Nétanyahou vient dire aux Français juifs que leur pays n’est pas la France et qu’ils doivent partir, il profère ce que les antisémites ont toujours dit. Quand les pires racistes, les Chrétiens sionistes américains, l’extrême droite xénophobe européenne ou le dirigeant hongrois Orban qui réhabilite l’ancien régime nazi de son pays, deviennent les meilleurs amis du gouvernement israélien, interrogez-vous. C’est une injure à l’histoire et à la mémoire des Juifs.
Quand les dirigeants communautaires qui prétendent parler au nom des Juifs de France, ceux du CRIF dont Meyer Habib est le porte-parole, sont issus d’un groupuscule violent d’extrême droite (le Bétar) et lancent quotidiennement les pires injures racistes (William-Gilles Goldnadel, 31 décembre 2016) : « des colonies de peuplement contre l’avis des autochtones, il y en a en Seine-Saint-Denis. Un Juif est moins étranger en Judée », ils profanent votre identité.
Écoutez l’historien israélien Zeev Sternhell  : « en Israël pousse un racisme proche du nazisme à ses débuts » (18 février 2018). Écoutez les anticolonialistes israéliens qui, au côté des Palestiniens, se battent pour la reconnaissance et la réparation du crime fondateur de cette guerre : l’expulsion préméditée du peuple palestinien de son pays en 1948.
Nous posons la question aux autorités.
Qui paie pour cette soirée d’apologie du crime ? Qui propage le négationnisme ?
La municipalité ? Le département ? La région ? Les trois ? Directement ou sous forme de subventions ?
En tant que citoyens, nous avons le droit de savoir. Cette complicité est intolérable.
jeudi 27 septembre 2018
Union Juive Française pour la Paix
UJFP-PACA

JOURNALEUX (SIC) ENFUMEURS !


Cotisations sociales et enfumage

J’ai entendu, sur France 2 et France 3 (comprimée au milieu d’un hommage hypertrophié à Charles Aznavour) cette annonce : aujourd’hui 1er octobre, le salaire net des salariés du privé va augmenter par suppression de la cotisation chômage. Les salariés au SMIC, par exemple, vont voir leur salaire net augmenter de 17,36 euros par mois.
Comment un journaliste peut-il prononcer une telle phrase sans se poser de questions, sans regimber, sans envoyer paître son rédacteur en chef ?
Remarque 1. La cotisation chômage n’est pas une indemnité de guerre versée à un pays ennemi qui s’appelle Assurance chômage. La vocation de la cotisation chômage n’est pas de disparaître dans un trou sans fond mais de revenir au salarié lorsque celui-ci perd son emploi.
Remarque 2. Du fait que la cotisation chômage repose sur le principe de la mutualisation, la somme que touche le salarié devenu chômeur est très supérieure à ces 14 euros mensuels. C’est le principe même de la mutualisation : être un grand nombre à payer de façon modique pour permettre au petit nombre de ceux qui sont frappés par le malheur d’obtenir bien plus qu’ils n’auraient pu obtenir avec leur épargne. Du coup, si la cotisation disparaît, l’indemnisation disparaît aussi. Où est alors l’avantage, pour le salarié d’avoir 14 euros de plus sur sa fiche de paye mensuelle (ce qui représente 50 centimes par jour, une demi-baguette...) si, le premier mois où il tombe au chômage... il touche zéro euro ?
Remarque 3. C’est ce qui risque de se passer si la disparition de cette cotisation n’est pas compensée par une autre rentrée d’argent. Or d’où peut venir cette rentrée : de l’ISF ? Il a été supprimé. Des tranches supérieures de l’impôt sur le revenu ? Leur taux a été fortement diminué. De l’impôt sur les sociétés ? Il est raboté. De la chasse efficace à la fraude et à l’évasion fiscales (de 60 à 80 milliards d’euros) ? On peut toujours rêver...
Remarque 4. Si l’indemnisation chômage ne passe pas à la trappe, c’est que son financement aura été compensé par autre chose. Mais si on ne ponctionne ni les hauts revenus ni les sociétés, sur qui reposera le financement ? Sur ce qui reste : sur les salariés et sur les retraités, et essentiellement sur ceux qui figurent dans les 9 premiers déciles des revenus, c’est-à-dire sur à peu près tout le monde (en dehors des riches). Ce financement viendra de l’augmentation de taxes directes et indirectes, fiscales et parafiscales (sur la TVA, le gaz, l’essence, la CSG – impôt proportionnel, donc injuste – etc.) dont la diversité et le nombre sont tels qu’il sera difficile pour le salarié d’établir le solde entre la disparition de sa cotisation chômage, d’une part, et l’augmentation de tout le reste, d’autre part. Mais on ne perdrait pas grand chose à parier que ce solde sera négatif.
Remarque 5. Si l’indemnisation des chômeurs ne passe plus par la cotisation, cela veut dire qu’elle sera décorrélée du salaire (et ne sera donc plus considérée comme partie intégrante de celui-ci). Elle pourra être fiscalisée ou versée comme une aide (une charité...), mais on habituera les salariés à la dissocier de leur paye, à ne plus la considérer comme un droit indissociable attaché à leur statut. On leur mettra dans la tête qu’elle n’a qu’un caractère précaire et qu’elle peut être "avantageusement" remplacée par une assurance privée facultative. Bien plus chère, cela va sans dire...
Philippe ARNAUD Le Grand Soir 
(°) Le titre est de Pedrito

NOUVELLE PREUVE DE CYNISME D'ÉTAT EN MACRONIE

E=MC2 ; cynisme d'État. Coup de projecteur : la relativité existe...

Publié le 1 Octobre 2018 Canaille le Rouge

... Y compris pour les réfugiés économiques.
Du moins pour certains qui n'arriveront pas
en canots pneumatiques surchargés
dans les ports de Méditerranée.
Le channel leur servira de rue,
l'Etat aidera à traverser.
et en face un emplois garanti
pour pouvoir aller au restaurant ... 
mais comme client

E=MC2 ; cynisme d'Etat. Coup de projecteur : la relativité existe...
C'est France Inter Samedi 29 septembre 2018 qui nous l'apprend :
"La capitale française veut devenir le principal point de chute des travailleurs du secteur de la finance après le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne, prévu pour le 29 mars 2019. Paris pourrait dépenser sans compter pour les convaincre de quitter Londres pour elle".
Pour eux, pas besoin de traverser la rue pour trouver un emploi...Ils traverseront le chanel et hop, tout ira bien...pour les accueillir," le droit français sera aligné sur le droit européen...ce qui aboutira (pour eux et pour leurs sociétés) à la suppression de nombreuses contraintes réglementaires.
Les gestionnaires de fonds, en particulier, verront leur fiscalité alignée sur celle du capital et non pas du travail. Résultat: moins d'impôt à payer au retour de Londres.
A Courbevoie, un lycée international va accueillir des élèves venus de Londres après le Brexit..."
S'il fallait une démonstration de la nature de classe des causes de l'émigration massive dans certains pays, les responsabilités politiques dans la façons d'aborder la question, avec cette info, tout y est.
Petits fours et fanfares pour accueillir l'armada des exilés fiscaux avec dans le viatique distribué à l'arrivée l'importation comme règles des clauses de la fraude. 
Les ports français, outils de l'activité économique, sacrifiés dans le cadre du Brexit, mais des pontons en or massif pour accueillir les yachts des migrants de la rentes.
Juste une précision, histoire si on peut le dire ainsi, de pimenter la sauce.
Combien des entreprises bénéficiant de cette danse du ventre fiscale sont impliquées dans le pillage, les causes et moyens de guerre qui font que d'autres migrants, par radeaux surchargés sont envoyés par le fond en Méditerranée ?
Combien de leurs cadres dirigeants, planqués du fisc, arrosés de commission y compris rétro, sont responsables de ces morts par palanquées et vont voir se dérouler le tapis rouge sous leurs pieds tandis que leurs victimes n'ont que les dents de la mer comme linceul ?
Et vous voudriez qu'on ne cherche pas par tous les moyens de l'action de masse à abattre ce système et à neutraliser ceux qui le portent et s'en gavent ?

OUBLIER SERAIT UN CRIME !

contre les résurgences de la peste brune, pour se souvenir qui étaient les réfugiés

Publié le 4 Octobre 2018

 

Un appel international
qui demande à rebondir
par tous les relais
des réseaux sociaux
et des contacts militants
contre les résurgences de la peste brune, pour se souvenir qui étaient les réfugiés
APPEL DE MILAN DU 1ER JUILLET 2018 DES COMITES INTERNATIONAUX DES CAMPS DE CONCENTRATION NAZIS DEVANT LES MENACES AVEREES CONTRE LA MEMOIRE ET L'AVENIR DE L'EUROPE ET DE SES CITOYENS !
Les présidents, vice-présidents et secrétaires généraux des Comités Internationaux des camps de concentration nazis se sont réunis à Milan, à la Casa della Memoria, le 1er juillet 2018 à l’initiative de l’Associazione Nazionale Ex Deportati Nei Campi nazisti (ANED). Devant les menaces avérées contre la mémoire et l’avenir de l’Europe et de ses citoyens, ils lancent solennellement l’appel suivant :
" Nous sommes dépositaires des témoignages des rescapés des crimes nazis, porteurs d’une mémoire vivante et douloureuse et nous nous faisons les porte-paroles des milliers d’hommes et de femmes survivants des camps, de leurs descendants et des simples citoyens qui militent au sein de nos associations.
Nous avons à cœur de préserver de l’oubli, de la banalisation et de la destruction les anciens camps de concentration devenus lieux de mémoire de l’humanité, en nous basant, entre autres, sur la résolution du Parlement européen du 11 février 1993 «sur la protection européenne et internationale comme monuments historiques des sites des camps de concentration nazis». Les récentes atteintes aux sites de Mauthausen et de Flossenbürg suscitent notre indignation.
Nous sommes indignés par l’abstention des États de l’Union Européenne lors de l’adoption par l’ONU, le 21 novembre 2014, d’une résolution dont l’objet était la lutte contre la glorification du nazisme.
Nous restons vigilants devant les tentatives nationalistes et populistes d’effacer de la mémoire européenne ces lieux de barbarie mais aussi de combats et de solidarité.
La Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 rappelle que «la méconnaissance et le mépris des Droits de l’Homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité». Des centaines de milliers de déportés dans les camps nazis en ont été victimes.
Depuis plus de soixante-dix ans, les survivants et leurs descendants sont fidèles aux serments faits lors de la libération des camps. Sans relâche ils ont agi pour la paix, la solidarité fraternelle entre les peuples. Par leurs témoignages ils ont lutté contre le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie et les thèses de l’extrême droite en Europe.
Aujourd’hui, devant l’arrivée de réfugiés poussés par la guerre et la misère, la réponse de certains États européens n’est pas l’accueil humanitaire mais la fermeture de leurs frontières. La Méditerranée est devenue un immense cimetière où les espoirs de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ont pris fin. L’Europe semble avoir perdu sa mémoire. Beaucoup d’Européens, avant et après la guerre, étaient eux-mêmes des réfugiés. Ils ont connu la solidarité mais aussi la discrimination et le rejet. L’Europe doit retenir les leçons terribles de son histoire récente et ne pas fermer les yeux devant ses responsabilités.
Quelles valeurs voulons-nous transmettre aux jeunes générations ? L’égoïsme et la peur de l’autre ne doivent pas remplacer les valeurs d’humanisme qui sont au cœur de notre histoire commune et de nos engagements.
Nous faisons donc appel à tous les élus des institutions nationales et européennes pour que leur recherche commune de réponses adaptées aux phénomènes migratoires soit guidée en priorité par le respect de la dignité humaine.