jeudi 22 décembre 2011

LA MALADIE CAPITALISTE DE l'EURO ET DU DOLLAR

  1.  Publié par histoireetsociete le décembre 29, 2011 dans Economie, Europe

Un événement trés important: l’accord sino-japonais concernant leurs monnaies respectives par danielle Bleitrach

La Chine et le Japon ont annoncé lundi avoir signé un accord pour utiliser leurs monnaies respectives au lieu du dollar dans leurs échanges commerciaux. C’est un événement d’une grande importance à la fois pour ce qu’il représente en matière d’évolution monétaire par rapport au primat de la monnaie de réserve qu’est le dollar mais aussi parce qu’il symbolise d’évolution politique entre les deux pays longtemps hostile l’un à l’autre à la fois à cause des atrocités commises par l’Armée japonaise en Chine et la manière dont le Japon, géant économique et nain politique (comme l’Allemagne) s’était placé sous la protection des Etats-Unis.

Incontestablement la maivaise santé de l’économie nord américaine et l’incapacité dans laquelle celle-ci se trouve de maîtriser son système financier, la débâcle de l’Euro mais aussi le bellicisme sans moyen réels de tenir les pays que l’OTAN occupe, le fiasco irakien, la ridicule expédition de Libye et désormais les menaces sur la Syrie et L’Iran acentuent la crise de crédibilité face au dollar.

Cette décision doit être replacée dans le contexte de la stratégie de la Chine en Asie où en pratiquant une politique régionale d’avantages mutuels et de non intervention dans les politiques locales, un respect des souveraineté et la création d’échanges systématiques mutuellement avantageux. la Chine a réussi dans cette zone non seulement à dénouer des conflits traditionnels avec le Japon mais aussi avec le Viet-Nam (encore plus difficiles à dénouer) mais encore à apparaître comme la force économiqur capable d’empêcher l’extension de la crise venue des Etats-Unis et de l’Europe.

Cette décision se comprend d’ailleurs aussi par rapport à la crise de l’euro et le fait que les échanges commerciaux entre la Chine et ke Japon n’ont cessé de s’étendre, le Japon vendant plutôt les biens d’équipement, faisant donc des transferts de technologie et la Chine des biens de consommation à des prix défiant toute concurrence. Jusqu’à présent les échanges étaient réglés en dollars et l’accord prévoit que désormais leurs entreprises préféreront le yen et le Yuan.
Cet accord n’est pas le premier du genre, il y a deux ou trois mois un accord semblable a été signé avec la Russie et avec des banques centrales d’Asie et surtout sud-américaines où ils vont dans le sens voulu par Chavez de se dégager de l’impact du dollar, du FMI et de toutes les institutions qui consacrent la suprématie des Etats-Unis à travers sa capacité de monnaie de réserve. Mais le Japon est plus caractéristique dans la mesure où il s’agit là de l’allié traditionnel des Etats-Unis et Chine et Japon sont les deux pays ayant le plus de réserve d’obligations des EtatsUnis. Comme il n’existe pas de marché du yuan comme il existe un marché du dollar ou même de l’euro, le japon va accumuler des réserves sans que pour autant la Chine ait à changer la convertabilité de sa monnaie.

Enfin il faut voir que la Chine peut agir ainsi sans faire monter le cours du Yuan en maitrisant le taux de leur monnaie (100 yuan font 15 dollars) parce que Pekin conserve le contrôle de sa monnaie, il s’agit d’un secteur tout à fait nationalisé et entrant dans un système de planification. La Chine ne veut pas l’hégémonie, elle veut pour elle et d’autres pays du sud échapper au fait que toutes les matières premières, énergétiques en particulier ont des prix fixés en dollars, une monnaie de facturation et de réglement,ce qui fait que quand un pays veut acheter du blé, du pétrole ou n’importe quoi il est obligé d’acheter du dollar pour payer la facture. Les etats-Unis n’ont qu’à faire agir la planche à billet que les autres pays doivent acheter pour pratiquer les échanges et donc constituer des réserves.

La Chine tente donc avec l’accord d’un nombre grandissant de pays de changer le système en instituant un troc à l’échelle mondiale et en commençant à faire du yuan une monnaie de réserve tout en continuant à contrôler le taux du yuan et en empchant la baisse du dollar. L’euro a raté par soumission aux Etats-Unis la possibilité qu’espérait de lui les pays du sud et les émergeants de sortir de la dictature du dollar, il est évident qu’aujourd’hui il n’est plus en état de présenter une alternative et la Chine avec le Yuan s’est glissé dans cette situation pour bouleverser la donne.
J’avais écrit il y a quelques années les chapitres des Etats-Unis de Mal empire, ces leçons de résistance qui nous viennent du Sud, dans lequel j’annonçais à la fois l’unification de l’Amérique latine et la manière dont la Chine est en train de permettre un changement mondial et de nouveau rapports sud-sud. Nous y sommes et la Chine est en train de fournir les moyens à ce renversement. tandis que l’Amérique latine a mis en place le CELAC qui est une grande étape dans l’indépendance de ce continent traditionnel lieu de ressources de matière première poir les Etats-unis.
Nous franchisson un nouveau seuil dans l’évolution avec l’accord d’échange monétaire avec le Japon. le phénomène extraordinaire est cette fois le changement japonais qui face à la crise transforme de fait sa relation aux Etats-unis et rentre dans ce qui peut paraître une nouvelle alliance.
je signale également un autre événement important qui n’a pas manqué de provoquer l’intérêt de Pekin, les manoeuvres de la marine iranienne dans le détroit d’ormuz et de fait la menace de bloquer le détroit d’ormuz. pour ceux qui l’ignoreraient par le détroit transite 40 % de l’énergie mondiale et une bonne partie de l’énergie de la Chine et de l’Europe. le blocage du détroit d’ormuz cela peut faire monter le baril à deux cent euros et là il ne reste plus qu’à vivre de crèpes sur un feu de bois
Quand on élargit un peu son champ de vision on trouve d’un ridicule achevé les fanfaronnades de la france tout juste capable d’aller pilonner un petit pays de 6 millions d’habitants sans se rendre compte de ce qui est en train de se mettre en place à l’échelle mondiale. cela rend encore plus ridicules les réactions de la classe politique française face à la demande de prêt à la Chine comme si la Chine avait besoin de l’euro, Le ridicule en matière de vision de la Chine n’avait d’équivalent que l’unanimité à soutenir le bellicisme du président sarkozy et les folies otanesques. L’histoire jugera sévérement ce moment de décadence ubuesque des anciennes grandes puissances qui sont actuellement en guerre avec toute la planète qui semble marquer une volonté grandissante de les isoler.
Danielle Bleitrach


mercredi 21 décembre 2011

LA CELAC: UN ACONTECIMIENTO CONSIDERABLE.



CELAC: DOS PROYECTOS EN PUGNA
Sin duda que la creación de la CELAC ha sido uno de los principales acontecimientos que tuvieron lugar en el plano regional en muchos años. La sola idea de una organización que reúna a los países latinoamericanos y caribeños sin la asfixiante presencia de Estados Unidos y Canadá es una muy buena noticia y permite abrigar esperanzas de que la tradicional prepotencia con que la Casa Blanca manejaba los asuntos del área tropezará de ahora en más con crecientes obstáculos.
Claro que la “presunción hegemónica” del imperio no se desvanecerá por la creación de esta organización, pero sus mandatos ya no tendrán el automático asentimiento del pasado cuando un úkase de Washington produjo en 1962 el destierro de Cuba del sistema interamericano.
De todos modos, convendría dejar de lado excesivos entusiasmos porque poner en marcha efectivamente la CELAC, es decir, convertirla en la protagonista que se haga merecedora de las grandes esperanzas en ella depositadas, no será tarea sencilla. Su creación es un logro importantísimo, pero por ahora es apenas un proyecto que, para ser eficaz, deberá ser capaz de convertirse en una organización; es decir, en un sujeto dotado de suficientes capacidades de intervención en el ámbito de Nuestra América. Pero, como veremos más adelante, no es ese el proyecto que proponen los gobiernos de la derecha latinoamericana con la bendición de la Casa Blanca.
La inusitada gravedad de la crisis capitalista en curso hizo que hasta los gobiernos más derechistas de la región consintieran en unirse a la CELAC. Es un gesto importantísimo y sería tan errado minimizar su trascendencia y el mal trago que esto significó para Washington como exagerar el impacto inmediato que habrá de tener la CELAC. No es un misterio para nadie que la extrema heterogeneidad sociopolítica del continente (desde la Revolución Cubana hasta el régimen títere de Porfirio Lobo en Honduras -instalado por la Casa Blanca al derrocar a Mel Zelaya- pasando por Santos, Calderón, Martinelli, Chinchilla, Cristina, Dilma, el “Pepe” Mujica, Humala hasta llegar a Chávez, Evo y Correa) habrá de constituirse en un muy serio obstáculo a la hora de pasar del inconsecuente plano de los discursos a las acciones concretas en candentes asuntos regionales. Pongamos un par de ejemplos: uno, es bien sabido que Washington dispone de grandes partidas presupuestarias así como “asesores” y otros recursos para “ayudar” a actores locales que en diversos países hostigan o procuran desestabilizar (cuando no derrocar) a gobiernos que no son de su agrado. Bolivia, Ecuador y Venezuela, además de Cuba, son blancos favoritos de estas políticas. Si en muchos casos esta ingerencia imperial se procesa a través de organizaciones de pantalla, en otros el involucramiento en la política de los países latinoamericanos se realiza de forma abierta, directa e inmediata por las agencias u organismos federales como la DEA, la CIA y la USAID, entre los más importantes. ¿Será posible que la CELAC condene esas prácticas intervencionistas del imperio y tome las decisiones requeridas para neutralizarlas, habida cuenta de su carácter violatorio de la legalidad internacional y su naturaleza profundamente antidemocrática? Parece muy poco probable, si bien bajo algunas circunstancias extremas podría tal vez haber excepciones. ¿Habrá unanimidad en respaldar una política de ese tipo o a otra -y este es el segundo y más crucial ejemplo- que exigiera poner fin al status colonial de Puerto Rico? No parece; tal vez haya sido por eso que varios gobiernos -entre ellos Chile, Colombia y México- insistieron en que todas las decisiones de la CELAC debían adoptarse por unanimidad, temerosos de que los gobiernos más radicales de la región pudieran llegar a constituir una circunstancial mayoría que disguste a los ocupantes de la Casa Blanca y entorpezca las “amigables relaciones” que varios países latinoamericanos y caribeños mantienen con Washington. Por algo los gobiernos que quieren que la CELAC sea un organismo efectivo y no un periódico torneo de discursos están viendo la forma de instituir una normativa que exija una mayoría calificada (en qué proporción es algo que todavía no ha sido decidido) para adoptar las decisiones de la institución.
En relación a este tema el Canciller chileno Alfredo Moreno expresó con absoluta claridad la postura del imperialismo cuando dijo que “la CELAC será un foro y no una organización, que no tendrá sede, secretariado, burocracia ni nada de eso”. Para Moreno, representativo de la derecha latinoamericana, de lo que se trata es de esterilizar un proyecto, de castrarlo a poco de nacer, para reducirlo a una intrascendente sucesión de “cumbres presidenciales” (2012 en Chile, 2013 en Cuba, 2014 probablemente en Costa Rica). Por eso quien finalmente presidirá la CELAC durante este próximo año no será otro que Sebastián Piñera. No hace falta aguzar demasiado la vista para percibir que un proyecto de este tipo, “descafeínado”, es el que respaldará la derecha latinoamericana, cuya carta de identidad es el servilismo y la genuflexión antes los dictados del imperio. Pero hay otro proyecto para la CELAC: en línea con el programa bolivariano del Congreso Anfictiónico de 1826 y con los anhelos de Artigas, San Martín, Sucre, Martí, Morazán, Sandino y tantos otros patriotas latinoamericanos y caribeños. Un proyecto que hace medio siglo fue brillantemente sintetizado en la Segunda Declaración de La Habana, impulsada por Fidel, Raúl y el Che. En fin: la disputa entre los dos proyectos será inevitable, y las circunstancias históricas (profundización de la crisis general del capitalismo, intervencionismo norteamericano en la región, maduración de la conciencia política de nuestros pueblos, etcétera) irán moviendo el fiel de la balanza, ojalá en que un sentido positivo. Hay que recordar que los baluartes de la influencia norteamericana en la región: Piñera, Santos y Calderón, se encuentran sentados sobre un polvorín que puede estallar en cualquier momento.
La actitud de Washington hasta ahora ha sido la de esperar a que se desenvuelvan los acontecimientos. El lanzamiento de la CELAC ha sido una muy mala noticia para el imperio, pero sabe que todavía cuenta con varias cartas en sus manos. Sabe, por ejemplo, que tiene varios “Caballos de Troya” dentro de la incipiente organización y que en cuanto lo considere oportuno se pondrán dócilmente a su servicio para implementar las órdenes emanadas desde la Casa Blanca. Sabe también que su incansable labor de desestabilización de los gobiernos más radicales puede debilitarlos, creándoles dificultades que afecten su protagonismo en el marco de la CELAC. Sabe, por último, que sus cantos de sirena hacia los gobiernos de la así llamada “centroizquierda” (Argentina, Brasil, Uruguay, ¿Perú?) puede tentar a algún gobernante a desertar del proyecto emancipador que se encuentra en las raíces históricas de la CELAC y que fueran actualizadas por Fidel, Raúl, Chávez, Evo y Correa, para no nombrar sino las principales figuras. Los gestos reconciliatorios de Obama con el gobierno de Cristina Fernández y la permanente labor de seducción que la Casa Blanca ejerce sobre Brasilia se encuadran inequívocamente como piezas de esta estrategia. Separar a la Argentina y el Brasil del proyecto radical de la CELAC, aislar a Chávez, Evo y Correa y, de paso, ajustar más el torniquete del bloqueo contra la Revolución Cubana. El imperio no dejará nada librado al azar. El premio es muy grande: 20 millones de kilómetros cuadrados, un mercado de 600 millones de habitantes, siete de los diez principales productores de minerales estratégicos del mundo, la mitad del agua dulce y de la biodiversidad del planeta tierra, además de petróleo, gas, energéticos de todo tipo y alimentos como para saciar el hambre de más de mil millones de personas. Y, como lo recordaba el Che, “América Latina es la retaguardia estratégica de Estados Unidos”, y bajo las actuales condiciones de crisis económica internacional y acelerada descomposición del precario “orden mundial” creado por Washington desde la posguerra esa retaguardia adquiere un valor supremo. Por eso debemos librar la batalla por la CELAC, para que el proyecto emancipador que le dio nacimiento sea quien finalmente prevalezca y abra aquellas grandes alamedas de las que hablara Salvador Allende en su último discurso, y por las cuales transitarían nuestros pueblos en su larga marcha hacia la justicia, la libertad, la autodeterminación nacional y la democracia.

Source: Cubadebate




dimanche 18 décembre 2011

LA CELAC: TRENTE TROIS ÉTATS AMÉRICAINS RÉUNIS SANS LES USA NI LE CANADA !!

source : People’s World, 5 décembre 2011
traduit de l’anglais par Marc Harpon pour Changement de Société




AMÉRIQUE LATINE: LE LEADERSHIP US A DU PLOMB DANS L'AILE.



En arrivant à Caracas le 2 décembre pour les deux jours de la réunion inaugurale de la Communauté d’États latino-américains et caraïbes, le président Cubain Raul Castro a dit à des journaliste que « pour la première fois de l’histoire nous aurons une organisation de Notre Amérique…C’est [peut-être] le plus grand évènement en 200 ans de semi-indépendance Latino-Américaine et Caribéenne. »


Le héros national cubain José Marti avait désigné le territoire situé entre le Rio Grande du Texas et la Terre de Feu, comme « Notre Amérique ».


Les chefs d’États et leurs ministres étaient sur le point d’établir une organisation de 33 nations pour promouvoir l’intégration régionale, le bien commun et la survie dans un monde en proie à de multiples crises. La CELAC reprend le flambeau de la cause de l’unification, restée en sommeil depuis l’échec du Congrès de Panama du libérateur Simon Bolivar.



Le Canada et les États-Unis sont les seuls pays de l’hémisphère Occidental à ne pas faire partie de la CELAC. Les architectes de la CELAC disent que la participation d’alliés des États-Unis comme la Colombie, le Mexique, le Pérou et le Chili témoigne de l’ouverture du nouveau groupe.


Les délégués étaient optimistes. La présidente brésilienne Dilma Rousseff a affirmé : « Jamais ce continent n’avait eu auparavant une si grande opportunité d’avoir un rôle international important ». Maria Emma Meija, secrétaire générale de l’Union des Nations Sud Américaines (UNSAUR), a acquiescé : « L'Amérique latine vit une renaissance culturelle, économique, et politique sans précédent et est aujourd’hui un exemple pour le monde. »
Rousseff a signalé que la croissance économique en Amérique Latine dépassait celle de l’Europe et des États-Unis. En effet, l’Amérique Latine, avec 550 millions d’habitants, a les plus grosses réserves pétrolières du monde et 30% de son eau potable. C’est la plus grande région productrice d’aliments au monde.


Les observateurs font du président vénézuélien Hugo Chavez et de l’ex-président brésilien Luiz Ignacio Lula Da Silva les principaux promoteurs de la CELAC. Un sommet inaugural prévu pour Juillet 2011 a été repoussé à décembre, du fait de la maladie d’Hugo Chavez.


Les dirigeants de la CELAC ont approuvé une « Déclaration de Caracas » en 39 points. D’après l’article 28, la CELAC est « le seul mécanisme de dialogue et de réconciliation auquel souscrivent 33 pays latino-américains et caribéens et la plus haute expression de la volonté d’unité dans la diversité ». L’article 23 appelle au respect du droit international, à des solutions pacifiques aux différends, à l’interdiction de l’usage de la force, à l’autodétermination, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale, à la non ingérence et à la protection et la promotion des droits de l’homme et de la démocratie. » La CELAC fournira « des instruments pour garantir la mise en œuvre de tout cela. »


Le document salue l’actuel bicentenaire de l’indépendance face à l’Espagne et célèbre le développement durable, un « monde multipolaire et démocratique » et « toutes les cultures, races et groupes ethniques ». Il dénonce les occupations militaires étrangères. L’article 13 souligne la contribution apportée par l’indépendance haïtienne au début du dix-neuvième siècle à la libération de l’Amérique Latine.
La CELAC a adopté un « Plan d’Action de Caracas 2011 ». Des projets ont été faits pour créer des groupes de travail et des séminaires pour faire face, au niveau régional et sous-régional, à des questions comme la crise financière internationale, les nouvelles institutions financières et les nouveaux outils financiers latino-américains ( parmi lesquels un système Latino-américain et caribéen de tarifs préférentiels), la protection de l’environnement, le développement économique et le développement durable. La CELAC met en place des mécanismes pour la coopération régionale dans les télécommunications, le transport commercial, la protection des migrants et la lutte contre la faim, la pauvreté et l’analphabétisme.


La CELAC est en gestation depuis des années, et a ses racines dans le groupe de Contadora dans les années 1980 et la formation en 1986 du Groupe de Rio faisant la promotion de l’intégration, qui comprenait 23 pays avant de céder la place à la CELAC. Le Sommet sur le développement et l’intégration Latino-américains et Caribéens (CALC), formé en 2008, a servi de prédécesseur immédiat à la CELAC.
LA CELAC se réunira de nouveau au Chili en 2012, à Cuba en 2013 et au Costa Rica en 2014. Les dirigeants de la CELAC voient la réunion de Cuba comme une façon de se faire pardonner l’exclusion de Cuba du sein de l’Organisation des États Américains (OEA), fomentée par les États-Unis. Les États-Unis ont lancé l’OEA en 1948 pour poursuivre leur programme anticommuniste en Amérique Latine. Le journaliste chilien Ernesto Carmona a exprimé ce que pensent beaucoup en prédisant : « Avec le temps, la CELAC mettra fin à l’anachronisme de l’OEA »
En fait, comme l’a souligné l’an dernier l’analyste uruguayen très respecté Raul Zibechi, « la création de la CELAC fait partie d’un rééquilibrage global et continental, caractérisé par le déclin de l’hégémonie étasunienne et la montée d’un groupe de blocs régionaux qui font partie du nouvel équilibre mondial. »


PS de Pedrito: quelle chaîne de nos télés l'a seulement évoqué?

vendredi 16 décembre 2011

L'ART D'ÊTRE GRAND MÈRE ET LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE.

Publié par histoireetsociete le décembre 8, 2011 dans Economie, Europe

Avant-propos.


Ce texte a été écrit par Danielle BLEITRACH. Une grande dame, avec une "tête bien pleine", une grande dame humaniste, sans autre ambition que de servir et faire avancer la vérité historique. Qui a souffert, comme des millions de personnes comme elle, de son identité: père et mari déportés en camps de concentration. Une militante sans carte - comme des centaines de milliers ou des millions d'autres, trahis dans leur idéal - et sans concession avec les arrangements politiciens, une combattante admirable et courageuse, comme il y en a peu dans ce monde où les strapontins électoraux s'échangent sous la table pour justifier le prix des trahisons présentes et futures des carriéristes appointés, dont feront les frais les citoyens les plus pauvres et les plus vulnérables: courageuse jusqu'à l'abnégation et la mise au ban de notre ancien parti, dont je ne fus qu'un rouage, mais dont elle aurait pu être et rester une éminente dirigeante.


C'est une discussion entre une mamie et son petit-fils, entre Danielle et Adlane. Sur des choses simples et cruelles qui divisent et opposent encore les hommes: une leçon de vie, profitable à chacun, pour peu qu'il veuille bien rechercher pourquoi l'autre est-il "autre".


Avec toute la respectueuse admiration de Pedrito.


Cet été Adlane et moi dans la campagne aixoise..
Tous les samedis sous les prétextes pédagogiques les plus fallacieux je passe la journée avec l’aîné de mes petits enfants Adlane. Il y a parfois dans les mots et dans le regard de l’enfant qui raconte son école l’écho de ce dialogue un peu socratique entre une grand mère et son petit fils. La plus délicieuse des récompenses.

Ainsi aujourd’hui samedi 10 décembre 2011, Adlane m’a expliqué comment il avait interrompu le cours de son professeur d’histoire pour parler de sa mamy.
Mais il faut que je fasse un détour, le professeur, un officier à la retraite, leur narrait les méfaits de Staline, mais comme justement c’est un gradé de l’armée il n’avait pu s’empêcher de leur décrire en homme de l’art la manière dont l’armée rouge avait tenu tête aux troupes allemandes. Il n’avait aucune sympathie pour les communistes mais de l’admiration pour l’armée rouge. Mon petit fils en avait retenu une idée, ma foi pas tout à fait inexacte, qui était que deux pays avaient résisté jusqu’au bout: la Grande Bretagne et l’Union Soviétique. En bon officier, en homme de métier, le professeur avait manifesté son mépris face à la faiblesse de l’engagement des Etats-Unis. En ce qui concerne Staline il les avait incité à se poser des questions qui ne manquaient pas de pertinence. Pourquoi, se demandait-il, ce dictateur paranoïaque qui n’avait confiance en personne avait-il cru malgré tous les avis que Hitler n’attaquerait pas ? Et il avait ajouté que Staline avait eu le tort de démolir les chefs de l’armée rouge et d’affaiblir la force populaire de cette armée . Comment à partir de là ouvrir le dialogue sur l’Histoire? Qui exactement a subi la répression, il n’est plus resté aucun membre du Comité central du temps de Lénine? Staline ne se méfiait-il pas d’abord des cercles du pouvoir? Comment se fait-il que ceux qui ont vécu en Union Soviétique en gardent de la nostalgie et ne se reconnaissent pas dans cette image que l’on brosse de leur passé. Est-ce que c’est simplement la colère éprouvée devant la promesse d’un changement trahie, l’injustice subie qui va s’agravant, la perte d’un empire ? L’incapacité de comprendre ce qui se passe ? Comme nous… Comme nous… Là Adlane qui s’intéresse à la politique et aux élections m’a demandé “qu’est-ce qu’ils veulent dire avec leur histoire de triple A ?” Je lui ai promis que pendant les vacances de la Noël nous discuterions de tout ça, de l’économie de la crise, mais aujourd’hui nous étions en train de comprendre ce qu’était l’histoire.


C’est trés important l’Histoire, imagine un homme qui a perdu la mémoire et bien une société c’est pareil, elle est perdue. mais comment savoir ce qui a réellement existé, c’est difficile..
Qu’est ce que Staline, le Stalinisme, pourquoi donne-t-on à un seul homme une telle importance, est-ce que c’était comme un Tsar? Je lui ai passé des extraits d’Ivan le terrible d’Eisenstein où est décrit ce lien avec le peuple russe qu’ont eu certains tsars et dirigeants russes, d’Ivan le Terrible à Staline en passant par Pierre le Grand. Dans le film il y a cette image d’Ivan le terrible se retirant hors de Moscou silhouette sombre entre Don Quichotte et le diable… et le peuple russe venant le rechercher en longues files sombres sur la neige blanche… Ou encore ces dernières images dans laquelle est décrit l’enfoncement dans l’ivrognerie et la paranoïa avec des compagnons indignes. Il y a là quelque chose de l’ordre de l’impossible pour poursuivre la Révolution, un pouvoir isolé dans un palais et qui ne peut plus avoir confiance dans ses pairs. La paranoïa dont t’a parlé ton professeur a une raison politique : comment briser les élites, les boyards réactionnaires et les féodaux, les popes pour faire avancer à marche forcée cet immense pays?

Et alors j’ai raconté à mon petit fils trois anecdotes d’une étrange similitude: Ivan le Terrible et Pierre le Grand faisant mourir sous la torture leurs propres fils qui complotent avec les forces réactionnaires et prétendent restaurer l’ordre ancien. Pour Staline, il y avait aussi la réponse celèbre quand son fils Iakov qui servait dans l’Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale fut capturé par la Wehrmacht entre la Pologne et l’Ukraine. Les Allemands ont proposé de l’échanger contre Friedrich Paulus, feld-maréchal allemand capturé par les Soviétiques après la bataille de Stalingrad. Staline a refusé en déclarant que l’on n’échangeait pas un maréchal (Friedrich Paulus) avec un lieutenant (Iakov Djougachvili). Peut-être est-ce du patriotisme comme le héros de la Nouvelle de Stendhal que nous venions de travailler en français (Vanina Vanini) où le carbonaro refuse l’amour de cette aristocrate et il la repousse comme un monstre parce que pour le sauver elle a trahi la cause de l’indépendance italienne. Quand on se bat pour quelque chose en quoi l’on croit on agit parfois ainsi et cela explique l’attachement du peuple…

Mais c’est un aussi un pouvoir désincarné que rien ne peut atteindre, qui a perdu tout lien affectif . Peut-être qu’il se condamne à ne pas avoir de postérité parce qu’il ne produit que des dirigeants asservis, terrorisés.. prêts à retourner à la réaction. Oui mais il n’y avait pas que Staline, il y avait des institutions, des organisations, la société existait, qu’est ce qu’on en connaît ? De temps en temps je lui demandais: “est-ce que tu comprends ce que je te dis?”. Il hochait la tête et s’inquiétait: “on ne peut pas accepter cela; quelqu’un comme Staline qui envoie quelqu’un en prison parce qu’il a des opinions différentes, tu es d’accord mamy ?” Oui mais les autres sont si terribles et on laissé ce pays faire seul la Révolution, quasiment seul vaincre la terrible armée nazie et puis est-ce qu’on nous écoute nous aujourd’hui ? Tu vois: réfléchir à tout ça c’est important non seulement pour ce qui s’est passé hier mais pour ce qu’on voudrait qui se passe aujourd’hui, les choix et les décisions, le vote devrait avoir lieu sur des questions comme ça. Est-ce que tu crois que mamy voudrait que tu vives en dictature mais elle s’inquiète pour ce que sera ton avenir, sur ce que tu pourras réaliser de ta vie… Alors tu vois je pense qu’il faut continuer à refuser l’injustice…

Et c’est là que mon petit fils me raconte qu’à la suite de la précédente discussion que nous avons eu sur le sujet, il est intervenu dans le cours d’histoire en disant: “Ma mamy a organisé une minute de silence à la mort de Joseph Staline. Parce qu’il avait mené la résistance au nom de tous les peuples y compris celui que l’on nomme allemand. Et comme elle est juive, Staline a été à la tête de l’armée rouge son libérateur”. Le professeur a ri et dit “ta mamy n’avait pas tort!”
Je lui ai demandé , est-ce qu’il n’a pas été étonné que tu ais une mamy juive ? Adlane a dit que pendant le cours ils prenaient des notes et ils n’avaient pas beaucoup le temps de discuter, il avait simplement ri et manifesté un certain accord avec ma vision historique. Et puis Adlane est passé à d’autres questions ayant trait cette fois à cette autre partie africaine du monde à laquelle il est aussi lié. Il m’a demandé pourquoi Hitler n’était pas allé envahir le reste du bassin méditerranéen, là nous avons pu envisager la situation des empires coloniaux et de leur rôle, ainsi que celui du rôle des troupes venues du Maghreb et d’Afrique dans la libération de l’Italie et même de Marseille. Je lui décrivais la montée vers Notre Dame de la Garde, les troupes allemandes qui tiraient d’en haut et les tabors marocains qui montaient au péril de leur vie. Le tank qu’il connaissait et qui était resté là comme un témoignage dont peu de gens connaissent le sens.
Après toute cette discussion sur la deuxième guerre mondiale il y a eu entre nous un moment d’une grande force. Nous étions en train de parler de la libération d’Auschwitz par l’armée rouge et alors je lui ai demandé s’il pouvait accomplir quelque chose pour moi. Tu sais Adlane, lui ai-je dit, je me demande si ce serait quelque chose de trop lourd pour toi ou si tu es prêt à faire cela: j’ai décidé de me faire brûler après ma mort. J’avais envisagé de mettre mes cendres dans la tombe de mon époux mais j’ai fait cadeau de ce tombeau au parti communiste… Vu la manière dont ces gens m’ont traitée je ne peux même pas espérer reposer aux côtés de mon mari, alors j’ai bien réfléchi je voudrais que tu ailles jeter mes cendres sur la terre d’Auschwitz. Et je lui ai lu le texte que j’ai inscrit sur mon blog, celui de Didi Huberman dans son livre Ecorces, où il décrit le sol de Birkenau où se poursuit le travail de la mort au point que quand la pluie le lave, remontent les esquilles et fragments… C’est un trés beau texte trés calme, rasseréné, une promenade cosmique, un étang, des grenouilles, l’écorce des bouleaux et la persistance dans le sol des vestiges broyés d’une population équivalente d’une ville comme Marseille rien que dans ce lieu, la capitale de tous les enfers. En lisant ce texte de Didi-Huberman, j’ai su que dans cet immense cimetière mêler mes cendres à celles de ce million d’êtres humains était un hymne à la vie, à la survie de l’humanité.

Adlane m’a dit “Mamy, je peux faire cela je te le promets, d’ailleurs quand tu mourras je serai un homme et je pourrais accomplir sans problème ma promesse.”
Je l’ai remercié et je lui ai expliqué pour qu’il ne se trompe pas sur le sens de cet acte: “ tu comprends mes cendres là-bas c’est aussi être aux côtés de mon mari qui fut déporté, affirmer ma solidarité avec les victimes et dire plus jamais ça, c’est continuer à me battre comme je me suis toujours battue. J’aurais pu de la même manière faire jeter mes cendres à Hiroshima”. Adlane a secoué la tête: “mamy c’est trop loin, laisse les japonais et les Chinois régler leurs problèmes occupons-nous de chez nous. Cette promesse solenelle d’un adolescent, un acte d’amour qui naturalisait mon petit-fils algérien en citoyen du Yiddishland.
Quelle victoire sur ce qui me blesse en ce moment, ce négationnisme, cet antisémitisme qui instrumentalisent la lutte du peuple palestinien, la dévoient, que cet enfant me faisant la promesse d’aller déposer les cendres chez nous, là où le continent européen saigne. Cette promesse si grave d’un enfant marquant son accès à l’histoire, sa reconnaissance du fait que rien n’est compréhensible en prétendant occulter cette mort qui continue à travailler notre temps et déplace les enjeux au coeur de la méditerranée… Un montage comme chez Einsenstein où la foule s’individualise dans cette mère qui remonte un enfant mort dans les bras sur les escaliers d’Odessa en allant affronter la mitraille des troupes du tsar.

Danielle Bleitrach

jeudi 15 décembre 2011

14 ET 15 JUILLET 2012: 25 ème CÉRET DE TOROS.



C'est un rayon de soleil qui nous parvient de Céret, dans ces jours gris de Décembre où l'aficion a pris ses quartiers d'hiver. Merci à l'ADAC pour ce programme qui nous a apporté un coin de ciel de rêve à espérer, jusqu'à Juillet prochain.


Les encastes proposés sont à la hauteur des espérances ou des exigences du peuple des amoureux du toro-toro, qui envahira la cité du haut Vallespir pour cette feria attendue tant par les aficionados français qu'espagnols, puisqu'on rencontre en Catalogne française de plus en plus de passionnés venus de toute la péninsule voisine, notamment des Madrilènes, des Valenciens, des amis de Teruel, de Guipuzcoa....



25 ° CÉRET DE TOROS: L'ÉVÈNEMENT TORISTA.

Samedi 14 JUILLET 2012- 18 heures


6 toros 6 de Don José Joaquín MORENO DE SILVA
De Palma Del Río (Córdoba)
Encaste : Marqués de Saltillo


Dimanche 15 JUILLET 2012 - 11 heures :


6 novillos 6 Des Herederos de Don Jose Maria ESCOBAR

et de Don Mauricio SOLER ESCOBAR de La Puebla Del Río (Sevilla)
Encaste : Conde de Santa Coloma via Graciliano Pérez Tabernero e Joaquín Buendía Peña


Dimanche 15 JUILLET 2012 - 18 heures :

6 toros 6 de Don José ESCOLAR GIL

de Lanzahita (Ávila)
Encaste : Marqués de Albaserrada


Fernando ROBLEÑO
Único espada...

Plus d'informations en rubrique campo ou en cliquant sur les fers

C'est un petit fils de Graciliano PEREZ TABERNERO, -dont les toros étaient autrefois élevés dans le Campo Charro,- et Il lui aura qui a pour nom Mauricio SOLER ESCOBAR, qui a repris le ganado de son grand père. Et qui l'a raffraîchi grâce à des sementales de Joaquim BUENDIA et des vaches de San MARTIN. L'éleveur a déclaré qu'il appréciait l'aficion française, et spécialement celle de CÉRET, et il lui manifeste évidemment sa gratitude pour l'opportunité qui lui est offerte, avec le lot de novillos qu'il présentera dans le ruedo catalan, le 15 juillet au matin. Il lui aura fallu, a-t-il ajouté, beaucoup d'années de travail et de sacrifices, pour récupérer cette ganaderia, avec ses énormes probèmes de consanguinité, ce qui se traduisit notamment par des animaux avec peu de tête, avant qu'il ne renouvelle mères et sementales. Aujourd'hui, les cardenos appartiennent à l"ancien fer, du grand père, les toros à robe noire étant ceux de son propre fer. Mauricio SOLER ESCOBAR soulogne également les nombreuses difficultés auxquellex doivent faire face les ganaderos propriétaires de ces encastes, peu ou pas du tout du goût des toreritos et du monde de la corrida dite "moderne". Sujet que tous les aficionados qui se promènent sur les blogs taurins déplorent depuis longtemps.




MORENO DE SILVA, SOLER ESCOBAR, ESCOLAR GIL !!!

L'ADAC a mis, comme toujours, peut-être plus encore que de coutume, les petits plats dans les grands.


Aficionados, les 14 et 15 JUILLET prochains, n'oubliez pas le grand rendez-vous taurin de CÉRET de TOROS.

Ici, on défend la corrida. La vraie!

BILLET D'HUMEUR SUR LES SONDAGES.

MENTIR PEUT RAPPORTER GROS !

Souvenons-nous : Il y a 6 ans, le 29 Mai 2005, 55% des Français rejetaient la proposition du gouvernement de d'établir une Constitution pour l'EUROPE.

Malgré le matraquage incessant et conjointement mené par l'UMPS.

Ce qui n'a pas empêché, depuis ce vote sanction, les politiciens de droite comme les socialistes de continuer à rouler dans la farine, comme s'il ne s'était rien passé, le peuple majoritaire qui s'était nettement et clairement opposé à leurs manoeuvres.

Et ce qui n'empêche pas, 6 ans après, que nous découvrions un nouveau sondage sur le sujet, sur la "Dépêche du Midi", le grand journal de la démocratie où l'on ne peut publier une opinion ou un article quelconque, qu'à la condition de lécher les bottes- pour rester courtois, parce qu'ils exigent bien plus, - des petits potentats locaux et régionaux membres des réseaux politico-sociaux en place.

De faire allégeance aux réseaux UMPS.

Un nouveau "sondage", le centième, peut-être plus encore, ces dernières semaines, - abus de sondages = manipulation des cerveaux - qui ne sert à rien que de prouver une nouvelle fois qu'on est pris pour des billes! Ou des jambons! Au choix de chacun de nous!

D'après ce "sondage", évidemment truqué et bidon, puisqu'il ne sert qu'à noircir des pages pour amuser ou endormir la galerie, une " majorité" voit dans l'Europe une " source d'espoir!"

Et voilà! Les Sarkollande, Cohn-Bendit et consort étant tous ensemble toujours d'accord sur le fond, promouvoir l'Europe des banquiers et des affairistes, on nous refait le coup de la "majorité" des Français!

Dans ces conditions, pourquoi devoir choisir entre eux?

Proccédé incroyable, grotesque, loufoque, surtout méprisable, tout ce que vous voudrez: depuis des années, je n'entends râler autour de moi que des gens majoritairement opposés à l'Europe du fric, regrettant le franc, et accusant l'euro des hausses insupportables des prix à la consommation: par exemple, en 10 ans, le prix du pain a doublé. Pendant que les salaires stagnent, les retraites diminuent, la précarité s'étend. Et un sondage veut nous faire avaler que nous sommes majoritairement d'accord ave le désastre politique actuel?

Où les riches sont de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres?

Où l'Europe va nous sauver du naufrage?

Télé particulièrement pourrie, où des bouffons à gros revenus s'agitent dans des programmes de variétés débiles, presse aux mains des "journalistes" menteurs, courroie de transmission du système....

Le mensonge se paye probablement très bien, puisqu'on se bouscule au portillon des réseaux, et le stalinisme du 21° siècle a su se parer des ors de la démocratie, sans que peu de monde ne s'en émeuve.


La démocratie libérale qui n'autorise aucune différence, main de fer dans un gant de velours.

mardi 13 décembre 2011

PARADOJA DE LA CORRIDA: LOS QUE VIVEN DE ELLA LA ASESINAN DE MIL MANERAS.

Effectivement, et çà n'est pas le moindre des paradoxes de la corrida, ce sont ceux qui en vivent - je dirais presque un peu trop grassement, pour ce qui concerne notamment le "peloton de tête", ce qui ne veut pas dire les meilleurs- qui assassinent la corrida. Et de mille façons, cela, tous les aficionados le déplorent et le dénoncent depuis des lustres. Il y a longtemps que nous assistons à la dégradation du spectacle en lui-même: d'abord par la faiblesse de plus en plus récurrente des toros, leur annoblissement, par la génétique, l'abandon du tercio de pique, remplacé tantôt par un simulâcre de piquette, le plus souvent par UNE SEULE pique meurtrière trasera, bien au milieu du dos, qui mettra à genoux un animal déjà faible, quand il n'est pas en plus afeité; il n'y a plus de lidia sérieuse, ou très - trop - rarement, mais des capotazos multiples, désordonnés, à la sauvette, qui décomposent l'animal, alors qu'il faut le dominer tout en le mettant en valeur, il y a en plus les peones qui font cogner les animaux contre les planches pour les esquinter un peu plus, puis bêlent ensuite leurs "bièèèènnnn, bièèènnnn", planqués depuis les burladeros pour provoquer les palmas des gogos, il y a les mises à mort hasardeuses, les épées qui ressortent des cartilages, il y a les bajonazos, les golletazos, avec leur corrollaire: le spectacle répugnant des flots de sang qui sortent des naseaux d'un animal massacré à la sauvette, signe d'une épée scandaleuse, et les ignares debout, qui malgré l'horreur de l'image applaudissent le lamentable forfait de leur maestreau favori en agitant frénétiquement mouchoirs ou casquettes, et en hurlant vers un palco aux abois, contraint d'accorder une oreille, si ce n'est pas deux, sous peine de bronca majuscule, pour une épée de voyou qui eût en son temps provoqué la bronca, certes, mais pas contre le président, comme c'est le cas aujourd'hui, mais contre le matador honteux. Aujourd'hui, en effet, les trop rares présidents sérieux et modérés, sont souvent conspués par des publics d'ignares, de gogos avides de triomphitude pour le danseur aux bas roses. Et çà commence avec les banderilles, quand le matador, pour se faire prier, pour chauffer les gradins occupés par les "spectateurs", fait mine de rester dans le callejon: " Maestreau! Maestreau! " Et le maestrop sort enfin pour prendre les bâtons, sous l'ovation des gogos déjà satisfaits. Car les spectateurs n'ont d'yeux que pour les mimiques, les gestes, et même les trampas, du maestrooo.


Mais aujourd'hui, après les corridas sans mise à mort, ces spectacles lamentables auxquels se sont lamentablement prêtés dans les ferias d'Amérique du Sud, "nos figuras", sans aucune honte, sans se poser de questions, quant à la crise que traverse la fiesta brava, quant aux conséquences négatives prévisibles sur la corrida et son avenir, déjà pourtant bien sombre, après ce simulâcre qui condamne la corrida à brève échéance à un banal spectacle, dernière étape avant la fin des taureaux de combat, notre Castella national s'est crû autorisé à frapper un grand coup, en déclarant, je cite :


"Les toreros, nous ne sommes pas là pour tuer, mais pour toréer. Le public ne vient pas pour voir comment on tue un toro, il vient pour voir de l'art. Le fait de tuer un toro n'est qu'un aspect de cet art"


Ce petit monsieur, à qui les gens qui l'entourent ont depuis longtemps apprécié l'étendue des "capacités" -, a qui on a sans aucun doute trop facilement gonflé le melon, a dû oublier - mais l'a -t-il jamais su?- que la corrida n'est pas un sport quelconque, ni une quelconque activité lucrative. La corrida obéit à des règles qui doivent être scrupuleusement respectées. On en vient à penser, qu'à force d'oublier ses règles, de les transgresser, de les fouler aux pieds, de tricher avec la lidia fondamentale, de manipuler les gogos qui applaudissent n'importe quoi, ces figuritas se croient autorisées de modifier les rites, d'inventer leurs propres règles, et de les appliquer. Jusqu'à oser prétendre que la mise à mort n'est qu'un aspect non indispensable, une éventualité(?) de la corrida. Alors que la corrida commence par l'épreuve de la pique - tester la bravoure du toro - et doit se terminer obligatoirement par la suerte de matar, avec l'épée, et rien d'autre, pas même avec le descabello, généralement asséné aujourd'hui à toro vif, comme on le on en voit trop souvent avec des matadors que no pueden ni no saben matar


Castella a déclaré que la faena commence aujourd'hui à partir d'un certain nombre - élevé - de passes, alors qu'autrefois, deux ou trois passes de muleta servaient à dominer, à cadrer le toro, avant de l'estoquer. Selon lui, donc, autrefois, ce toreo n'était pas "art". Il n'a été atteint que grâce aux multiples passes grâce auxquelles les toreros prétendent que leur activité est qualifiée d'"art".


Si on suit un tel raisonnement de farfelu, CÙCHARES, son inventeur, JOSELITO "EL GALLO", MARCIAL LALANDA, DOMINGO ORTEGA, et tant d'autres gloires qui ont magnifié la corrida et la tauromachie, ne furent donc que de pauvres ignorants, à côté de ces brillants artistes d'aujourd'hui, çà n'était que des rustres, des primaires, qui prétendaient que leur toreo, conclu par l'estocade en toda ley, était "ART". Mesurons-nous la chance que nous avons, nous, les témoins de cette corrida "moderne" qui se veut - qu'ils veulent - sans mise à mort, de connaitre de tels phénomènes s'habillant de lumières, puis dansant à prix d'or dans des ballets "taurins"devant des borregos, dans une parodie de corrida, recevant des trophées en simili? Ils nous disent que nous nous sommes trompés, pendant des siècles, puisque, il fallait le faire, ils affirment que la lidia ne nécessite plus de tuer un toro en public.


A les écouter, il n'est donc pas nécessaire d'élever des toros de combat, tout au plus, des collaborateurs, mais cela, il y a longtemps que c'est de règle. Pas d'épreuve de bravoure, pique bientôt effacée, les boeufs domec-stiqués avec ou sans fundas feront l'affaire dans leur rôle de figurant standardisé. Les lobbies anti-corrida peuvent se frotter les mains: ils ont gagné la première manche, la plus importante, avec le concours et la complicité de tous nos taurinos - toreros , ganaderos à leur botte, empresas, tous adictos a la corrida moderne- véreux. Parce que le ver est depuis longtemps dans le fruit, pour faire de tels ravages, sans provoquer les foudres de l'aficion consciente, mais cocufiée, et crucifiée. ¡ Todos cabrones ! Comme le combat d'un taureau dans l'arène, conclu par sa mort, n'est plus qu'un spectacle inutile et cruel, il faut que tout devienne "light", on peut donc tourner la page, avec le grâcieux concours de nos "taurinos".


Messieurs les adeptes de la corrida moderne, voilà où conduit cette permissivité qui s'invite aujourd'hui dans les ruedos, au point que le Juli -autre abus, mais plus personne ne s'en offusque- prétend que c'est le public qui doit attribuer les trophées. Mais pour qui se prennent ces figuritas? Qui va les recadrer, avant qu'ils ne décident demain s'ils vont ou non estoquer le toro, et accomplir ainsi ou le refuser l'acte final obligatoire de la corrida?


Il y a des lustres que les aficionados qui dénoncent le scandale et le danger de la corrida dite moderne, crient dans le désert, c'est-à-dire au milieu de spectateurs souvent hostiles, que le petit mundillo des callejons manipule d'autant mieux que ces gens-là ne viennent que pour applaudir et récompenser les pires saloperies, leur aficion se résume au mouchoir blanc, souvent à la tenue rouge et blanche, dans les plazas chics et à la mode qu'il est inutile de nommer, tellement leurs abonnés sont ignarement dociles. Au point que les derniers aficionados se rabattent vers ce qu'il reste de sérieux et d'authentique, ce que ici nous connaissons également tous. Au risque de se répéter, mais çà en vaut la peine, jusqu'à la fin jusqu'à ce que l'on me prouve que nos efforts et nos protestations n'auront servi à rien, et pour éviter que de nouveaux Castella ne viennent lui donner le coup de puntilla qui la tuerait définitivement, pour sauver, préserver, l'authenticité de la corrida, il faut que les acteurs, tous les acteurs qui opèrent dans les ruedos, respectent la lidia du toro, en respectant d'abord l'intégrité du toro, il faut- oui, il faut - que cesse le scandale de la pique meurtrière, sans aucune retenue, sans crainte de sanction, par des piqueros aux ordres du petit chef, blessure destinée à réduire l'animal à l'état de larve, de toutou, de perritoro, afin qu'il puisse juste tenir debout, pour permettre ensuite à l"artiste" de briller devant une bestiole anesthésiée par la douleur, une bestiole sans jus ni cornes.

Il faut que les toreros réapprennent enfin et surtout à respecter la lidia authentique, pour respecter comme il se doit, celui qui paye pour assister à la corrida: le public. Ne commander ni la musique, ni le palco, ni exiger des trophées immérités! Cada uno en su sitio!


Le grand perdant - sans parler de nous, les passionnés, les puristes- sera, évidemment, le monde ganadero, depuis longtemps déjà aux abois. Puisque malgré les efforts désespérés et la résistance au rouleau compresseur ambiant du mono encaste dévastateur, de quelques poignées d'aficionados, les échos alarmants ne manquent jamais de parvenir jusqu'à nous. En dernier, ne murmure-t-on pas aujourd'hui que SANCHEZ ARJONA vendrait ses "Coquillas". Nouveau coup dur, d'autant que les ganaderos de cette trempe méritent une autre issue.


Le règne des pegapases et de la superficialité va-t-il triompher de l'authenticité? Peut-il y avoir un sursaut de l'aficion, afin de renvoyer dans les cordes les adversaires déclarés - en son sein- de la corrida? Que valent dans les arènes et dans les "affaires" de ce monde taurin des gens comme le représentant de Béziers, qui, au congrès de l'UVTF, a volé au secours du petit monsieur? Personne n'a pu lui voler dans les plumes, avec la vigueur nécessaire, pour le ramener à la raison?


Je garderai pour la fin, et pour illustrer la faiblesse d'analyse et de raisonnement de Castella et de ses pairs, cette déclaration de Domingo ORTEGA, en 1950: "Comment se fait-il, qu'au bout de 40 passes, le toro ne soit pas dominé? La réponse est simple! c'est parce que le torero n'a pas toréé: il a fait des passes!"


Et Gregorio COROCHANO, qui déclarait un jour: " on torée et on danse avec la ceinture". Et il ajoutait avec ironie:" parfois, dans des attitudes équivoques, certaines femmes toréent, alors que certains toreros dansent".


Voilà! Tout est dit. Et pour ma part, je peux aimer des danseurs, mais surtout pas avec une muleta. Chacun son métier. Toréer: oui ! Danser: NON!


La corrida est un combat, elle doit le rester!

samedi 10 décembre 2011

RODELLONES DEL 10 DE DICIEMBRE: UN AÑO EXCEPCIONAL PARA LAS SETAS, REGALO DE LA NATURALEZA.




J'ai toujours su et apprécié que les bois du GERS soient peuplés de trésors, que l'on cueille habituellement de MAI jusqu'en OCTOBRE pour les girolles, ainsi que pour le commun des champignons, oronges, bolets bai, coulemelles, cèpes de tremble, bolets roux,etc..., et de OCTOBRE à NOVEMBRE pour les plus tardifs: les pieds de mouton. ( champignons blanc crème sur la photo)



Il me souvient d'avoir découvert çà et là, certaines années, un cèpe, pas plus, au cours des premiers frimats. Mais jamais je n'avais connu pareil miracle un 10 décembre, après les 5 kgs cueillis la semaine passée: tous frais, plus fermes et plus beaux les uns que les autres, hormis les deux qui dépassaient ensemble le kilo, et qui ont fini à la poële le jour même.



La cueillette des champignons a ceci de merveilleux: en plus de la promenade de santé à travers bois qu'elle nous impose pour tenter de les débusquer, le seul fait de les découvrir et de se pencher pour les ramasser est un moment magique, auquel s'ajoute le rêve de partager un peu plus tard un régal de gourmet et un bon moment de convivialité, avec des êtres chers, autour de la table familiale.



Des bons moments, sains, dans le silence, seulement troublé çà et là par le battement d'ailes des palombes qui se posent au-dessus de nous, au prix unique d'avancer la jambe, à travers ronces, futaies et taillis, dans une faena champêtre," la pierna pa'alante, soñando de toros, como siempre, y no de pegapases con borregos invàlidos"

lundi 5 décembre 2011

LA CORRIDA-CIRCUS A LAS VENTAS: LE GLAS POUR L'AFICION.

LE CIRQUE TAURIN RASSEMBLE SES ARTISTES

Je croyais avoir tout vu sur la dégénérescence de la fiesta, je l’ai écrit ici maintes fois, mais je suis à chaque jour un peu plus surpris de voir à quel point la corrida circus me désole en se déshonorant.

Depuis toujours ici nous parlons de tout ce qui concerne les choses qui se rapportent à la tauromachie., parce que nous savons, et les faits le démontrent jour après jour, que seul chacun de nous ne peut rien, parce qu’ils – les taurinos - ont décidé d’en finir avec la corrida authentique. Avec cette fête rigoureusement intègre que nous ont transmis nos prédécesseurs et qui n’existe plus, mis à part dans quelques petites arènes françaises, mais surtout pas dans celles que gèrent les marchands de brouillard et les empresas taurins premiers ennemis de la corrida.


Cette année, on a pu constater plusieurs évènements qui corroborent ce que nous avons toujours affirmé – « nous », les aficionados (note du traducteur) : ceux qui se sont constitués en G10, c'est-à-dire les artisans apôtres du toreo décaféiné, les éleveurs tricheurs avec leur organisation destinée à couvrir leur fraude, les empresas ayant déjà leur propre « amicale ». Mais de plus, aujourd’hui, deux d’entre eux qui s’arrachaient les yeux il y a peu, viennent de faire la paix et de se réunir pour réduire un peu plus la corrida en une mascarade.(voir les arènes de las Ventas, à MADRID, que CASAS partage dorénavant avec d'autres affairistes partisans de la corrida "moderne" ). Ce qui prouve une nouvelle fois que ce sont les empresas qui sont les principaux responsables de la crise qui affecte la fiesta brava.

Il y a très longtemps que nous répétons que les uniques arènes qui garantissent encore à la corrida un peu de sa dignité sont celles qui sont gérées par un groupe d’aficionados, c'est-à-dire un comité, une commission, qui donne un avis déterminant dans le choix des cartels.

L’unique moyen de sauver la corrida est un contrôle rigoureux assuré par les aficionados. C’est si vrai que dans la plupart des arènes régies par une commission d’aficionados, les pressions que tentent d’imposer les taurinos font que même si l’intégrité risque de ne pas être parfaitement respectée, en définitive ce sont ces groupes d’aficionados qui décident quel type de corrida choisir pour leur arène.


Malgré les manœuvres du monde taurin appuyé par les groupes satellites à ses ordres, les aficionados militants ne baissent ni les bras ni la voix, que ce soit contre les figuritas ou des empresas. Mais nous ne sommes divisés par rien , sinon les distances, ce qui ne nous empêche pas d’appuyer les actions des uns et des autres pour tenter de mettre un terme à cette saloperie de tricherie organisée par ceux qui en vivent.

Mais sûr que la mascarade ne s’arrêtera pas comme çà. Car avec le net, les touiters et facebuques, beaucoup de prétendus aficionados dociles se retrouvent unis, amis, solidaires, et complices des tricheurs dans 99% des cas, la préoccupation des gogos étant surtout d'éviter de parler des choses qui fachent le mundillo - la fiesta propre, par exemple - mais de continuer à lécher le cul des tueurs de la fiesta, de les laisser combiner leurs magouilles en paix, d' accepter sans réagir combines, fraude, et tricheries, de continuer à disserter pour ne rien changer, de faire les beaux sans faire de vagues.

Tout le monde il est beau, tout le monde il est honnête, tout le monde il est gentil. Ces agneaux dociles posent parfois une question, savoir par exemple ce que nous aimons, mais ils continuent de ne rien voir, de tout accepter, si bien que la mascarade de la corrida-circus n’est pas prête de s’achever.

Écrit et publié par TONI "EL CHOFRE" le 28 Novembre 2011

Traduit - le plus fidèlement possible, dans l'esprit- par Pedrito.

samedi 3 décembre 2011

VUELTA SOBRE UN DIA PARA EL RECUERDO































A LAS DOCE EN PUNTO


TARDE













L'EXCELLENTE PEÑA "AL VIOLIN", SOUS LA BAGUETTE MAGISTRALE DE DANIÈLE DUPOUY-SISTERON





















Quelques images de la journée des 11 encastes de SAINT SEVER, le 11 -11 -11.


Chapeau la JEUNE AFICION !


A l'heure où l'avenir de la corrida est de plus en plus incertain, par la faute de ceux qui n'en ont fait qu'un spectacle lucratif, quelle leçon de courage et de clairvoyance, dont devraient s'inspirer la plupart des organisateurs de la corrida cirque, de la pseudo corrida du mono encaste commercial pour vedettes pipoles, qui s'auto-dispensent d'affronter le TORO-TORO mais se gavent malgré tout et sans aucune honte de notre fric d'aficionados, laissant les miettes du gateau aux seconds couteaux qui ont, eux, le courage d'affronter les élevages dont les premiers ne veulent pas entendre parler!


Bravo encore aux courageux organisateurs de la journée du 11 Novembre: ils ont prouvé qu'ils sont les véritables aficionados, garants de la survie de la fiesta brava.


D'autres avant moi, et mieux que moi, ont longuement parlé du résultat technique par lui-même.


Pour ma part, qqs détails me reviennent en tête, notamment une faiblesse générale récurrente, chez la plupart des novillos présentés. Plus la mansedumbre du VALRUBIO( Vega Villar), la malchance du Coquilla de MARIANO CIFUENTES, qui se brisa la corne gauche, la bonne tenue du ATANASIO FERNANDEZ de Pascal FASOLO, qui poussa quatre fois, malgré une pique dans l'épaule, et mit constamment fernando CRUZ en danger, - le novillo méritait pour moi une mention- le GUSTAL de CAMPOCERRADO - Arranz- qui a littéralement mangé Raul VELASCO, puis finit par le secouer méchamment, le Santa Coloma enfin de ANDRÉS CELESTINO GARCIA, qui s'écroula après avoir cogné dans les tablas, torito caniche le plus décevant de la matinée.


Puis vient la novillada, après le repas express un tantinet bâclé, faute de dessert et café. Mon voisin m'annonce au palco :"Sophie PESSAC qui n'y connait rien"!(sic). Le PABLO MAYORAL, encasté -il mourra à genoux après plusieurs épées hasardeuses- mais faible,lui aussi, et Cortès qui torée sur la passage, sans dominio. Le MURUBE - novillo de CASTILLEJO DE HUEBRA- se révèle d'une extrême noblesse, il charge des deux côtés sans rechigner, bouche fermée,Borja JIMENEZ termine par une lassante - trop longue- faenita en rond. Entière au deuxième essai.


C'est un triste exemplaire de CRUZ MADRUGA qui nous est proposé, si faible qu'il s'affale à maintes reprises, et le toreo brusque de Tiago SANTOS n'arrange pas les choses. Invalide, le novillo trouve le moyen de promener son faible opposant, qui manie l'épée aussi mal que le leurre. Au suivant! Le URCOLA, propriété de VICTORINO, présent dans le callejon, prend les commandes, et CORTÈS subit. Puis se ressaisit. Bon novillo, que de trop nombreux capotazos ont endommagé, mais garçon souvent dominé. Bouche fermée, le novillo reçut un semblant de faena, muleta souvent aérienne, donc pas ou trop peu dans les canons, mon seul désaccord avec Florent. Puis une volée d'épées atravesadas. Catastrophique!


Le Pedrajas de Jean Louis DARRÉ est long comme un Miura. Mais faible. Un peu de caste et noblesse, certes, mais peu de forces. Et JIMENEZ le fait passer fuera de cacho. Et le rejette loin de la muleta. "Da màs pena que miedo", me susurre TONI sur un ton désabusé. C'est clair: il nous fait plus de mal que de peur. Picotazo, avant 1/3 d'épée.


Enfin sort le BALTASAR IBAN. Que Tiago SANTOS a le mauvais goût de vouloir banderiller: résultat catastrophique! Image désastreuse: une pelote de couturière d'où émergent da,ns tous les sens des aiguilles. Le novillo charge, sans se faire prier, mais le poignet du portugais est toujours aussi sec, le mouvement saccadé n'autorise aucun temple. Le novillo garde tête haute et bouche fermée, le toreo de profil n'a évidemment sur lui aucun effet dominateur, hormis l'illusion que peut en retirer son jeune opposant. "Esbrouffe", murmure un voisin. Pour terminer aussi mal que commencé, pinchazo, mete y saca, puis entière sur le côté. Grosse marge de progression!




Mais que la journée fut belle, avec les copains retrouvés. Quasiment familiale. Et une très belle entrée, pour cette tarde, dont nous gardons un précieux souvenir.




Merci encore, la Peña Jeune Aficion.