vendredi 24 avril 2020

1942 au bon beurre -2020 au bon masque

Publié le 24 Avril 2020
Les lieux de cultures
et de loisirs 
resteront fermés ?
Aidons donc le petit commerce.
Le mairies devront s'y employer

1942 au bon beurre -2020 au bon masque
Quand le Bon Beurre de 1942 prépare sa reconversion en 2020.



Ainsi donc,nonobstant les avis de l’académie de médecine et même d’un pourtant féal conseil de l’ordre des médecins, il apparaît que son altesse Touthenmacronaparte en sa immense science et grande sapience, a décidé qu’avant c’était mieux de ne pas en avoir, et qu’après cela sera obligatoire.

La santé publique étant une responsabilité constitutionnelle du gouvernement, celui-ci persistant à démontrer qu’en la matière aussi il fallait changer, sa majesté – que son nom soit vénéré jusqu’à la fin des générations survivantes – après avoir asséché les finances communales, leur délègue l’obligation de pourvoir à la fourniture dans des conditions à qu'elles ont à elle-même de décider cette fourniture à leur population.

Sa ministre des potiches aussi hilarantes que terrifiantes, après avoir vérifié ses sources auprès du ministre de la pompe à fric et les services chargés du petit commerce  notamment une certaine Agnès Pannier-Runacher (vous savez la spécialiste boursière qui conseille de laver tout son livret A dans des actions quand la bourse s’effondre – expression de la solidarité inter capitaliste) , la dame donc,  ayant confirmé que la nicotine pouvait sans problème faire son entrée concurrentielle face à la Chloroquine. Le lieu était tout trouvé.

Les masques puisque c’est d’eux qu’il s’agit vont être mis à disposition mais dans le cadre d’un espace de concurrence libre et non faussée.  Le président de l'association des patrons de bureaux de tabac, après les timbres, les billets de train et avant les patchs à la nicotine à fait acte de candidature. Ne reste plus qu’à faire entrer le le gel hydroalcoolique  dans les gains du loto, les tickets de PMU chez le dentiste, l’état civil au pompes funèbres et la boucle sera bouclée.

Faut-il rappeler, cela vaut pour les masques comme pour le prix du timbre ou du KW  d'électricité, le service public, c'est l'égalité de traitement en tout point du territoire dans une République une et indivisible chargée d'en garantir cette continuité ? 


Rédigé par Canaille le Rouge

DEMAIN, C'EST DÉJÀ AUJOURD'HUI, ET CE N'EST DÉJÀ PLUS HIER....



Peuples confinés, États confinés, même combat ? par Michel Raimbaud

jeudi 23 avril 2020, par Comité Valmy

Le coronavirus met à nu les mutations de l’équilibre international : obnubilé par les sanctions et centré sur lui-même, l’Occident accepte mal la perte de son hégémonie face à la montée d’un bloc eurasien ouvert sur le monde.
Nous sommes désormais plus de quatre milliards à vivre en résidence surveillée. On la dira citoyenne si l’on est bon public. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le phénomène du « confinement » a pris une extension sidérante, faisant souffler sur la planète un vent de surréalisme. On glosera longtemps sur l’origine de ce mystérieux virus qui a précipité notre monde familier vers un avenir inquiétant.
Faut-il pour autant céder à la folie ambiante en reléguant au rang de souvenir la mutation géopolitique qui, depuis une dizaine d’années, refaçonne le monde sur de nouvelles bases. Si cette vague de fond n’était qu’une illusion d’illuminé, aurait-on vraiment dramatisé le virus comme on l’a fait ? A moins que la pandémie n’ait été un catalyseur propice à l’avènement du « nouvel ordre » messianiste prophétisé par Kissinger, Attali, Gordon Brown, Bill Gates et consorts ? C’est l’issue de l’affrontement en cours entre le bloc atlantique, maître du monde menacé dans son hégémonie, et le challenger eurasien à direction russo-chinoise qui tranchera. En effet, si la « vague corona » n’est pas un épisode banal, c’est surtout en raison du chaos qu’elle a semé en cent jours. Provoquer le « confinement » d’une bonne moitié de l’humanité, sur les cinq continents, relève du jamais-vu. Innombrables seront donc, de part et d’autre de l’Atlantique, là où l’on recense 90% des infectés et des morts, les experts ou justiciers qui diront l’avenir sans avoir rien vu venir. Avant de tirer des plans sur la comète pour réparer l’incommensurable dégât, ils devront en tout cas remiser leurs idées préconçues qui ont volé en éclats. Le confinement généralisé complété par un confinement audiovisuel omniprésent à haute dose de coronavirus se prête mal à une révision déchirante, mais les faits sont têtus.
Le bloc atlantique a perdu sa suprématie globale et son magistère intellectuel ou moral. Dur à admettre pour les Trump, Pence, Pompeo, Bolton et Cie, mais aussi pour la gent occidentaliste. Les effets de manche sur la mort cérébrale de l’OTAN ou le déclin de l’Occident sonnent faux tant est enraciné le nombrilisme. Le coronavirus aura ruiné l’image de l’Amérique et de l’Europe, et c’est auprès de l’Organisation de coopération de Shanghai (Chine, Russie et alliés asiatiques) que la plupart des pays, même les plus inattendus, auront cherché assistance.
La Chine, première à juguler le fléau, est très sollicitée. Forte d’un prestige certain, elle affirme son leadership. Son aide à l’Italie, abandonnée par ses partenaires européens, voire à la France, ne passe pas inaperçue… La Russie a lancé elle aussi des opérations de secours à destination de l’Italie (matériel de dépistage et de désinfection, médecins, virologues et épidémiologistes) et de seize autres pays : membres de l’Union économique eurasienne (ex-URSS), Iran, Egypte, Venezuela, Corée du Nord, Mongolie. La Serbie a choisi de faire appel à Moscou et Pékin.
Cette implication des grands de l’Eurasie a de l’impact. Médiatisation ? Ni plus ni moins que naguère les « grandes démocraties ». D’ailleurs, que pourraient médiatiser nos médias de révérence, sinon le cynisme égocentrique des occidentaux, la vanité de leurs leçons, leur acharnement dans des guerres illégales et la fin de leur monopole humanitaire, cheval de bataille pour l’ingérence. D’où la campagne de mensonges sur les pays qui fâchent : la Chine « responsable » de la pandémie (Trump demande indemnisation), la Russie accusée de « surmilitarisation », l’Iran, la Syrie…
On a espéré en vain que les Européens décrètent une trêve des sanctions et menaces d’ingérence, occupés comme ils le sont par le corona. Aux Etats-Unis, l’arrivée en trombe du virus a déchaîné une rage de sanctions tous azimuts. Or, celles-ci, devenues l’arme majeure de la stratégie de l’Amérique et de l’Union européenne, ont précisément pour but d’entraver le fonctionnement d’un Etat, d’étrangler son économie et d’empêcher son peuple de vivre. En ces temps coroniques, elles ont pour résultat d’interdire les importations de médicaments et matériels sanitaires et de rendre impossible la réparation des équipements. On confine bien les populations, pourquoi se priverait-on de « confiner » les Etats ?
Un rappel à ce propos. C’est la disparition de l’URSS qui, en 1991, avait permis à l’Amérique de prendre le contrôle du Conseil de sécurité, autorité suprême (chapitre VII de la charte de l’ONU) en matière de maintien de la paix, sécurité internationale et règlement des conflits, et ce en lui substituant une « communauté internationale » toxique, incarnée par un triumvirat au comportement « préoccupant ». Washington pouvait dès lors infliger des sanctions de tous ordres (restrictions à la circulation des biens, des personnes, des valeurs financières, embargos sur des produits ou des armes, gels d’avoirs) à l’encontre des Etats « voyous » accusés de ne pas respecter la légalité internationale en matière de non-prolifération des armes interdites, lutte contre le terrorisme et « gouvernance ». Une évidence s’imposerait au fil des ans : les Etats voyous ne sont pas forcément ceux que traque notre « troïka ». Les résultats sont connus : entre « chaos créateur », « théorie du fou » de Nixon/Kissinger et « responsabilité de protéger », les Etats-Unis, leur cœur battant israélien et leurs supplétifs européens, pensent être en mesure d’entretenir partout un désordre sans fin, à l’ombre de la nouvelle peste coronique.
Si la Chine et la Russie, déjà cibles de lourdes sanctions, doivent être traitées avec précaution, l’arrogante patrie du Bien se défoule sur ceux qui dans son arrière-cour la défient. Cuba, qui a développé une médecine de pointe, dépêchant près de 600 spécialistes vers quatorze destinations (y compris Italie, France d’Outre-Mer et Caraïbes, Syrie), irrite certes l’Oncle Sam vieillissant, mais le vétéran de l’embargo yankee a fait ses preuves. C’est donc le Venezuela, détenteur d’immenses réserves pétrolières, qui est la cible « latine » par excellence. Qu’il soit victime du virus ne fait qu’exciter chez Trump et ses sbires un acharnement « viral » qui se manifeste par des sanctions meurtrières et dévastatrices. Des experts onusiens les qualifient de « crimes contre l’humanité », « s’apparentant à une action génocidaire », ajoutant que « dans un monde décent, leurs architectes devraient être emprisonnés à vie ». L’objectif avoué est de capturer Maduro, accusé de narcotrafic, et de le remplacer par un fantoche. En attendant, le coût des dépistages du covid se trouve propulsé à des niveaux exorbitants et le FMI a refusé le prêt demandé par Caracas. Paris et Londres appuient cette agression grossière, envoyant des navires dans les parages au prétexte d’aider à la lutte contre la pandémie (sic).
« Le coronavirus signifie que l’Amérique est totalement brisée. Trump devrait sortir de l’enfer syrien », écrit Doug Bandow le 22 mars dans The American Interest. En attendant, agressée par la coalition hybride que l’on sait, théâtre de la guerre « invisible et sans fin » menée par Trump et ses alliés pour interdire paix et reconstruction, et occupée illégalement à l’est de l’Euphrate pour « contrôler le pétrole », la Syrie est en outre frappée depuis 2011 par une pléthore de sanctions occidentales sadiques.... C’est dramatique pour un pays dévasté, alors que le coronavirus y a fait son apparition. Est également criminel le siège imposé par Washington à Téhéran, résistant depuis 1979 aux sanctions occidentales. Confronté à la réescalade engagée par Trump, l’Iran est durement affecté par la pandémie. Pour ces pays de « l’Axe de la résistance », l’interdiction de commercer en dollars vise à empêcher tout achat de médicaments et d’équipements sanitaires, alors qu’ils sont économiquement étranglés. Comment compter sur des Européens velléitaires dont le coronavirus est le seul horizon et les sanctions le seul outil politique ?
« Soyez humains, levez les sanctions pour tous les pays et mettez fin à toutes vos guerres contre tous les pays. Cessez de fabriquer des armes et tournez-vous vers l’humanité… ». Cet appel d’une journaliste syrienne fera-t-il réfléchir ? C’est mal parti. Rohani rappelle que l’Amérique n’est pas seulement responsable de la mort d’un Iranien toutes les dix minutes, mais qu’elle menace la vie du monde, et il met l’Europe en garde : Qom n’est pas si loin de Londres ou de Paris. Khamenei aurait-il tort d’invectiver Washington ? : « Vous êtes des insolents, des oppresseurs, des terroristes ». Il n’y a que la vérité qui blesse.
Michel Raimbaud - 23 avril 2020
Ancien diplomate et essayiste, Michel Raimbaud a publié plusieurs ouvrages, notamment Tempête sur le Grand Moyen-Orient (2e édition 2017) et Les guerres de Syrie (2019).

L’ÉVANGÉLISTE PRÉSIDENT US TRUMP SUGGÈRE DES "INJECTIONS" DE DÉSINFECTANT POUR "NETTOYER" LES POUMONS DU CORONAVIRUS

Donald Trump

Trump suggère des «injections» de désinfectant pour «nettoyer» les poumons du coronavirus, les médecins en stupeur

© AFP 2020 ALEX WONG

Lors de son point de presse quotidien du jeudi 23 avril Donald Trump a donné suite à la présentation des résultats préliminaires d’une étude sur l’effet de la chaleur, de l’humidité et des UV pour traiter le coronavirus. Dans sa réflexion à haute voix, il a suggéré le recours aux ultraviolets et aux désinfectants, laissant les médecins sans voix.
Après qu’un responsable du département de la Sécurité intérieure a présenté lors d’un point de presse à la Maison-Blanche les résultats préliminaires d’une étude sur le rôle de la chaleur, de l’humidité et des ultraviolets (UV) du soleil dans la neutralisation du coronavirus, ainsi que sur le puissant effet des désinfectants, Donald Trump a réfléchi à la possibilité de proposer un traitement aux UV avec des injections de désinfectants.
«Supposons qu’on frappe le corps avec une énorme quantité d’ultraviolets ou juste une lumière très puissante. Et je pense que vous avez dit que cela n'avait pas été vérifié, mais que vous alliez le tester», s’est-il adressé à Bill Bryan, le responsable du département de la Sécurité intérieure, rapporte le Washington Examiner.

De la lumière à l’intérieur du corps

«Et j'ai dit, supposons qu’on apporte de la lumière à l'intérieur du corps, ce qu’on peut faire à travers la peau ou d'une autre manière. Et je pense que vous avez dit que vous alliez le tester», a-t-il interrogé une nouvelle fois M.Bryan qui a répondu que certains allaient le tester.


© AP PHOTO / JOHN MINCHILLO
Donald Trump a alors abordé la possibilité d’utiliser des désinfectants.

«Et puis il y a le désinfectant, qui le détruit en une minute... Et est-il possible de faire quelque chose comme ça par injection à l'intérieur ou presque, comme un nettoyage. Parce que vous voyez que [le virus, ndlr] pénètre dans les poumons et qu'il y fait un énorme effet, il serait donc intéressant de vérifier cela.», a-t-il suggéré en s’adressant cette fois au docteur Deborah Birx, membre de son équipe de conseillers sur les questions de santé.
«Deborah, avez-vous déjà entendu parler de la chaleur ou de la lumière face à ce virus?», a insisté le Président américain pour préciser sa pensée.
«Pas en tant que traitement», a répliqué Deborah Birx. L'échange s'est ensuite arrêté.
Un pharmacien a appelé à ne surtout pas tester cette méthode, au nom de tous les toxicologues.
Blog de Jacques TOURTAUX

COVID-19 AU VIET-NÂM: 268 CAS ET .....ZÉRO DÉCÈS!!

L'insolente réussite du Vietnam face au Covid-19

Le Vietnam affiche un bilan impressionnant pour un pays de 93 millions d'habitants : 268 cas et zéro décès. Une stratégie gagnante qui repose sur une prise de conscience précoce de la menace et d'un isolement des personnes infectées.


  • 0603121298682_web_tete.jpg0603121298682_web_tete.jpgLe port du masque est de rigueur au Vietnam ainsi que les mesures de distanciation sociale dans, notamment, les files d'attente. (Manan Vatsyayana/AFP)
    Publié le 20 avr. 2020 à 16h51Mis à jour le 20 avr. 2020 à 18h07
    Difficile de faire mieux. Avec zéro mort officiellement et 268 cas, dont 202 guéris, le Vietnam affiche un des meilleurs bilans au monde face au Covid-19, avec Taïwan (6 morts, 420 cas). Un bilan peut être un peu sous évalué, mais jugé globalement crédible par l'Université John Hopkins, une référence sur la question. Hanoï affirme aussi n'avoir pas enregistré de nouveau cas depuis six jours.

    Identification et suivi des cas

    La performance est d'autant plus remarquable que ce pays de 94 millions d'habitants, sur une surface équivalente à seulement la moitié de la France, partage avec la Chine, d'où est partie l'épidémie, une frontière terrestre de mille kilomètres et dispose d'un faible revenu par habitant. 
    Une faiblesse dont les pouvoirs publics vietnamiens ont essayé de faire une force en optant pour une stratégie « low cost ». Pas de coûteux tests de dépistage à grande échelle, mais l'identification rapide et l'isolement impérieux des personnes infectées, ainsi que le suivi de leurs contacts. Près de 75.000 Vietnamiens ont ainsi été soumis à « quatorzaine » dans des camps militaires et des hôtels d'Etat. Six communes et quartiers ont aussi été coupés du monde.

    Une surveillance étroite

    Un suivi rendu possible par « le strict quadrillage de la société et la surveillance de la population pratiqué par la police et les cellules du parti », souligne Benoît de Tréglodé, de l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire et spécialiste du Vietnam. Une « forte intrusion dans la sphère individuelle qui ne constitue pas un enjeu politique dans ce pays à régime autoritaire », ajoute le chercheur, précisant que ce traçage « s'accompagne d'une politique de dénonciation publique des individus fautifs et, le cas échéant, d'un emprisonnement immédiat ». Une application mobile, NCOVI, a été lancée le 10 mars, pour inciter chacun à signaler sa condition sanitaire et être suivi en cas de contact avec une personne infectée. 
    Une surveillance qui peut choquer, certes, un Occidental dont la désinvolture, en revanche, sidère les Vietnamiens . Alors qu'en Europe, les premières mesures prophylactiques sérieuses n'ont été prises que fin février, le ministère vietnamien de la Santé alertait les agences publiques de santé dès le 16 janvier. Instruit par l'épidémie de SARS de 2003, Hanoï a installé quelques jours plus tard un comité de gestion de crise réunissant scientifiques et ministères, réquisitionné personnels de soins retraités et étudiants en médecine, supervisé une montée en puissance de la production de masques et interdit la réouverture des écoles le 13 février après les vacances du Têt. 

    La frontière avec Pékin fermée

    Surtout, Hanoï a suspendu le trafic aérien en provenance de Chine peu après l'enregistrement, le 23 janvier, du premier cas sur son territoire et a été, le 1er février, un des premiers pays, après la Russie, à fermer sa frontière terrestre avec la Chine, malgré les récriminations de Pékin et à rebours aussi des instructions de l'Organisation mondiale de la Santé. Et ce alors que « l'économie vietnamienne est très dépendante de la Chine, son premier partenaire commercial et son premier investisseur », souligne Benoît de Tréglodé. En outre, tout voyageur venant de l'étranger est soumis à une « quatorzaine ». 
    Des mesures jugées toutefois insuffisantes le 1er avril, quand le gouvernement a instauré un plan de confinement pour quinze jours : port du masque obligatoire en public, recommandation de ne pas sortir de chez soi - sauf motif essentiel - et interdiction de tout rassemblement. Le gouvernement a assoupli le plan vendredi dernier, tout en le prolongeant d'une semaine dans certaines régions jugées à risques. Un allègement prudent : si certains commerces rouvrent, ce n'est pas le cas des bars et restaurants et le port du masque demeure obligatoire. Hanoï se targue d'en avoir offert des centaines de milliers à la Russie et à son ancien ennemi devenu partenaire stratégique, les Etats-Unis … 
    Yves Bourdillon