mardi 29 mars 2011

LES THÉS LIPTON ET L'ÉLÉPHANT DÉCRÉTÉS DANGEREUX .

Stéphane HESSEL, avec son dernier cri lancé dans "INDIGNEZ-VOUS", ferait-il des émules?



Je reçois de mon ami Christophe DISEUR, une information relative aux marques de thé "LIPTON" et "L'ÉLÉPHANT", que je m'empresse de publier, en invitant les amis et lecteurs de ce blog à le faire connaître à leur tour le plus efficacement et rapidement possible: la meilleure réponse du grand public à la goujaterie et à la cupidité des responsables de cette délocalisation et à leurs actionnaires étant de boycotter leur marque, et de porter un coup d'arrêt à leurs prétentions criminelles et à leur insatiable soif d'enrichissement, au mépris des droits au travail et aux salaires décents des travailleurs d'Aubagne.

Exprimons ainsi notre solidarité aux salariés dont le seul crime est de défendre leur outil de travail pour faire vivre dignement leurs familles.

Voici le texte du message:



"La société qui fabrique les thés et tisanes "LIPTON" et "L'éléphant" ferme son usine en France (Aubagne) pour l'installer en Roumanie.


Elle s'oppose à une reprise par les salariés, elle vire tous les travailleurs uniquement pour augmenter ses bénéfices. L'usine était parfaitement rentable, mais les actionnaires veulent gagner plus d'argent en délocalisant.


OK !!!


Mais soyons logiques, boycottons leurs produits:qu'ils aillent chercher des clients en Roumanie!


BOYCOTT !!!


Faites suivre ce message si vous adhérez à son contenu et agissez en conséquence !!!


Indignez vous !!! "

dimanche 20 mars 2011

LA GUERRE ET LA MORT PAR LA SOIF DU PÉTROLE

LYBIE : derrière l’« amour de la liberté », une soif de pétrole jusqu’à la guerre !

Ben Ali et Moubarak étaient des dictateurs féroces qui opprimaient leurs peuples et ça ne posait de problème à personne (bien au contraire !) à l’Élysée, à l’Union européenne, au FMI, à l’ONU ou à la Maison Blanche.
En ce moment même, les Saoudiens massacrent à tour de bras à Bahreïn un peuple qui veut vivre libre et souverain et ça ne pose toujours de problème à personne.

L’ancienne ministre des Affaires étrangères proposait le savoir-faire des forces françaises en matière de sécurité pour mater la révolution du peuple tunisien... Aujourd’hui le gouvernement se découvre une soudaine passion pour la liberté et le soutien aux révolutions ?

Hélas, c’est une sinistre blague !
Après avoir armé, soutenu, défendu, vanté, caressé, gavé le colonel Kadhafi, les Occidentaux ne voient plus le vieux dictateur comme le meilleur cheval pour piller les énormes ressources en hydrocarbures (pétrole, gaz) du pays. Kadhafi ne tient plus son pays : l’extraction d’hydrocarbures est malmenée par cette révolution longue et difficile. Qui veut le pétrole veut au plus vite la fin de la révolution, quelle qu’en soit l’issue. Le plus facile leur semble sans doute d’en finir avec Kadhafi. Comment expliquer autrement qu’il ait fallu attendre si longtemps pour que l’ONU prenne position ? La situation n’est devenue un problème qu’à partir du moment où l’économie pétrolière a paru bloquée durablement.

La justification apportée par le porte-parole du gouvernement François Baroin sonne comme une sorte d’aveu. Il a précisé sur RTL qu’il ne s’agissait pas d’occuper la Libye mais d’aider le mouvement de révolte à prendre le dessus sur les forces de Mouammar Kadhafi.

S’il tient tant à se justifier, c’est bien pour dissimuler les véritables intentions de cet aventurisme guerrier.

Après « la guerre préventive », voici venu le temps de la « guerre solidaire ».
On nous rejoue l’interminable et horrible chansonnette de l’impérialisme que connaissait déjà Anatole France : on croit mourir pour la liberté, on meurt pour les industriels. La chanson du capitalisme tout simplement qui, comme disait Jaurès, porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage. Les frappes ne sont jamais « chirurgicales » ni les dommages « collatéraux ». A la fin, c’est toujours le peuple qui meurt. Le peuple des innocents, car les politiciens qui décrètent les guerres ne les font JAMAIS!

Le choix guerrier de la France et ses alliés est le premier pas vers la logique du pire.

Où en sommes-nous de la paix et de la liberté, en Afghanistan, en Irak ? Quel prix devra-t-on payer pour cette guerre, où allons nous nous fourrer, pour quel résultat?
Alors que nous sommes surarmés et suréquipés, et que nous ne sommes même pas foutus de libérer nos deux journalistes emprisonnés depuis 15 mois ?


mercredi 16 mars 2011

SIGNES DU TORO: LE JEU DE LA CAPE ET DE LA MULETA.

J'ai reçu de mon ami aficionado Alésien Serge copie du courriel qu'il a adressé à Joël Jacobi, rédacteur de "Signes du toro", pour se plaindre du traitement que son media réserve aux placitas toristas, ô combien méritantes, - le SILENCE -, au profit des férias des seules "grandes arènes", fussent-elles médiocres, comme c'est de plus en plus souvent le cas. J'en publie le texte, et au-dessous, mon commentaire, que j'ai aussitôt adressé à J.Jacobi, pour appuyer celui de Serge. Est-ce que nos démarches peuvent-elles encore servir à quelque chose? Les aficionados, des deux côtés des Pyrénées, n'ont droit depuis toujours qu'à un bâillon appliqué sur la bouche, le temps des broncas sur les tendidos a laissé la place au délire pañuelisto des gogos: mais nous aurons au moins lutté jusqu'à la fin pour dénoncer ce qui doit l'être, nous aurons tenté jusqu'au bout de sauver l'objet respectable de notre passion, la CORRIDA de TOROS, et non le spectacle truqué, et superficiel, de jeunes milliardaires trucidant des chèvres sans défense.
Bravo encore à Serge, pour sa conscience d'aficionado militant averti, nous vivons le temps des dictatures, notamment du fric, de son pouvoir, de tous les pouvoirs: une muraille, que d'autres abattront sans doute, mais à quel prix!
Abrazos à toi et à ton copain d'Alès, arène chère à notre coeur.
Voici son texte, et le mien plus bas

Salut Pedrito
j’ai interpellé FR3 (signes du toro) au sujet de la feria d’Ales qui n’apparait pas dans leur programme (ainsi que le site Corrida)
Sommes nous des pestiférés ou derangeons nous le mondillo avec les choix de feria toriste à Ales
cette année, ça devrait etre pas mal avec les toros de baltasar Iban et le retour du Fundi et d’aguilar
peut etre nous croiserons nous au Tempéras
j’ai prévu d’aller à Ceret en juillet avec le C.T Le Prolé d’ales mais nous n’avons pour le moment que les toros, en particulier Escolar gil
pour le moment, tres occupé !!
salut et fraternité
serge sabran


Monsieur JACOBI

Vous ne couvrez que les ferias "importantes", d'après le courriel que vous venez d'adresser à mon ami Serge Sabran.
Et donc vous délaissez les arènes qui respectent l'authenticité de la corrida, du moins tentent-elles ainsi de défendre la corrida telle qu'elle doit se dérouler, avec des toros, et non des "animalitos flojos, afeitados, noblisimos y drogados," comme disent et écrivent des aficionados espagnols de plus en plus nombreux sur leurs blogs, et avec le respect de l'épreuve ESSENTIELLE de la pique, cette phase totalement occultée par les empresas, taurinos commerciaux, toreros, palcos de paons incultes, et tous les medias - dont VOUS êtes- en recherche de sensationnel au détriment de la vérité de la fiesta brava: c'est ainsi que la moindre des bestioles anovillada, sans jus, sans défense, qui passe dix minutes d'agonie, à se coucher sur le sable, après une piquette "symbolique" -mais de quoi , de quel symbole ?- et un simulacre de "lidia" à 60 passes en rond arrachées une à une par un infirmier sans scrupule, ce qui fait hurler les antis de par la pitoyable image qu'elle donne de la corrida, cette pauvre bestiole finit par être indultée par les callejons relayés par des publics de plus en plus gogos, niais, sans aficion, pour lesquels un spectacle n'a de valeur que si lafigurita pipolisée et déifiée malgré ses tricheries et ses tares, repart avec des oreilles, rabos, jusqu'à ces INDULTOS crapuleux à répétition.

Au point que, moins il y a de toros-toros, moins il y a d'encastes variés, et plus il y a de la merde qui ressemble à un toro, plus les gens n'y voient que du feu, plus ils exigent le faux et la médiocrité, ou s'en satisfont et même en redemandent.

Tout çà pour vous dire que cà n'est pas le fanion de la culture et des traditions qui va sauver ce que nous aimons, parce que la corrida est bel et bien en train de mourir, par la faute de ceux qui auraient un peu de pouvoir pour la défendre comme il le faudrait, avec tout le sérieux nécessaire, mais qui n'en usent pas, qui baîllonnent depuis toujours l'aficion, prisonniers qu'ils sont de leurs INTÈRÊTS et - ou - de la démagogie ambiante, à commencer par les "grandes" arènes qui continuent, comme TOUS les responsables, de scier la branche sur laquelle ils sont assis, sourds et aveugles à la maladie de la cupidité qui ronge la corrida.

Valence, Séville, Arles, Nîmes, Madrid, Zaragosa, Dax(desgarbé!!!!), Mont de M, les scandales, la triche, partout et chaque semaine.... Il fut un temps, des années durant, où vos émissions laissaient encore qqs illusions. Il y a belle lurette que le samedi où vous passez vos " jeu de la cape et de la muleta" n'intéressent peu ou pas du tout les aficionados, ces formules creuses et démago auraient dû depuis longtemps laisser la place à des phrases sobres et justes, un bref traité pédagogique mensuel sur un combat éminemment sérieux, avec des fauves braves et puissants, pour mieux faire admettre notre passion à ceux qui ne la partagent pas.

Les plus grands adversaires de la corrida sont aux commandes, avec leurs complices des callejons, belles plumes, excellents photographes, mais aussi piètres que dangereux aficionados, à n'encenser que la médiocrité.
Pedrito
http://puraficion.blogspot.com/

samedi 12 mars 2011

CASAS: PIRE A VALENCE QU'A NÎMES ?

Les fallas de Valencia débutent par le scandale ganadero coutumier

On attendait une grande tarde, un cartel de luxe, pour cette première Valenciana, avec Juli, Ponce, et Vicente Barrerea, qui disait adieu à « son » public.
Au premier toro soldé de Victoriano del Rio , ou bien de Cortès, je ne me souviens plus très bien, tellement ils se valent, tout devint très vite une pantomine.

Il faut remercier Casas et Compagnie d’avoir acheté ces semblant de toros, mais également les toreros pour les avoir acceptés, et l’aficionado de Valence de continuer à se accepter d’être pris pour un gland. Mille merci à tous ! Avec l’arène pleine, on mesure mieux aujourd’hui l’étendue des dégâts ( du mal dont souffre la corrida)
Le public ne gardera pas un souvenir inoubliable de la profondeur du toreo de Juli, oh que non, parce que le torero estoqua un toro moribond, un spectacle honteux.

Je crus vois des anti-taurins aux abords de l’arène, en réalité, ils étaient dans le callejon, et ils avaient nom Bernard Dombs ( Casas, NDLR ), Enrique Paton, Santiago Lopès, et Ignicio Lloret, qui ont convenu de prendre ces élevages, que nous ne voudrions jamais revoir dans ce ruedo.

Le seul geste d’honneur de la tarde, fut celui de Vicente Barrera, honteux de laisser de lui l’image d’un torero « toréant un novillo moribond : avant de quitter l’arène Valenciana, il offrit un sobrero.

Je voudrais espérer que les choses vont s’améliorer par la suite, mais lorsque çà commence déjà si mal dès le début….

Résumé : déploiement de luxe insensé et excessif, pour toros décastés, lot entier très mal présenté pour une plaza de (super, pour l’empresa) première catégorie, troisième toro injustement ovationné, oreillette cadeau pour Barrera, récompenses de peu d’intérêt, vu la pauvreté du lot.
"Maestro"
Traduit de Tercio de Vara

mardi 1 mars 2011

OU SE CACHE KHADAFI ? A NEUILLY, PEUT-ÊTRE ?

Il y a quelques jours, les medias publiaient communiqués sur communiqués, annonçant la fuite du dictateur Kadhafi au......Vénézuela!
Depuis lors, à chaque heure, chaque jour qui passe, des informations répétées mais toujours aussi mensongères, l'annoncent encerclé, prêt à tomber, alors qu'il continue de s'accrocher dans son pays, sans que l'on sache réellement qu'en est-il de la situation en Lybie, et sans qu'aucun de ces clowns -qui se qualifient de journalistes- ne nous ait exprimé la moindre excuse pour avoir diffusé des bobards destinés à nous conditionner, et à formater "l'opinion publique".
Évidemment, les milliards de dollars provenant des richesses, notamment du pétrole, que les trusts voudraient piquer au plus tôt dans les réserves de ce pays libéré, ne sont pour rien dans l'entreprise de désinformation de nos medias "libres": comme pour l'attaque contre l'Irak, fomentée par le roi des menteurs, des manipulateurs, des crapules, Bush, avec ses complices, comme pour l'agression que préparent les "gendarmes" du monde capitaliste, le seul mot d'ordre donné aux medias est: "MENTEZ, MENTEZ, IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE!"
Il y a ces nouvelles, gravissimes, de nombreux pays écrasés par des dictateurs que nos dirigeants recevaient jusqu'ici avec tous les honneurs: on fermait les yeux sur les crimes, les atteintes aux droits et libertés élémentaires, et subitement, après avoir longtemps déroulé le tapis vert devant les tyrans, on devient des donneurs de leçons, des censeurs, on menace: on voudrait en découdre....
Et ces médias qui nous y entrainent.... Comme si les guerres étaient une soution, LA solution.
Mais nous avons en plus chez nous des élections, que l'"ON" nous prépare à grand renfort de bourrage de crâne: les cantonales, la présidentielle, les candidats, ceux à la candidature, -Dsk et Sinclair, Hollande et Royale, Aubry et Hamon, Mélanchon, la fille fouettard, Galureau de mes ..., et l'agité du bocal,-tous occupent les écrans, les radios, mobilisent photographes, journalistes, politologues, spécialistes en tout genre: la machine à endormir est en marche, chaque jour, chaque soir, les mêmes défilent et se remplacent sur les plateaux, ils s'écoutent, parlent, pérorent, se coupent la parole, baratinent sans fin, sur des sujets que des millions de gens ne veulent plus, ne PEUVENT plus entendre. Les grands choix de société sont soigneusement évités, et Dsk, celui qui dirige le FMI, organisme bancaire capitaliste affameur des pays pauvres, nous est déjà présenté comme le sauveur suprême qui rétablira l'égalité et la fraternité. Et chacun de ces squatteurs d'écran recommence et remet çà le lendemain et plus tard, et encore et encore, pour se donner l'illusion qu'il est écouté, parce qu'il est payé pour cela, et certainement bien payé, puisqu'il revient sans cesse et toujours nous faire la leçon, que le riche doit être toujours plus riche, c'est bessif, c'est écrit dans le ciel, pour laisser croire enfin à ses drh que sa présence répétée servira à quelque chose.
Qu'en tout cas, il justifie son salaire.
Demain, après les élections, chacun déplorera -ou fera semblant de découvrir- les records d'abstention pourtant bien prévisibles. En attendant, pendant plus d'une année, nous voilà condamnés à subir ce bal des prétendants, chaque jour, chaque jt, sans relâche, à subir en permanence cette épreuve du bourrage de crâne, de chloroformisation des cerveaux, d'endormissement, et de la désinformation.
Et comme si cela ne suffisait pas, nos politiciens locaux prennent le relais sur la presse régionale. Et c'est ainsi que sur "La République des Pyrénées", sur "La Dépêche du Midi", députés, sénateurs, et conseillers sortants se partagent articles et rubriques, à l'aide d'interwiews et de photos, les mêmes apparaissent plusieurs fois par jour, sur plusieurs pages: gavés à la télé, gavés sur le journal, par ses réseaux de politiciens qui règnent sur l'information locale et nationale, nous n'avons que le choix du mutisme et de la soumission, ou de la révolte. La démocratie ne devient-elle pas la démo-crassie? Sans partage ? Les uns écrasant les autres ?
Que seront les choix du citoyen de demain, prisonnier de cette toile tissée par les réseaux des potentats nationaux ou locaux -mandarins, grands vizirs et chambellans intouchables,- et des médias, hors desquels rien ne doit dépasser, quand émettre un avis différent ou une critique citoyenne parfaitement justifiée finit par passer pour offense et crime de lèse-majesté?