vendredi 12 octobre 2018

LA PENSÉE DU JOUR. DE EMMANUEL TODD

" MACRON, LE  MACRONISME? "

UN PUCEAU DE LA PENSÉE, ÉLU DANS UNE HALLUCINATION COLLECTIVE!

 

C'EST LE MACRONISME SELON EMMANUEL TODD !

Note de Pedrito: même si TODD n'est pas exempt de toute critique, son jugement ne manque pas de brûlante vérité.....transmis à Robert HUE, liquidateur du P"c"F, et à tous les citoyens qui se disaient progressistes, de gauche, qui ont porté le nouveau prophète "libéral" financier fasciste sur les fonds baptismaux de la défunte république, et qui continuent de n'exprimer aucun regret, aucune honte......Un silence assourdissant, pendant que les mauvais coups perpétrés par celui qui se prend pour de GAULLE ou, pire,  un monarque raté (d'opérette) pleuvent de toute part. 

FRANÇOIS RUFFIN: UN DÉPUTÉ QUI "EN" A......

Ce vote vous collera à la peau comme une infamie ! »

Chers collègues marcheurs,
 je vous le demande avec solennité :
 Vous n’avez pas honte ?
 Honte de votre paresse ?
 Honte de votre sectarisme ?
Je vais résumer, pas seulement pour les citoyens dehors, mais pour vous ici : pour que vous mesuriez votre déshonneur.
Nous avons, dans le pays, des femmes, des milliers de femmes,
qui accompagnent les enfants handicapés dans les écoles.
 Pour ce métier, elles sont sous-payées, 600€, 700€, sous le seuil de pauvreté, avec des contrats ultra-précaires, sans formation, sans qualification.
Pour changer ça, depuis le début de votre mandat, quelle proposition de loi avez-vous portée ?
RIEN. AUCUNE.
Et le ministère, quel projet de loi ?
RIEN. AUCUN.
Pour supprimer des impôts aux actionnaires,
pour offrir aux firmes le secret des affaires,
là, c’est urgent et sur ces bancs vous répondez tous présents.
Mais pour ces travailleuses pauvres, rien, rien de rien, personne.
Aujourd’hui, notre collègue, de droite… mais moi je m’en fiche qu’il soit de droite, il pourrait bien être du centre, du Sud ou de l’Est, qu’importe…. Notre collègue Aurélien Pradié propose d’élever un peu leur statut.

Son texte n’est pas parfait, loin de là. 
Il est nettement améliorable.
 Et nous avons, nous, les Insoumis, mais également les communistes,
les socialistes, les UDI, les républicains, nous avons déposé des tas d’amendements en Commission.

Vous, les Marcheurs ? AUCUN.
 Vous n’avez même pas participé aux échanges.
 Vous vous êtes contentés, en groupe, en troupeau, de voter contre,
contre, contre, contre,
de lever la main en cadence, comme des Playmobils.
Mais aujourd’hui, dans cet hémicycle, c’est pire encore.
Vous allez voter une « motion de rejet préalable ». 
Ca porte bien son nom, « rejet préalable ».
C’est-à-dire que la discussion n’aura même pas lieu.
 Que le texte ne sera même pas examiné.
 Vous empêchez carrément le débat, vous l’interdisez.
Sur ce thème, les enfants handicapés, leurs accompagnants,
j’espère que le pays ne vous le pardonnera pas.
Nous demandons un scrutin public !
Les noms des votants seront publics !
Je les publierai sur ma page Facebook.
Ils circuleront à travers la France.
Et ce vote, j’en suis convaincu, ce vote vous collera à la peau comme une infamie.
Chose promise, chose due. Voici les noms des 70 députés qui ont empêché qu’un débat ait lieu sur le statut des accompagnant.es pour enfants handicapés. Nulle délation, juste de l’information sur les choix de vos élus.
LREM :
Damien Adam
Aude Amadou
Didier Baichère
Aurore Bergé
Pascal Bois
Céline Calvez
Émilie Cariou
Lionel Causse
Jean-René Cazeneuve
Sylvie Charrière
Fannette Charvier
Fabienne Colboc
François Cormier-Bouligeon
Dominique David
Marc Delatte
Nicolas Démoulin
Jacqueline Dubois
Laurence Gayte
Perrine Goulet
Véronique Hammerer
Pierre Henriet
Sacha Houlié
Yannick Kerlogot
Rodrigue Kokouendo
Aina Kuric
Frédérique Lardet
Célia de Lavergne
Fiona Lazaar
Gaël Le Bohec
Fabrice Le Vigoureux
Jean-Claude Leclabart
Roland Lescure
Monique Limon
Richard Lioger
Didier Martin
Thomas Mesnier
Amélie de Montchalin
Sandrine Mörch
Zivka Park
Patrice Perrot
Béatrice Piron
Pierre-Alain Raphan
Cécile Rilhac
Véronique Riotton
Stéphanie Rist
Mireille Robert
Laurianne Rossi
Laurent Saint-Martin
Jean-Bernard Sempastous
Bertrand Sorre
Bruno Studer
Marie Tamarelle-Verhaeghe
Adrien Taquet
Stéphane Testé
Huguette Tiegna
Laurence Vanceunebrock-Mialon
Annie Vidal
Patrick Vignal
Modem :
Philippe Berta
Marguerite Deprez-Audebert
Marc Fesneau
Isabelle Florennes
Jean-Luc Lagleize
Fabien Lainé
Philippe Latombe
Jean-Paul Mattéi
Philippe Michel-Kleisbauer
Bruno Millienne
Michèle de Vaucouleurs
François Ruffin

François Ruffin

Né à Calais, j'ai grandi à Amiens. J'y ai fondé le journal Fakir, puis réalisé le film Merci patron !. Élu sous l'étiquette Picardie debout ! (FI, PCF, EELV, Ensemble), je continue à jouer tous les dimanches en vétéran avec l'Olympique amiénois et à m'occuper de mes deux enfants, de 5 et 8 ans, en garde alternée.

Rejoignez-nous !

Note de Pedrito: 
J'en profite pour saluer ROBERT, du LOT ET GARONNE, ancien postier comme moi, qui se reconnaîtra certainement. Par un petit signe, un comment.... Nous semblions avoir quelques valeurs communes......

LA FRANCE ORPHELINE DU P.C.F.


LA FRANCE ORPHELINE DU P.C.F. 
 
( Extraits des déclarations de André GÉRIN, député maire honoraire de VÉNISSIEUX . A lire sur son blog)

Nous avons perdu de vue les principes fondateurs du mouvement ouvrier du parti socialiste historique, du PCF et de la SFIO, confrontés à la misère des prolétaires. Notre objectif a pourtant toujours été de briser les chaînes de l’exploitation, avec comme ambition d’apporter la culture à la classe ouvrière en menant un travail d’éducation de masse. Ce sont ces principes fondateurs qui ont nourri l’idée du socialisme, du communisme et du syndicalisme révolutionnaire au début du 20ème siècle, confrontés au capitalisme industriel, dans sa progression fulgurante et mutilante.

La France est orpheline du PCF. L’avenir de notre parti passe par la reconquête du monde du travail, en priorité dans le secteur marchand et tertiaire. C’est une question de vie ou de mort.

Nous avons besoin de patriotisme et d’internationalisme pour aller à la reconquête des travailleurs réfugiés dans l’abstention et le vote d’extrême droite. Pour quelles raisons aurions-nous des états d’âme ? Même si nous sommes traités de populistes, nous avons obligation, sans a priori idéologique, de nous adresser aux habitants et travailleurs de la périphérie et de combattre cette nouvelle bourgeoisie métropolitaine frappée de « macronite ». Elle est dédaigneuse et hautaine sous les habits de gauche qu’elle a revêtus.
Note de Pedrito.
Macronie, macronisme, macronitude, macronien ou macroniste, la novlangue de cette mouvance ultra droitière ne pouvait cacher plus longtemps  le caractère réactionnaire du programme politique de l'envoyé des banques, destiné à réussir son coup d'état aussi populiste pour enrichir les milliardaires au détriment des plus pauvres, en détruisant les conquêtes sociales gagnées par les luttes, à la sueur, au sang des travailleurs, impliqués et rassemblés dans leurs organisations syndicales et politiques progressistes, notamment depuis le début de l'ère industrielle.
Pas besoin pour être encore une nouvelle fois déçus et trahis, de parler de gôche, de disserter sur la gôche, la fausse GAUCHE! Un vrai parti de gauche libéré de ses liens électoralistes mortifères devrait suffire  à changer la donne, à redonner l'ESPOIR.