La muerte de un traidor: Eduard Shevardnadze
Dicen que Eduard Shevardnadze es el segundo personaje más conocido de la antigua
República Soviética de Georgia después de Iosif Stalin; la gran
diferencia es que a este los georgianos, como el resto de ciudadanos de
la antigua URSS, le recuerdan como a un lider amado que dirigió la lucha
de los trabajadores por su bienestar y emancipación, la victoria contra
el fascismo y el camino hacia el comunismo mediante el desarrollo del
socialismo, mientras del primero la gran mayoría piensa simplemente que
es un traidor, al marxismo, a los pueblos soviéticos y a la clase
trabajadora.
Gorbachov y Shevardnadze, dos sanguijuelas cuya traición sumió a la clase trabajadora de las repúblicas soviéticas en una cruel pesadilla |
Shevardnadze, exministro de Asuntos
Exteriores de la Unión Soviética, falleció el lunes pasado a la edad de
86 años, en Tiflis.Shevardnadze fue el principal apoyo de Mijaíl
Gorbachov en el proceso
de cambios que el líder soviético lideró entre 1985 y 1991. Estaba
retirado de la política activa desde 2003,
cuando dimitió de la jefatura del Estado georgiana tras la llamada
Revolución de la Rosas, una de las típicas ”revoluciones de colorines”
organizadas por los mafiosos capitalistas para acelerar todavía más la
instauración del neoliberalismo en las antiguas repúblicas soviéticas.
Pero, como hemos dicho al principio de esta entrada, si por algo
recordarán siempre a Shevardnadze los antiguos soviéticos y los hoy
actuales ciudadanos de paises sometidos a una cruel y salvaje dictadura
del capital, a imagen y semejanza de las occidentales, es porque fue un
alevoso traidor a su propio pueblo, el soviético, además de al
georgiano, al socialismo y a la clase trabajadora, siendo parte de la
élite mercenaria que, a cambio de poder multiplicar sus bienes, sus
privilegios y sus desmanes condenaron a los trabajadores de las antiguas
repúblicas soviéticas a una pesadilla de pobreza, injusticia y
humillación de la que, lamentablemente, tras más de dos décadas, aun no
han despertado.
AVEC SHEVARDNADZÉ, COMMENT GORBATCHEV A TRAHI SON PAYS
Traduit de l'Espagnol par Danielle Bleitrach
Un membre du Club Zinoviev, Oleg Nazarov, donne son opinion :
Mikhaïl Gorbatchev n’a pas signé lors du sommet de Malte, 1989, la fin
de la guerre froide, mais l’acte total et irréversible de la
capitulation de l’URSS
—–
Tout le monde est d’accord maintenant sur le fait que la rencontre
entre George HW Bush et Mikhaïl Gorbatchev en Décembre 1989 à Malte a
laissé une marque profonde dans l’histoire. Mais c’est évalué de
différentes manières. Certains pensent que ce fut la fin de la guerre
froide. D’autres y voient un précédent de la trahison. Gorbatchev et son
équipe sont catégoriquement opposés au dernier point de vue. Pour
approcher de la vérité, nous avons besoin d’une analyse scientifique.
Zinoviev fut le premier à pressentir que Gorbatchev était
capable de trahir cette confiance. »Avant d’occuper le poste de
secrétaire général du PCUS, il avait été au Royaume-Uni et il a refusé de
visiter la tombe de Karl Marx, et au lieu de cela il s’est rendu à la
réception de la reine. On m’a demandé de commenter cette affaire. Je
répondis qu’alors avait commencé une trahison historique sans précédent.
je ne m’étais pas trompé. « .
A Londres, lors de la visite du futur dirigeant soviétique, il
avait rencontré le premier ministre de la Grande-Bretagne, qui était
Margaret Thatcher. Il est intéressant de noter que juste après cette
réunion, la Dame de fer est partie aux États-Unis pour rencontrer le
président d’alors, Ronald Reagan, pour lui dire qu’il était possible de
traiter avec Gorbatchev. En mars 1985, Thatcher est venue à Moscou aux
funérailles du secrétaire général du PCUS et dirigeant soviétique
Konstantin Tchernenko et s’est réunie avec Gorbatchev, qui peu de temps
auparavant avait été nommé le leader de l’URSS et du parti.
La première étape
Un mois après, au plénum du Comité central du PCUS, a été annoncée
l’accélération du développement socio-économique du pays. Une meilleure
application des réalisations de la science et de la technologie et le
développement de l’ingénierie mécanique. La soi-disant «Perestroïka» a
commencé ainsi . En février 1986, elle a été approuvée par le ХХVII
Congrès du PCUS .
La période Brejnev a été souvent appelée période de stagnation.
Zinoviev a vivement protesté contre cette désignation. Dans son article
«La contre-révolution soviétique» il a rappelé: «Dans les années
d’après-guerre, la population de l’Union soviétique a augmenté de cent
millions de personnes. S’est accru leur niveau de vie. Ont crû les
besoins des personnes … Dans les années d’après-guerre (!. et surtout
dans la « stagnation ») a augmenté de dix fois le nombre d’entreprises,
les institutions, les organisations, la société est devenue plus
complexe et variée, si rapidement et à une telle échelle que l’humanité
n’avait jamais vu d’aussi grandioses réalisations que celles de
l’URSS. Tous les aspects de la vie sont devenues plus complexes et plus
variés : éducation, culture, communication, relations internationales,
etc., bien sûr, alors sont apparus des problèmes et des difficultés …
« .
Pour les surmonter, comme l’a dit Zinoviev, « Il fallait défendre
la voie du renforcement et du perfectionnement de tout ce que critiquait
et ridiculisait la propagande et l’idéologie de l’Occident: il
s’agissait de quelque chose qui fonctionnait vraiment et qui aurait pu
permettre à l’URSS de surmonter ces difficultés. Mais les dirigeants
soviétiques et leurs laquais idéologiques ont fait tout à l’envers. Ils
ont commencé à monter la « perestroïka », avec des conséquences
négatives évidentes l’avance. La perestroïka a déclenché une crise
universelle, englobant aussi le domaine de l’économie.
Déjà Gorbachev et les autres critiques de la stagnation annonçaient
par avance l’accélération. Ces mots pompeux ne se sont jamais
matérialisés. Les partisans de la ‘Perestroïka’ n’ont pas réussi à
surmonter les problèmes dont beaucoup étaient le résultat de leur propre
activité. Gorbatchev s’est avéré être un dirigeant incapable de
construire quoi que ce soit, ce qui provoquait dans la société une
désillusion et une irritation qui allait croissant.
« Plus la situation empirait à l’intérieur du pays, plus
Gorbachev s’efforçait d’obtenir une reconnaissance en Occident. Il était
même disposé à renoncer aux conquêtes géopolitiques de la période de la
Deuxième Guerre mondiale, payées par les vies de dizaines de millions
de citoyens soviétiques. L’ex-chef du Département Analytique du
KGB de l’URSS, Nikolai Leonov, était sûr que c’était Gorbachev qui avait
initié la ruine de l’empire soviétique après être allé à l’Assemblée
Générale de l’ONU en automne de 1988 avec l’idée de réjouir tout le
monde en déclarant depuis la tribune que l’URSS n’allait pas empêcher
par la force les changements dans d’autres pays de l’Europe de l’Est.
C’était le premier pas, et après il n’y eut pas de retour en arrière .
L’URSS ne voulait pas voir les Etats-Unis comme un adversaire
Henry Kissinger dans son livre ‘ Diplomatie ‘
rapporte comment après avoir déclaré depuis la tribune de l’ONU la
réduction unilatérale des Forces Armées de 500.000 effectifs et 10.000
tanks, Gorbachev a ajouté d’une voix assez humble : « Nous espérons que
les EU et les Européens feront quelques pas aussi »… Une réduction
unilatérale à si grande échelle est un échantillon soit d’une confiance
unique dans ses propres forces ou d’une faiblesse unique. Dans cette
étape du développement il est douteux que l’URSS ait été en mesure de
faire la démonstration de ladite confiance en ses forces.
En premier lieu, les mots de Kissinger font
référence à Gorbachev qui a aussi manifesté sa faiblesse dans le cours
des négociations à Malte. En décrivant le comportement du leader
soviétique, l’ambassadeur américain en URSS, Jack F. Matlock, a dit :
« Il avait besoin que tous voient qu’il était en train de négocier avec
Bush d’égal à égal et non comme un adversaire vaincu ».
Note de Pedrito
C'est depuis la chute du mur de Berlin et l'éclatement de l'URSS que la PAIX universelle dont rêvaient les adversaires résolus des soviets s'est définitivement installée dans un monde parfaitement rééquilibré, socialement et humainement bien plus juste.