mercredi 24 février 2016

GORBY: LA LÉGENDE MISE À MAL.

La muerte de un traidor: Eduard Shevardnadze

Dicen que Eduard Shevardnadze es el segundo personaje más conocido de la antigua
República Soviética de Georgia después de Iosif Stalin; la gran diferencia es que a este los georgianos, como el resto de ciudadanos de la antigua URSS, le recuerdan como a un lider amado que dirigió la lucha de los trabajadores por su bienestar y emancipación, la victoria contra el fascismo y el camino hacia el comunismo mediante el desarrollo del socialismo, mientras del primero la gran mayoría piensa simplemente que es un traidor, al marxismo, a los pueblos soviéticos y a la clase trabajadora.

Gorbachov y Shevardnadze, dos sanguijuelas cuya traición sumió
a la clase trabajadora de las repúblicas soviéticas en una cruel pesadilla
El oportunista Shevardrnadze es conocido hoy, y esa es la imagen transmitida por los medios al servicio de la tiranía del capital, como figura clave del proceso de apertura democrática de la Unión Soviética conocido como "perestroika"; es decir, en realidad el golpe definitivo dado por la élite revisionista en el poder de la URSS, desde poco después de la muerte de Stalin,  contra las conquistas de la revolución, la participación de las masas en el poder y la dominación de los trabajadores sobre la antigua clase dominante capitalista. Con la "perestroika" de Gorbachov y Shevardrnadze, la élite que se fue gestando en el interior de la Unión Soviética desde los años 60  pudo romper definitivamente las limitaciones en la que estaban encorsetados por la estructura socialista y extender hasta el infinito, además de su dominación política, la económica.

Shevardnadze, exministro de Asuntos Exteriores de la Unión Soviética, falleció el lunes pasado a la edad de 86 años, en Tiflis.Shevardnadze fue el principal apoyo de Mijaíl Gorbachov en el proceso de cambios que el líder soviético lideró entre 1985 y 1991. Estaba retirado de la política activa desde 2003, cuando dimitió de la jefatura del Estado georgiana tras la llamada Revolución de la Rosas, una de las típicas ”revoluciones de colorines” organizadas por los mafiosos capitalistas para acelerar todavía más la instauración del neoliberalismo en las antiguas repúblicas soviéticas.

Pero, como hemos dicho al principio de esta entrada, si por algo recordarán siempre a Shevardnadze los antiguos soviéticos y los hoy actuales ciudadanos de paises sometidos a una cruel y salvaje dictadura del capital, a imagen y semejanza de las occidentales, es porque fue un alevoso traidor a su propio pueblo, el soviético, además de al georgiano, al socialismo y a la clase trabajadora, siendo parte de la élite mercenaria que, a cambio de poder multiplicar sus bienes, sus privilegios y sus desmanes condenaron a los trabajadores de las antiguas repúblicas soviéticas a una pesadilla de pobreza, injusticia y humillación de la que, lamentablemente, tras más de dos décadas, aun no han despertado.

 AVEC SHEVARDNADZÉ, COMMENT GORBATCHEV A TRAHI SON PAYS
Traduit de l'Espagnol par Danielle Bleitrach


Un  membre du Club Zinoviev, Oleg Nazarov, donne son opinion : Mikhaïl Gorbatchev n’a pas signé lors du sommet de Malte, 1989, la fin de la guerre froide, mais l’acte total et irréversible de la capitulation de l’URSS
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Tout le monde est d’accord maintenant sur le fait  que la rencontre entre George HW Bush et Mikhaïl Gorbatchev en Décembre 1989 à Malte a laissé une marque profonde dans l’histoire. Mais c’est  évalué de différentes manières. Certains pensent que ce fut la fin de la guerre froide. D’autres y voient un précédent de la trahison. Gorbatchev et son équipe sont catégoriquement opposés au dernier point de vue. Pour  approcher de la vérité, nous avons besoin d’une analyse scientifique.

Zinoviev fut le premier à pressentir que Gorbatchev était capable de trahir cette confiance. »Avant d’occuper le poste de secrétaire général du PCUS, il avait été au Royaume-Uni et il a refusé de visiter la tombe de Karl Marx, et au lieu de cela  il s’est rendu à la réception de la reine. On m’a demandé de commenter cette affaire. Je répondis qu’alors avait commencé une trahison historique sans précédent. je ne m’étais pas trompé. « .
A Londres, lors de la visite du futur dirigeant soviétique, il avait rencontré le premier ministre de la Grande-Bretagne, qui était  Margaret Thatcher. Il est intéressant de noter  que juste après cette réunion, la Dame de fer est partie aux États-Unis pour rencontrer le président d’alors, Ronald Reagan, pour lui dire qu’il était possible de traiter avec Gorbatchev. En mars 1985, Thatcher est venue à Moscou aux funérailles du secrétaire général du PCUS et dirigeant soviétique Konstantin Tchernenko et s’est réunie avec Gorbatchev,  qui peu de temps auparavant avait été nommé le leader de l’URSS et du parti.
La première étape
Un mois après, au plénum du Comité central du PCUS, a été annoncée l’accélération du développement socio-économique du pays. Une meilleure application des réalisations de la science et de la technologie et le développement de l’ingénierie mécanique. La soi-disant «Perestroïka» a commencé ainsi . En février 1986, elle a été approuvée par le ХХVII Congrès du PCUS .
La période Brejnev a été souvent appelée période de stagnation. Zinoviev a vivement protesté contre cette désignation. Dans son article «La contre-révolution soviétique» il a rappelé: «Dans les années d’après-guerre, la population de l’Union soviétique a augmenté de cent millions de personnes. S’est accru leur niveau de vie.  Ont crû les besoins des personnes … Dans les années d’après-guerre (!. et surtout dans la « stagnation ») a augmenté de dix fois le nombre d’entreprises, les institutions, les organisations, la société est devenue plus complexe et variée, si rapidement et à une telle échelle que l’humanité  n’avait jamais vu d’aussi grandioses réalisations que celles de  l’URSS. Tous les aspects de la vie sont devenues plus complexes et plus variés : éducation, culture, communication, relations internationales, etc., bien sûr,  alors sont apparus des problèmes et des difficultés … « .
Pour les surmonter, comme l’a dit  Zinoviev, « Il fallait défendre la voie du renforcement et du perfectionnement de tout ce que critiquait et ridiculisait la propagande et l’idéologie de l’Occident: il s’agissait de quelque chose qui fonctionnait vraiment et qui aurait pu permettre à l’URSS de surmonter ces difficultés. Mais les dirigeants soviétiques et leurs laquais idéologiques ont fait tout à l’envers. Ils ont commencé à monter la « perestroïka », avec des conséquences négatives évidentes l’avance. La perestroïka a déclenché une crise universelle, englobant aussi le domaine de l’économie.
Déjà Gorbachev et les autres critiques de la stagnation annonçaient par avance   l’accélération. Ces mots pompeux ne se sont jamais matérialisés. Les partisans de la ‘Perestroïka’ n’ont pas réussi à surmonter les problèmes dont beaucoup étaient le résultat de leur propre activité. Gorbatchev s’est avéré être un dirigeant incapable de construire quoi que ce soit, ce qui provoquait dans la société une désillusion et une irritation qui allait croissant.
 « Plus la situation empirait  à l’intérieur du pays, plus Gorbachev s’efforçait d’obtenir une reconnaissance en Occident. Il était même disposé à renoncer aux conquêtes géopolitiques de la période de la Deuxième Guerre mondiale, payées par les vies de dizaines de millions de citoyens soviétiques. L’ex-chef du Département Analytique du KGB de l’URSS, Nikolai Leonov, était sûr que c’était Gorbachev qui avait initié la ruine de l’empire soviétique après être allé à l’Assemblée Générale de l’ONU en automne de 1988 avec l’idée de réjouir tout le monde en déclarant depuis la tribune que l’URSS n’allait pas empêcher par la force les changements dans d’autres pays de l’Europe de l’Est. C’était le premier pas, et après il n’y eut pas de retour en arrière .
L’URSS ne voulait pas voir les  Etats-Unis comme un adversaire
Henry Kissinger dans son livre ‘ Diplomatie ‘ rapporte  comment après avoir déclaré depuis la tribune de l’ONU la réduction unilatérale des Forces Armées de 500.000 effectifs et 10.000 tanks, Gorbachev a ajouté d’une voix assez humble : « Nous espérons que les EU et les Européens feront quelques pas aussi »… Une réduction unilatérale à si grande échelle est un échantillon soit  d’une confiance  unique  dans ses  propres forces ou d’une faiblesse unique. Dans cette étape du développement il est douteux que l’URSS ait été en mesure de faire la démonstration de ladite confiance en ses forces.
En premier lieu, les mots de Kissinger font référence à Gorbachev qui a aussi manifesté sa faiblesse dans le cours des négociations à Malte. En décrivant le comportement du leader soviétique,  l’ambassadeur américain en URSS, Jack F. Matlock, a dit : « Il avait besoin que tous voient qu’il était en train de négocier avec Bush d’égal à égal et non comme un adversaire vaincu ». 
Note de Pedrito
C'est depuis la chute du mur de Berlin et l'éclatement de l'URSS que la PAIX universelle dont rêvaient les adversaires résolus des soviets s'est définitivement installée dans un monde parfaitement rééquilibré, socialement et humainement bien plus juste.