mardi 21 novembre 2023

De Gaza, avec rage

Ce qui se passe actuellement à Gaza est un génocide. Je pleure mes amis, mes voisins et ma famille dans la plus grande tristesse, mais ce n'est pas seulement de la tristesse que je ressens.

Les frappes aériennes israéliennes répétées sur le camp de réfugiés de Jabalia, à Gaza, dépassent l’entendement. Pendant au moins 10 des 40 derniers jours, des missiles se sont abattus sur le camp de réfugiés le plus densément peuplé de toute la bande de Gaza.

Et pas seulement de jour, mais aussi de nuit. Les bombardements sont perpétrés dans le noir, quand l’électricité est coupée et que la seule lumière vient des feux qui brûlent. Ils ont lieu quand internet est coupé, quand les journalistes sont abattus, pour cacher leurs crimes, l’immolation d’enfants par le feu.

J’ai une longue histoire et des liens étroits avec les personnes de ce camp. Mes amis, mes anciens collègues, mes patients et les personnes que je connais depuis des décennies grâce à mon travail de médecin à l’hôpital Al-Awda de Gaza vivent dans ce camp. Des enfants qui ont grandi et sont venus à la bibliothèque que j’ai fondée à Jabalia, qui sont aujourd’hui des jeunes hommes et des jeunes femmes, avec leurs propres enfants et leurs propres familles. Il y a mes merveilleux voisins, amis et patients, qui ne sont pas mes parents mais qui sont ma famille. Ce sont des familles de réfugiés, qui, génération après génération, vivent dans l’un des endroits les plus surpeuplés de la planète.

Depuis le dernier massacre, je ne peux joindre aucun d’entre eux.

Je suis si triste. Mais ce n’est pas seulement de la tristesse que je ressens. C’est aussi de la rage.

Je vois ces mêmes familles dans la vidéo que m’ont envoyée mes voisins, en train de sortir des enfants des décombres. Je les vois dans mes souvenirs, lorsque nous vivions et luttions sous la double occupation, les bombardements israéliens et l’apartheid. J’entends les cris et les pleurs des femmes et des enfants, l’écrasante majorité de ceux qui vivent, sont blessés et tués à Jabalia, et qui se réveillent pour continuer, encore et encore, à vivre dans l’angoisse. Je peux sentir le goût des produits chimiques, des poisons flottant dans l’air pendant des heures et des jours après ces explosions aveugles. Je peux sentir l’odeur âcre du phosphore blanc, utilisé par Israël à Gaza, qui recouvre les murs des bâtiments en flammes et les corps. Je peux sentir la faim collective : pour la nourriture, la justice, et pour que tout cela s’arrête.

Mais maintenant, je suis au Caire, et il est si dur et angoissant d’entendre chaque jour des nouvelles chaque fois plus terribles, des nouvelles de mes proches tués par l’occupation israélienne, par ces crimes de guerre dont se vantent les responsables israéliens qui disent qu’une fois Gaza rasée, il ne restera plus qu’une “ ville de tentes ”.

J’ai toujours vécu à Gaza lors des précédents bombardements israéliens, qui utilisent si souvent des avions et des missiles étasuniens, offerts et donnés en guise d’“ aide ”. Cette “ aide ” va à l’encontre de celle que j’achète aujourd’hui. De la nourriture, des médicaments, et même des jouets pour les enfants qui ont tant perdu. The Middle East Children’s Alliance collecte des fonds pour que nous puissions acheter ces fournitures, et les distribuer aux enfants et aux familles de Gaza dès que possible.

Je suis si triste. Mais ce n’est pas seulement de la tristesse que je ressens. C’est aussi de la rage.

Comment nourrir un enfant qui n’arrive plus à manger parce qu’il a peur ? Comment donner à un enfant un jouet alors qu’il ne veut plus jouer, le regard perdu vers le ciel, guettant la prochaine menace ?

Je suis révoltée par les bombardements incessants, impitoyables d’Israël, qui tuent des milliers de personnes, des nouveau-nés aux aïeuls. Ce qui a lieu actuellement à Gaza est un génocide. Ceux qui ne sont pas tués sous les bombes israéliennes meurent lentement, privés de médicaments, de nourriture et d’eau.

Chaque jour, je pleure de plus en plus d’êtres chers, membres de ma famille, amis, et je me demande qui sera le prochain. La semaine dernière, c’est l’un de mes chers amis qui a été tué à Jabalia. Nous étions amis depuis plus de 35 ans, depuis que nous avons travaillé ensemble pendant la première Intifada en 1987.

Avant, c’était ma famille. Mon propre frère parle sur une vidéo des membres de notre famille tués il y a quelques semaines.

C’est notre histoire, et c’est la tragédie de toutes les familles de Gaza. Plus d’un Palestinien sur deux cents à Gaza a été tué au cours de ces 40 derniers jours.

J’ai toujours signé mes lettres aux sympathisants et aux amis du monde entier par ces mots : “De Gaza, avec amour”. Mais aujourd’hui, j’écris avec une rage qu’aucune mère ne devrait connaître, la rage du désespoir et de l’incrédulité face à ce que l’on laisse faire. J’éprouve toujours de l’amour pour tous les habitants de la Palestine et pour les personnes qui ont soutenu notre lutte commune et se sont montrées solidaires. Mais s’il vous plaît, agissez. Et plus encore.

Il faut mettre un terme à ce génocide.

* Le Dr Mona El-Farra, directrice des projets de Gaza pour l’Alliance des enfants du Moyen-Orient, est médecin de formation et militante des droits de l’homme et des droits de la femme dans la bande de Gaza occupée. Elle est née à Khan Younis, dans la bande de Gaza, et s’est consacrée à l’élaboration de programmes communautaires visant à améliorer la qualité de la santé, et à relier les services de santé aux services culturels et récréatifs dans toute la bande de Gaza. Le Dr El-Farra est également présidente de la section santé de la Société du Croissant-Rouge palestinien de la bande de Gaza, et membre de l’Union des comités de travail sur la santé. Le Dr El-Farra a un fils, deux filles et deux petits-enfants.

Notre travail est placé sous licence Creative Commons (CC BY-NC-ND 3.0). N’hésitez pas à le republier et à le partager largement.

Source originale : Common Dreams

Traduction : Spirit of Free Speech

»» https://ssofidelis.substack.com/p/de

 

Horreur en Argentine : le fasciste ultra-capitaliste Milei remporte les élections


Le capitalisme barbare au pouvoir


L’extrême droite triomphe en Argentine ce dimanche 19 novembre. Un illuminé ultra-capitaliste, néofasciste et violemment misogyne vient de remporter l’élection présidentielle avec 56% des voix.

L’Argentine est un grand pays d’Amérique latine dévasté par le néolibéralisme. Il a été la cible de plans drastiques du FMI en 2001, imposant à l’État argentin des politiques d’austérité qui ont plongé des millions de personnes dans la misère. Depuis plus de 10 ans, à nouveau, l’Argentine est touchée par une inflation à 2 chiffres, une dette insurmontable auprès du FMI, une pauvreté à 40% et une monnaie nationale en chute libre.

C’est dans ce contexte de crise politique, sociale et économique que surgit un personnage encore plus monstrueux que ses prédécesseurs : un candidat d’extrême droite et libertarien à la coupe de Beatles et au regard glaçant âgé de 52 ans : Javier Milei.

L’Argentine était dominée par deux grands courants politiques : le «péronisme», hérité du président Péron, dirigeant autoritaire et charismatique de l’après-guerre, et la droite conservatrice. Mais cet équilibre déjà pas terrible bascule vers quelque chose de bien pire.
Javier Milei est un fils de patron qui a travaillé comme économiste et conseiller de grandes banques. Il a aussi été l’assistant d’un député mis en cause pour crimes contre l’humanité commis à l’époque de la dictature militaire argentine.

Politiquement, c’est un concentré de tout ce qui se fait de pire. Il se dit «Anarcho-capitaliste», certains médias le présentent comme «libertaire». Des étiquettes qui n’ont aucun sens. En fait, il est libertarien : partisan d’un libéralisme économique total. C’est-à-dire supprimer tout ce qui est social dans l’État, laissant le Marché décider de tout, et ne garder que le côté répressif. Un chaos capitaliste sans protection ni régulation.

Concrètement, Milei propose un «plan tronçonneuse» pour réduire brutalement les dépenses publiques, en supprimant purement et simplement les ministères de l’éducation, de la Santé, des Femmes… Il veut privatiser totalement la santé, qui deviendra payante, et mettre en concurrence toutes les écoles.
Ce libéralisme sauvage prévoit aussi d’autoriser largement la vente d’armes pour «réduire l’insécurité» mais aussi d’ouvrir un marché de la vente d’organes ! Dans une interview, Milei a même évoqué la possibilité de vendre ses enfants, avant de se rétracter. Chez les fanatiques libertariens, tout ne passe que par le marché, tout peut devenir marchandise : absolument tout peut s’acheter, se vendre.

«Ce que demande le FMI est minuscule au regard du plan d’austérité que je propose», avait-il proclamé. En effet, son projet, c’est la jungle économique totale. Il veut également «dollariser» l’économie de l’Argentine, c’est-à-dire supprimer la monnaie nationale, le Peso, pour la remplacer par le billet vert. Le pays serait ainsi totalement à la merci des États-Unis, une sorte de colonie dépendante des flux financiers nord-américains.

Le libéralisme n’est pas synonyme de liberté. Ce programme ultra-capitaliste s’accompagne d’une politique quasi-dictatoriale. Milei veut interdire l’avortement, l’éducation sexuelle, «militariser» les prisons, expulser les étrangers… Pour lui, le changement climatique est une «invention socialiste», alors même que le pays a fait face à des épisodes de sécheresse et à des pénuries. Il conteste aussi les crimes de la dictature militaire, qui a assassiné des milliers d’opposant-es de gauche dans les années 1970 et 1980. Bref, ultra-libéralisme économique et autoritarisme sur le plan politique. Comme Thatcher ou Pinochet.

Milei est une création médiatique. Ce sont les grandes chaînes de télé qui l’ont énormément mis en avant ces dernières années, valorisant ses provocations et ses insultes qui font le “buzz”. Il parlait de «dégager à coups de pied au cul» la classe politique, a insulté un élu centriste de Buenos Aires de «putain de gauchiste», tient des propos grossiers et a trouvé un écho dans un électorat gagné par un ras le bol général.

Milei s’est aussi imposé sur internet avec le soutien d’un influenceur d’extrême droite célèbre, et est ainsi parvenu à se faire élire à la Chambre des députés en 2021. Il est aussi proche des anciens présidents Trump et Bolsonaro ou du parti d’extrême droite espagnol VOX.

Milei est parfois surnommé «El Loco», car en plus de ses colères et ses insultes, il a cloné son chien décédé en 6 exemplaires qu’il a renommé aux noms d’économistes ultra-libéraux, et affirme pouvoir «discuter avec des économistes morts ou recevoir les visites du Christ». Il parle aussi de ses partouzes lors de ses passages à la télévision.

Voilà donc le nouveau président argentin, qui s’impose face à un candidat centriste à peine moins détestable. Lors des débats d’avant le second tour diffusés en direct, Milei avait paru confus, hurlant sur le plateau télé, s’estimant persécuté par une voix hors du champ des caméras, alors que personne ne lui avait adressé la parole.

Le peuple argentin a été otage, comme dans de nombreux pays «démocratiques» en voie d’effondrement, d’un casting de l’horreur imposé par une classe politique et médiatique criminelle.
Milei est le symptôme de l’ensauvagement mondial du capitalisme. Les médias possédés par les plus riches de cette planète créent des figures à leur image : Trump, Macron puis Zemmour, Bolsonaro… Et ces candidats autoritaires, délibérément obscènes et violents, appliquent un plan au service de leur classe : anti-écologique, anti-social, réactionnaire. Le temps des compromis est terminé. La bourgeoisie ensauvagée ne veut plus rien partager, elle ne veut plus rien laisser aux peuples. Et Milei est à l’image de ce projet funeste. Il est au pouvoir pour 4 ans dans une grande puissance latino-américaine.

 Blog El Diablo

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

" Israël l'agonie d'une démocratie"! 

 aux éditions du Seuil

Charles Enderlin, ex-correspondant de France 2 en Israël, a publié Israël l'agonie d'un démocratie aux éditions du Seuil

C'était en septembre et donc bien avant l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023 et les bombardements à outrance israéliens sur la bande de Gaza. Mais les médias ont occulté l'ouvrage de ce journaliste, ferme opposant français à la droite et à l’extrême droite annexionniste israélienne.

En préambule, Charmes Enderlin citait cette phrase: "Se réclamer de l’Holocauste pour dire que Dieu est avec nous en toutes circonstances est aussi odieux que le 'Gott mit uns' qui figurait sur les ceinturons des bourreaux."

Des propos tenus le 28 septembre 1982 par Emmanuel Levinas, philosophe d’origine juive lituanienne. Il interprétait ainsi les massacres de Sabra et Chatila, à Beyrouth, quand des milices chrétiennes libanaise, introduites et soutenues par l’armée israélienne, massacraient des milliers de Palestiniens dans deux camp de réfugiés au Liban.

Dans Blick, en lien, Charles Enderlin décrit la situation actuelle: "En 2009, Benjamin Netanyahu a autorisé le Qatar à financer le Hamas. Benjamin Netanyahu et ses prédécesseurs ont volontairement porté le Hamas au pouvoir. Les Européens, qui ont soutenu le Premier ministre israélien, devraient demander pardon aux familles des victimes juives."

Pour le débat:

"Benjamin Netanyahu a autorisé le Qatar à financer le Hamas"

https://www.blick.ch/fr/news/monde/charles-enderlin-racont

 

 


Le journaliste français de TV5MONDE, Mohamed Kacia, a été licencié parce qu’il avait posé une question difficile au porte-parole d’Israël

mardi 21 novembre 2023 par TV5 Monde

À suivre le Communiqué de la direction de l’information de TV5 MONDE.
[...]En plus, avec le nom qu’il porte ce journaliste, il aurait dû comprendre qu’il n’était là que comme faire valoir, pour aller à la soupe et se taire sur tous les sujets réservés aux seuls néocolonialistes ...qui n’existent évidemment pas ...il suffit de regarder "nos" médias libres et pluralistes pour s’en convaincre ! ...
En France, c’est bien connu, il n’y a évidemment pas d’autre racisme que l’antisémitisme, puisque l’islamophobie n’est qu’une manipulation “islamo-gauchiste”, comme d’ailleurs la russophobie, la sinophobie et la négrophobie.

..."Donner la parole à toutes les parties" ...TV5 monde ne manque pas de souffle !

...alors pourquoi Abou Obeida n’est pas interviewé ? ...vous avez dit "toutes" ????? ...à l’époque on interviewait bien dans les médias occidentaux les membres du vietminh et du vietcong eux aussi décrétés alors "terroristes" ...décadence médiocratique !!! (BD-ANC)

Le journaliste Mohamed Kaci remet en place un porte parole de l’armée israélienne :

Communiqué de la direction de l’information de TV5MONDE

Le 15 novembre dernier, l’un des porte-parole de l’armée israélienne, Olivier Rafowicz, était l’invité du journal quotidien « 64’, Le Monde en français » sur TV5MONDE, pour parler de l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza et plus particulièrement de celle menée contre l’hôpital Al-Shifa.

A la fin de l’entretien mené par le présentateur de cette édition, Mohamed Kaci, les règles journalistiques, applicables à toute interview, n’ont pas été respectées. Ce qui a conduit à donner l’impression, dans la dernière question, que les modalités d’intervention de l’armée israélienne étaient équivalentes à la stratégie du Hamas, organisation considérée comme terroriste par de nombreux Etats.

Par ailleurs, l’entretien ne s’est pas terminé selon les normes en vigueur de maîtrise de l’antenne mais de façon trop abrupte. Ce que la direction de l’information de TV5MONDE regrette profondément. Plus attentive que jamais depuis le 7 octobre à donner une information factuelle et équilibrée de la situation, sans céder à l’émotion ni aux pressions, tout en donnant la parole à toutes les parties, la direction de l’information de TV5MONDE redouble encore de vigilance sur ses antennes et ses supports numériques et prendra toutes les mesures nécessaires pour s’en assurer dans un contexte de grande tension.

"Israël a prononcé son dernier souffle"

mardi 21 novembre 2023 par Transmit par Roland Diagne blog ANC

Sous ce titre

 droits et de mettre fin à l’occupatiLe journal hébreu "Haaretz" a publié un article du célèbre écrivain sioniste Ari Shavit, dans lequel il dit :

Il semble que nous soyons confrontés aux peuples les plus difficiles de l’histoire et qu’il n’y a pas d’autre solution pour eux que de reconnaître leurson.

Shabit a commencé son article en disant :
Il semble que nous ayons dépassé le point de non-retour, et il est possible qu’« Israël » ne puisse plus mettre fin à l’occupation, arrêter la colonisation et parvenir à la paix. Il semble qu’il ne soit plus possible de réformer le sionisme, de sauver la démocratie et de diviser les gens dans ce pays.

Il a ajouté : Si la situation est telle, alors il n’y a aucun goût à vivre dans ce pays.
Il n’y a aucun goût à écrire dans « Haaretz »,
Il n’y a aucun goût à lire « Haaretz » Et nous devons faire ce que Rogel Alpher a suggéré il y a deux ans, c’est-à-dire quitter le pays... si « l’israélisme » et la judéité ne sont pas un facteur vital d’identité, et si tout « Un citoyen israélien a un passeport étranger, ce n’est pas seulement au sens technique, mais aussi au sens psychologique, c’est fini. Il faut dire au revoir à ses amis et déménager à San Francisco, Berlin ou Paris.

De là, depuis les terres du nouveau nationalisme extrême allemand, ou depuis les terres du nouveau nationalisme extrême américain, il faut regarder calmement et regarder « l’État d’Israël » rendre son dernier souffle.
Nous devons prendre trois pas en arrière et regarder l’État démocratique juif sombrer.
Il se peut "peut-être" que le problème ne soit pas encore réglé.
Il se peut que nous n’ayons pas encore dépassé le point de non-retour.
Il est possible qu’il soit encore possible de mettre fin à l’occupation, d’arrêter la colonisation, de réformer le sionisme, de sauver la démocratie et de diviser le pays.

L’écrivain poursuit :

J’ai mis le doigt dans l’œil de Netanyahu, de Lieberman et des néo-nazis, pour les réveiller de leur délire sioniste.
Trump, Kushner, Biden, Barack Obama et Hillary Clinton ne sont pas ceux qui mettront fin à l’occupation.
Ce ne sont pas les Nations Unies et l’Union européenne qui arrêteront les colonies.
La seule force au monde capable de sauver Israël de lui-même, ce sont les Israéliens eux-mêmes, en créant un nouveau langage politique qui reconnaît la réalité et le fait que les Palestiniens sont enracinés dans cette terre.

Je vous exhorte à chercher la troisième voie afin de survivre ici et de ne pas mourir.

L’auteur du journal Haaretz confirme :

Depuis que les « Israéliens » sont arrivés en Palestine, ils se rendent compte qu’ils sont le résultat d’un mensonge créé par le mouvement sioniste, au cours duquel il a utilisé toute la tromperie sur le caractère juif à travers l’histoire.

En exploitant et en exagérant ce qu’Hitler appelait l’Holocauste, le mouvement a réussi à convaincre le monde que la Palestine est la « Terre promise » et que le prétendu temple est situé sous la mosquée Al-Aqsa. Ainsi, le loup a été transformé en agneau, allaité par l’argent des contribuables américains et européens, jusqu’à devenir un monstre nucléaire.

L’écrivain a demandé l’aide d’archéologues occidentaux et juifs, dont le plus célèbre est « Israel Flintstein » de l’Université de Tel Aviv, qui a confirmé que « le Temple est aussi un mensonge et un conte de fées qui n’existe pas, et toutes les fouilles ont été prouvées ». Il a été prouvé qu’il a complètement disparu il y a des milliers d’années, ce qui a été explicitement affirmé dans un grand nombre de références juives, et de nombreux archéologues occidentaux l’ont confirmé.

La dernière d’entre elles était en 1968 après JC, l’archéologue britannique Dr. Caitlin Kabinos, alors qu’elle était directrice des fouilles à l’École britannique d’archéologie de Jérusalem. Elle a effectué des fouilles à Jérusalem et a été expulsée de Palestine en raison de sa révélation de « Mythes israéliens sur la présence de traces du Temple de Salomon sous la mosquée Al-Aqsa."

Où j’ai décidé qu’il n’y avait aucune trace du Temple de Salomon et j’ai découvert que ce que les Israéliens appellent « le bâtiment des écuries de Salomon » n’a rien à voir avec Salomon ou les écuries, mais plutôt un modèle architectural de palais. communément construit dans plusieurs régions de Palestine, et ce malgré le fait que « Kathleen Kenyon » est venue de la Société du Fonds d’Exploration de la Palestine, dans le but de clarifier ce qui était dit dans les récits bibliques, car elle a montré une grande activité en Grande-Bretagne dans le milieu du XIXe siècle concernant l’histoire du « Proche-Orient ».

L’écrivain juif a souligné que :

La malédiction du mensonge est ce qui hante les « Israéliens », et jour après jour, elle les frappe au visage sous la forme d’un couteau dans la main d’un Jérusalémien, Khalili ou Nabulsi, ou avec une pierre ou d’un chauffeur de bus de Jaffa, Haïfa et Acre.

Les "Israéliens" réalisent qu’ils n’ont pas d’avenir en Palestine, *ce n’est pas une terre sans peuple comme ils l’ont menti. Voici un autre écrivain qui reconnaît, non pas l’existence du peuple palestinien, mais plutôt sa supériorité sur les « Israéliens », il s’agit de Gideon Levy, le sioniste de gauche, lorsqu’il dit :

Il semble que les Palestiniens aient une nature différente du reste de l’humanité... Nous avons occupé leur terre et nous avons traité leurs jeunes de prostituées et de drogues, et nous avons dit que quelques années passeraient et qu’ils oublieraient leur patrie et leur terre, et alors leur jeune génération fera exploser l’Intifada de 1987.

Et Nous les avons mis en prison

Nous avons dit : « Nous les élèverons en prison. » Des années plus tard, après avoir pensé qu’ils avaient appris la leçon, ils sont revenus vers nous avec un soulèvement armé en 2000 qui a consumé tout ce qui était vert et sec.
Et nous avons dit que nous démolirions leurs maisons.
Nous les avons assiégés pendant de nombreuses années, puis ils ont extrait des missiles impossibles à utiliser pour nous attaquer, malgré le siège et les destructions.
Nous avons donc commencé à les planifier avec le mur de séparation.
Et les barbelés... et voilà, ils sont venus vers nous depuis le sous-sol et à travers des tunnels, jusqu’à nous infliger de lourdes pertes.

Pendant la dernière guerre
Nous les avons combattus avec notre esprit, puis ils se sont emparés du satellite « israélien » (Amos) ? Ils sèment la terreur dans chaque foyer « israélien » en diffusant des menaces et des menaces, comme cela s’est produit lorsque leurs jeunes ont réussi à prendre le contrôle de la Deuxième chaîne « israélienne ».

En fin de compte, comme le dit l’auteur :

Il semble que nous soyons confrontés aux peuples les plus difficiles de l’histoire et qu’il n’y a pas d’autre solution pour eux que de reconnaître leurs droits et de mettre fin à l’occupation.

Le titre de l’article :
« Israël respire son dernier souffle »
Écrivain :
Ari Shebet
Source :
Journal hébreu Haaretz
……………………………..

*Veuillez diffuser l’article le plus largement possible* car il est plein de faits historiques et écrit par un écrivain de l’État occupant.
Faites savoir aux dirigeants de l’occupation et aux hommes politiques que la normalisation ne crée pas la paix, mais que restaurer les droits de leurs propriétaires est ce qui crée la paix.
Vive la Palestine libre et fière, et Jérusalem en est la couronne.

 

SUR LE RÔLE NÉFASTE DE LA PRESSE AUX ORDRES.....

 
 DU GUERRIER  PERLIMPIMPIN ......ET DES MINISTRES PASSÉS ET PRÉSENT DE L'ÉDUCATION NATIONALE.
Martine Garcin (article relié à la gaffe parmi tant d'autres de Biden) (°)
Post publié Sur Histoire et Société suite à la gaffe de Biden concernant la victoire de 1945 sur les nazis

Rappel de sondages :
“Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne”
Réponses :
Septembre 1944 : 61% des Parisiens répondent l’URSS et 29,3% les États-Unis (Sondage IFOP 28 août-2 septembre 1944, après la Libération de Paris, population parisienne. Le Parisien, 22/08/2004).
Mai 1945 : 57% des Français répondent l’URSS et 20% les États-Unis (Sondage IFOP-GALLUP, Le Monde, 31/05/1994).
Mai 1994 : 25% des Français répondent l’URSS et 46% les États-Unis (Sondage IFOP-GALLUP, Le Monde, 31/05/1994).
Réponse 2023 ??



Note de Pedrito

L'évolution inquiétante de ces sondages nous fait nous interroger sur le niveau de la scolarité actuelle et des connaissances acquises par les générations d'après guerre.

De deux choses l'une:

Ou bien leur mémoire s'effiloche très rapidement, en cause le bourrage de crâne dû à la déferlante de la technologie et des réseaux dits sociaux?

Ou bien l'Éducation Nationale a sciemment trafiqué les enseignements de l'Histoire pourtant récente de la Libération à l'issue de la seconde guerre mondiale mondiale. Ce qu'il reste des leçons de l'Histoire est pour le moins inquiétant, si ce n'est pitoyable. La dépolitisation des parents et le rôle de désinformation néfaste des médias aux ordres de l'impérialisme capitaliste et par conséquent de son enfant naturel le fascisme ont fait le reste.

Ou l'ensemble de ces éléments

C'est grave!

Au train où vont les choses, qu'en sera-t-il d'un sondage effectué auprès de Français en 2035 par exemple?

Les vingt millions de soviétiques tués - 20.000.000 !! ou plus -  ne représenteront sans doute à peine 1 ou 2 ou 3 /% des deux cent mille GI à qui on attribuera 70 % des pertes ? 

C'est l'Histoire de France révisée au grand galop des ministres minables de l'E.N.!
(°)Le titre est de Pedrito

 



La “gaffe” de Biden, le président Chinois s’adresse au peuple et ignore la provocation

La presse occidentale s’interroge, est-ce que le président Biden a prononcé la petite phrase de trop ? Malgré le rétablissement du contact entre les deux superpuissances en marge du sommet Asie-PacifiqueJoe Biden n’a pas changé d’avis sur le fait que le président chinois Xi Jinping était un « dictateur », comme il l’a redit ce mercredi 15 novembre à l’issue de leur rencontre. Après plus de quatre heures d’échange, Joe Biden a tenu une conférence de presse. Répondant par l’affirmative à la question d’un journaliste qui l’interrogeait pour savoir s’il considère que Xi est un dictateur, il a poursuivi : « C’est un dictateur dans le sens où voilà un homme qui dirige un pays, un pays communiste, qui repose sur une forme de gouvernement totalement différente de la nôtre. » 

Joe Biden et Xi Jinping ont convenu mercredi de rétablir les communications militaires de haut niveau entre les deux pays. Ils ont également entamé d’importante discussions sur le climat, l’intelligence artificielle, des formes de coopération jugées indispensables par la Chine qui par ailleurs a réitéré ses exigences sur Taiwan, c’est d’ailleurs une réussite de la diplomatie chinoise qui comme nous le voyons ci dessous a posé l’alternative, la coopération sur les dossiers essentiels ou la guerre. Est-ce que la comparaison de Biden pourrait bien mettre fin à ce dialogue entamé? s’est interrogé la presse occidentale.

Il avait déjà suscité la fureur de Pékin en utilisant le terme plus tôt cette année et cette réponse “cash” à la presse occidentale peut être attribuée en vrac, au gâtisme de Biden, à la ruse du candidat à la présidence flattant son électorat par un langage brutal de dominant, et lui donnant le sentiment d’être lui en démocratie et enfin le travers dont les Etats-Unis ont du mal à se débarrasser comme les occidentaux d’un positionnement de maître colonialiste de la planète.

La Chine qui ressort largement vainqueur de cet échange n’a pas daigné lui accorder de l’importance et la sortie de Biden a reçu l’intérêt minimal avec ces remarques du Ministère des Affaires étrangères, une manière de juger que les Biden passent et qu’il s’adresse directement au peuple américain à travers ses véritables représentants, les entreprises capitaliste et ceux qui dans les comités plaident pour des relations de paix et de coopération avec le peuple chinois.

« Semer la discorde »

La Chine a jugé ce jeudi la description de son président Xi Jinping comme un dictateur « extrêmement erroné »« Ce type de discours constitue une manipulation politique irresponsable. La Chine s’y oppose fermement », a encore vertement critiqué la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, sans citer nommément Joe Biden.

« Je dois souligner qu’il y a toujours des gens avec des arrière-pensées qui tentent de semer la discorde et de détruire les relations sino-américaines, et cela ne réussira pas », a-t-elle ajouté. Lorsque la presse lui a demandé de préciser à qui elle faisait référence, elle a répondu : « Je pense que quiconque essaie de saper et de semer la discorde entre la Chine et les États-Unis le savent. »

La presse américaine s’interroge d’ores et déjà sur les conséquences de cette sortie du président américain. « Le dirigeant chinois Xi Jinping a présenté mercredi une Chine amicale et prête à améliorer ses relations avec les États-Unis […]. La question de savoir si ce changement sera durable a toutefois été mise à l’épreuve immédiatement par les commentaires faits par Biden lors de la conférence de presse », souligne CNN.

L’avenir des relations sino-américaines est créé par le peuple dit le président chinois

Le président Chinois a ignoré la provocation et il s’est adressé aux hommes d’affaire et aux comités de soutien des amitiés sino-américaine. Un discours chaleureusement accueilli vise à dissiper les malentendus et ouvre la voie à davantage d’échanges commerciauxPar Shen WeiduoChen Qingqing, Xie Wenting, Bai Yunyi et Xing Xiaojing à San FranciscoPublié : 16 nov. 2023 21 :37    Le président chinois Xi Jinping prononce un discours lors d’un dîner de bienvenue organisé par des organisations amies aux États-Unis, dont le Conseil commercial sino-américain et le Comité national sur les relations sino-américaines, à San Francisco, heure locale, le 15 novembre 2023. Photo : Xinhua

Le président chinois Xi Jinping prononce un discours lors d’un dîner de bienvenue organisé par des organisations amies aux États-Unis, dont le Conseil commercial sino-américain et le Comité national sur les relations sino-américaines, à San Francisco, heure locale, le 15 novembre 2023. Photo : Xinhua

L’avenir des relations sino-américaines est créé par les peuples des deux pays, a déclaré mercredi soir le président chinois Xi Jinping lors d’un rassemblement de représentants de différentes communautés aux États-Unis, notant que la Chine était disposée à être « un partenaire et un ami » des États-Unis.

Ces remarques ont été prononcées lors d’un dîner de bienvenue organisé par des organisations amies aux États-Unis, notamment le Conseil commercial États-Unis-Chine et le Comité national sur les relations sino-américaines, en présence de hauts dirigeants américains tels qu’Elon Musk de Tesla et Tim Cook d’Apple.

« Les bases des relations sino-américaines ont été posées par nos peuples, (…) la porte des relations sino-américaines a été ouverte par nos peuples, … les histoires des relations sino-américaines sont écrites par nos peuples, … l’avenir des relations sino-américaines sera créé par nos peuples », a déclaré M. Xi. « Nous devrions construire plus de ponts et paver plus de routes pour les interactions entre les peuples. Nous ne devons pas ériger de barrières ou créer un effet dissuasif.

Les entretiens en face à face du président Xi Jinping avec les participants élimineront les malentendus de certaines entreprises américaines à l’égard de la politique de la Chine – qui a longtemps été « diffamée et mal interprétée » par certains médias étrangers – et contribueront également à rétablir la confiance et à renforcer la coopération qui profitera aux deux économies, ont déclaré les observateurs.

En outre, le dîner de réception, auquel ont participé de nombreux milieux d’affaires américains et qui intervient quelques heures seulement après la rencontre au sommet entre Xi Jinping et le président américain Joe Biden, indique également que la coopération commerciale avec les États-Unis ainsi que l’engagement en faveur de l’ouverture restent l’un des « agendas les plus importants » des dirigeants chinois, a déclaré Gao Lingyun, expert à l’Académie chinoise des sciences sociales à Pékin. a déclaré le Global Times jeudi.

Dans son discours, M. Xi a déclaré que la question la plus fondamentale qui façonne les relations entre les États-Unis et la Chine est de savoir si les deux pays sont rivaux ou partenaires. « Si nous nous considérons les uns les autres comme le plus grand rival, le défi géopolitique le plus important et une menace toujours plus pressante, cela conduira inévitablement à de mauvaises politiques, à de mauvaises actions et à de mauvais résultats », a déclaré M. Xi à l’auditoire.

« La Chine est prête à être un partenaire et un ami des États-Unis », a-t-il fait remarquer.

Le discours a été applaudi à plusieurs reprises, ce qui suggère qu’il s’agit d’un succès, ont déclaré les participants à la réunion contactés par le Global Times mercredi, notant que beaucoup aux États-Unis connaissent la Chine à travers les médias, mais qu’une interaction comme celle-ci les aidera à connaître la vraie Chine – amicale et pacifique plutôt qu’”hostile ».

Un bon discours et une bonne communication comme celui-ci sont très utiles, a déclaré Ray Dalio, fondateur de Bridgewater Associates, qui a assisté au dîner, au Global Times mercredi.

À l’heure actuelle, l’essentiel pour les relations sino-américaines est de « ne pas avoir de préjugés, de se comprendre mutuellement et de coexister », a déclaré M. Dalio.

« J’espère que la Chine et les Etats-Unis pourront travailler ensemble pour une plus grande prospérité du monde », a déclaré le PDG de Tesla, Elon Musk, qui s’est rendu en Chine il y a quelques mois à peine, après le dîner, selon un rapport de l’agence de presse Xinhua.

Parmi les autres invités figuraient également le président exécutif de NIKE, le PDG de Pfizer, le PDG de Qualcomm, le président de Mastercard, entre autres.

Le dîner a été très animé parmi les dirigeants de l’entreprise américaine. Selon un rapport de Bloomberg, que les dirigeants se bousculaient pour obtenir des places ou être mis sur une liste d’attente pour le dîner afin de rencontrer le président chinois, citant des personnes familières avec la situation.

« Certains sur la liste d’attente attendent même à l’extérieur du lieu du dîner dans l’espoir d’obtenir une occasion de dernière minute de dîner avec le président chinois », a déclaré la personne citée ci-dessus, qui a demandé à rester anonyme.

Outre des chefs d’entreprise, un groupe de « vieux amis » du président chinois Xi Jinping a également assisté au dîner. Par exemple, Gary Dvorchak, fils d’Eleanor et Thomas Dvorchak, la famille qui a accueilli Xi Jinping lors de sa visite à Muscatine en 1985, était également présent.

Gary Dvorchak, qui fait maintenant des affaires aux États-Unis et en Chine, a déclaré au Global Times que Xi Jinping avait envoyé le message d’ouverture dans le commerce et l’économie. Il a déclaré que le gouvernement chinois avait clairement une politique d’encouragement de l’investissement et du commerce.

Selon Dvorchak, sa famille a développé une amitié amicale avec Xi Jinping après sa visite en 1985. Dans sa description, Xi Jinping se joindra à ces vieux amis dans des discussions familiales qui ne sont pas politiques mais qui montrent une attention sincère pour eux.

L’atmosphère animée de l’événement fait qu’il est difficile d’imaginer que les relations économiques entre les deux plus grandes économies du monde traversent actuellement une période très difficile. Les droits de douane de représailles imposés par le gouvernement américain contre les importations chinoises n’ont pas été levés, et des efforts supplémentaires sont déployés pour exercer des pressions sur les entreprises chinoises de haute technologie, invoquant les soi-disant raisons de sécurité nationale.

Les experts ont également noté que, bien que la coopération et l’investissement bilatéral soient dans l’intérêt de la volonté des entreprises des deux côtés, les défis restent sérieux.

« Le gouvernement américain devrait être clair et énergique sur le fait qu’il applaudit les entreprises américaines qui font du commerce ou des investissements avec la Chine en dehors des zones de sécurité nationale », a déclaré Gary Hufbauer, chercheur principal non résident au Peterson Institute for International Economics basé à Washington, au Global Times.

Les relations économiques et commerciales dans les relations sino-américaines sont cruciales, a déclaré M. Hufbauer. « D’après nos calculs, le commerce entre les États-Unis et la Chine stimule fortement la croissance économique dans les deux pays. Nous estimons qu’une augmentation de 100 milliards de dollars du commerce bilatéral se traduit par une croissance de 30 milliards de dollars du PIB de chaque pays. L’investissement direct étranger bilatéral génère plus de gains.

À l’inverse, les « faucons chinois » du Congrès américain qui cherchent à découpler nos deux économies appauvriraient les deux pays si leurs objectifs étaient atteints, a déclaré Hufbauer.

Il est peu probable que les frictions commerciales et les barrières établies changent substantiellement à court terme, a déclaré mercredi Sun Taiyi, professeur adjoint de sciences politiques à l’Université Christopher Newport, au Global Times.

Bien sûr, dans ce contexte, il y a encore de la place pour la coopération que les États-Unis et la Chine peuvent explorer conjointement, d’autant plus que l’économie n’est pas un jeu à somme nulle, et que la stabilisation des prix et de la croissance sont des objectifs communs pour les deux, a déclaré Sun.

« Nous sommes dans une ère de défis et de changements. Mais c’est aussi une ère d’espoir. Le monde a besoin que la Chine et les États-Unis travaillent ensemble pour un avenir meilleur. Nous, le plus grand pays en développement et le le plus grand pays développé, doit bien gérer nos relations. Dans un monde de changements et de chaos, il est plus important pour nous d’avoir l’esprit, d’assumer la vision, d’assumer la responsabilité et de jouer le rôle qui va de pair avec notre statut de grands pays », a déclaré M. Xi dans son allocution lors du dîner.

 

Marx et la violence

Un article qui nous aide à réfléchir sur la manière dont toute structure sociale fondée sur des rapports de classe tente de maintenir son pouvoir, ce qui est le fondement de la “violence” dite légitime. Il faudrait sans doute ajouter à cette analyse le rôle de la guerre impérialiste et donc tout l’apport de Lénine pour cerner l’actualité d’une telle pensée et on comprendrait mieux pourquoi l’alternative de la chute de l’impérialisme des Etats-Unis et de l’occident “global” semble se poser entre socialisme et fascisme, celui-ci paraissant une ultime forme du pourrissement de “l’outre achéménide” dont parle Lénine, à son stade impérialiste, la classe capitaliste est comme la torture infligée par les Perses, ils bâtissaient une outre autour de leurs victimes et nourrissaient ceux-ci de mets les plus riches en les laissant se décomposer dans leurs déjections, l’élection du président argentin n’inspire que répugnance et effroi. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Dossier sur l’actualité du marxisme

Zenia Yébenes Escardó

L’objet de ces lignes est de réfléchir à ce que certaines trajectoires de pensée marxistes nous aident à comprendre sur une question absolument incontournable : celle de la violence. Ma réflexion se divise en deux parties. Dans la première, je montre ce que l’héritage de Marx nous permet d’analyser en termes de violence structurelle du monde dans lequel nous vivons. Marx inaugure effectivement la possibilité de considérer la violence comme un phénomène structurel. Avant Marx, il y avait des théories de la domination, et des théories de l’intérêt matériel (économique ou autre) qui nous poussent à contempler dans l’histoire l’exercice constant de la violence par les dominateurs sur les dominés, mais il n’y a pas de théorie de la violence en tant qu’élément d’une structure susceptible d’être reproduite. Marx serait alors le premier auteur à avoir postulé une forme de violence que l’on peut considérer comme structurelle, objective ou ultra-objective, comme le souligne Étienne Balibar dans Violence et civilité.

Dans la deuxième partie, je m’intéresse à la question de la réponse à cette violence de la part des sujets attachés à l’héritage de Marx. En d’autres termes, ce qui m’intéresse, c’est de souligner le rôle que la violence peut jouer dans la pratique politique transformatrice et ses risques potentiels. Pour Hannah Arendt, Marx comprend toute l’histoire et donc aussi toute l’action politique, y compris le discours, en termes de fabrication. Tout comme le fabricant d’une chaussure ou d’un bureau peut déterminer le processus par lequel l’objectif est atteint, les fabricants politiques choisissent leurs outils et leurs processus. L’acte politique qu’ils promeuvent peut non seulement être accompli, mais il doit être achevé, car il fait partie de l’implacable nécessité historique. C’est pourquoi, conclut Arendt dans Karl Marx et la tradition de la pensée politique occidentale, la violence ouverte et même la terreur deviennent des outils acceptables pour les faiseurs révolutionnaires de l’histoire, puisqu’ils sont tout à fait sûrs de savoir ce qu’ils font. Cette lecture, certes possible, s’appuie sur une philosophie schématique de l’histoire, comme on peut le voir par l’identification d’une séquence qu’il faudrait accomplir quoi qu’il arrive. Par exemple, « le développement national capitaliste d’État → lutte des classes → dictature du prolétariat → communisme ». Son hypothèse systématique s’avère très problématique, car elle repose sur une idée téléologique de l’histoire. Arendt, cependant, n’ignore pas que cette lecture n’est pas la seule et que Marx est beaucoup plus subtil et complexe que ne le suggèrent ses déclarations les plus incendiaires. Il convient toutefois de souligner que l’héritage de Marx qui cherche à réfléchir sur la violence aujourd’hui doit également être repensé à la lumière de l’écologie, des féminismes et de la postcolonialité.

1.

Nous devrions commencer par clarifier la relation entre la violence et le pouvoir. Pour Marx, le pouvoir n’est pas la même chose que la violence parce que le pouvoir peut incorporer des éléments non-violents, mais toute politique (contrairement à ce qu’Arendt elle-même pense, par exemple) se développe avec un certain degré et une certaine extension de la violence qui peut être physique, symbolique, etc. La violence n’a rien à voir avec un mal métaphysique, transcendant ou religieux. Il s’agit de la manière dont le pouvoir s’inscrit dans la structure sociale afin d’être conquis et préservé. Une première leçon à garder à l’esprit est la suivante :

L’existence d’effets inattendus de l’action, de rationalisations étrangères à la raison, de tendances à la dégradation violente de la politique ne dérive d’aucun fléau essentiel de l’être humain ni d’aucune arrogance fatale de ceux qui veulent se révolter contre ce qui existe. La violence est perpétrée par des agents qui, dans de nombreux cas, fonctionnent en reproduisant certaines relations sociales ou en activant des pratiques d’opposition qui imitent les modèles de gouvernement auxquels ils sont confrontés.

José Luis Moreno Pestaña, « Transitions vers nulle part ».

Dans le chapitre 24 du premier livre du Capital, intitulé « L’accumulation dite primitive », Marx montre comment, aux origines du processus capitaliste, se trouve l’expropriation forcée. C’est-à-dire que nous nous retrouvons avec la violence de l’économie qui va gouverner la société à partir de la dépossession. De cette façon, le mythe libéral des origines « idylliques » de la propriété privée individuelle est déconstruit : si nous examinons l’histoire de manière désenchantée, nous ne pouvons nous empêcher de constater qu’elle est caractérisée par la conquête, le vol, le meurtre. Le capital arrive, « ruisselant de sang et de boue ». Des auteurs comme Cinzia Arruzza ou Silvia Federici soulignent le rôle de la division sexuelle du travail et de la violence de genre inhérente non seulement à l’accumulation primitive, mais aussi à l’accumulation globale. Marx dresse également un portrait saisissant de la discipline infligée par le capital aux travailleurs salariés, en partie par la force brute, en partie par la médiation juridique et par ce qu’Althusser définissait comme des « appareils idéologiques d’État ». Il convient également de noter que l’État moderne est la manière dont la société organise la violence afin de favoriser la conversion du mode de production féodal au mode de production capitaliste. En effet, l’État dans son ensemble est présenté comme un élément nécessaire au développement capitaliste et, par conséquent, à l’exploitation de la force de travail qu’il contient. Pour Marx, l’État est la force concentrée et organisée de la société. Cette définition pourrait être lue parallèlement à celle de Max Weber selon laquelle l’État est une communauté humaine qui revendique (avec succès) le monopole de la force physique sur un territoire donné. Pour parler de l’État, il faut aussi parler de la violence, de la force et de son rapport au pouvoir, mais avec la marque de la légitimité.

Cependant, il ne faut pas tomber dans le piège de penser qu’il faut déduire le « politique » des rapports de production à travers le fil de la dépossession et de l’exploitation. Bien que la structure économique conditionne fortement la dimension politique, il n’y a pas de dérivation immédiate de la seconde à partir de la première. L’« économique » ne peut pas passer « en premier » parce qu’il n’y a pas de processus d’exploitation purement économique qui fonctionne sans domination politique. L’idée même d’exploitation « pure » fondée sur la différence entre la valeur de la force de travail et celle de la plus-value est une mystification présente dans la forme contractuelle, dans laquelle un « acheteur » est confronté à un « vendeur » de force de travail dans une relation apparemment symétrique. Il est indispensable de problématiser la manière dont le marxisme « orthodoxe » a articulé le rapport entre l’« économique » et le « politique ». Dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, Marx avertit déjà qu’avec l’arrivée au pouvoir de Bonaparte, le pouvoir social de la bourgeoisie est maintenu, mais que son pouvoir politique est nié. C’est-à-dire qu’économiquement, elle reste la classe dominante, mais seulement au prix d’une cession complète de la domination politique, en l’occurrence à Bonaparte. Cette problématisation de l’articulation des rapports de l’économique et du politique est plus que jamais nécessaire si l’on réfléchit aujourd’hui à la manière dont la violence est conçue et administrée, dans les frontières floues entre l’économie légale et l’économie illégale, par rapport à l’État, et à ceux qui servent de souverains de fait.

L’accumulation primitive exigée par le capital n’aurait pas été possible sans les méthodes basées sur la violence la plus brutale du colonialisme. Dans L’accumulation du capital, Rosa Luxemburg critique à juste titre Marx en avertissant que l’accumulation primitive ne se limite pas au moment fondateur du capitalisme : elle accompagne les processus d’extension coloniale de la destruction brutale des modes de production antérieurs. Il faudrait cependant se demander s’il ne s’agit pas seulement de sa destruction et non de son incorporation. Elle met également en garde contre un aspect d’une pertinence inhabituelle aujourd’hui : l’expansion territoriale militarisée. Mais il faut aller plus loin : la tendance à la surexploitation, non seulement des colonies, mais de toutes les couches du prolétariat, est au cœur du mode de production capitaliste. L’accumulation primitive n’est pas une phase finie et finie, la violence originelle de l’accumulation se répète tout au long du développement capitaliste et constitue la condition sine qua non de la dynamique du capital. Ainsi, l’accumulation par dépossession s’approprie ou contamine également des biens tangibles, tels que l’eau ou le territoire, et des biens immatériels tels que des biens culturels, symboliques, etc. C’est en ce sens que Balibar, dans Violence et civilité, définit le capital comme « un traité sur la violence structurelle infligée par le capitalisme ». Et il avertit que nous sommes face à une véritable « phénoménologie de la souffrance » due à « l’excès » de violence typique de son histoire.

Illustration : Arantza Clavellina.

2.

Nous avons ensuite observé, de manière succincte, comment il y a une violence de l’économie qui structure le monde et comment il est absolument nécessaire de la penser dans son articulation avec le pouvoir politique. Cependant, la tradition marxiste a longuement réfléchi sur l’usage politique de la violence précisément parce que la violence n’est pas un pur effet des lois économiques, mais qu’elle est politique parce qu’elle peut être déployée, explosée ou calibrée avec plus ou moins de précision. L’usage politique de la violence a également été lié à une possible réponse à la violence structurelle ou ultra-objective à laquelle nous avons fait allusion. Ceux qui s’élèvent contre l’oppression le font contre deux types de violence. En premier lieu, la violence d’État, celle qui est soutenue par un pouvoir légitime qui revendique le monopole de l’exercice de la force, mais qui, précisément pour souligner sa légitimité, a toujours besoin d’encadrer l’illégitimité de ce qui défie les fondements mêmes de l’exercice du gouvernement et ne peut être inclus. Deuxièmement, à cause de l’exploitation excessive.

Il vaut la peine d’identifier l’accentuation, visible par exemple dans le Manifeste communiste, du rôle révolutionnaire du prolétariat, de son antagonisme virulent avec la bourgeoisie et de la tendance historique de la lutte des classes à l’instauration d’une société socialiste ou communiste qui abolira les classes et l’État. Bien sûr, cette tendance historique, une fois de plus, fait partie d’une téléologie plutôt discutable qui suppose que la violence révolutionnaire peut immédiatement devenir quelque chose de nouveau et de désirable. Initialement, Marx propose que la « révolution sociale » des travailleurs auto-organisés s’oppose à la révolution « politique » de la bourgeoisie, centrée sur l’État. Au fil des ans, une complication de cette logique est apparue. Il y a une réarticulation de la question de l’État, qui ne peut plus être réduite au statut de reflet sans médiation de la dynamique de production ; le thème de l’organisation est élaboré à travers l’élaboration du concept d’un parti capable de donner une efficacité politique au « mouvement réel » du communisme. L’idée léniniste de l’État-parti apparaît alors, et cette violence, concentrée dans l’État, est un instrument qui laisse indemne le sujet qui l’utilise et les fins qu’il poursuit. Balibar rappelle que Rosa Luxemburg avertit les bolcheviks qu’il est dangereux de détruire un espace représentatif du débat démocratique parce que, ce faisant, la révolution ne pouvait ni savoir quel soutien réel elle avait, ni délibérer avec ses adversaires. Ainsi, « le fantôme d’une puissance propre supérieure à la puissance réelle et d’ennemis dépourvus de toute raison » a été généré.

Balibar avertit à cet égard que les révolutions commencent avec des personnes qui souffrent d’une violence structurelle et ultra-objective sous forme de dommages et de diverses formes d’exploitation et d’aliénation. Cette violence structurelle ne vient pas de décisions personnalisées, mais de décisions politiques ou économiques. Éliminer ces conditions de violence par un soulèvement ne signifie en aucun cas considérer l’autre comme quelque chose de mauvais. Cependant, il existe un autre type de violence, qui se concentre sur une concentration obsessionnelle sur la destruction de certains agents ou groupes sociaux, dont l’existence même est considérée comme un témoignage du mal. Il ne s’agit plus d’une violence ultra-objective, mais d’une violence ultra-subjective. Ce qui intéresse Balibar avec la violence révolutionnaire, c’est la façon dont elle peut osciller entre l’ultra-objectif et l’ultra-subjectif. Pour Balibar, seules les formes de violence qui ne sont pas seulement des luttes contre l’exploitation et l’oppression, mais qui impliquent également la création de nouvelles règles du jeu qui apaisent la violence, peuvent être converties en une plus grande justice et une plus grande qualité démocratique. Rappelant Rosa Luxemburg et la nécessité pour la révolution d’avoir un espace de distanciation qui lui permette de réfléchir sur elle-même, il avertit que seule la distance par rapport au moment de la lutte contre l’exploitation génère la possibilité de transformer la violence en quelque chose d’autre.

D’autre part, il faut se rappeler que toute la trajectoire de Marx est configurée comme une « pensée dans la conjoncture » : la politique est comprise dans son caractère de contingence radicale, dans son excentricité face à des lois qui englobent tout. L’analyse de la situation politique dans sa détermination spécifique implique que l’articulation de l’argumentation subit une perpétuelle modification : on est confronté à une logique singulière qui est à la hauteur de l’événement contingent. Malgré cet enracinement dans la spécificité de la conjoncture, un élément constant du développement de Marx et Engels est la tentative de produire une « déconnexion » entre la dimension politique et celle de l’État, non pas sur la base d’une indication abstraite d’un « au-delà » de « l’État », mais en tenant compte du caractère concret de la situation. Il y a donc lieu de s’inquiéter de l’utilisation politique de la violence, à savoir la violence active des pratiques d’opposition qui imitent les modèles de gouvernement auxquels elle est confrontée. Dans un tel scénario, même le pouvoir de violence du prolétariat représente la réponse des dominés aux dominants. Le risque est d’assumer subrepticement le modèle de la révolution bourgeoise dans la délimitation de la révolution prolétarienne. Par conséquent, ce dernier doit être compris non seulement comme la stratégie de prise du pouvoir mais, plus important encore, comme une nouvelle forme de politique qui opère la « déconnexion » entre la dimension politique et la dimension étatique que nous avons examinée. En effet, bien que l’État ne puisse être réduit au statut de reflet non médiatisé de la dynamique de production, il se présente comme un élément nécessaire au développement capitaliste et, par conséquent, à l’exploitation de la force de travail qui s’y trouve. En ce sens, ce qui sous-tend l’argument, ce n’est pas le renforcement de la structure étatique, mais sa problématisation radicale, son dépérissement.

Par exemple, dans L’idéologie allemande émerge le fait que la classe a un caractère intrinsèquement politique, incapable d’être jamais complètement hypostasée, ni du point de vue sociologique, ni du point de vue ontologique. Les classes existent, tout d’abord, dans la dimension de la pratique et, en particulier, dans la lutte, et c’est là que se forment et se transforment sans cesse les rapports entre les individus et les classes, ainsi que leurs symétries et leurs asymétries. On peut identifier, même si ce n’est pas systématiquement, deux significations du mot « prolétariat ». L’une est celle que nous venons d’examiner, dans laquelle une symétrie avec la classe bourgeoise est postulée. Mais il y a aussi une deuxième approche de ce concept, qui est asymétrique par rapport au concept bourgeois, et dont le statut de classe semble problématique et incertain. Alors que la classe bourgeoise est une classe au sens plein du mot, dans la mesure où elle défend des intérêts déterminés et particuliers, le prolétariat constitue une classe non classiste, dans la mesure où il tend à sa propre dissolution et, par conséquent, au dépassement de l’horizon de classe et donc à la désarticulation de toute la structure. Dans L’Idéologie allemande, nous trouvons une formulation radicale de cette question. C’est le prolétariat qui n’a plus d’intérêt de classe particulier à faire valoir contre la classe dominante. Je voudrais conclure ce récit en soulignant précisément ce qui suit. N’ayant pas d’intérêt de classe particulier, le prolétariat opère un coup d’État qui constitue une violence d’un autre genre, dans la mesure où il sape radicalement l’ordre des choses. Cette violence ne peut pas être caractérisée ou comprise dans les termes dans lesquels la violence a généralement été dans le cadre des révolutions, parce qu’elle brise précisément le cadre articulé sous l’axe ami/ennemi, selon les intérêts de classe. La violence, le coup d’État, consiste à briser ce cadre et sa logique inhérente et à inaugurer quelque chose de nouveau. Cet héritage de la pensée de Marx me semble très pertinent pour toute recherche sur le rapport entre violence et pouvoir pensée en des termes qui ne sont pas mimétiques – et donc, en fin de compte, fonctionnels – de ceux de la brutalité du capital ou de l’État.

L’amalgame et le plaisir de faire souffrir

La présentation de vidéo des actes de barbarie accomplis, par des gens du Hamas, a été projetée à l’assemblée pour 90 députés. Nous sommes là devant une opération de communication d’Israël pour justifier, par ces atrocités, la légitimité de son engagement militaire, contre les gens du groupe de sécurité armée du Hamas, qu’il ne reconnaît pas comme une armée comme à l’occidentale, mais comme des terroristes. Ce sont les luttes de communicants, dans lesquelles chacun peut librement se situer en fonction de ses convictions. La seule difficulté c’est qu’il n’y a pas de traces d’enfants déchiquetés par une bombe pour rétablir l'équilibre vidéo. Israël se justifie comme cela, c’est son droit le plus absolu, que l’on peut apprécier différemment suivant son parti pris. C’est dans le déroulement de leur conflit, c'est le Hamas qui prend l’initiative contre Israël, ce en quoi la riposte d’Israël est normale. 

Personnellement j'ai du mal à accepter l'idée que ses services d'espionnage aient pu ne pas connaître, cette mise en place d'une offensive du Hamas. Mais, là ou le bât blesse c’est la raison qui a poussé le Hamas à procéder à des massacres qui desservent ses fins, en utilisant le terrorisme, qu’exploitent adroitement ses opposants occidentaux pour trouver légitime la recherche de l’extermination des gens du Hamas, et l’occupation de gaza. Se faisant presque passer pour une armée salvatrice. Parce que, ceux qui, en dehors de grandes puissances n’ont pas d’armée pour s’opposer à celles des occidentaux, et d’autres pays aussi comme en Afrique, sont qualifié de terroristes. Car effectivement leurs cibles sont souvent des populations civiles, que nous considérons comme collatérales aux conflits, comme elles-mêmes ne se considèrent pas, engagées dans ces conflits.

Nous sommes là dans la prise de position d’une posture irréelle inconséquente de la réalité d'une entrée en guerre, contre la communauté de populations formant l’état concerné, qui s’est dotée d’une armée pour se défendre. Cela n’exonère aucune personne, comprenant les enfants qui doivent vivre les choix des adultes et les vieux devenus trop faibles. En vertu de quoi nous avons élaboré des principes internationaux, pour nous entre-tuer entre armées. Mais pas n’importe comment avec des interdits sur les armes.

Quoi ont est HUMAIN, NON !

L’on comprend dès lors la problématique de ceux, qui, avec des raisons qui leur appartiennent, veulent s’opposer à un État. Qu’on les nomme terroristes, je m’en fous royalement, si nous sommes capables de comprendre l’environnement global. Certes ça ne justifie pas de se suivre les débordements de ses émotions, dont nous savons très bien qu’excitées, elles n’ont plus de mesures. C’est cela, qu’ont dû visionner les députés et ceux qui ont vu les mêmes images sur les réseaux sociaux. Bien sûr là ce ne sont plus celles des films d’horreurs, nous sommes dans le réel, dont chacun de nous sommes capables, si les circonstances s’y prêtent.

Ne pas oublier, cela devrait pondérer notre réflexion, et non l’émotion ressentie dans le premier temps. Toutefois elles n’ont rien de plus horrible que les supplices infligés de la question, comme nous punissions par la justice encore au 18 siècles, ou tous les morts de toutes les guerres dans le monde, et celles d’Algérie ou les belligérants se sont passablement distingués dans l’horreur.

J’ai, souvent écrit, considéré la guerre comme un crime contre l’humanité, mais je ne suis pas insensible aux émotions des personnes de tous bords qui perdent un des leurs, quelle que soit la cause du décès. Un mort ne pleure pas et ne se venge pas, ce sont donc bien les vivants qui prennent fait et cause, et l’histoire nous apprend que nous sommes plus sensibles à la souffrance qu’entraîne la manière dont on meurt. C’est en cela que l’Occident a développé la notion de guerre propre, en opposition à celle où les armées sont au corps à corps comme dans certaines vidéos compulsées par Israël, quand celui que l’on tue est au bout du couteau.

Dans ce conteste il me semble qu’Israël a oublié qu’il s’est approprié la notion sumérienne d’œil pour œil dent pour dent pour éviter la surenchère d’un comportement émotionnel, que nous n’arrêtons pas de traiter depuis le 7 octobre, et qui entraîne de représailles supérieures à ce qu'Israël a subi.

 

Chacun a le droit de se laisse, porter par son émotion, mais alors il ne faut pas compter y trouver une raison juste. C’est pareil quand l’on aime quelqu’un au-delà de la raison.

Dans ces circonstances Israël sert stratégiquement de l’émotion du 7 octobre pour justifier sa cause et se trouver des soutiens à sa riposte. J’ai lu des déclarations d’hommes politiques qui font dans la nunuche devant les horreurs, parce que quand on leur montre les restes d’un enfant déchiquetés par une bombe, ils croient que c’est du steak haché. Sur cette dérision je vais souligner qu’il faut prendre du recul sur l’information, à moins de se complaire des drames, ambiance dans laquelle nous nous entretenons et qui ne nous laisse aucun recul. J’espère en avoir apporté un peu tout simplement pour éviter tous les amalgames que nous développons, pour ne pas nous retourner vers des personnes juives ou musulmanes, qui dans leur ensemble sont des gens respectables sur notre territoire, dans les pays voisins et même dans les leurs.

Nous nous laissons pourrir la vie et les pensées par la montée du fascisme qui détient toujours une solution par la contrainte des esprits et des Hommes, d’autant que la technologie lui donne les moyens de contrôle des populations qui paraissent aller de soi dans la protection des biens et des personnes. Et qui conduit à entrer dans la vie privée de tous, et de jouir du voyeurisme que cela emporte. L’absence de maîtrise de cette addiction à l’information par le smart phone et autre Net. Va nous poser de nombreux problèmes si nous n’apprenons pas aux citoyens les risques qu’ils contiennent dans le traitement des informations, et d’une manière générale la place de l’information dans nos existences, car ce n’est pas seulement entendre ou écouter. Cela nous influence et nourrit nos pensées.

EX. Des faits historiques révolus parfois de plusieurs années, des groupes réclament la reconnaissance par l’état, du sort discriminant ou punissable de leur temps, par une reconnaissance libératrice d’actions passées pour lesquelles ils ont été condamnés et qui ne sont plus punissables aujourd’hui.

Déjà certains événements ont été reconnus par la France qui s’est confondue en excuse, reconnaissant sa responsabilité. Personnellement je ne suis pas la France et je ne sais pas qui c'est. La France n’a pas de responsabilité morale et n’a pas à s’excuser pour des actions ou des choix dont nous savons qui les ont décidés à la majorité. Ceux, sont eux qui devraient s'excuser avec tous ceux qui les ont élus. Des citoyens ont fait des choix et doivent en supporter les conséquences et non les faire supporter avec eux, aux autres. Ce manque de distinction et source d’amalgame et d’injustice voire de duperie. Je donne souvent l’exemple de l’Erika ; Total qui est une SA avec une responsabilité morale. Ce qui fait que les acteurs des décisions qui ont conduit à l’échouage de l’Erika n’en endureront pas les déboires. L’entreprise fut condamnée, à la joie des écologistes et autres protestataires, ignorant que via le plan comptable total ferait payer sa condamnation pécuniaire à sa clientèle.

Demander à la France de s’excuser pour ses actions passées relève du même principe. Il va falloir demande à l’Italie de s’excuser pour avoie tué Vercingétorix, car alors notre pays aurait pu être autre. C’est dommage que les Cro-Magnon n’aient pas laissé d’adresse, les extra-terrestres qui sont venus les voir auraient pu leur mettre une puce. Au travers de ces deux exemples, il se comprend facilement que nous n’avons pas encore pris la mesure de la place que nous avons dans l’existence. Il n’y a pas de responsabilité de qui que ce soit, il y a des actions dont l’on doit rendre compte pour leurs impacts, les faire cesser et compenser les nuisances à autrui. Sinon commençons par nous excuser des drames que va entraîner la fascisation en marche. Éviter les drames, ce n’est pas punir ceux qui en sont les auteurs, c’est déterminer les informations qu’il a reçues dans son existence pour en arriver à commettre un drame. Ceux qui actuellement commettent des actions antisémites signifient que dans leurs environnements ils n’ont reçu que des informations les conduisant obligatoirement vers cela. Idem pour nos guerres et le conflit actuel entre palestino-israélien, revenir vers les informations les ayant conduit à la guerre, fournira la solution, sinon les palestiniens succomberons faute de combattant, ou seront battu par Israël qui doit certainement soupeser ce choix, sinon il ne rechercherait pas l’absolution du monde en distribuant ses vidéos du 7 octobre.

 

Nous sommes dirigés par notre innée génétique appartenant aux lois naturelles. Pour les apprécier comparativement, nous prenons communément, faute de mieux, nos références dans l’observation d’équivalence dans l’existence d’espèces animales. Nous y trouvons toutes les formes de pratiques assurant la survie de chaque espèce suivant nos définitions, le cannibalisme, le parricide, le fratricide, l’homicide, la cruauté, l’inceste, l’organisation matriarcale, patriarcale, la famille restreinte, conjugale, élargie, la fidélité et l’infidélité conjugale, la vie individuelle, collective, la sélection du meilleur reproducteur, la prolifération de naissances, le suicide équilibrant, l’égoïsme, l’altruisme, etc.

Serions-nous tout cela  ?

Serions-nous, tout cela, avec en plus ce que nous ne trouvons pas chez les espèces animales et qu’expose les vidéos israéliennes qu'elles limitent au Hamas par stratégie, se glorifier de s’entre-tuer et le plaisir de faire souffrir. Nous ne sommes encore que des enfants géologiques.