lundi 19 mai 2014

EN ESPAGNE, COMME PARTOUT, EN EUROPE: LE FASCISME EST DE RETOUR

La fascisation ordinaire de l’Europe: Le PP (Parti Populaire) de Melilla veut échanger Federico Garcia Lorca par un homme politique sous le coup d’une inculpation

by histoireetsociete
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ANDALUCESDIARIO.ES / 16 Mai 2014
 Comme le souligne Sofí del Valle qui a assuré la traduction de ce texte: Un petit mot en même temps que je t'envoie la traduction. Melilla ne bat pas le record en matière de symbologie fasciste comme le souligne le PSOE. Il existe de nombreuses villes qui tardent ou rechignent à ôter les insignes, noms de rue ou monuments aux falanges. Il y a même des villes qui aujourd'hui procèdent au remplacement de noms de républicains par d'anciens noms fascistes. C'est notamment le cas de Grenade justement. A Lanzarote, le centre ville contient encore une rue du généralissime, une rue José Antonio Primo de Ribera et tant d'autres noms qui donnent des frissons.

Echanger Federico García Lorca contre un homme politique sous le coup d’une inculpation. C’est ce que se propose le Gouvernement de Melilla qui veut modifier le nom du Centre UNED en ville, celui du poète de Grenade, par le nom suivant : Ramón Gavilán, ancien conseiller en charge de l’environnement (PP) actuellement sous le coup d’une inculpation pour divers délits. Gavilán a été directeur de l’UNED durant 30 ans. Le PSOE a déjà annoncé qu’il s’y opposerait par toutes les voies possibles. Lors de la conférence de presse, le leader des socialistes de Melilla, Gregorio Escobar, a regretté ce qu’il a appelé une « cacicade » du Gouvernement présidé par Juan José Imbroda (PP) qui veut enlever à l’immeuble de Melilla le nom d’un des plus grands représentants de la culture espagnole à l’international.
“Lui enlever le nom de García Lorca ne rend pas service à la culture et à la mémoire démocratique de notre pays et c’est un manque de respect à tous ceux qui ont été réprimés, assassinés, torturés et emprisonnés injustement durant la guerre civil et après celle-ci » a-t-il souligné. Selon Europa Press, Escobar a indiqué que la décision du PP prise en commission de la culture était injustifiée, qu’elle devait encore être ratifiée en Assemblée plénière et qu’elle comptait avec le soutien du principal parti d’opposition, Coalition pour Melilla (CPM). “Un nom qui rend hommage à un des meilleurs poètes du pays et qui est une reconnaissance de son engagement en faveur de la promotion de la culture et de l’éducation pour tous » a-t-il ajouté. « Un engagement en faveur de la démocratisation de la culture qui lui a coûté la vie puisqu’il a été assassiné par les forces d’extrême droite”
Le Secrétaire général du PSOE a expliqué que, lors de la réunion de la Commission de la Culture où ce point a été débattu, le PP a proposé d’attribuer le nom de l’ancien conseiller à l’environnement, Ramón Gavilán par un subterfuge, arguant que la ville ne dispose d’aucun document formel de l’attribution du nom de Garcia Lorca au centre. ”Il s’appelle Federico Garcia Lorca depuis son ouverture en tant que centre culturel par le PSOE, vouloir le nier est un mensonge éhonté » a souligné Escobar.
SIMBOLOGIE FRANQUISTE
Le responsable du PSOE a regretté que le PP veuille enlever le nom d’un représentant de la culture et de la démocratie à un bâtiment et que dans le même temps “Melilla obtienne le triste record en tant que seule ville espagnole où persiste la symbologie et les monuments franquistes dans ses rues”. De fait, il a rappelé la demande du groupe socialiste en vue d’enlever l’écusson fasciste de la façade de l’ancien tribunal, aujourd’hui centre d’attention au citoyen. « Ils refusent de retirer les symboles franquistes mais ils n’ont aucun scrupule à enlever le nom de Garcia Lorca” a dénoncé Escobar, que a qualifié cette attitude de politique de ferme.
Gregorio Escobar ha recordado que no es momento ni siquiera de abrir este debate por “higiene y prudencia democrática”, habida cuenta de que Gavilán está imputado por una presunta trama de fraccionamiento de contratos y malversación de caudales públicos. “No voy a cuestionar la presunción de inocencia, pero somos la única ciudad de España que, en vez de quitarle el nombre a personajes franquistas, se lo ponemos a personas imputadas”, ha lamentado, al tiempo que dejó claro que esta cuestión perjudica a la imagen de Melilla. Por ello, Escobar ha instado al PP a reconsiderar esta cuestión, “dado que ni por el fondo de la cuestión ni por el momento es oportuno este debate”.

LOS "REHUELGAS" DE SAINT MARTIN DE CRAU.

CORRIDA DE SAINT-MARTIN DE CRAU – Samedi 26 avril 2014

Temps couvert avec quelques éclaircies. Le vent assez fort n’a pas gêné le déroulement de la corrida. Environ 2/3 d’arène.
6 toros de Rehuelga (Buendia) magnifiques de têtes avec des armures astifinos et veletos pour la plupart. Un lot d’une présentation presque exceptionnelle et très intéressant pour une arène de troisième catégorie.
Morenito de Aranda a été le moins pire des trois mais un peu en dessous des possibilités offertes par ses deux adversaires. Son premier toro, sérieusement armé avec des cornes astifinos et veletos se révéla brave en allant deux fois au cheval. Il ne prît qu’une seule pique que le picador lui infligea légèrement en arrière. Puis, les trois paires de banderilles furent plantées, comme la plupart du temps, à cornes passées sans que le public ne le conteste. Après avoir brindé un toro brave mais manifestant quelques signes de faiblesse (problème sur la patte arrière droite), Morenito de Aranda a réalisé une faena accrochée qui manqua de liant. Comme il ne domina à aucun moment son toro, il se fit désarmé une fois. Il essaya ensuite une série à gauche sans vraiment se croiser et le président (André ROQUES) déclencha la musique qu’une partie du public demandait alors qu’elle n’était absolument pas justifiée. En fin de faena, il s’est davantage croisé en mettant la jambe et a tiré une série correcte. Après un pinchazo, un avis, une entière et un descabello, Morenito de Aranda écouta le silence du public. Son deuxième toro (Quatrième de l’après-midi), très bien présenté et veleto, fut bien mis en suerte et prit deux piques avec une grande bravoure en venant de loin. Le toro a poussé au cheval en mettant les reins et est resté un moment sous le matelas. Morenito de Aranda a bien su mettre en valeur son toro en le plaçant loin du picador. D’ailleurs, il est allé une troisième fois au cheval sans subir de pique. Par la suite, le torero débuta sa faena par des doblones en conduisant progressivement son toro au centre du ruedo. Il continua par de bonnes séries de naturelles, de grande classe et très relâchées. Il réalisa également des derechazos appliqués et conclus par de bons pechos avec un toro qui répondait de loin au moindre toque. Ce fut un moment qui suscita un peu émotion. Cependant, en fin de faena, une partie du public (minoritaire) demanda l’ « indulto » de l’animal. Heureusement, le président un peu hésitant ne sortit pas le mouchoir orange. Cela aurait arrangé le torero qui connût un échec total avec l’épée. 5 pincazos, 3 mete y seca et une entière complètement sur le côté et provoquant une hémorragie conclurent cette faena. Applaudissements de consolation et vuelta posthume au toro justifiée.
Que penser de Ruben Pinar que l’on n’avait pas vu depuis un grand moment ? Il fut tout simplement « à côté de la plaque » !! Son premier toro (deuxième de l’après-midi), avec une très jolie robe et armé astifino lui posa de gros problèmes. Il s’est montré tout d’abord incapable d’effectuer une seule véronique. La mise en suerte pour le tercio de piques fut inexistante. Là encore, le toro alla au cheval avec une certaine bravoure et prit une pique presque sur la jambe ! Après un premier tiers déplorable, la faena ne fut pas mieux. Au lieu de placer son toro suffisamment loin pour le mettre en valeur, Ruben Pinar réalisa des derechazos de près sans jamais se croiser et en mettant la jambe contraire. Peu à peu, il rajouta des défauts au toro et l’étouffa totalement. Il a ensuite essayé sur la main gauche sans aucun succès et connut un désarmé. En résumé, aucune transmission ni domination !! En plus, il conclut sa faena par 2 pinchazos, ½ épée sur le côté et 1 descabello. Silence très poli ! Son deuxième toro (cinquième de l’après-midi), d’une présentation très sérieuse et bien armé avec une très jolie robe fut mal mis en suerte par Pinar et très mal piqué. Cependant, ce toro s’est révélé brave et resta longtemps sous le fer en mettant les reins et en poussant le cheval. En raison d’une cuadrilla débordée et à l’image du torero, les deux rencontres se sont soldées par seulement une pique. Quel dommage ! Comme à son premier, Ruben Pinar n’a pas torée. Sa feana se résume tout simplement à un travail de peone. On l’a vu reculer sans cesse, pas sûr de lui et totalement incapable de lier une série digne de ce nom. De ce fait, son travail se révéla fort ennuyeux et sans intérêt. Une fois de plus, ½ épée placée sur le côté et touchant les poumons suffît à coucher son adversaire. Silence d’un public désespéré.
Quand à Thomas Dufau, le « chouchou du sud-ouest », a rendu copie blanche ! Son premier toro (troisième de l’après-midi), très sérieusement armé prit trois piques avec une grande bravoure en poussant sous le matelas et en y restant. Un vrai moment de bonheur ! Pour le coup, Thomas Dufau effectua une bonne mise en suerte. Il faut signaler également que Raphael Viotti (banderillo de Dufau) posa deux paires de banderilles spectaculaires en se mettant vraiment dans le berceau des cornes et non, comme on le voit trop souvent, à cornes passées. Par conséquent, le public l’invita à saluer. En revanche, la faena fut « très en dessous » des possibilités offertes par ce toro presque exceptionnel. Les derechazos et naturelles furent données constamment de profil et loin de l’animal. Au bout de la deuxième série, sans que Thomas Dufau ait tenté une seule naturelle, une partie du public hurle : « Musica ! ». Bien entendu, le président la déclenche alors que la faena est très superficielle. Le torero n’a pesé sur le toro à aucun moment. Eh oui…On n’est pas avec les Valdefresno d’Aignan auxquels il avait coupé trois oreilles en raison de la facilité du bétail et de l’incompétence du président dont je ne citerai pas le nom. Au final, 1 épée très en arrière et plate et, 5 descabellos rythmés par un avis conclurent ce « piètre » travail. Silence poli et vuelta au toro un peu exagérée. Avec le dernier toro, magnifique, negro et armé astifino et veleto, le landais a encore montré ses grandes limites. Une fois de plus, l’animal alla deux fois au cheval avec bravoure mais le picador lui infligea une pique en avant de la patte ! Dès qu’il sortit, la cuadrilla fut débordé face à un toro qui sema la « panique ». Comme le toro fut mal mis en suerte et mal piqué, il se révéla compliqué lors de la faena. De son côté, Thomas Dufau resta, une fois de plus, sur le recul, très prudent en enchaînant des passes de loin sans jamais se croiser. Il alla même jusqu’à abréger la faena et se débarrassa de son toro avec 1 pinchazo sans engagement et 1/2 d’épée mal placé mais efficace. Silence.
En résumé, un lot fort intéressant mais des toreros techniquement très limités et incapables de s’imposer. Dommage !