mardi 11 août 2020




par Jean LEVY    

blog çà n'empêche pas Nicolas 


Comment devenir le futur Bernard Arnault ?
Bernard Arnault, le seconde fortune mondiale en terme de milliards de dollars, la première de France, sacrifie ses mensualités d'avril et mai 2020, du fait de la vente en baisse des produits du groupe et de ses 75 maisons  (dont Louis Vuitton, Dior, Guerlain, Sephora, Dom Pérignon ou encore Bulgari) pour cause de coronavirus.
A comparer avec les quelques petites centaines d'euros déduits par mois sur feuilles de paye aux  salariés en chômage partiel depuis le début de l'épidémie...
En 2019, le PDG du luxe avait touché 2,2 millions d'euros en salaire brut variable. Indépendammant naturellement des dividendes perçus.
Et son geste sera imité par chacun des autres administrateurs exerçant des fonctions exécutives - Antonio Belloni, Nicolas Bazire, Delphine Arnault et Antoine Arnault  -
Il faudrait avoir un coeur aussi dur que la pierre pour ne pas verser une larme face à ce douloureux sacrifice.  Nul doute que Le Parisien et le JDD, qui appartiennent à Bernard Arnault, célébreront en toute indépendance l'héroïque geste de leur patron.  

AU DÎNER DU SIÈCLE: QUI SONT CES GENS ?




QUI SONT PRÉCISÉMENT CES GENS ??
DOCUMENTS RÉVÉLÉS
(liste des participants au dîner de février 2020 > ultra confidentielle).
AU “DÎNER DU SIÈCLE” IL N’Y A PAS DE “COMPLOT”, SEULEMENT DE l’ARROGANCE DE CLASSE ENTRE BOURGEOIS BIEN ÉDUQUÉS AU SERVICE DE L'OLIGARCHIE FINANCIERE
Au dîner du Siècle, l’élite du pouvoir déguste pendant que le peuple se révolte.
Les membres de la classe dirigeante constituent un groupe social conscient de lui et séparé des autres, ce groupe constitue un véritable entre Soi hors sol et déconnecté de toute réalité.

C’est tout au long de leur parcours d’étude que ces « élites » constituent leur groupe, avec leurs cartes de visite et leur carnet d’adresse commencé au début des études, elle se prolonge au sein de cercles élitistes, tel Le Siècle, et de réceptions mondaines où se coudoient les vedettes issues de divers horizons professionnels et ce chaque dernier mercredi de chaque mois. Faites le compte sur une année.

Une source extrêmement fiable interne au dîner du siècle nous a envoyé par le biais des Gilets Jaunes Constituant, la liste des invités au dîner du Siècle du mercredi 26/02/2020.


Lorsque des bourgeois issus de milieux différents prennent un cocktail et discutent trankilou dans un salon privé interdit au public sans que rien ne puisse sortir, on est en droit de se poser quelques questions tout à fait légitimes, quand même. Ou, pire (mieux ?) : d’avoir des envies de meurtres, tout à fait légitimes elles aussi.
Mais qu’est-ce donc ce fameux dîner du Siècle, pardi ?
Un club association loi de 1901 d’influence fondé en 1944 par d’anciens résistants autour d’un journaliste, Georges Bérard-Quélin. L’objectif : faire se rencontrer les « élites » pour mieux se connaître au-delà du clivage gauche-droite, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.
Le club regroupe des dirigeants politiques, économiques, culturels et médiatiques français encore aujourd’hui. D’après Wikipédia, le conseil est composé de 15 ou 16 personnes choisies par cooptation et la cotisation annuelle de membre est de 160 euros. Ce dîner a lieu dix fois par an et le dernier s’est déroulé le 26 février au Cercle de l’Union interalliée, au 33 rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris. Un lieu qui ne change jamais, pratique pour s’y rendre et foutre ainsi un zbeul dans la joie et la bonne humeur surtout. “La soirée se déroule traditionnellement en deux phases de 20h à 21h : un apéritif ; de 21 h à 22 h 45 : un dîner, par groupes de 8, autour d’un chef de table qui organise le débat nous apprend là encore Wikipédia.




Dans le dernier dîner du Siècle du 26 février, le 831e au total, et malgré l’épidémie de coronavirus, on pouvait croiser, pêle-mêle : Gaspard Koenig, “philosophe” du think tank libéral Génération libre, le haut fonctionnaire proche de Sarko Jean-Pierre Jouyet, Jean-Marie Le Guen, le socialiste conseiller de Paris en perdition, Guillaume Pepy, PDG de la SNCF, Philippe Wahl, PDG de La Poste, l’ex journaliste Patrick Poivre d’Arvor, des consultants, beaucoup de bull-shit jobs, des fondations libérales, des représentants et représentantes (car c’est important quand même, la “parité”) d’entreprises du CAC 40 telles que Véolia ou Total, et même un petit ex représentant syndical perdu : Jean-Claude Mailly, en personne, certainement venu défendre les droits des travailleurs et travailleuses exploité(e)s par tout ce beau monde. Bref, le mieux est encore de consulter la liste des convives pour constater à quel point toute l’oligarchie française y est parfaitement représentée. 

Le Siècle est relativement connu, même si assez peu documenté. Rien de vraiment “secret”, de caché, en somme, si ce n’est la liste officielle à récupérer, ou encore les objets précis des discussions, en interne. Ainsi, lorsque l’on questionne cette réunion entre gros bourges et le pourquoi de son existence, certaines et certains journalistes bondissent de leur siège : “C’est du complotisme !”, ricanent un bon coup le dos de la main posé en dessous du menton, et se rassoient confortablement sur leur petit siège doré.
Le Siècle est même sur Wikipédia, connu de toutes et tous alors, pourquoi y voir du complot, après tout ? Déontologiquement, cela ne leur pose aucun problème de s’y rendre, aux journalistes. Le conflit d’intérêt, toussa, c’est tellement has been et réservé aux journalistes “militants” en conflit d’intérêt avec les merguez de la CGT que ça ne les concerne pas du tout.
Entre deux anchois à 10 euros pièce au moins, un David Pujadas pourra ainsi lécher les chaussures d’un entrepreneur ou un politique qu’il aura peut-être déjà connu sur les bancs de Sciences Po ou du CFJ (Centre de formatage, pardon, de formation des journalistes), et se voir ainsi davantage armé à pondre des entretiens d’une extrême docilité que ces médiocrates nous habituent de manière quotidienne et éhontée sur notre service public préféré. Ils iront bien entendu se plaindre de la “défiance envers lémédias qui monte” et prétendre incarner “le journalisme”. Merde, alors ! Journalistes, les vrais, pour laver votre honneur, vous savez où vous rendre afin de manifester votre mécontentement, vos salaires parfois de misère et votre devoir de subordination souvent injustifié. Pour les moins domestiqués, j’entends. *Allo, Radio France*, on me dit dans l’oreillette que Sibyle Veil, votre patronne, y était le 26 février dernier, à manger plein de petits mets de qualité. J’dis ça, j’dis rien. Mais il n’y avait pas une importante grève à Radio France, ces derniers mois ? Il paraît. Et Delphine Ernotte, patronne de France télévisions, était présente également à ce dîner.
Quand on dit “journaliste”, on ne parle évidemment pas de la masse salariale, mais des starlettes bien connues telles que François Lenglet, Philippe Meyer, Serge Moati, Fabienne Pascaud (Télérama), Nicolas Beytout (L’Opinion), présents rien que dans le dernier dîner. Miam, joli gratin ! Le journalisme de cour, en somme, qu’avait très bien décrit le documentaire “Les nouveaux chiens de garde” de Gilles Ballastre et Yannick Kergoat, en 2011.
 
 

Une lecture sociale et anti-capitaliste du Siècle plutôt que “conspi” (ça leur ferait trop plaisir)

“C’est juste un dîner !”, répètent-ils en boucle, pour s’en dédouaner et faire ainsi passer le peuple qui se questionne de manière légitime pour un gros demeuré. Dans la mesure où rien ne peut vraiment sortir de ces dîners, des choses doivent se dire en interne, peut-être même se décider.
Ça complote ? Oui, peut-être : stratégies économiques à venir, alliances politiques en vue …
Bon, et alors ? La marche capitaliste néo-libérale et leur domination existerait, avec ou sans le Siècle. Car c’est cela qu’il est : un symptôme, une démonstration de leur puissance, de leur hégémonie écrasante, de leur sentiment d’appartenir à une caste-classe qui nous nargue et se fout ouvertement de notre gueule.
Car ces petites festivités sont bien connues et se déroulent chaque année en toute impunité. C’est ici que des liens peuvent encore plus se tisser ou se créer, se renforcer, face à nous, ces gueux dont on nous interdits l’accès. Vous avez dit “séparatisme” et “communautarisme” ? Le voici, et il se porte toujours aussi bien. On se lève, on ramène le dessert, et on se casse les retrouver au prochain dîner ?









RT France
Alexandre Loukachenko a fustigé les heurts ayant suivi l'annonce de sa réélection, dénonçant des «appels depuis l'étranger» visant à «téléguider» la population. Dans le même temps, certains pays ont émis des doutes sur le déroulement du scrutin.
Dans la foulée des résultats rendus publics par la Commission électorale de Biélorussie, le président Alexandre Loukachenko s'est exprimé, le 10 août, sur les manifestations qui ont suivi l'annonce de sa réélection avec plus de 80% des suffrages.
«Nous avons enregistré des appels depuis l'étranger. Depuis la Pologne, la Grande-Bretagne, et la République tchèque, il y avait des appels pour téléguider, excusez l'expression, nos moutons», a-t-il déclaré, cité par l'agence publique BelTA.
«Nous ne leur permettrons pas de mettre le pays en pièces», a ajouté celui qui est au pouvoir depuis juillet 1994. D’après lui, des «marionnettistes» venus de République tchèque ont ordonné à l’opposition de «faire sortir les gens dans la rue et de demander des négociations pour un transfert du pouvoir».
Des messages bienveillants... et d'autres moins
Après l'annonce des résultats, le président russe Vladimir Poutine a félicité son homologue dans un télégramme mis en ligne par le Kremlin : «J'espère que vos activités étatiques contribueront au développement de relations russo-biélorusses mutuellement profitables dans tous les domaines.» Il a mis en lumière dans son texte les «peuples frères de Russie et de Biélorussie».
De son côté, toujours repris par BelTA, Xi Jinping a lui aussi adressé ses félicitations au président réélu. «Au nom du gouvernement chinois et du peuple chinois, ainsi qu'en mon propre nom, j'exprime mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux. Je suis sûr que, sous votre direction, la Biélorussie obtiendra de nouveaux succès brillants», a-t-il fait valoir.
A contrario, plusieurs pays de l'Union européenne (UE) se montrés nettement plus critiques. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dénoncé sur Twitter un «harcèlement et une répression violents des manifestants pacifiques [qui] n'ont pas leur place en Europe». «Les droits fondamentaux doivent être respectés en Biélorussie. Je demande aux autorités biélorusses de veiller à ce que les suffrages d'hier soient comptés et publiés avec précision», a-t-elle insisté.

Lors d'une conférence de presse, le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert, a évoqué les «sérieux doutes» du gouvernement allemand sur le déroulement de l'élection. «Nous avons de sérieux doutes concernant le déroulement et le caractère démocratique de ce vote [...] Les critères démocratiques minimaux pour une élection n'ont pas été remplis», a-t-il souligné, repris par l'AFP. Il a lui aussi condamné «l'usage de la force contre des manifestants pacifiques à Minsk et dans d'autres villes du pays».
Dans un message mis en ligne sur Twitter, le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a expliqué avoir «appelé à une réunion extraordinaire du Conseil européen et à une réponse forte de l'UE aux événements de Biélorussie».

Selon les résultats préliminaires dévoilés par la Commission électorale, le président sortant Alexandre Loukachenko a été réélu avec 80,23% des suffrages, devant sa rivale Svetlana Tikhanovskaïa (9,9%). Cette dernière a rejeté ces résultats et demandé à ce qu'Alexandre Loukachenko lui cède le pouvoir. D'après le ministère de l'Intérieur biélorusse, cité par l'agence RIA Novosti, 3 000 personnes ont été arrêtées par la police lors des manifestations en Biélorussie. Plusieurs journalistes, notamment trois pigistes de l'agence vidéo Ruptly ont été interpellés alors qu'ils couvraient le scrutin. Toujours selon le ministère, au moins 50 citoyens et 39 policiers ont été blessés dans les affrontements.
 
Défense : le Kremlin manœuvre, l'Ouest s'inquiète - Libération
Wikipédia
La Biélorussie ou le Bélarus est un pays d'Europe orientale sans accès à la mer, bordée par la Lettonie au nord, par la Russie au nord-est et à l'est, par l'Ukraine au sud, par la Pologne à l'ouest et par la Lituanie au nord-ouest.
La Biélorussie, peuplée de 9 477 918 habitants, connaît une des densités de population les plus faibles du continent : 46 hab./km2.
Les Biélorusses vivent majoritairement en milieu urbain ; les plus grandes villes du pays : Minsk, la capitale, Gomel, Vitebsk, Babrouisk, Brest
La Biélorussie est indépendante depuis la dislocation de l'URSS, en 1991. Les relations avec la Russie sont encore très étroites, les pays partageant une langue commune, le russe (le biélorusse n'est surtout utilisé qu'à l'écrit ou dans les musées, pour la signalisation routière, et dans le langage courant en milieu rural).
La Biélorussie n'a pas connu de réforme économique d'inspiration libérale comme son voisin russe dans les années 1990 : son industrie et son agriculture, à l'époque plutôt développées comparativement au reste de l'URSS, sont restés relativement stables (notamment la fabrication de tracteurs, de réfrigérateurs et l'élevage bovin), et les inégalités sont moins fortes qu'en Russie. Depuis juillet 2010, la Biélorussie, la Russie et le Kazakhstan ont formé une union douanière, supprimant notamment les contrôles à leurs frontières communes.
En 2018, la Biélorussie est classée 53e sur 189 pays selon l’indice de développement humain de l’ONU, et se trouve dans le groupe des États avec un « très haut développement ». Disposant d'un système de santé performant, elle présente un taux de mortalité infantile très bas de 2,9 (contre 6,6 en Russie ou 3,7 au Royaume-Uni). Le taux de médecins par habitants s’élève à 40,7 pour 10,000 habitants (le chiffre est de 26,7 en Roumanie, 32 en Finlande, 41,9 en Suède) et le taux d'alphabétisation est estimé à 99 %

NOTES de "Ca n'empêche pas Nicolas"
La Bielorussie faisait partie  de l'empire russe, puis devint une République au sein de l'Union soviétique. A l'éclatement de celle-ci, elle pris son indépendance. Le nom de ses villes évoque la grande guerre patriotique, les batailles que l'armée rouge a livrées face à l'armée allemande visant Moscou. Son territoire occupé durant trois ans, le peuple bielorusse et l'armée de ses partisans ont résisté magnifiquement au prix d'une répression féroce : des centaines d'Oradour ont marqué sa terre.

L'EX-PRESIDENT BRÉSILIEN LULA DA SILVA : BOLSONARO A TUE PLUS AU BRÉSIL QUE LA BOMBE D'HIROSHIMA



Lula : Bolsonaro a tué plus au Brésil que la bombe d'Hiroshima
Brasília, 9 août (Prensa Latina) L'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a dénoncé aujourd'hui qu'en raison de son ignorance, le président Jair Bolsonaro a tué plus de 100.000 Brésiliens de Covid-19 et a dépassé les 90.000 morts causées par la bombe d'Hiroshima.

Nous avons atteint le seuil des 100 000 morts. Si vous l'analysez, la bombe atomique d'Hiroshima (Japon 1945) a tué 90 000 personnes. M. Bolsonaro est déjà responsable de la mort de plus de personnes... Sans larguer de bombe atomique, il a largué la bombe de l'ignorance", a déclaré Lula lors d'un entretien avec le journaliste Gustavo Conde, depuis le portail Brasil 247.
Le fondateur du Parti des travailleurs a analysé la mauvaise gestion de Bolsonaro depuis le début de la pandémie de coronavirus au Brésil, où il a traité le Covid-19 "avec un certain dédain, avec une certaine insouciance. Il a décidé de combattre la science, de défier l'OMS (Organisation mondiale de la santé), de suivre les traces du président (Donald) Trump'.
Il a soutenu que le virus SARV-CoV-2, qui a causé le Covid-19, "est une maladie qui était prévue, car elle est apparue en Chine, puis a traversé certains pays riches, tout le monde disait déjà que la meilleure solution était de préparer la société à un isolement".
Il a souligné que, dans ce pays, Bolsonaro, "qui a étudié pour être lieutenant dans l'armée brésilienne et n'est donc pas un spécialiste en médecine, en recherche, aurait pu constituer une équipe technique avec les personnes les plus extraordinaires".
Dans ce sens, il a mentionné l'Institut Butantán, la Fondation Fiocruz et d'autres entités qui existent au Brésil, et "prendre les médecins les plus importants qui comprennent ce sujet, faire un groupe de spécialistes pour guider le comportement du gouvernement dans leur vie quotidienne.
Pour Lula, l'ex-militaire n'a pas fait cela "parce qu'il ne croyait pas au coronavirus, il pensait que c'était une petite grippe, il pensait que nous étions vraiment nés pour mourir et que, par conséquent, si nous mourions, nous le regretterions, mais les laisserions mourir".
L'ancien dirigeant ouvrier a répété que Bolsonaro a défié toutes les personnes qui pouvaient l'aider, a offensé les gouverneurs, "les journalistes, les intellectuels, les médecins, tous ceux qui pensaient différemment de lui".
Selon le dernier bulletin du ministère de la Santé, ce dimanche, le Brésil a augmenté ses pertes humaines à 101,49 et les cas de contagion de Covid-19 à 3,35,422.
Pour atteindre ces chiffres, 572 décès et 23 010 nouvelles infections ont été ajoutés de samedi à dimanche.
Le géant sud-américain est le deuxième pays au monde le plus touché par la pandémie, derrière les États-Unis.
mem/ocs