Bernard
Arnault, le seconde fortune mondiale en terme de milliards de dollars,
la première de France, sacrifie ses mensualités d'avril et mai 2020, du
fait de la vente en baisse des produits du groupe et de ses 75 maisons (dont Louis Vuitton, Dior, Guerlain, Sephora, Dom Pérignon ou encore Bulgari)pour cause de coronavirus.
A
comparer avec les quelques petites centaines d'euros déduits par mois
sur feuilles de paye aux salariés en chômage partiel depuis le début de
l'épidémie...
En
2019, le PDG du luxe avait touché 2,2 millions d'euros en salaire brut
variable. Indépendammant naturellement des dividendes perçus.
Et son geste sera imité par chacun des
autres administrateurs exerçant des fonctions exécutives - Antonio
Belloni, Nicolas Bazire, Delphine Arnault et Antoine Arnault -
Il faudrait avoir un coeur aussi dur que la pierre pour ne pas verser une larme face à ce douloureux sacrifice. Nul doute que Le Parisien et le JDD, qui appartiennent à Bernard Arnault, célébreront en toute indépendance l'héroïque geste de leur patron.
QUI SONT PRÉCISÉMENT CES GENS ?? DOCUMENTS RÉVÉLÉS (liste des participants au dîner de février 2020 > ultra confidentielle).
Au dîner du Siècle, l’élite du pouvoir déguste pendant que le peuple se révolte. Les
membres de la classe dirigeante constituent un groupe social conscient
de lui et séparé des autres, ce groupe constitue un véritable entre Soi
hors sol et déconnecté de toute réalité.
C’est
tout au long de leur parcours d’étude que ces « élites » constituent
leur groupe, avec leurs cartes de visite et leur carnet d’adresse
commencé au début des études, elle se prolonge au sein de cercles
élitistes, tel Le Siècle, et de réceptions mondaines où se coudoient les
vedettes issues de divers horizons professionnels et ce chaque dernier
mercredi de chaque mois. Faites le compte sur une année.
Une source extrêmement fiable interne au dîner du siècle nous a envoyé
par le biais des Gilets Jaunes Constituant, la liste des invités au
dîner du Siècle du mercredi 26/02/2020.
Lorsque
des bourgeois issus de milieux différents prennent un cocktail et
discutent trankilou dans un salon privé interdit au public sans que rien
ne puisse sortir, on est en droit de se poser quelques questions tout à
fait légitimes, quand même. Ou, pire (mieux ?) : d’avoir des envies de
meurtres, tout à fait légitimes elles aussi.
Mais qu’est-ce donc ce fameux dîner du Siècle, pardi ?
Un club association loi de 1901 d’influence fondé en 1944 par d’anciens résistants autour d’un journaliste, Georges Bérard-Quélin.
L’objectif : faire se rencontrer les « élites » pour mieux se connaître
au-delà du clivage gauche-droite, au lendemain de la Seconde Guerre
Mondiale.
Le
club regroupe des dirigeants politiques, économiques, culturels et
médiatiques français encore aujourd’hui. D’après Wikipédia, le conseil
est composé de 15 ou 16 personnes choisies par cooptation et la
cotisation annuelle de membre est de 160 euros. Ce dîner a lieu dix fois
par an et le dernier s’est déroulé le 26 février au Cercle de l’Union interalliée,
au 33 rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris. Un lieu qui ne change
jamais, pratique pour s’y rendre et foutre ainsi un zbeul dans la joie
et la bonne humeur surtout. “La
soirée se déroule traditionnellement en deux phases de 20h à 21h : un
apéritif ; de 21 h à 22 h 45 : un dîner, par groupes de 8, autour d’un
chef de table qui organise le débat nous apprend là encore Wikipédia.
Dans
le dernier dîner du Siècle du 26 février, le 831e au total, et malgré
l’épidémie de coronavirus, on pouvait croiser, pêle-mêle : Gaspard
Koenig, “philosophe” du think tank libéral Génération libre, le haut
fonctionnaire proche de Sarko Jean-Pierre Jouyet, Jean-Marie Le Guen, le
socialiste conseiller de Paris en perdition,Guillaume Pepy, PDG de la
SNCF, Philippe Wahl, PDG de La Poste, l’ex journaliste Patrick Poivre
d’Arvor, des consultants, beaucoup de bull-shit jobs, des fondations
libérales, des représentants et représentantes (car c’est important
quand même, la “parité”) d’entreprises du CAC 40 telles que Véolia ou
Total, et même un petit ex représentant syndical perdu : Jean-Claude
Mailly, en personne, certainement venu défendre les droits des
travailleurs et travailleuses exploité(e)s par tout ce beau monde. Bref,
le mieux est encore de consulter la liste des convives pour constater à
quel point toute l’oligarchie française y est parfaitement
représentée.
Le
Siècle est relativement connu, même si assez peu documenté. Rien de
vraiment “secret”, de caché, en somme, si ce n’est la liste officielle à
récupérer, ou encore les objets précis des discussions, en interne.
Ainsi, lorsque l’on questionne cette réunion entre gros bourges et le
pourquoi de son existence, certaines et certains journalistes bondissent
de leur siège : “C’est du complotisme !”, ricanent un bon coup le dos de la main posé en dessous du menton, et se rassoient confortablement sur leur petit siège doré.
Le
Siècle est même sur Wikipédia, connu de toutes et tous alors, pourquoi y
voir du complot, après tout ? Déontologiquement, cela ne leur pose
aucun problème de s’y rendre, aux journalistes. Le conflit d’intérêt,
toussa, c’est tellement has been et réservé aux journalistes “militants”
en conflit d’intérêt avec les merguez de la CGT que ça ne les concerne
pas du tout.
Entre deux anchois à 10 euros pièce au moins, un David Pujadas
pourra ainsi lécher les chaussures d’un entrepreneur ou un politique
qu’il aura peut-être déjà connu sur les bancs de Sciences Po ou du CFJ
(Centre de formatage, pardon, de formation des journalistes), et se voir
ainsi davantage armé à pondre des entretiens d’une extrême docilité que
ces médiocrates nous habituent de manière quotidienne et éhontée sur
notre service public préféré. Ils iront bien entendu se plaindre de la
“défiance envers lémédias qui monte” et prétendre incarner “le
journalisme”. Merde, alors ! Journalistes, les vrais, pour laver votre
honneur, vous savez où vous rendre afin de manifester votre
mécontentement, vos salaires parfois de misère et votre devoir de
subordination souvent injustifié. Pour les moins domestiqués, j’entends.
*Allo, Radio France*, on me dit dans l’oreillette que Sibyle Veil,
votre patronne, y était le 26 février dernier, à manger plein de petits
mets de qualité. J’dis ça, j’dis rien. Mais il n’y avait pas une
importante grève à Radio France, ces derniers mois ? Il paraît. Et
Delphine Ernotte, patronne de France télévisions, était présente
également à ce dîner.
Quand
on dit “journaliste”, on ne parle évidemment pas de la masse salariale,
mais des starlettes bien connues telles que François Lenglet, Philippe
Meyer, Serge Moati, Fabienne Pascaud (Télérama), Nicolas Beytout
(L’Opinion), présents rien que dans le dernier dîner. Miam, joli gratin !
Le journalisme de cour, en somme, qu’avait très bien décrit le
documentaire “Les nouveaux chiens de garde” de Gilles Ballastre et Yannick Kergoat, en 2011.
“C’est juste un dîner !”,
répètent-ils en boucle, pour s’en dédouaner et faire ainsi passer le
peuple qui se questionne de manière légitime pour un gros demeuré. Dans
la mesure où rien ne peut vraiment sortir de ces dîners, des choses
doivent se dire en interne, peut-être même se décider.
Ça complote ? Oui, peut-être : stratégies économiques à venir, alliances politiques en vue …
Bon,
et alors ? La marche capitaliste néo-libérale et leur domination
existerait, avec ou sans le Siècle. Car c’est cela qu’il est : un
symptôme, une démonstration de leur puissance, de leur hégémonie
écrasante, de leur sentiment d’appartenir à une caste-classe qui nous
nargue et se fout ouvertement de notre gueule.
Car
ces petites festivités sont bien connues et se déroulent chaque année
en toute impunité. C’est ici que des liens peuvent encore plus se tisser
ou se créer, se renforcer, face à nous, ces gueux dont on nous interdits l’accès.
Vous avez dit “séparatisme” et “communautarisme” ? Le voici, et il se
porte toujours aussi bien. On se lève, on ramène le dessert, et on se
casse les retrouver au prochain dîner ?
Alexandre
Loukachenko a fustigé les heurts ayant suivi l'annonce de sa
réélection, dénonçant des «appels depuis l'étranger» visant à
«téléguider» la population. Dans le même temps, certains pays ont émis
des doutes sur le déroulement du scrutin.
Dans
la foulée des résultats rendus publics par la Commission électorale de
Biélorussie, le président Alexandre Loukachenko s'est exprimé, le 10
août, sur les manifestations qui ont suivi l'annonce de sa réélection
avec plus de 80% des suffrages.
«Nous
avons enregistré des appels depuis l'étranger. Depuis la Pologne, la
Grande-Bretagne, et la République tchèque, il y avait des appels pour
téléguider, excusez l'expression, nos moutons», a-t-il déclaré, cité par
l'agence publique BelTA.
«Nous
ne leur permettrons pas de mettre le pays en pièces», a ajouté celui
qui est au pouvoir depuis juillet 1994. D’après lui,
des «marionnettistes» venus de République tchèque ont ordonné à
l’opposition de «faire sortir les gens dans la rue et de demander des
négociations pour un transfert du pouvoir».
Des messages bienveillants... et d'autres moins
Après
l'annonce des résultats, le président russe Vladimir Poutine a félicité
son homologue dans un télégramme mis en ligne par le Kremlin
: «J'espère que vos activités étatiques contribueront au développement
de relations russo-biélorusses mutuellement profitables dans tous les
domaines.» Il a mis en lumière dans son texte les «peuples frères de
Russie et de Biélorussie».
De
son côté, toujours repris par BelTA, Xi Jinping a lui aussi adressé ses
félicitations au président réélu. «Au nom du gouvernement chinois et du
peuple chinois, ainsi qu'en mon propre nom, j'exprime mes chaleureuses
félicitations et mes meilleurs vœux. Je suis sûr que, sous votre
direction, la Biélorussie obtiendra de nouveaux succès brillants»,
a-t-il fait valoir.
A
contrario, plusieurs pays de l'Union européenne (UE) se montrés
nettement plus critiques. La présidente de la Commission européenne,
Ursula von der Leyen, a dénoncé sur Twitter un «harcèlement et une
répression violents des manifestants pacifiques [qui] n'ont pas leur
place en Europe». «Les droits fondamentaux doivent être respectés en
Biélorussie. Je demande aux autorités biélorusses de veiller à ce que
les suffrages d'hier soient comptés et publiés avec précision», a-t-elle
insisté.
Lors
d'une conférence de presse, le porte-parole de la chancelière
allemande, Steffen Seibert, a évoqué les «sérieux doutes» du
gouvernement allemand sur le déroulement de l'élection. «Nous avons de
sérieux doutes concernant le déroulement et le caractère démocratique de
ce vote [...] Les critères démocratiques minimaux pour une élection
n'ont pas été remplis», a-t-il souligné, repris par l'AFP. Il a lui
aussi condamné «l'usage de la force contre des manifestants pacifiques à
Minsk et dans d'autres villes du pays».
Dans
un message mis en ligne sur Twitter, le Premier ministre
polonais, Mateusz Morawiecki, a expliqué avoir «appelé à une réunion
extraordinaire du Conseil européen et à une réponse forte de l'UE aux
événements de Biélorussie».
Selon
les résultats préliminaires dévoilés par la Commission électorale, le
président sortant Alexandre Loukachenko a été réélu avec 80,23% des
suffrages, devant sa rivale Svetlana Tikhanovskaïa (9,9%). Cette
dernière a rejeté ces résultats et demandé à ce qu'Alexandre Loukachenko
lui cède le pouvoir. D'après le
ministère de l'Intérieur biélorusse, cité par l'agence RIA Novosti, 3
000 personnes ont été arrêtées par la police lors des manifestations en
Biélorussie. Plusieurs journalistes, notamment trois pigistes de
l'agence vidéo Ruptly ont été interpellés alors qu'ils couvraient le
scrutin. Toujours selon le ministère, au moins 50 citoyens et 39
policiers ont été blessés dans les affrontements.
La Biélorussie, peuplée de 9 477 918 habitants, connaît une des densités de population les plus faibles du continent : 46 hab./km2.
Les
Biélorusses vivent majoritairement en milieu urbain ; les plus grandes
villes du pays : Minsk, la capitale, Gomel, Vitebsk, Babrouisk, Brest
La Biélorussie est indépendante depuis la dislocation de l'URSS, en 1991. Les relations avec la Russie sont encore très étroites, les pays partageant une langue commune, le russe (le biélorusse n'est
surtout utilisé qu'à l'écrit ou dans les musées, pour la signalisation
routière, et dans le langage courant en milieu rural).
La
Biélorussie n'a pas connu de réforme économique d'inspiration libérale
comme son voisin russe dans les années 1990 : son industrie et son
agriculture, à l'époque plutôt développées comparativement au reste de
l'URSS, sont restés relativement stables (notamment la fabrication de
tracteurs, de réfrigérateurs et l'élevage bovin), et les inégalités sont
moins fortes qu'en Russie. Depuis juillet 2010, la Biélorussie, la
Russie et le Kazakhstan ont formé une union douanière, supprimant notamment les contrôles à leurs frontières communes.
En 2018, la Biélorussie est classée 53e sur 189 pays selon l’indice de développement humain de l’ONU,
et se trouve dans le groupe des États avec un « très haut
développement ». Disposant d'un système de santé performant, elle
présente un taux de mortalité infantile très bas de 2,9 (contre 6,6 en Russie ou 3,7 au Royaume-Uni). Le taux de médecins par habitants s’élève à 40,7 pour 10,000 habitants (le chiffre est de 26,7 en Roumanie, 32 en Finlande, 41,9 en Suède) et le taux d'alphabétisation est estimé à 99 %
NOTES de "Ca n'empêche pas Nicolas"
La
Bielorussie faisait partie de l'empire russe, puis devint une
République au sein de l'Union soviétique. A l'éclatement de celle-ci,
elle pris son indépendance. Le nom de ses villes évoque la grande guerre
patriotique, les batailles que l'armée rouge a livrées face à l'armée
allemande visant Moscou. Son territoire occupé durant trois ans, le
peuple bielorusse et l'armée de ses partisans ont résisté magnifiquement
au prix d'une répression féroce : des centaines d'Oradour ont marqué sa
terre.
Lula : Bolsonaro a tué plus au Brésil que la bombe d'Hiroshima
Brasília, 9 août (Prensa Latina) L'ancien président Luiz Inácio Lula da
Silva a dénoncé aujourd'hui qu'en raison de son ignorance, le président
Jair Bolsonaro a tué plus de 100.000 Brésiliens de Covid-19 et a dépassé
les 90.000 morts causées par la bombe d'Hiroshima.
Nous avons atteint le seuil des 100 000 morts. Si vous l'analysez, la
bombe atomique d'Hiroshima (Japon 1945) a tué 90 000 personnes. M.
Bolsonaro est déjà responsable de la mort de plus de personnes... Sans
larguer de bombe atomique, il a largué la bombe de l'ignorance", a
déclaré Lula lors d'un entretien avec le journaliste Gustavo Conde,
depuis le portail Brasil 247.
Le fondateur du Parti des travailleurs a
analysé la mauvaise gestion de Bolsonaro depuis le début de la pandémie
de coronavirus au Brésil, où il a traité le Covid-19 "avec un certain
dédain, avec une certaine insouciance. Il a décidé de combattre la
science, de défier l'OMS (Organisation mondiale de la santé), de suivre
les traces du président (Donald) Trump'.
Il a soutenu que le virus SARV-CoV-2,
qui a causé le Covid-19, "est une maladie qui était prévue, car elle est
apparue en Chine, puis a traversé certains pays riches, tout le monde
disait déjà que la meilleure solution était de préparer la société à un
isolement".
Il a souligné que, dans ce pays,
Bolsonaro, "qui a étudié pour être lieutenant dans l'armée brésilienne
et n'est donc pas un spécialiste en médecine, en recherche, aurait pu
constituer une équipe technique avec les personnes les plus
extraordinaires".
Dans ce sens, il a mentionné l'Institut
Butantán, la Fondation Fiocruz et d'autres entités qui existent au
Brésil, et "prendre les médecins les plus importants qui comprennent ce
sujet, faire un groupe de spécialistes pour guider le comportement du
gouvernement dans leur vie quotidienne.
Pour Lula, l'ex-militaire n'a pas fait
cela "parce qu'il ne croyait pas au coronavirus, il pensait que c'était
une petite grippe, il pensait que nous étions vraiment nés pour mourir
et que, par conséquent, si nous mourions, nous le regretterions, mais
les laisserions mourir".
L'ancien dirigeant ouvrier a répété que
Bolsonaro a défié toutes les personnes qui pouvaient l'aider, a offensé
les gouverneurs, "les journalistes, les intellectuels, les médecins,
tous ceux qui pensaient différemment de lui".
Selon le dernier bulletin du ministère
de la Santé, ce dimanche, le Brésil a augmenté ses pertes humaines à
101,49 et les cas de contagion de Covid-19 à 3,35,422.
Pour atteindre ces chiffres, 572 décès et 23 010 nouvelles infections ont été ajoutés de samedi à dimanche.
Le géant sud-américain est le deuxième pays au monde le plus touché par la pandémie, derrière les États-Unis.