mercredi 20 janvier 2021


Levez le blocus illégal de Cuba maintenant! (LR No. 37) - Parti communiste  du Canada (marxiste-léniniste)

CUBA : AGISSONS CONTRE LE BLOCUS !

Rassemblement du 24 janvier 2021

La Fédération CGT des Cheminots appelle à un rassemblement de solidarité avec le peuple cubain,

le dimanche 24 janvier à 14h

place Jacques Rueff à Paris 7(face à la Tour Eiffel).

Les États-Unis imposent depuis 1962 un embargo contre Cuba car ils refusent les nationalisations qui ont permis au peuple cubain de reprendre sa souveraineté nationale et le contrôle de sa situation sociale.

L’Assemblée Générale de l’ONU vote chaque année une motion à la quasi-unanimité pour demander la levée de ce qu’elle associe à une sanction collective injuste. Mais cela n’a pas empêché l’administration de Donald Trump de durcir la tentative d’étouffement du peuple cubain.

Des sanctions criminelles

Au-delà du blocus qui freine le développement économique, Donald Trump a fait pression sur les croisiéristes pour empêcher l’arrivée de touristes, sur les banques pour empêcher les virements de la diaspora à leurs familles, il a tenté de bloquer les navires pétroliers pour priver l’île d’énergie, et de nombreuses actions agressives ont été menées. 9 jours avant son départ, il a même placé Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme !

Une politique inhumaine face au COVID

Malgré la pandémie, aucun assouplissement n’a été consenti, notamment sur le matériel médical, ce qui est criminel.

Néanmoins, grâce aux acquis de la Révolution, Cuba a largement préservé sa population, 4 vaccins sont en cours de finalisation et l’objectif est de permettre à tout le monde d’être vacciné d’ici la fin de l’été.

Cuba a même envoyé de nombreux médecins dans le monde (par exemple en Guadeloupe pour aider la France), au titre de sa tradition de solidarité internationale.

Les cheminots français sont concernés

Non seulement nous sommes motivés par la lutte contre les injustices, mais la SNCF et les cheminots sont impactés par la répression américaine.

Depuis plusieurs années, le CCGPF a un partenariat avec Cuba pour organiser des voyages vacances pour les cheminots français et des colos pour nos enfants.

De même, un partenariat entre la SNCF et l’UFC devait permettre la remise à niveau d’ateliers du Matériel. Financé par l’Agence Française de Développement, ce projet a été interrompu par la SNCF par peur des sanctions financières américaines. La solidarité internationale est un bénéfice mutuel. Le CGT demande la relance de ce projet de coopération !

L’arrivée d’un nouveau Président des Etats-Unis est l’occasion d’affirmer que le blocus doit être levé !

Tous au rassemblement du 24 janvier !

 

«Contrer l’effet apéro: une formule révélatrice de la déconnexion dramatique des élites au pouvoir»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour justifier la décision du gouvernement d’imposer un nouveau couvre-feu sur l’ensemble du territoire à 18 heures, le délégué général de LREM Stanislas Guerini a utilisé une formule destinée à marquer les esprits: «contrer l’effet apéro». Pour Maxime Tandonnet, cette expression s’inscrit dans une longue lignée de formules méprisantes de la classe dirigeante à l’égard des Français.

«Elle souligne une fois de plus à quel point le mépris des gens est au centre de l’idéologie dominante, celle qui sous-tend le discours et l’action politique depuis une dizaine d’années». 292839465/exclusive-design - stock.adobe.com

Fin observateur de la vie politique française et contributeur régulier du FigaroVox, Maxime Tandonnet a notamment publié André Tardieu. L’incompris (Perrin, 2019).


Pour expliquer la décision gouvernementale d’imposer un nouveau couvre-feu général à 18 heures, l’un des principaux leaders de l’équipe dirigeante et de la majorité a utilisé une formule destinée à marquer les esprits: il faut éviter «l’effet apéro». Il voulait dire par là que l’objectif de cette mesure était d’empêcher les réunions amicales ou familiales autour d’un verre ou d’un repas susceptible de propager le virus. Cette déclaration a atteint une partie de son but: elle suscite le «buzz», provoque, à droite comme à gauche, une avalanche de réactions.

Mais par-delà le bruit médiatique et celui des réseaux sociaux, cette expression est riche de significations. Elle en dit long sur la fracture démocratique ou le fossé d’incompréhension qui sépare les élites dirigeantes de la population de ce pays. Elle souligne une fois de plus à quel point le mépris des gens est au centre de l’idéologie dominante, celle qui sous-tend le discours et l’action politique depuis une dizaine d’années.

Les paroles ou les gestes, issus de la même inspiration, manifestant le dédain de la nation dans ses profondeurs, s’accumulent au fil du temps. Nous avons eu les sans dents, les Gaulois réfractaires, les fainéants, ceux qui ne sont rien, ne peuvent même pas se payer un costume, n’ont qu’à traverser la rue pour trouver un emploi, fument des clopes et roulent au diesel. Et voici désormais les addicts à l’apéro quotidien. La crise des gilets jaunes comme le mouvement social, la poussée de l’abstentionnisme comme du vote antisystème (de droite ou de gauche), ne serviront donc jamais de leçon…

Elle est sans doute représentative de l’image que les élites au pouvoir, dans leur ensemble, se font de la population de ce pays et fondent leur discours et leur action

La formule de «l’effet apéro» suggère une véritable méconnaissance de la vie quotidienne des Français, en particulier des entrepreneurs, des salariés, des étudiants, qui sont aussi, bien souvent, des mères et des pères de familles. Elle est sans doute représentative de l’image que les élites au pouvoir, dans leur ensemble, se font de la population de ce pays et fondent leur discours et leur action. Qu’imaginent-elles, à en juger par ce cliché? Elles imaginent les Français à 18 heures , en semaine, à la sortie du bureau ou de l’usine, se précipitant comme un seul homme devant le verre de pastis, un demi de bière, un ballon de rouge, les cacahouètes et les biscuits salés.

Or, cette image quelque peu triviale est sans le moindre rapport avec la réalité de la vie quotidienne, loin des dorures des palais de la république et des véhicules de fonction. Que font les «sans dents» à 18 heures, en semaine, à la sortie du boulot, dans l’immense majorité des cas? Les courses pour le dîner, les devoirs des enfants, les visites chez le dentiste ou le médecin, les démarches à la poste ou à la banque ou sur Internet. De fait, le quinquagénaire slogan, «métro/boulot/dodo», n’a pas vieilli d’une ride.

L’effet apéro, lui, n’existe évidemment pas. Cependant, l’utilisation de cette formule est préoccupante dans la mesure où elle manifeste une déconnexion de la classe dirigeante qui est à la source d’un immense malentendu avec le pays. La protection de la population envers l’épidémie du covid19 est bien entendu un devoir essentiel de l’État.

La mission, oh combien difficile! de tout gouvernement est de la concilier avec d’autres impératifs tout aussi fondamentaux et vitaux: la préservation des libertés publiques, de la vie des commerces, des grands équilibres de l’économie française, de l’éducation et de la formation des scolaires et des étudiants, de la santé mentale des personnes.

Ce n’est pas avec des formules triviales comme celle de « l’effet apéro » que les dirigeants politiques regagneront cette confiance qui est la clé de la sortie de crise

La mesquinerie bureaucratique, le chantage à la sanction collective et la répression ne permettront jamais d’atteindre cet équilibre complexe. Rien n’est possible sans la confiance d’une nation en ses dirigeants, seule de nature à façonner en profondeur les comportements quotidiens et faciliter l’acceptation du vaccin.

Ce n’est pas avec des formules triviales comme celle de «l’effet apéro» que les dirigeants politiques regagneront cette confiance qui est la clé de la sortie de crise.

 

Trump battu, ses idées ont-elles régressé ?

Publié le 9 Janvier 2021

Ce que montre l'opération

"prise du Capitole"

Tout d'abord un retour dans le temps pour saluer comme il se doit la clairvoyance dans l'analyse de l'expert (le restera-t-il ou devrons nous dire ex-expert ?) du Figaro* qui déclarait en direct devant les images de cette factieuse anti-prise du palais d'hiver :

"Ce n'est pas vraiment un coup d’État", "ils sont là pour prendre des selfies"(sic) 

 Ce qui s'est passé est un marqueurs de l'état réel d'une fascisation de la société états-unienne engagée de longue date où déjà lors des élections prédentes Sandra Palin et le Tea Party en affichaient les miasmes.  

Le mandat Trump a porté et accentué un enfoncement dans la crise, aggravé par les dégâts de la pandémie non combattue.

L'absence de garde-fous sociaux (école, santé, logement etc.), la circulation des armes encore plus libre que celle des capitaux ont clivé encore plus une société construite sur des bases ségrégative. La ligne de partage étant pour une part essentielle raciale, conséquence de la structuration esclavagiste et génocidaire de la société US empilant des formes successive d'exploitation et ce statut du Blanc dépositaire du pouvoir économique tant industriel qu'agraire lui donnant celui politique et tout ses leviers de coercition.

Les ancrage d'un fascisme made in USA sont là.

Il n'est pas inutile de revenir à ce qu'Antonio Gramsci écrivait il y a un siècle lorsque apparaît le fascisme qu'il analyse avec rigueur pour aider la classe ouvrière italienne à le combattre.

Bien sûr l'Italie de 1920 et les USA de 2020 ne sont pas les mêmes mais à la lecture de Gramsci se profile une image qui coïncide avec des traits forts en résonance avec ce qui vient de se passer à Washington. 

Parlant des pratiques fascistes il écrit en 1921 

"Leur façon de s’imposer, qui coïncidait avec la nécessité où se trouvaient les agrariens de constituer une garde blanche contre les organisations ouvrières installées dans des positions de plus en plus fortes, permit à l’ensemble des bandes créées et armées par les latifondistes de se ranger sous la même étiquette que les Fasci. Par le développement qu’elles prirent ensuite ces bandes ont conféré en retour aux Fasci leur propre caractère de garde blanche du capitalisme, dirigée contre les organismes de classe du prolétariat.

Le fascisme a toujours conservé ce vice originel. L’ardeur de l’offensive armée a empêché jusqu’à aujourd’hui l’aggravation de la dissension entre les noyaux urbains, petits-bourgeois, essentiellement parlementaires et collaborationnistes et les noyaux ruraux, constitués par des propriétaires terriens, grands et moyens, et par des fermiers directement intéressés à la lutte contre les paysans pauvres et leurs organisations radicalement anti-syndicalistes, réactionnaires et plus confiants en l’action armée directe qu’en l’autorité de l’État et en l’efficacité du parlementarisme".

Les tendances fortes de Trump à la "Duceïsation" de son pouvoir, alimentées au sources familiales du KKK, la façon dont les forces les plus réactionnaires se sont fédérés autour du peroxydé milliardaire brun ont établi un socle politique qui va devoir demander à toutes les forces progressiste US un travail en profondeur pour réussir à le fracturer. 

 

Dans le même article Gramsci, toujours à partir de la réalité de l'Italie de 1921, propose cette analyse qui complète ses propos précédents. certes le vocabulaire de l'analyse politique a changé mais concepts et idées restent très lisible non pas pour une transposition mécanique mais comme une aide à la réflexion à partir de l'expérience tristement enrichie par le cœur de l'histoire du 20e siècle en Europe mais aussi dès le nazisme écrasé, avec au USA la grande répression antidémocratique de classe et d'état de Mac-Carthy et la commission des activité antiaméricaine à la chasse aux Black panthers, Angela Davis et encore aujourd'hui, emblématique, Mumia Abu Jamal  :

La partie intransigeante, qui est l’expression des impératifs d’une défense directe et armée des intérêts capitalistes agraires, persévérera dans l’action anti-prolétarienne qui la caractérise. Pour cette partie-là, qui s’intéresse de plus près à tout ce qui touche à la vie ouvrière, le « pacte de trêve » que les socialistes célèbrent comme une victoire n’aura aucune valeur. La « crise »se ramènera à l’érection hors du mouvement des Fasci d’une fraction composée de petits bourgeois qui ont vainement tenté de justifier le fascisme par un programme politique général de « parti ».

Mais le fascisme, le véritable, celui que les paysans émiliens, vénitiens, toscans, connaissent à travers la douloureuse expérience de ces deux dernières années de terreur blanche, continuera, quitte à changer de nom.

Le devoir des ouvriers et des paysans révolutionnaires est de profiter de la période de calme relatif provoquée par les dissensions internes des bandes fascistes, pour inspirer aux masses opprimées et sans défense une conscience claire de la réelle situation de la lutte de classes et des moyens qui pourraient permettre de venir à bout de l’impudence de la réaction capitaliste.

Antonio Gramsci

« Les deux fascismes ». Sans signature, L’Ordine Nuovo, 25 août 1921.

La défaite de Trump à la présidentielle, en nombre de mandats mais surtout en voix, est un point d'appui qui doit être renforcé ; c'est de la responsabilité du peuple étasunien et de ses organisations, ils ont besoin de solidarité.

Cela doit aussi interpeller les démocrates français tant depuis 24h00 l'appel à renforcer l'arsenal autoritariste et antidémocratique par les forces de toutes les droites, au nom d'une menace ici ciblée contre le mouvement démocratique, est portée avec surenchère par tous les (ex)supports de Trump qui ne l'ont lâché que du bout des doigts et quand sa défaite était rendue inéluctable.

La dégaine des factieux US, du buffalo nazi vison buté de service en passant par le pro-génocidaire biker suprématiste ou le sudiste raciste en uniforme, tout comme les costumes "propre sur eux" de ceux d'ici  doivent rappeler à tous que le fascisme ce n'est pas que la parade en musique martiale dans les rues, l'uniforme avec le chef en tête dans un ordre rigoureux.

Le fascisme c'est le chaos créés par les partisan de l'ordre établie décrété immuable pour organiser le verrouillages de tout ce qui peut le contester et subvertir par l'intervention consciente des peuples luttes ou (et) élections pour s'émanciper de l'exploitation. Un magma putride coalisé autour de la peur des Rouges et l'installation d'un pouvoir dictatorial pour maintenir l'ordre établi.

C'est en cela qu'il cherche et parvient à se donner une image populaire au USA. C'est aussi en cela, en France et c'est heureux qu'il ait été mis en échec, qu'il a tenté -et tente toujours- d'investir le mouvement associatif, les syndicats là où ils sont vulnérables ou encore des mouvements de colères populaires comme on les a vus par endroit vouloir et parfois parvenir à s'infiltrer parmi les gilets jaunes.

Il y a là une constante bien connue en Europe et en France (cousinage entre février 1934 à Paris-janvier 2021 à Washington), de Franco et Salazar à Hitler et Mussolini en passant par les rexistes Belges ou encore ici Doriot et Déat. Pratiques d'une idéologie qui ont montré leur pouvoir de nuisance criminelle absolue si on leur laisse de la marge pour se développer.

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Bon, je vous aide un peu.

Il faisait dans l'entreprenariat et fut socialiste jusqu'en 2016. Puis, toujours dans l'entreprenariat, sans doute traversa-t-il la rue pour rejoindre un ex-banquier d'affaires qui faisait dans la politique de droite et de droite Il est depuis député de l'Elysée à Paris et patron des macronistes de France et de Navarre, en espérant avec un si beau parcours obtenir un maroquin ministériel. Mais avant ou après l'apéro?

C'est, c'est...

Devinez qui est pourrait être invité à un certain dîner?