mercredi 18 novembre 2015

MA FRANCE


Par ces temps de folie, de cruauté, de sauvagerie sans nom, que l’on croyait à jamais disparus de nos cauchemards, je pense plus encore à Jean FERRAT, ce monument de la chanson française, cet homme vrai, avec son éternel message de paix, d’amour, mais aussi de luttes, de dignité, de rebelion, meurtri par la barbarie nazie, mais chantant jusqu’à sa mort la vie, la beauté, l’amour...
Cet hommage, avec ma FRANCE, de notre cher Jean, que souvent je fredonne tellement la voix de FERRAT, les paroles, la musique, m’ont marqué.

Y un brindis, a los amigos del pais vecino, con traducción aproximativa
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Ma France
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirai pas d'écrire ta chanson
Ma France

Au grand soleil d'été qui court dans la la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France

Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France

Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit : « QU’ON LA FUSILLE !! »
Ma France

Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe
Ma France

Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France

Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain
Ma France

Qu'elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six.... à soixante-huit..... chandelles
Ma France


Y AHORA, EN ESPAÑOL

A todos


De llanuras en selvas, de cañadas en colinas
Desde la primavera hasta la temporada baja
De lo que hé vivido a lo que imagino
Nunca acabaré escribir tu canción,
Ma FRANCE

Al sol brillante de verano que corre en Provence
Desde los codornices de Bretagne hasta brezales de Ardèche
Hay en el aire cosa que tiene transparencia
Y ese sabor de felicidad que deja seco los labios
Ma FRANCE

Ese aire de libertad que daba el vértigo
A los pueblos estranjeros, màs allà las fronteras
Del cual hoy muchos tramposos usurpan el prestigio
Siempre responde hoy al nombre de ROBESPIERRE
Ma FRANCE

La del viejo HUGO tronando desde su carcel
De los chicos de cinco años trabajando en las minas
La que contruyó vuestras fàbricas con sus propias manos
La de quién «Monsieur » THIERS  dijo : «QUE LA FUSILAN !! »
Ma FRANCE

Picasso tiene el mundo al punto de su paleta,
Despegan palomas de la boca de Eluard
Pero tus illustras profetas no se hartan
Declarar : Ya es hora que fallece la desgracia,
Ma FRANCE
Multiplican sus voces hasta que se oye una
La que paga siempre, vuetros crimenes, vuestros errores,
Llenando la Historia y sus fosas comunes,
Hasta siempre cantaré la de los trabajadores
Ma FRANCE

La que tiene de oro, solo sus noches blancas
Para la lucha obstinada de este tiempo cotidiano
Del periodico vendido por la mañana del domingo,
Al cartel que unos pegan en el muro del futuro
Ma FRANCE

Que sube de la minas y baja de las colinas
La que canta en mi, la hermosa, la rebelde
Tiene su porvenir estrechado en sus finas manos
La de 1936 ….a 1968 ….años cuando vieron estrellas
Ma FRANCE