jeudi 19 mars 2020

750 MILLIARDS POUR QUI?

Crise ! c'est tout frais du jour : E=MC2,

Publié le 19 Mars 2020
Voila, voila.
Crise ! c'est tout frais du jour : E=MC2,
18 mars, B Le Maire : 300 milliards d'euros d'aides financiaires immédiates pour aider les entreprises. 
19 mars , E. Macron :  5 milliards d'euros sur 10 ans le budget de la recherche en France. 
Que faut-il ajouter ? Cela :

la Banque centrale européenne a sorti le bazooka cette nuit, en mettant 750 milliards d’euros sur la table.
Mais disent les europhiles, il n’est pas certain que cela suffise. 
Argument de Lagarde : 
"L’essentiel de la lutte contre l’épidémie de coronavirus se joue sans aucun doute dans les hôpitaux. Mais pour éviter que cette crise sanitaire ne se double d’une crise économique, sociale et financière sans précédent, les gouvernements, en Europe et ailleurs, multiplient les mesures d’urgence."
il est vrai que si l'UE à compétence en matière économique, migratoire , militaire, de casse des services publics (dont l'hopital et la protection sociale) elle n'a pas juridiquement compétence en matière médicale et sanitaire mais elle l'a pour imposer la concurence dans les pompes funèbre. il va falloir y revenir et avec force.
750 milliards de débloqués mais pas de ligne budgetaire pour la moindre intervention d''assistance technique sanitaire. 
Oui finalement il n'y avait rien  ajouter.

POUR MACRON ET SA LREM, CE SONT LES SALARIÉS QUI VONT PAYER LA CRISE DU COVID 19


Projet de loi d’urgence coronavirus : Le gouvernement veut payer la crise avec nos congés payés !

Ce matin, Public Sénat a mis en ligne le projet de loi “d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19” qui crée toute une série de dérogations à la loi, dans de nombreux domaines de notre vie. Dans la partie “mesures d’urgence économique”, il n’y a aucun soutien salarial, aucune mesure favorable aux soignant.e.s…
Mais il y a un article 15 totalement hallucinant : le gouvernement compte contourner le code du travail et toutes les conventions collectives pour permettre aux employeurs “d’imposer ou modifier unilatéralement les dates d’une partie des congés payés, des jours de réduction du temps de travail et des jours de repos affecté sur le compte épargne temps des salariés en dérogeant aux délais de prévenance”.
iii) de l’article 15 du projet de loi
Autrement dit, le gouvernement vient valider a posteriori la stratégie choisie par des entreprises pour refuser le chômage partiel ou la protection de leurs salariés : la mise en congé forcée, contournant le délai d’un mois que l’employeur doit respecter avant modification unilatérale, comme nous vous l'expliquions hier !
Autrement dit, il s’agit de payer la crise avec nos congés, nos RTT et nos jours de repos. Le gouvernement compte vous envoyer en “vacances” … chez vous ! Ce faisant, il ne prend en compte que la situation de ces hauts cadres qui se sont rués sur leurs lieux habituels de villégiature, au grand dam des habitants. Pour les autres, c’est souvent un confinement étroit, tendu et épuisant.
Quand le confinement sera terminé, les salariés français auront-ils épuisé tout leurs droits aux congés ?
Ce projet de loi doit être discuté dès aujourd’hui à l’Assemblée, avec un nombre réduit de députés.
Le président l’a dit “nous sommes en guerre”. Mais pas une guerre contre l’épidémie. La guerre, avec le Covid-19 en toile de fond, entre ceux qui défendent le profit et ceux qui défendent la vie.

PAS ÉTONNANT QUE LES AMÉRICAINS AIENT ÉLU UN FADA.....


....ILS CROIENT POUVOIR COMBATTRE LE CORONAVIRUS AVEC DES ARMES  À FEU!!! 

Le coronavirus fait exploser les ventes d’armes aux États-Unis


Publié le

File d’atttente devant l’armurerie Martin B. Retting à Culver City, Californie, le 15 mars 2020.   Photo de Patrick T. Fallon / Reuters
Californie, État de Washington, Oklahoma… avec l’avancée de l’épidémie, les Américains se ruent dans les armureries.



“Bienvenue dans le plus grand stock de munitions d’Oklahoma”, lance David Stone en attrapant une boîte de balles calibre.223, avant de la faire glisser sur son comptoir en verre. “Quoique… Je ne suis pas sûr que ce soit encore le cas”, précise-t-il, expliquant que les réserves de sa boutique, Dong’s Guns Ammo and Reloading, ont été sérieusement entamées au cours des derniers jours. “Quand je dis que les ventes ont explosé, le mot est faible”, ajoute-t-il.
Les ventes d’armes sont en forte hausse dans de nombreux États américains, notamment ceux qui sont les plus durement touchés par l’épidémie de Covid-19, comme la Californie, l’État de New York et l’État de Washington.
Mais on observe aussi une augmentation des achats d’armes dans les régions moins affectées par la pandémie, certains Américains se décidant à acheter leur première arme à feu de crainte d’un effondrement de l’ordre social ou d’une limitation des ventes décrétée par le gouvernement.

“Les gens doivent pouvoir se protéger”

Le magasin de David Stone, situé au bord d’une route, jouxte une église, un cimetière et un autre vendeur d’armes. Ces derniers jours, l’homme a vendu plusieurs armes à des camionneurs empruntant l’autoroute 44, qui traverse l’Oklahoma. L’un d’eux se dirigeait vers l’Arizona et a acheté pour 2 500 dollars d’armes et de munitions ; un autre se rendait dans l’Illinois et a acheté pour 200 dollars de munitions. “Vous devez pouvoir vous protéger de toutes sortes de choses, explique David Stone. On dirait que le monde est devenu fou.”
Ce 15 mars, en Californie, une longue file d’attente s’est formée devant le magasin de Martin B. Retting à Culver City. Une scène déjà vue la veille devant d’autres magasins d’armes.

(°) Joe DASSIN, fils de Jules DASSIN, victime du maccarthysme, chantait en son temps :" L'Amérique, je veux l'avoir, et je l'aurai, L'Amérique, si c'est un rêve je le saurai".....
Rêve? Ou cauchemar ? Les Américains du Nord n'ont pas la sécu, parait-il, mais à la place, beaucoup se contentent du droit de tuer. Pour "se protéger" ! Après le maccarthysme, le trumpisme et tous ceux qui l'ont précédé, au nom du dollar et de leurs visées impérialistes, les USA ultra capitalistes ne connaissent qu'une loi: celle du plus fort. Par le fric ou - et - les armes ....

IL FAUT LE SAVOIR ...LES AGRICULTEURS RETRAITÉS RESTERONT AU PAIN SEC.

16 Mars 2018, 12:22pm
| Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Il sait caresser la bête dans le sens du poil, pour soigner sa pub !
Il sait caresser la bête dans le sens du poil, pour soigner sa pub !
Agriculture :
 La retraite des paysans : Macron ne donnera pas un radis de plus.

La proposition de lois des sénateurs communistes et écologistes (CRCE) de rehausser les retraites agricoles à 85 % du SMIC agricole était sur le point, après le vote en commission, d'être adoptée le 9 mars au Sénat.
Mais le gouvernement a utilisé le vote bloqué, une procédure anti- démocratique , ajoutant en plus au dernier moment un amendement qui renvoie le débat àu 16 mai 2020 !
Cela contre l'avis de tous les groupes, à l'exception de LREM ?
Les élus PCF ont décidé de poursuivre la bataille. Leur proposition de loi sera réexaminée dans leur espace réservé, le 16 mai prochain.
Une pétition est lancée pour soutenir la revalorisation des retraites agricoles.
« Je ne veux pas avoir, d'un côté, des agriculteurs qui n'ont pas de retraite ; de l'autre, un statut de cheminot et ne pas changer » affirmait Macron.
En réalité, il veut mettre les cheminots au régime agricole !

LE CAPITALISME CONTRE LA SANTÉ PUBLIQUE !

Amazon embauche malgré le coronavirus : le capitalisme contre la santé publique


Alors que la plupart des entreprises ferment, les entrepôts d’Amazon en France ne restent pas seulement ouverts, ils embauchent. Avec la fermeture des commerces « non-essentiels » la multinationale américaine anticipe une forte augmentation des commandes. Or les conditions de travail dans ses entrepôts sont propices à la diffusion du coronavirus. Alors que l’État regarde ailleurs, les salariés sont les seuls à pouvoir, par un droit de retrait massif, faire fermer les sites.

« Amazon n’a rien d’essentiel, aujourd’hui c’est la grande distribution qui nourrit la France. Pour nous l’entreprise devrait déjà être fermée », enrage Laurent Degousée, co-délégué chez Sud-commerce. Pourtant, la multinationale américaine ne ferme pas, au contraire, lundi 16 mars, Amazon annonçait dans un communiqué l’embauche de 100 000 employés à temps plein ou partiel ainsi qu’une hausse temporaire du salaire horaire de deux dollars ou deux euros, aux Etats-Unis et en Europe, jusqu’à fin avril.
Or les conditions sanitaires sont extrêmement mauvaises dans ces grands entrepôts qui, en France, réunissent des milliers de salariés sur cinq sites : Montélimar, Boves (Somme), Saran (Loiret), Chalon-sur-Saône et Lauwin-Planque près de Lille. « On est entre 500 et 800 à travailler en même temps, même si on est assez espacés dans les entrepôts, on croise bien plus de 5-6 personnes par jour. On travaille sans gel hydroalcoolique, sans masque. Certains s’inquiètent de ce qu’il peut se passer si on tousse sur des colis qu’on transmet ensuite à un collègue », détaille Jean-François Bérot, délégué de Solidaires du site de Saran.


« C’est une situation qui rend dingue, tout ce qu’Amazon trouve à dire à ses employés, c’est de s’espacer d’une place à la cantine », s’indigne Laurent Degousée. Moins incisif, Jean-François Bérot précise : « Amazon fait ce qu’elle peut pour garantir des mesures de sécurité et ne pas fermer son site, mais ils ne peuvent pas faire assez tant qu’ils n’auront pas drastiquement réduit les effectifs. Selon nous, si la boîte veut rester ouverte, il faut qu’elle mette en place du chômage partiel pour tous et limite l’activité aux seuls volontaires. Comme elle n’acceptera jamais nous allons vers un dépôt massif de droits de retrait. Nous avons d’autant plus de raison de le faire que nous avons un membre d’une équipe qui a été mis au confinement car sa compagne a été testée positif au coronavirus. »

Des débrayages pour aller vers un droit de retrait massif


« Pour se faire entendre il ne faut pas compter sur Amazon ou sur l’État mais sur les collectifs de travailleurs. De plus il est hors de question que les salariés paient la crise sanitaire de leur poche en faisant grève. C’est pour cela que nous informons massivement sur les droits de retrait et exigeons la fermeture des entrepôts d’Amazon partout en France », annonce Laurent Degousée de Sud-Commerce. De fait, depuis mardi, dans les cinq sites d’Amazon en France, des employés ont organisé des débrayages pour réfléchir collectivement à la question du droit de retrait.
« A Saran, environ 20% des employés du jour ont débrayé à l’appel des organisations syndicales entre 11h et 15h ce mercredi 18 mars. Ce temps a permis de les écouter, de comprendre leur crainte et de les informer sur le droit de retrait. Nous avons également utilisé notre droit d’alerte et une délégation a rencontré les employeurs en début d’après-midi », informe Jean-François Bérot.
A l’entrepôt de Lauwin-Planque, près de Lille « Environ 300 salariés ont exercé leur droit de retrait depuis dimanche car aucune mesure n’a été mise en place en matière sanitaire et ils sont 2 600 à travailler sur ce site », souligne la CGT. « Là- bas, le ton est monté et des petits chefs ont mis la pression individuellement sur les salariés en leur disant , que le droit de retrait ne s’appliquait pas et que toute absence serait une absence injustifiée », explique cependant Laurent Degousée.
«Sur le site de Montélimar, les salariés d’Amazon étaient plus d’une cinquantaine ce matin devant les entrepôts d’Amazon pour réclamer la fermeture de l’usine, a indiqué au Dauphiné Julien Vincent », délégué général CFDT Amazon. A Boves, près d’Amiens les syndicats ont affirmé à France info qu’il y aurait cinq suspicions de cas de Covid-19. En revanche malgré la peur, la contestation ne semble pas encore s’être fermement organisée. A Chalon-sur-Saône enfin, des employés ont également débrayé mardi matin selon la CFDT.

MACRON NOUS MENTAIT: L'ARGENT COULE À FLOT !!!

Qu’on se souvienne!
Il y a très peu les états, le pouvoir macronien n’avait pas de moyens pour aider l’hôpital public malgré les demandes et les appels au secours des personnels de santé depuis des mois et des mois.
Il n’y avait pas de moyens pour la protection sociale de manière plus générale!
Il n’y avait pas de moyens suffisants pour assurer l’avenir des retraites, justification de la contre-réforme des retraites!
Il n’y avait pas de moyens pour augmenter significativement le SMIC!
Il n’y avait pas de moyens pour l’indemnisation de ceux frappés par le chômage justifiant la contre-réforme de cette indemnisation!
Aujourd'hui, l'argent coule  à flot......

....La suite  de l'article sur le blog de Danielle Bleitrach "Histoire et société"