LE VRAI PROBLÈME D'ALÈS.
Dans son numéro 826 du 4 février 2013, Marc LAVIE titre ainsi son éditorial. Sans utiliser la langue de bois, il parle d'une ville et de ses arènes du Temperas qu'il connait bien, puisqu'une partie de sa famille est enracinée dans ce coin des Cévennes si attachantes, et s'applique à démonter le lent processus qui a conduit à la situation actuelle, quand le seul journal régional, Midi "Libre", rendu de ce fait au rôle enrichissant d'une sorte de Pravda pour joueurs de pétanque, au lieu de se cantonner à son rôle de sérieux journal d'information, est devenu non seulement le quotidien de la pensée unique, mais également LE journal anti corrida, puisque la presse d'aujourd'hui, -et Midi "Libre" en est le triste exemple, - formatée par les écoles de journalisme, n'obéit qu'à des impératifs commerciaux, jamais impartiaux, toujours politiciens."
A tel point par exemple qu'il suffit que quelques dizaines d'excités manifestent devant la Mairie d'Alès le jour d'une réunion du Conseil Municipal consacré à la feria, pour que Midi Libre, qui ne semble tirer ses "informations" que du blog d'un candidat socialiste opposé aux corridas, en fasse quasiment sa "une", comme si l'interdiction des corridas au "Tempéras" allait rendre un peu de son lustre économique à cette région sinistrée par son déclin industriel.
Et Marc LAVIE conclut son excellent article sur le problème d'Alès, en invitant l' U.V.T.F., et toutes les entités taurines Françaises, à apporter leur soutien au maire de la ville, qui a courageusement décidé d'y maintenir la tradition taurine, en opposition décidée au seul media local influent qui milite contre la corrida, au mépris de la sensibilité diverse des Cévenols.
La corrida n'est ni de droite, ni de gauche, elle est un drame, un combat, elle est en ce sens un élément divers mais respectable de notre culture et de nos traditions, elle ne saurait servir de tremplin à une quelconque ambition politicienne.
J'ai souhaité relayer cet article qualité comme il le mérite, c'est pourquoi j'invite mes amis aficionados à feuilleter ce numéro - et les autres, bien sûr-, de Semana Grande, disponible même sur la toile