Vivre et mourir avec la COVID-19
Et pendant ce temps là à l’assemblée nationale française une bande
de débiles profonds incapables de s’opposer à la guerre de l’OTAN,
pratiquent l’union sacrée entre de faux radicaux de gauche et l’extrême
droite dans la dénonciation des vaccins. Les textes et déclarations qui
émanent de ces irresponsables et vrais démagogues sont du même niveau
que ceux de la “majorité relative”, pas de position de classe mais des
caprices stupides, des mesures opportunistes qui aboutissent tous à
conforter le capital et à détruire les couches populaires. Ecoeurant,
en l’état il est désormais impossible de voter pour un de ces criminels,
démagogues, obscurantistes et bellicistes, tout juste bon à faire du
féminisme des ragots de pissotières pour leurs minables élus pince
fesse. Parce qu’ils n’ont pas le courage de dire la vérité sur la guerre
et sur le fond de ce que veut le capital, ils flattent les pires
obscurantismes du peuple. Tous les trotskistes ne sont pas ceux du PCF,
des Vincent boulet ou les proches de Melenchon, ce texte émane de
troskistes des Etats-Unis qui sont eux des communistes,
anti-impérialistes, qui ne sont pas tombés dans la folie obscurantiste.
(note de danielle Bleitrach pour histoireetsocieté)
«Le sous-variant Omicron BA.5 est la pire version du virus que
nous ayons vue. Elle fait passer l’échappement immunitaire, déjà
important, à un niveau supérieur» ― Dr Eric Topol, fondateur et
directeur du Scripps Research Translational Institute.
Le sous-variant Omicron BA.5, hautement infectieux et résistant à
l’immunité, est désormais dominant dans une grande partie du monde. Il
alimente une nouvelle vague d’infections, d’hospitalisations, de
handicaps avec la COVID longue et de décès. Depuis le creux de la vague
atteint le 30 mai, la moyenne officielle des nouveaux cas quotidiens sur
sept jours dans le monde a presque doublé pour atteindre 926.123.
Si l’Europe est actuellement l’épicentre de la flambée du BA.5, ces
dernières semaines, les cas ont augmenté de façon vertigineuse dans des
pays du monde entier, notamment en Bolivie, au Guatemala, au Mexique, en
Tunisie, en Irak, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Japon.
Les chiffres officiels de l’infection dans chaque pays sont largement
sous-estimés. Au cours des sept derniers mois, l’establishment
politique et les médias bourgeois de presque tous les pays, à
l’exception de la Chine, ont prétendu à tort qu’Omicron était «bénin» et
ont démantelé les systèmes de test et de suivi des données. Tout en
disant à la population qu’il n’y avait pas de danger à ne plus porter de
masque, ils ont universellement adopté le mantra selon lequel la
société devait «apprendre à vivre avec le virus», sans jamais expliquer
les véritables implications de cette nouvelle réalité.
Des masses de personnes ne vivent pas avec le coronavirus. Elles
meurent ou sont handicapées par la COVID-19. Le nouveau statu quo,
imposé par une propagande incessante et la contrainte économique,
signifie que les populations peuvent s’attendre à des vagues récurrentes
de COVID-19 à des intervalles de plus en plus fréquents. Comme de
nombreux experts l’ont prédit et comme le dit le World Socialist Web Site depuis l’année dernière, deux ou trois vagues d’infections et de réinfections par an deviennent la norme.
Bien que l’Union européenne ait l’un des taux de vaccination les plus
élevés au monde, l’ensemble du continent connaît une recrudescence
massive des infections, avec une augmentation parallèle des
hospitalisations et des décès. Par habitant, les pays les plus touchés
en Europe sont désormais la France, l’Italie et la Grèce.
En France, 127.212 personnes sont officiellement infectées en moyenne
chaque jour, soit plus de huit fois le niveau le plus bas atteint le 13
juin. Au cours de la seule semaine écoulée, les admissions à l’hôpital
pour la COVID-19 ont augmenté de 40 pour cent en France, tandis que ce
chiffre a augmenté de plus de 20 pour cent dans plusieurs autres pays
européens. Au cours des trois dernières semaines, les décès officiels
dus à la COVID-19 ont presque doublé en France et en Espagne, tandis que
dans l’ensemble de l’UE, les décès ont augmenté de 60 pour cent.
En Grèce, la moyenne des nouveaux cas quotidiens sur sept jours a
presque quintuplé au cours du mois dernier et s’élève désormais à 17.750
cas par jour. Plus de 2.000 personnes sont actuellement hospitalisées
pour la COVID-19 dans le pays, et les décès officiels dus à la COVID-19
ont plus que doublé en moins d’un mois. Afin de dissimuler la situation
de plus en plus grave, l’Organisation nationale de santé publique (EODY)
est passée cette semaine d’un rapport quotidien à un rapport
hebdomadaire.
En Italie, 104.078 personnes sont officiellement infectées en moyenne
chaque jour, soit plus de six fois plus que le 3 juin. Selon les
chiffres officiels, plus de 11 pour cent de tous les nouveaux cas sont
désormais des réinfections de personnes précédemment infectées par la
COVID-19, le chiffre le plus élevé à ce jour. Les décès officiels dus à
la COVID-19 ont doublé au cours du mois dernier.
Aux États-Unis, le BA.5 est devenu dominant à la fin du mois de juin.
Alors que le nombre d’infections officielles a oscillé juste au-dessus
de 100.000 cas par jour au cours des deux derniers mois, on estime que
le chiffre réel est jusqu’à six fois plus élevé. Le taux de positivité
des tests est monté en flèche au niveau national, passant de 2 pour cent
en mars à 18 pour cent. Les décès officiels dus à la COVID-19
commencent à nouveau à augmenter, le comté de Los Angeles ayant signalé
un doublement de la moyenne quotidienne des décès au cours de la semaine
écoulée et d’autres villes ayant signalé des vagues similaires.
Les virologues et les experts en maladies infectieuses sont
particulièrement préoccupés par le BA.5 en raison de ses propriétés
d’échappement immunitaire et de sa capacité à provoquer des réinfections
et des infections de personnes vaccinées. Une étude en attente de
validation du Kirby Institute en Australie a également révélé que le
tropisme tissulaire du BA.5, ou sa capacité à infecter les cellules,
semble favoriser une infection accrue des poumons plutôt que des voies
aériennes supérieures, entraînant une gravité accrue de la maladie dans
les modèles animaux. Leur étude a également révélé que le BA.5 produit
une charge virale plus élevée que tous les autres sous-variants
d’Omicron.
Que peut-on attendre du fait de «vivre avec le COVID», dans lequel
des vagues d’infection et de réinfection massives frappent la société
mondiale au moins deux fois par an?
Une récente étude en attente de validation de Ziyad Al-Aly et al. de
l’Université de Washington à Saint-Louis a montré que les personnes
réinfectées, comparées à celles qui n’ont été infectées qu’une seule
fois, voyaient leur risque de décès toutes causes confondues, et de
maladies cardiaques et respiratoires, doubler. Elles couraient un risque
trois fois plus élevé de se faire hospitaliser après la fin de la phase
sévère de leur infection. Trois infections ou plus s’aggravaient de
manière cumulative, affectant tous les principaux organes et systèmes
métaboliques du corps humain.
Avec les vagues d’infection massives, qui infectent en réalité des
centaines de millions, voire des milliards de personnes, comme ce fut le
cas l’hiver dernier, des dizaines de millions de patients
supplémentaires vont développer des symptômes persistants connus sous le
nom de COVID de longue durée, qui peuvent toucher environ 10 à 30 pour
cent des personnes infectées. Les vaccinations antérieures ne réduisent
que très peu ces risques et les réinfections continuent de prédisposer à
l’apparition de la COVID longue durée. Un tiers des personnes atteintes
de la COVID longue durée peuvent connaître des conséquences si
débilitantes qu’elles sont incapables de prendre soin d’elles-mêmes ou
de leur famille.
Les dernières données du monde réel concernant la vague de BA.5 et
les études scientifiques récentes démentissent une fois de plus le
mensonge selon lequel le coronavirus va évoluer pour devenir plus bénin
et inoffensif. L’actuelle vague mondiale d’infections se produit dans un
contexte d’immunité élevée de la population due à des infections ou à
des vaccinations antérieures, ce qui réfute toute idée selon laquelle
une «immunité collective» pourrait être obtenue avec les vaccins
existants ou par la stratégie homicidaire qui consiste à laisser le
virus se propager sans contrôle.
De nouveaux variantes attendent maintenant dans les coulisses.
L’Omicron BA.2.75 a été détecté dans plusieurs pays, mais on a observé
la plupart des cas en Inde jusqu’à présent. Des ramifications de BA.5 se
développent régulièrement en Allemagne (BA.5.3.1), au Royaume-Uni
(BA.5.1) et ailleurs. Un porte-parole du CDC s’exprimant sous couvert
d’anonymat a déclaré à Fortuneque «les variants et
sous-variants se fragmentent rapidement. Il n’y a pas un ou deux, mais
des centaines de variants et de sous-variants».
Aux États-Unis et dans de nombreux autres pays, les responsables de
la santé ont commencé à adopter un ton plus inquiet. Mardi, pour la
première fois depuis des semaines, le Dr Ashish Jha, coordonnateur de
l’équipe d’intervention COVID de la Maison-Blanche, a conseillé aux
Américains de porter des masques. Il a précisé qu’il s’agissait d’un
choix individuel et n’a pas parlé d’obligation de porter un masque.
Visiblement inquiet de l’aggravation de l’épidémie de BA.5, le Dr Jha
a déclaré: «De toute évidence, le sous-variant BA.1.1 a infecté de
nombreux Américains lors de la vague de janvier. Je pense que nous avons
des preuves très claires que leur niveau de protection à ce stade est
très minime, certainement contre l’infection, face au BA.5».
Le Dr Anthony Fauci a repris ces propos, déclarant: «Si vous avez eu
la COVID Omicron BA.1, vous n’avez pas vraiment une bonne protection
contre le BA.4 ou le 5… Le principe général est que nous savons que
l’immunité diminue avec les coronavirus, qu’il s’agisse d’une infection
naturelle ou d’une vaccination».
On doit se rappeler que ces deux autorités sanitaires, ainsi que
l’ensemble de l’establishment politique et des médias bourgeois, ont
accueilli l’hiver dernier le variant Omicron, supposé «bénin» et
hautement contagieux, affirmant qu’il permettrait enfin d’obtenir une
«immunité collective» en faisant passer le virus à l’état «endémique».
Le 17 janvier, jour où plus de 800.000 Américains ont été infectés
par la COVID-19 et où 1.397 sont morts de la maladie, le Dr Fauci a
déclaré lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse: «La
question est ouverte de savoir si Omicron sera ou non la vaccination par
le virus que tout le monde espère».
Le même jour, le Dr Jha est apparu sur CNBC et a déclaré: «J’espère
qu’Omicron nous donnera les leçons dont nous avons besoin pour gérer le
reste de cette pandémie. Quelle que soit sa durée, et pour passer à une
nouvelle normalité, où nous traiterons ce virus beaucoup plus comme une
chose endémique. J’espère donc qu’il s’agit vraiment du variant de
transition qui nous permettra de nous préparer différemment aux futurs
variants et de les gérer beaucoup plus efficacement».
Cette attitude faisait partie d’une tendance mondiale. En janvier
également, le Dr Hans Kluge, directeur régional de l’Organisation
mondiale de la santé pour l’Europe, a déclaré: «Il est plausible que la
région se dirige vers une sorte de dénouement pandémique».
Dans son discours sur l’état de l’Union du 1er mars 2022, le
président américain Joe Biden a déclaré: «Je peux dire que nous avançons
en toute sécurité. Nous revenons à des routines plus normales… grâce
aux progrès que nous avons réalisés au cours de l’année écoulée, la
COVID-19 n’a plus à avoir d’emprise sur nos vies».
Tous des mensonges destinés à désarmer la population pour qu’elle
accepte de «vivre avec la COVID». Dès août 2020, le WSWS a mis en garde
contre la possibilité que de nouveaux variants évoluent et continuent à
faire des ravages, en écrivant: «Avec la prolifération du virus
SRAS-CoV-2 dans le monde, l’opportunité se présente pour de nouvelles
mutations et l’émergence de nouvelles souches du virus». Nous avons
souligné à plusieurs reprises ce danger et la possibilité d’émergence de
variants plus infectieux, résistants aux vaccins et mortels.
Selon un suivi des décès excédentaires de The Economist, 3,8
millions de personnes sont mortes depuis le 3 janvier en raison de la
poursuite de la pandémie et des efforts pour forcer la société à «vivre
avec la COVID». Cette catastrophe qui s’aggrave doit être arrêtée, et
les responsables doivent être jugés!
Le Comité international de la Quatrième Internationale (CIQI) et ses
partis affiliés de l’égalité socialiste sont le fer de lance de la lutte
pour construire un mouvement de masse de la classe ouvrière
internationale. Notre but est de stopper la pandémie. Pour vous
impliquer dans cette lutte, remplissez le formulaire ci-dessous.
(Article paru en anglais le 14 juillet 2022)