jeudi 21 mars 2024

 

 DEUX MOTS SUR LE CANDIDAT PRÉSENTÉ PAR LES SOCIALISTES.... 


 .....CE PARTI SOCIALISTE HÉRITÉ DE MITTERRAND ET DE SON  POULAIN MÉLENCHON QUI COMME À SON HABITUDE REPRÉSENTE EXCLUSIVEMENT LA BOURGEOISIE DITE DE GAUCHE QUI CROIT SE DONNER BONNE CONSCIENCE MAIS QUI NE COMPRENDRA JAMAIS QUE SON ANTICOMMUNISME NOUS MÈNERA COMME LA POLITIQUE DE MACRON DANS LE MUR! 

SANS UN PARTI COMMUNISTE  FORT, RÉGÉNÉRÉ, MARXISTE LÉNINISTE, ET NON TROMPEUSEMENT RÉFORMISTE, RIEN NE SE FERA EN FAVEUR DES PEUPLES, DE TOUS LES PEUPLES, SANS EXCLUSIVE.

 

"Raphaël Glucksmann appartient au groupe d’Eva Kaili, ancienne vice-présidente du Parlement européen, arrêtée par la justice belge et accusée de corruption par le Qatar. Ce pays n’est mentionné que trois fois dans le rapport cosigné par Glucksmann sur les « ingérences étrangères » – contre soixante-six pour la Russie."

Bizarre !!! Vous avez dit bizarre ?

Pour une vraie politique de gauche en faveur des masses populaires et des classes laborieuses, surtout pas GLUKSMANN  !!!!

 

 


La face hideuse de cette caste

 

Un véreux lève le voile

 

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L'homme fut ministre de la santé en un temps où il œuvrait comme neurologue dans un Hôpital public. Chef de service au CHU de Grenoble, il avait été projeté sur le devant de la scène par la crise du COVID, de quoi perdre la tête pour un expert en neurologie. Il avait alors su garder son calme en se couvrant la face d'un masque qui n'était pas alors de concombre ou de boue.

Puis les aléas des sièges éjectables que sont les ministères ont laissé ce personnage sans voix, simple député d'une chambre qu'il n'entend pas garder à plein temps. Une reconversion s'impose ou tout simplement un petit supplément financier pour assurer ses très nombreux dépassements, pardon dépenses personnelles.

Le retour à l'hôpital public n'étant tout simplement pas envisageable quand on a pris l'habitude de fréquenter des collègues tous millionnaires ou spécialistes en corruption discrète. Les casseroles ne manquent pas dans les allées d'un pouvoir dont le train de vie n'a strictement rien à voir avec celui de la grande majorité de la population.

L’appât du gain semble être le seul moteur de ceux qui vont à la pêche aux voix tout en nageant dans les eaux troubles des grandes fortunes. Ne pensez pas une seule seconde que ces gens-là vivent comme nous. Le poids de leurs responsabilités leur impose de disposer de revenus conséquents afin de mieux comprendre les difficultés de leurs concitoyens et réduire toujours plus leur pouvoir d'achat.

Monsieur l'ex-ministre, député faute de mieux pense alors que consacrer une journée par semaine pour se faire du blé, agrémentera sa mission élective qui se passera aisément de sa présence ce jour-là. En ancien porte-parole du gouvernement, il sait mieux que quiconque que le parlement ne sert pas à grand-chose tandis que le neurologue a compris que le centre névralgique de la démocratie ne se situe pas là.

Poussant la réflexion, le désir d'argent donne bien plus d'imagination aux membres de cette caste que la recherche de solutions pour que le peuple vive mieux, le carabin avide a compris que tout ceci n'était qu'un jeu de dupe dans lequel seule l'apparence compte vraiment. Ce fut alors que la lumière jaillit passant de neurones en synapses pour atteindre sa bourse…

La chirurgie esthétique est la reconversion idéale pour pallier le manque de médecin dans l'hôpital public à la condition d'en sortir au plus vite. Un élu de la République devrait avoir des convictions, une éthique, le sens du service et du devoir. Cela était vrai sans doute dans un passé lointain mais certainement pas dans les troupes du banquier. Seul l'argent à des fins strictement personnelles animent ces gens sans honneur.

C'est alors une confusion orthographique qui provoqua l'orientation finale et forcément lucrative de ce personnage important. Il écrivit par inadvertance sur la fiche de renseignement du parlement qu'il avait été autrefois « Mes deux seins » avant de s'accrocher au sein des seins de la république en Marche. L'erreur fut le déclic. Il allait sauver l'humanité souffrante en gonflant les tétons des dames fortunées.

L'homme sans vergogne déclare que c'est pour lui la meilleure manière « d'aider des gens à se sentir mieux dans leur peau, dans leur corps », à se « réparer après une maladie ». C'est ainsi que le député de la République prendra du temps sur son mandat pour se former et obtenir « trois diplômes de la faculté de santé de Créteil (Val-de-Marne) ». Quelle persévérance pour améliorer le sort de ses concitoyens !

Pas fou le grand philanthrope macronien a porté son dévolu sur la Clinique des Champs-Élysées à Paris, établissement privé et totalement spécialisé dans la seule chirurgie esthétique des hommes comme des femmes. L'endroit est un coupe-bourse dans lequel une injection de botox est facturée 350 euros la seringue tandis que l’acide hyaluronique s'envole à 380 à 420 euros pour combler des rides ou repulper des lèvres. Le masque sanitaire aurait très bien pu faire l'affaire.

Las de siéger au parlement, le séant affaibli par les longues heures de séance, notre ami pourra s'il le souhaite se regonfler le fessier dans sa future boîte à fric pour la modique somme de 2 800 à 8 900 euros. Pour ceux qui pensent que je coupe les cheveux en quatre, monsieur le pensionné à vie pour son passage au ministère pourra vous épiler au laser pour cinq séances à des prix qui vous mettront à poil.

Ne salissons pas la réputation du seul pauvre médecin en quête de revenus complémentaires, dans la troupe de ceux qui nous gouvernent, l'argent coule à foison pour des services qui ne réclament aucun effort réel. Et ces gens-là entendent nous donner des leçons. Je pense plutôt que c'est aux électeurs de tailler dans le vif et sans reconstitution au botox.

 

Publié par El Diablo

 

L’Occident aime la démocratie... tant que ses résultats lui plaisent

Les États-Unis et leurs alliés tentent de manipuler la politique de la Russie depuis la chute de l’Union soviétique au début des années 1990. Une analyse de Timofeï Bordatchiov.

Cet article a été initialement publié sur RT International par Timofeï Bordatchiov, directeur des programmes du club de discussion «Valdaï».

L’un des cas les plus curieux de l’histoire tumultueuse des relations russo-américaines de l’après-Guerre froide est la décision des autorités américaines de réduire l’aide financière à Moscou après que les élections libres à la Douma de 1993 ont accordé un nombre important de sièges au nouveau Parlement russe aux représentants de l’ancien Parti communiste au pouvoir et du Parti libéral-démocrate de Russie nationaliste. Cette réaction directe de Washington aux résultats de l’expression de la volonté populaire dans un pays étranger était un parfait exemple de la façon dont l’Occident perçoit la nature des institutions démocratiques dans les pays qu’il considère comme dépendants de lui.

Les Américains et les Européens occidentaux ont fait de leur mieux pour nous convaincre que la démocratie et les élections étaient des instruments de manipulation politique

C’est ainsi que les États-Unis et l’Europe occidentale percevaient la Russie dans les années 1990, et tout ce qu’on attendait de ses législateurs était qu’ils remplissent inconditionnellement la fonction qui leur était assignée dans les plans de leurs tuteurs à l’étranger. Il convient de noter que de telles attentes étaient compréhensibles : les parlements et les gouvernements de tous les pays dits post-communistes ont fidèlement fait ce qu’on leur disait de faire.

La déception suscitée par les résultats inattendus des élections russes a cédé au ressentiment envers les autorités russes qui, selon les États-Unis, rechignaient à satisfaire aux exigences de l’Occident. Avec les discussions approfondies sur l’élargissement de l’OTAN à l’Est l’année suivante, en 1994, l’effondrement des relations avait commencé.

Au cours de sa période de domination mondiale, l’Occident a donné un nombre incroyable d’exemples de mauvaise foi sur les principes qui avaient émergé au sein de sa propre civilisation. Il est donc surprenant que le reste du monde continue de considérer la démocratie comme le moyen le plus fiable d’assurer le fonctionnement stable des institutions sociales. D’autant que les Américains et les Européens occidentaux eux-mêmes ont fait de leur mieux pour nous convaincre que la démocratie et les élections étaient des instruments de manipulation politique sans aucune valeur intrinsèque. Dans la vision du monde occidental, ces institutions, d’une part, adaptent toujours leurs décisions à la position du pays sur la scène internationale, et d’autre part, offrent des possibilités de contrôle externe sur les élites et les gouvernements.

L’observation mutuelle des processus électoraux et l’évaluation de leur qualité en général est l’une des questions les plus controversées dans les relations entre États. D’abord, parce qu’elle est difficile à aligner sur le principe essentiel de souveraineté des États inscrit dans la Charte des Nations unies au fondement de l’ordre international.

Les États indépendants ne devraient absolument pas avoir besoin que leurs processus politiques internes fissent l’objet d’une attention étrangère. Dans la politique internationale classique, il n’y a pas de notion telle que le fait de «reconnaître» quoi que ce soit qui advient à l’intérieur d’un État : chacun définit ses propres principes internes de justice, et les autres doivent en prendre bonne note.

 Peu à peu, la plupart des pays occidentaux ont perdu leur souveraineté à la suite de la création du bloc militaire de l’OTAN, du Conseil de l’Europe et du début ultérieur de l’intégration européenne

Toutefois, l’histoire dramatique du XXe siècle a conduit la plupart des pays à reconnaître la nécessité d’une légitimation internationale supplémentaire de leur processus démocratique. Cette forme délicate d’intervention mutuelle dans les affaires intérieures est entrée en application après la Seconde Guerre mondiale.

La principale raison formelle pour laquelle les pays occidentaux ont décidé de s’unir fut l’utilisation de processus démocratiques lors de l’arrivée au pouvoir en Allemagne et en Italie dans les années 1920 et 1930 des forces qui sont ensuite devenues les initiatrices de la guerre.

Peu à peu, la plupart des pays occidentaux ont perdu leur souveraineté à la suite de la création du bloc militaire de l’OTAN, du Conseil de l’Europe et du début ultérieur de l’intégration européenne. Plus généralement, la légitimité externe, c’est-à-dire le fait d’être reconnu par les autres, a historiquement été une source importante du droit des États à communiquer avec leurs pairs.

Néanmoins, cette pratique n’a pas été respectée partout. Par exemple, seuls 40 observateurs étrangers étaient présents lors de la dernière élection présidentielle aux États-Unis en 2020, mais personne n’a remis en cause la légitimité du résultat. Les autorités américaines n’ont tout simplement pas envoyé d’invitations à d’autres observateurs potentiels.

Pendant les élections présidentielles et législatives américaines de 2012 dans plusieurs États, les observateurs de l’OSCE ont été interdits d’accès aux bureaux de vote sous peine d’emprisonnement. Bien entendu, ces représentants des pays européens n’ont constaté aucune violation systémique cette fois-là non plus. 

Les observateurs internationaux, nouvel outil de politique étrangère

Les Américains sont généralement assez indifférents aux opinions de leurs alliés. Étant donné que la seule source de légitimité aux États-Unis est (au moins formellement) l’opinion de leur propre peuple, personne ne se soucie beaucoup des positions des autres et de reconnaissance extérieure. 

Il serait faux de prendre un exemple littéral à partir des cas précédemment mentionnés, mais il n’y a rien de mal à la pratique de l’observation électorale en elle-même. Elle promeut le dialogue entre les sociétés civiles, aide à créer une plus grande confiance mutuelle et de la transparence, et contribue à protéger les droits des minorités nationales représentant les États voisins. Toutefois, cela n’est vrai que tant que l’observation reste dans sa fonction de base sans devenir un instrument de politique étrangère. C’est exactement ce qu’est devenue toute la pratique de l’observation électorale et de l’évaluation de la qualité des élections dans les pays occidentaux depuis la fin de la Guerre froide. 

Le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’OSCE, créé en 1990, a pour mission directe «d’assister» la Russie et les autres anciens pays socialistes dans leur transition vers une forme démocratique de gouvernement. En d’autres termes, l’ingérence dans les affaires intérieures a été proclamée activité parfaitement légitime. En même temps, les institutions occidentales comme le Conseil de l’Europe et l’Union européenne ont intensifié leur travail dans ce domaine. 

Quant à l’Union européenne, il semble complètement absurde que le Parlement européen envoie régulièrement ses observateurs aux élections étrangères et prépare des rapports sur celles-ci. Le fait est que le Parlement européen est l’un des organes directeurs de l’Union européenne. Autrement dit, il s’agit d’une organisation de coopération d’un groupe significatif de pays qui, par ses fonctions, doit protéger les intérêts de ses citoyens et des gouvernements qui déterminent ses pouvoirs et son financement. Elle fonctionne sur la base des articles afférents dans les traités de l’UE. Il est absolument impossible de comprendre pourquoi les députés européens expriment leur opinion sur la politique intérieure de pays qui n’ont pas signé ces accords. L’objectif de leurs activités a toujours été clair : créer une opportunité de pression politique sur les partenaires de l’UE afin d’améliorer la position de négociation de l’Union. 

Un outil au service des intérêts d’un groupe restreint de puissances

La situation n’est guère différente lorsqu’il s’agit des activités des organisations internationales qui sont formellement censées rester impartiales. Le fait est qu’au sein de l’OSCE ou du Conseil de l’Europe, les pays de l’OTAN et de l’UE dominaient complètement en termes de nombre. En quelques années, ils ont pu monopoliser leurs activités dans le domaine de l’observation électorale dans tous les autres pays qui agissaient seuls. Tout le travail de l’OSCE et du Conseil de l’Europe dans ce domaine est rapidement devenu un outil au service des intérêts d’un groupe restreint de puissances. 

Cela a détruit le principe de base d’observation électorale mutuelle qui avait été formulé à la suite de la Seconde Guerre mondiale : l’avantage principal des observateurs étrangers était que leur attitude à l’égard des événements devait être neutre. À présent, ils représentent simplement les intérêts occidentaux par rapport à la politique intérieure de la Russie entre autres pays souverains. Il n’est pas surprenant que cette observation électorale se soit graduellement transformée en un jeu politique dont le résultat est déterminé non pas par la nature du processus mais par l’équilibre des forces entre l’Occident et ses partenaires extérieurs.

La question la plus difficile maintenant est de savoir ce qu’il faut faire de l’institution qu’est l’observation électorale : comment trouver un compromis entre non-ingérence et indifférence, qui peut, entre autres choses, être au détriment de la partie concernée. La Russie et les autres États ex-soviétiques peuvent maintenir la pratique de la présence réciproque de leurs représentants dans les bureaux de vote les uns des autres, par exemple.

Entre 500 et 1 000 observateurs de pays amis et d’organisations internationales étaient présents lors de l’élection présidentielle russe ce week-end, ce qui est probablement une bonne chose. Tout simplement parce qu’il n’y a rien de mal à la transparence mutuelle et que, dans des conditions de respect de la souveraineté, elle peut rendre un service que l’Occident, qui a transformé l’observation électorale en un instrument de politique internationale, est incapable de rendre.

Vu sur l’application RT News

 

 

Publié par El Diablo

 

Alors que des maternités ferment par manque de gynécologues-obstétriciens, nous manquons aussi de sages-femmes dans les hôpitaux. Cela n’est pas étonnant au regard de la manière dont ce métier essentiel pour la santé des femmes est aussi peu valorisé. Si sur le papier les sages-femmes sont considérées comme du personnel médical avec des études qui durent maintenant 6 ans, le salaire d’embauche dans la fonction publique hospitalière n’est que d’un peu plus de 1 800 euros nets. Il ne faut donc pas s’étonner si nous assistons à une fuite de ces professionnelles de l’hôpital pour un exercice en libéral. Ainsi la part des sages-femmes travaillant dans les établissements hospitaliers ne cesse de baisser avec un phénomène d’épuisement professionnel inquiétant touchant près de 40 % des salariées.

Cette situation est à l’origine d’une désaffection pour ces études. En 2022, 20 % des places restaient vacantes dans cette filière de formation avec un pic à 37 % en Ile-de-France. Ce phénomène a été accéléré par la fusion de la première année d’études avec celle de médecine qui de fait institue une hiérarchie des choix en faveur de cette dernière. A cela s’ajoutent des conditions d’études très difficiles comme le montre une enquête récente de l’Association nationale des étudiant.e.s sages-femmes Elle alerte sur le coût des études avec des frais de logement et de transport très élevés. Il est ainsi estimé que les étudiantes parcourent en moyenne 25 700 km pour aller en stage durant leur cursus, ce qui représente une dépense estimée à 12 850 euros. En compensation, les étudiantes peuvent percevoir une indemnité mensuelle de 130 euros brut. Par ailleurs, seul un quart des terrains de stage propose aux étudiants un logement et seulement 18 % le font à titre gratuit. A cela s’ajoute la faiblesse des indemnités de stage qui s’établit à 3 277 bruts sur 12 mois en 4e année et à 4 034 euros brut sur 10 mois en 5e année, soit moins de 3 euros de l’heure.

Comme pour tous les autres métiers du soin, il est urgent que des mesures fortes soient prises par le gouvernement pour revaloriser celui de sage-femme pour éviter une catastrophe sanitaire. En effet, les indicateurs de santé publique de la France tant au niveau de la mortalité des mères que celle des nouveau-nés nous placent en queue de peloton des pays de l’OCDE. Par ailleurs, alors que le domaine de compétence des sages-femmes vient d’être élargi, notamment au niveau de la pratique des IVG, l’aggravation du déficit démographique renverrait l’inscription de la liberté de recourir à l’IVG à une simple déclaration d’intention sans réalité effective. Les solutions existent avec les contrats d’études assurant une rémunération pendant les études contre une obligation de servir pendant un nombre d’années défini. Par ailleurs, une durée d’études de 6 ans implique un salaire d’embauche au minimum au même niveau de ceux proposés avec un diplôme d’ingénieur ou d’une école de commerce, soit 2 600 euros nets mensuels.

Docteur Christophe Prudhomme

Praticien hospitalier – SAMU 93

Source : Facebook

 

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Honduras : Deux ans de gouvernement socialiste et solidaire

18 Mars 2024, 17:03pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Par Ezequiel Sánchez

 

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

 

La première présidente de l'histoire du pays a donné un tour drastique aux politiques néolibérales mises en place par ceux qui l’ont précédée au pouvoir.

 

Deux ans après l'investiture de la présidente, Xiomara Castro, le gouvernement socialiste de la compagne de Manuel « Mel» Zélaya Rosales, qui a subi le coup d'état de 2009, a donner un tour drastique aux politiques  néolibérales mises en place par celui qui l’a précédée au pouvoir, Juan Orlando Hernandez, condamné il y a une semaine aux États-Unis pour avoir conspiré pour importer plus de 500 tonnes de cocaïne.

 

La première femme de l'histoire à prendre les rênes de la nation  pillée, la seconde la plus pauvre du continent après Haïti, d'où ont commencé à fuir des caravanes de migrants quand l'absence d'opportunités, la violence, ou les difficultés climatiques ont rendu impossible de vivre dignement dans ce pays, a eu une tâche titanesque.

 

À la moitié de son mandat, Castro cherche à faire monter son pays de l'enfer au purgatoire, comme disait Nestor Kirchner, avec un Etat présent et le cabinet, le plus jeune d'Amérique latine, produit du mélange entre d'anciens fonctionnaires de Zelaya et ceux qui ont commencé à militer dans les rues pendant la résistance au coup d’Etat.

 

Subventions

 

Dans une situation planétaire où le monde tombe en petits un petit morceaux, la présidente a décidé de subventionner l'essence, le gas-oil et l'électricité pour amortir l'impact de leur prix international sur le panier de la ménagère bien qu'elle ait hérité d'une économie en faillite.

 

C'est pourquoi il a été vital d'ouvrir des lignes de financement hors des lignes pré existantes avec le Fonds Monétaire International. L'intégration à la Banque Inter- américaine de Développement et à Caraïbes CAF et les bonnes relations avec l'Union européenne et les pays asiatiques lui a permis d'ajouter des ressources à investir dans ses politiques publiques.

 

Au niveau géopolitique, engager des relations diplomatiques et commerciales avec la Chine (au détriment de ses relations avec Taïwan) a été, en outre, un coup pour la déjà décadente hégémonie étasunienne. Surtout si on considère que l'Amérique centrale a toujours été l’arrière-cour de Washington et le Honduras, son épicentre dans la région.

 

Les médias locaux et certains patrons ont poussé des cris au ciel en disant que le communisme isolerait le Honduras et freinerait n'importe quelle sorte d'investissement, mais même le Gouvernement nord-américain lui-même ne soutient pas ce discours de la guerre froide étant donné que la Chine et les États-Unis sont d'importants partenaires commerciaux l'un pour l’autre.

 

Justice fiscale

 

La véritable raison de la colère envers la présidente Castro réside dans sa volonté de faire approuver la loi de justice fiscale grâce à laquelle elle cherche à ce que ceux qui produisent le plus paient le plus. Le Honduras perd en exemption d'impôts environ 6 % de son PIB, l'un des taux les plus haut du continent, et était sur le point d'être déclaré par fiscal.

 

Sur le plan international, Castro a pris la présidence tournante de la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens CELAC, du Système d'Intégration Centraméricain SICA et de la Coalition des Nations avec des Forêts Tropicales, LEAF, présidences à partir desquels elle cherche à replacer son pays dans ce qu'on appelle le concert des Nations, après que son image ait été tellement détériorée par les dénonciations fondées de trafic de drogue du Gouvernement précédent.

 

Renouvellement du pouvoir judiciaire

 

Avec le soutien de Castro, un nouveau procureur général est en train de réouvrir d'anciennes plaintes archivées et ouvre de nouvelles lignes d'investigations contre des politiciens et des patrons corrompus qui ont été responsables ou complices du pillage systématique qui s'est produit pour, entre autres fins, financer les campagnes de 2013 et 2017 du Parti National. Le renouvellement du pouvoir judiciaire a été complété par une nouvelle Cour Suprême de tendance centre-gauche : par la loi, au Honduras, la Cour et le procureur général changent tous les 5 ans.

 

De plus, on a cherché à nettoyer les forces de police et l'armée en mettant l'accent sur les droits de l'homme. Mais pour faire baisser les indices de criminalité, on a aussi parié sur le sport comme une forme d'inclusion sociale en investissement dans la construction et la restauration de centres sportifs sur tout le territoire.

 

Les infrastructures

 

La création d'infrastructures a été un pilier important pour créer des emplois, faire bouger la micro-économie et moderniser le pays. Jamais dans l'histoire du Honduras, on n’avait asphalté tant de routes. pas seulement les artères principales, mais aussi des chemins qui, au moment des pluies étaient impraticables et isolé des communautés en rendant plus difficile aux populations de vendre leurs récoltes. En plus, on a lancé des bons d'élevage pour stimuler la production agricole dans un pays qui doit acheter des aliments.

 

D'autre part, on envisage de construire un train interocéanique qui connecte RAY, les ports des Caraïbes avec ceux du Pacifique pour transporter les marchandises de façon plus efficace. À cela s'ajoute la réparation des aéroports de San Pedro. Celui-là–le pôle économique du pays–de La Ceiba et de Roatán - l’île qui reçoit le plus de touristes–. Et le Gouvernement est en train de récupérer l'administration de l'aéroport de Tegucigalpa, qui était dans les mains du secteur privé et était seulement utilisé pour des vols de cabotage.

 

8M

 

En ce qui concerne les droits des femmes, on espérait fortement que la situation s'améliorerait avec le Gouvernement de Castro, bien que le Honduras soit un pays conservateur où les religions ont un poids énorme dans l'opinion publique. Le 8M passé, on a légalisé la pilule contraceptive d'urgence, interdite depuis le coup d'Etat, et ce 8M, le Congrès a approuvé la loi des « maisons-refuges » pour les survivantes de violences. Mais les députés hommes n'ont pas donné le quorum pour d'autres demandes féministes.

 

La présidente a affirmé que 2024 serait l'année de la santé de l'éducation, deux piliers de celui qui s'intitule lui-même, « Gouvernement socialiste et solidaire. » Au niveau sanitaire, on a annoncé la construction de 8 hôpitaux dispersés dans tout le pays. Trois d'entre sont déjà en construction et on s’attend à ce qu'ils soient inaugurés l'année prochaine. On projette aussi de créer un laboratoire de médicaments pour ne pas dépendre exclusivement des importations.

 

En ce qui concerne l'éducation, on a restauré beaucoup d'écoles publiques qui  étaient au bord de l'abandon et on a créé un programme de bourses pour toutes les étapes de la formation. Pour encourager la présence à l'école, on a lancé une campagne d'alimentation qui couvre presque 97 % des centres éducatifs. La campagne a été reconnue internationalement dans un pays où l'absence de ressources empêche un grand nombre d'enfants d'aller à l’école.

 

L’avenir

 

Au Honduras, la réélection est interdite bien que l'ancien président trafiquant de drogue Hernandez l’ait obtenue par la fraude en 2017. Pour rendre les élections de l'année prochaine transparentes, la présidente Castro a déjà prévenu que celui qui voudrait être candidat pour son Parti Libre devrait renoncer à sa charge de fonctionnaire pour ne pas profiter de l'appareil d’État.

 

C'est celle qui est actuellement l'ancienne ministre des finances Rixi Moncada, une cadre qui a accompagné Zélia pendant son mandat et qui a le soutien de la famille, qui a pris cette initiative. Mais pour que la première dame présidente du pays mette l'écharpe présidentielle a eu une autre femme, il reste encore des mois–les élections internes auront lieu dans un an exactement–pendant lesquelles la bonne gestion du gouvernement de Castro sera la meilleure propagande possible, même si l'on ne peut pas sortir de l'enfer du jour au lendemain.

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2024/03/16/honduras-dos-anos-de-gobierno-socialista-y-solidario/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/03/honduras-deux-ans-de-gouvernement-socialiste-et-solidaire.html